Citations sur les hommes et les garçons
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“Un des premiers résultats de mes observations fut que les Esprits, n’étant autres que les âmes des hommes, n’avaient ni la souveraine sagesse ni la souveraine science; que leur savoir était borné au degré de leur avancement, et que leur opinion n’avait que la valeur d’une opinion personnelle. Cette vérité, reconnue dès le principe, me préserva du grave écueil de croire à leur infaillibilité, et m’empêcha de formuler des théories prématurées sur le dire d’un seul ou de quelques-uns. Le seul fait de la communication avec les Esprits, quoi qu’ils puissent dire, prouvait l’existence d’un monde invisible ambiant; C’était déjà un point capital, un champ immense ouvert à nos explorations, la clef d’une foule de phénomènes inexpliqués; le second point, non moins important, était de connaître l’état de ce monde, ses mœurs, si l’on peut s’exprimer ainsi; je vis bientôt que chaque Esprit, en raison de sa position personnelle et de ses connaissances, m’en dévoilait une phase, absolument comme on arrive à connaître l’état d’un pays en interrogeant les habitants de toutes les classes et de toutes les conditions, chacun pouvant nous apprendre quelque chose, et aucun, individuellement, ne pouvant nous apprendre tout; c’est à l’observateur de former l’ensemble à l’aide des documents recueillis de différents côtés, collationnés, coordonnés et contrôlés les uns par les autres. J’agis donc avec les Esprits, comme je l’aurais fait avec des hommes; ils furent pour moi, depuis le plus petit jusqu’au plus grand, des moyens de me renseigner et non des révélateurs prédestinés.”

Allan Kardec (1804–1869) pédagogue français et fondateur de la philosophie spirite
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“L'homme n'est l'homme que lorsqu'il est un rameau de l'humanité.”

Raphaël Aloysius Lafferty (1914–2002) écrivain américain

Autobiographie d'une machine ktistèque, 1974

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“Il n'y a pas un homme politique vivant qui n'ait de la merde sur la conscience.”

Andrew Coburn (1932–2018) écrivain américain

Toutes peines confondues, 1985

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“Ce qui m'intéresse, ce n'est pas le bonheur de tous les hommes, c'est celui de chacun.”

L'Écume des jours
L'Écume des jours, 1947
Variante: Ce qui m'interesse, ce n'est pas le bonheur de tous les hommes, c'est celui de chacun.

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“L'honnête homme souffre de son incompétence.”

Confucius (-551–-479 avant J.-C.) penseur et philosophe chinois
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“En se définissant, au fond, l'homme religieux s'explique.”

Citations de ses romans, Le Wankh, 1969

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“L’homme vit souvent avec lui-même, et il a besoin de vertu; il vit avec les autres, et il a besoin d’honneur.”

Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort (1741–1794) poète, journaliste et moraliste français

Maximes et pensées

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“Hitler est là. Ma joie est grande. Il me salue comme un vieil ami. Et très attentionné à mon égard. Que je l'aime! Quel homme!”

Joseph Goebbels (1897–1945) Ministre allemand à l’Éducation du peuple et à la Propagande sous le Troisième Reich

de
Extrait du Journal tenu par Goebbels

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“Nous avons fait à Vincennes un travail collectif sur, c'est-à-dire, contre le fascisme : éléments d'une analyse nouvelle, soutenue par des sciences elles aussi re-nouvelées, dans une réalité ré-actualisée. Nous nous sommes aperçus que ces questions dépassaient les murs d'une université française : c'est l'homme de la rue qui est concerné avec son ignorance et son pressentiment du fascisme.
Urgence politique, plus qu'historique ? Oui, dans un certain sens. Après 1968, les jeunes générations se sont aperçues que la fascisme n'avait pas disparu avec la guerre mondiale et la défaite militaire. […] Cette génération n'a pas vu surgir la révolution mais la contre-révolution, et le fascisme lui est apparu comme le danger du présent et non comme le spectre du passé. D'un coup, elle s'est aperçue qu'elle était démunie d'éléments d'analyse. Qu'est-ce que le fascisme ? Pourquoi le mouvement ouvrier a-t-il échoué face au fascisme ? Comme Gramsci s'interrogeait lui-même : « Pourquoi avons-nous perdu ? » Quel a été le véritable impact populaire du fascisme ? Quels chemins emprunte-t-il pour rallier le consensus des masses ? Quelles pulsions peuvent amener les hommes à agir contre leurs propres intérêts, y compris économiques ? Jusqu'à quel point n'a-t-il pas représenté la convergence sinistre d'une acceptation (résignée ou non) des masses avant tout petites-bourgeoises, et non seulement la confluence des éléments les plus réactionnaires d'une dictature capitaliste ? […]
Il me semble que la validité de ce travail théorique est déterminée par sa confrontation avec l'explosion d'une vitalité révolutionnaire que, depuis 1968, il devient de plus en plus difficile d'étouffer : reconnaissance de la théorie marxiste, de la libre discussion et du libre-débat d'une stratégie révolutionnaire, comprenant aussi bien : la libération de la femme, la politisation de la question sexuelle, la contraception, le divorce, la mise en question du système psychiatrique et pénitentiaire, le développement parmi les jeunes d'une nouvelle sensibilité, de nouveaux désirs qui témoignent d'un refus de plus en plus radical de la société capitaliste. Explosion qui pose sous d'autres formes la question de comprendre l'immense refoulement qui est à la base du fascisme. […]”

Maria-Antonietta Macciocchi (1922–2007) femme politique

Eléments pour une analyse du fascisme

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“L'être humain réalise de grandes choses, seul un être borné le niera. Mais il est une chose que l'homme n'a pas encore réalisée, c'est lui-même.”

Franz Werfel (1890–1945) écrivain autrichien

L'étoile de ceux qui ne sont pas nés , 1945

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“Les hommes politiques sont marrants. Encore que je ne pense pas qu'ils nous feront un jour autant marrer qu'ils nous emmerdent.”

Coluche (1944–1986) humoriste et comédien français

Music-hall, Votez nul

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“Tout homme a une vocation.”

Søren Kierkegaard (1813–1855) écrivain, théologien protestant et philosophe danois

, 1843

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“Portrait n'est bien vivant qu'autant que l'Homme est mort.”

Xavier Forneret (1809–1884) écrivain, poète, dramaturge et journaliste français

Sans titre (1838)

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“Vous voyez la vérité sur laquelle nous insistons, c'est que la seule chose qui établit une différence entre les actions des hommes, c'est la racine de la charité. Un grand nombre d'actions peuvent être bonnes en apparence, et cependant elles ne proviennent point de la racine de la charité. Les épines elles-mêmes ont des fleurs, et il est des actions qui ont une apparence de dureté, de cruauté même; cependant elles sont faites dans l'intérêt du bien et sous l'inspiration de la charité. Dieu vous donne donc un commandement bien abrégé : « Aimez, et faites ce que vous voulez. » Vous gardez le silence, faites-le par amour; vous ouvrez la bouche, parlez par un motif de charité; vous reprenez votre frère, reprenez-le par amour; vous croyez devoir l'épargner, faites-le également par amour. Ayez au fond du cœur la racine de l'amour; cette racine ne peut produire que d'excellents fruits.”

Augustin d'Hippone (354–430) philosophe parmis les premiers Chrétien

Videte quid commendamus, quia non discernuntur facta hominum, nisi de radice caritatis. Nam multa fieri possunt quæ speciem habent bonam, et non procedunt de radice caritatis. Habent enim et spinæ flores: quæedam vero videntur aspera, videntur truculenta; sed fiunt ad disciplinam dictante caritate. Semel ergo breve præceptum tibi præcipitur: Dilige, et quod vis fac: sive taceas, dilectione taceas; sive clames, dilectione clames; sive emendes, dilectione emendes; sive parcas, dilectione parcas: radix sit intus dilectionis, non potest de ista radice nisi bonum existere.
la
Citations de saint Augustin, Traités sur l'épitre de Saint-Jean aux Parthes

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“Au temps du Carnaval, l'Homme met sur son masque un visage de carton.”

Xavier Forneret (1809–1884) écrivain, poète, dramaturge et journaliste français

Sans titre (1838)

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“La femme n’a pour elle que son art et sa beauté. Or la beauté n’est pas générale; elle périt par mille accidents, elle passe avec les années; l’habitude en détruit l’effet. L’esprit seul est la véritable ressource, la ressource durable de la femme, — « non ce sot esprit auquel on donne tant de prix dans le monde, et qui ne sert à rien pour rendre la vie heureuse, mais l’art de tirer parti de celui des hommes et de se prévaloir de nos propres avantages. » Cette sorte d’adresse qui lui appartient en propre est un dédommagement équitable de la force qu’elle n’a point. Toutes ses réflexions doivent tendre à étudier l’homme, non par abstraction l’homme en général, mais les hommes qui l’entourent et auxquels elle est assujettie. Il faut qu’elle s’apprenne à pénétrer le fond de leur cœur à travers leurs discours, leurs actions, leurs regards, leurs gestes. Mît-elle pour les deviner et les conduire un peu de ruse, il n’importe, et c’est son droit. La ruse est un penchant naturel, et tous les penchants naturels sont bons. Il est juste de cultiver celui-là comme les autres; il ne s’agit que d’en prévenir l’abus. Et c’est ainsi que Rousseau rétablit l’égalité qu’il a d’abord si singulièrement troublée. Tout ce que la femme ne peut faire ou vouloir par elle-même, son talent est de le faire faire ou le faire vouloir aux hommes; à elle de donner à son mari, sans y paraître, tels sentiments qu’il lui plaît. Dans le ménage, l’homme est l’œil et le bras; mais elle est l’âme. Elle est son juge, sinon son maître. Si elle ne gouverne pas, elle règne. Est-il donc si pénible de se rendre aimable pour être heureuse, et habile pour être obéie?”

Jean-Jacques Rousseau (1712–1778) philosophe, compositeur et critique musical genevois
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“Il arrive qu'un homme soit choisit comme véhicule de quelque chose de plus grand que lui…”

Bernard Wolfe (1915–1985) écrivain américain

, 1952

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“La guerre est une affaire d'hommes.”

Alfred Elton van Vogt (1912–2000) écrivain américain

, 1953

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“Nous ne pouvons plus aujourd'hui parler argent sans penser à la vie économique, globale : […] l'argent en est le symbole. […] (car il) a subi une abstraction et une objectivation au cours du dernier siècle.
- Une abstraction, car l'individu n'a plus entre les mains une valeur en soi, il ne peut plus attribuer de sens au signe monétaire. Et ce n'est plus seulement la monnaie papier mais aussi la monnaie scripturale qui conduit à cette abstraction. L'individu ne s'attache plus au billet mais à son seul pouvoir d'achat. Le signe s'est rapproché de sa réalité économique en devenant lui-même plus abstrait.
- Une objectivation également, car l'on a de plus le sentiment que la manipulation de l'argent n'est pas un fait personnel, une appropriation, mais résulte de combinaisons lointaines et complexes dont nos actes ne sont que l'écho.
Il n'y a (donc) plus véritablement de relation entre l'individu et son argent parce que cet argent est (devenu) abstrait et objectif. Dès lors, il n'y a plus de problème moral de l'argent : […] l'homme n'est plus responsable de ce qu'il gagne, ni du « comment il gagne », ni du « comment il dépense », car il s'agit uniquement (pour lui) d'un jeu objectif d'opérations économiques dans lequel (il se sent) très peu de chose.”

Jacques Ellul (1912–1994) professeur d'histoire du droit, sociologue et théologien protestant français

L'homme et l'argent, 1953

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“Tout est bien sortant des mains de l’Auteur des choses, tout dégénère entre les mains des hommes.”

Jean-Jacques Rousseau (1712–1778) philosophe, compositeur et critique musical genevois

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, 1762
Variante: Tout est bien sortant des mains de l'Auteur des choses, tout dégénère entre les mains de l'homme.

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“Ce vieux homme, — me dis-je à la longue, — est le type et le génie du crime profond. Il refuse d'être seul. Il est l'homme des foules.”

Edgar Allan Poe (1809–1849) écrivain américain

Nouvelles Histoires extraordinaires, 1857, L'homme des foules, 1840

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“À Dieu merci pour les gais, parce que sans les gais, je ne parlerais pas aux hommes du tout.”

Margaret Cho (1968) actrice américaine

Thank God for gay men. Thank God for gay men, because if it were not for gay men, I would not talk to men at all.
en
I'm the One that I Want

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“Si un homme pouvait satisfaire la moitié de ses désirs, il aurait deux fois plus de problèmes.”

Benjamin Franklin (1706–1790) un des Pères fondateurs des Etats Unis d'Amérique, politicien, écrivain, philosophe, physicien, publiciste …
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“Mahomet (en arabe Muhammad) est, parmi les fondateurs des grandes religions universalistes, celui que nous connaissons le mieux […]. Homme génial, issu d'une société en marge des grandes civilisations de l'époque, il sut forger une synthèse idéologique impressionnante, capable de séduire d'abord son pays natal, puis de s'imposer dans une vaste zone du globe. Il sut aussi employer des dons remarquables de chef politique et militaire à acquérir le contrôle de l'Arabie. Mystique (incomplet), profondément religieux, mais non pas pur homme de sainteté comme le Christ et le Bouddha, les faiblesses humaines de cette impressionnante personnalité ne font que rendre sa biographie plus attachante. […] Si le développement postérieur de l'islam est dû aux circonstances (pour ceux qui n'y voient pas la main de Dieu), une part importante de son succès vient néanmoins du génie de Muhammad. On peut le créditer d'une grande intelligence, d'une habileté et d'une ténacité remarquables, d'un sens très fin des hommes et des situations. […] Il faut tenir compte des mœurs du temps et de son pays pour juger certains de ses actes, atroces ou quelque peu hypocrites […]. Il montra, en bien des cas, de la clémence, de la longanimité, de la largeur de vues et fut souvent exigeant envers lui-même. Ses lois furent sages, libérales (notamment vis-à-vis des femmes), progressives par rapport à son milieu.”

Maxime Rodinson (1915–2004) historien marxiste français spécialiste de l'islam
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“Pour moi, je ne vois point de milieu : cet homme doit régner ou mourir.”

Louis Antoine de Saint-Just (1767–1794) homme politique français

Discours, Discours sur le jugement de Louis XVI, prononcé à la Convention nationale le 13 novembre 1792

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“Cette affaire suscite une émotion considérable parmi nos concitoyens. Ils ont du mal à admettre qu'un honnête homme, agressé chez lui, menacé de mort avec une arme et craignant pour la vie de son épouse, soit en retour mis en examen pour homicide volontaire et placé en détention provisoire.”

Nicolas Sarkozy (1955) 6e président de la cinquième République Française

Lettre écrite au ministère de la justice pour défendre un commerçant qui à fait fuir un voleur et l'a tué en lui tirant dans le dos.
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“Mais la merveille de la vie était l'amour. Tout le reste était prescrit et prévu : l'amour était la seule liberté des hommes. Comment avait-on pu en médire?”

Abel Bonnard (1883–1968) homme politique, écrivain, essayiste et poète français

Ouvrages, Le Palais Palmacamini (1914)

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“Il n'y a rien de plus malheureux qu'un homme dont la conscience n'est pas nette.”

Plaute (-254–-184 avant J.-C.) poète comique, acteur, chef de troupe théâtrale et auteur de comédies romain

Nihil est miserius quam animus hominis conscius.
la
La Comédie du fantôme (Mostellaria)