Citations sur terre
Page 2

Christian Bobin photo
Jonathan Swift photo
Alexis de Tocqueville photo
Yasmina Khadra photo
Michel Onfray photo
Joseph Joubert photo

“La métaphysique est bonne pour ceux qui s’égarent dans les régions supérieures ; ceux qui ne quittent pas la terre n’en ont pas besoin : la morale leur en tient lieu.”

Joseph Joubert (1754–1824) philosophe et essayiste français

Tome 1, De la philosophie, de la métaphysique, des abstractions, de la logique, des systèmes

Georges Jacques Danton photo
Henry Miller photo

“Nul n'est besoin de faire de la terre un paradis : elle en est un. A nous de nous adapter pour l'habiter.”

Henry Miller (1891–1980) écrivain américain

We don't have to make [the Earth] a Paradise-it is one. We have only to make ourselves fit to inhabit it.
en

Sophie Scholl photo
Thomas Mann photo

“Calvin : Des fois, je me dis que la preuve qu'il y a des êtres intelligents ailleurs que sur Terre est qu'ils n'ont pas essayé de nous contacter.”

Sometimes I think the surest sign that intelligent life exists elsewhere in the universe is that none of it has tried to contact us.
en
Calvin et Hobbes

François Mitterrand photo
Edgar Quinet photo
Renée Vivien photo
François Rabelais photo

“O que troys et quatre foys heureulx dont ceulx qui plantent chous. O Parces que ne me fillastez vous pour planteur de Chous? O que petit est le nombre de ceulx à qui Juppiter a telle faveur porté, qu'il les a destinez a planter chous. Car ilz ont tousjours en terre un pied : l'aultre n'est jamais loing. Dispute de felicité et bien souverain qui vouldra, mais quiconques plante Chous est præsentement par mon decret declairé bien heureux, à trop meilleure raison que Pyhrron estant en pareil dangier que nous sommes, et voyant un pourceau prés le rivaige qui mangeoit de l'orge espandu, le declaira bien heureux en deux qualitez, sçavoir est qu'il avoit orge à foison, et d'abondant estoit en terre. Ha pour manoir deificque et seigneurial il n'est qur le plancher des vaches.”

François Rabelais (1494–1553) auteur français du 16e siècle

fr
O qu'is sont trois et quatre fois heureux ceux qui plantent des choux ! O Parques, pourquoi ne m'avoir pas tissé une vie de planteur de choux ? O qu'il est petit le nombre de ceux à qui Jupiter accorda une telle ferveur, être destiné à planter des choux. Car ils ont toujours un pied à terre, l'autre n'est jamais loin. Débat de la félicité et du souverain bien qui voudra, mais quiconque plante choux est à présent par mon décret déclaré bienheureux, et ce avec la raison suprême que Pyrrhon, étant dans un danger pareil au nôtre, et voyant un pourceau près du rivage qui mangeait de l'orge répandu, le déclara bien heureux pour deux motfis, à savoir son orge à foison, et plus encore le fait qu'il sur terre ferme. Ah, pour manoir déifique et seigneurial, il n'est que le plancher des vaches.
Première attestation de l'expression terminant la dernière phrase.
Œuvre, Quart Livre

Michel Galabru photo
Hésiode photo
Victor Hugo photo
Muriel Barbery photo
Marquis de Sade photo

“Le problème n'est plus comment bâtir le paradis sur Terre, mais comment y vivre.”

Alexandre Zinoviev (1922–2006) écrivain russe

Les confessions d'un homme en trop, 1990

Thomas Mann photo
Christian Bobin photo
Miguel de Cervantes photo
Xénophane photo

“C'est de la terre et de l'eau que tous nous naissons.”

Xénophane (-570–-475 avant J.-C.) philosophe grec présocratique

De la nature

Daniel Pennac photo
John Varley photo
Paul Lafargue photo
André Breton photo

“Tu ne feras de moi qu'un soupir, qui se poursuivra à travers tous les Robinsons de la terre.”

André Breton (1896–1966) poète et écrivain français

Poisson soluble, 1924

Arthur C. Clarke photo

“La pyramide trônait sur ce plateau creusé dans la montagne avant que la vie soit née dans les eaux de la Terre.”

Arthur C. Clarke (1917–2008) écrivain de science-fiction, écrivain scientifique, futurologue, présentateur télé, explorateur sous-marin …

Citations de ses nouvelles, La sentinelle, 1951

Amos Oz photo
Colette photo
Louis Antoine de Saint-Just photo
Israël Shamir photo
Jacques Heers photo
Paul Henri Thiry d'Holbach photo
Jacques-Yves Cousteau photo
Hermann von Keyserling photo

“Dès le commencement de la révolution allemande, je fus impressionné par la parenté du national-socialisme avec l'islam et cette impression n'a fait que se préciser et s'affermir depuis. L'islam, qui à l'origine était la foi d'une obscure tribu nomade, conquit avec une rapidité vertigineuse la plus grande partie de l'Orient qui comptait alors, historiquement parlant, et cela parce qu'il constituait un mouvement puriste et purificateur au milieu d'un monde civilisé à l'extrême et moralement pourri. Sans la corruption monstrueuse de l'époque précédente, corruption plus contraire que tout au monde au tréfonds du caractère allemand, Adolf Hitler n'eut jamais pu, en un temps si court réunir autour de lui l'écrasante majorité du peuple. Mais la lutte contre la corruption entraine la suprême estime accordée aux valeurs de caractères; et par la, le critère auparavant valable de la culture et de l'esprit tombe en désuétude. Les vertus les plus simples et les plus élémentaires deviennent déterminantes, et ainsi nait du jour au lendemain, qu'il s'agisse du national-socialisme ou de l'islam, une nouvelle unité, dont la force et la tension sont immenses; et en face de cette unité on voit s'écrouler et se réduire à néant la plupart des différences précédemment importantes (dans le cas de l'islam, les différences entre les peuples et les cultures; en Allemagne, les classes et les partis). En outre les deux mouvements sont essentiellement religieux, et non pas politiques. Si l'on observe les points essentiels, ils se distinguent surtout en ceci : l'esprit de l'islam était originellement nomade et partant conquérant et il le resta durant des siècles; le national-socialisme, par contre représente une rupture avec le déracinement provoqué par l'ère intellectualiste, et un retour aux racines du Sang et de la Terre.”

Hermann von Keyserling (1880–1946) philosophe allemand

La Révolution mondiale et la Responsabilité de l'esprit, 1934

Maximilien de Robespierre photo

“art. 4 : Les rois, les aristocrates, les tyrans quels qu'ils soient, sont des esclaves révoltés contre le souverain de la terre qui est le genre humain, et contre le législateur de l'univers qui est la nature.”

Maximilien de Robespierre (1758–1794) homme politique français

Discours, Sur « le devoir de fraternité qui unissent tous les hommes et toutes les nations, et leurs droits à une mutuelle assistance » [24, avril, 1793]

Robert Desnos photo
Marguerite Yourcenar photo
Félix-Antoine Savard photo

“J'ai une fleur à la main qui se fane,
Ne sais à qui la tendre sur cette terre étrangère.”

Sayd Bahodine Majrouh (1928–1988) homme politique afghan

Le Suicide et le Chant, Quelques Landays

René Char photo

“La parole soulève plus de terre que le fossoyeur ne le peut.”

René Char (1907–1988) poète français

Recherche de la base et du sommet, 1955

Ernst Jünger photo
Etty Hillesum photo
Jacques Chirac photo
Yasmina Khadra photo
Jean-Jacques Rousseau photo
Joseph Conrad photo
Alphonse Karr photo
Karl Polanyi photo

“Le point fondamental est le suivant : le travail, la terre et l'argent sont des éléments essentiels de l'industrie; ils doivent eux aussi être organisés en marchés; ces marchés forment en fait une partie absolument essentielle du système économique. Mais il est évident que travail, terre et monnaie ne sont pas des marchandises; en ce qui les concerne, le postulat selon lequel tout ce qui est acheté et vendu doit avoir été produit pour la vente est carrément faux. En d'autres termes, si l'on s'en tient à la définition empirique de la marchandise, ce ne sont pas des marchandises. Le travail n'est que l'autre nom de l'activité économique qui accompagne la vie elle-même -- laquelle, de son côté, n'est pas produite pour la vente mais pour des raisons entièrement différentes --, et cette activité ne peut pas non plus être détachée du reste de la vie, être entreposée ou mobilisée; la terre n'est que l'autre nom de la nature, qui n'est pas produite par l'homme; enfin, la monnaie réelle est simplement un signe de pouvoir d'achat qui, en règle générale, n'est pas le moins du monde produit, mais est une création du mécanisme de la banque ou de la finance d'État. Aucun de ces trois éléments -- travail, terre, monnaie -- n'est produit pour la vente; lorsqu'on les décrit comme des marchandises, c'est entièrement fictif.”

La Grande Transformation (1944), Deuxième partie : Grandeur et décadence de l'économie de marché, Chapitre 6 : Le marché autorégulateur et les marchandises fictives : travail, terre et monnaie

Margaret Cho photo

“J'étais par terre dans la salle d'urgence, et une femme est venue et m'a dit, « Bonjour, je m'appelle Gwen et je suis venue vous laver le vagin! »”

Margaret Cho (1968) actrice américaine

I was on the floor in the emergency room, and the woman came up to me and said 'Hi, my name is Gwen and I'm here to wash your vagina!'
en
I'm the One that I Want

Joseph Conrad photo
Augustin d'Hippone photo

“Que les souffrances des justes ne soient point pour nous un sujet de scandale; elles ne sont pour eux qu'une épreuve, et non point un signe de réprobation. Nous frémissons d'horreur en voyant sur la terre le juste en proie aux tribulations de la calomnie et de la douleur, et nous oublions ce qu'eut à souffrir le juste par excellence et le Saint des saints.”

Augustin d'Hippone (354–430) philosophe parmis les premiers Chrétien

Non ergo nos moveat labor piorum; exercitatio est. Nisi forte horremus cum videmus indigna et gravia in hac terra perpeti aliquem iustum, et obliviscimur quæ pertulerit iustus iustorum sanctusque sanctorum.
la
Citations de saint Augustin, La ruine de Rome

J. M. Coetzee photo

“262. Assise sur le stoep aux côtés de mon père, je regarde la terre tourner, les oiseaux s’occuper à nouveau de bâtir leurs nids; la brise est fraîche sur mes joues, et peut-être aussi sur les siennes. «Tu te souviens», dis-je, «quand on allait à la mer, autrefois? On remplissait un panier de sandwiches et de fruits, on allait en carriole à la gare et on prenait le train du soir? On dormait dans le train, bercés par la chanson des roues, on s'éveillait à peine, tout somnolents, quand le train s'arrêtait pour prendre de l'eau, on entendait le murmure lointain des cheminots, et on se rendormait; le lendemain, on arrivait à la mer, on allait à la plage, et on retirait nos chaussures pour patauger, tu me tenais par la main et tu me soulevais au-dessus des vagues? Tu te souviens, le bernard-l'hermite qui m'a pincé l'orteil, et j'ai pleuré, pleuré, et tu me faisais des grimaces pour me consoler? (Tu te souviens de la pension où on logeait? Cette nourriture insipide - un soir, tu as repoussé ton assiette et déclaré que tu ne mangerais pas d'immondices, tu t'es levé et tu as quitté la salle à manger, et j'ai repoussé mon assiette et je t'ai suivi. Et tu te rappelles comme les chiens étaient contents de nous revoir? Une fois, le vieux Jakob avait oublié de les nourrir, et tu as juré épouvantablement et tu lui as supprimé sa ration de viande pour une semaine.. Tu te rappelles Jakob, et Hendrik, et Ou-Anna et Klein-Anna? Tu te rappelles ce fils de Ou-Anna qui avait été tué dans un accident et qu'on avait ramené à la ferme pour l'enterrer, et Ou-Anna qui voulait se jeter dans la fosse?»”

J. M. Coetzee (1940) romancier et professeur en littérature sud-africain

Au cœur de ce pays , 1976

Dominique Bourg photo
Richard Huelsenbeck photo
John Varley photo

“À peu près n'importe quelle bande de lunatiques, de marginaux ou d'autonomistes pouvait désormais se permettre un point de chute lagrangien. L2 devint aussi célèbre que le triangle des Bermudes pour les pilotes qui l'évitaient soigneusement; ceux qui étaient contraints de le traverser le surnommaient le flipper et ils ne plaisantaient pas.
Certains de ces groupes ne voulaient pas entendre parler d'entretien et d'alimentation de machineries complexes. Ils escomptaient vivre dans une pure crasse pastorale à l'intérieur de ce qui n'était à vrai dire qu'une grosse cafetière vide. Bien souvent, les promoteurs étaient ravis d'exaucer leur souhait : autant valait s'épargner l'installation d'un équipement coûteux et soumis en fin de compte au vandalisme. Tous les deux ou trois ans, l'une de ces colonies se désintégrait en envoyant balader son contenu et ses habitants dans l'espace. Plus fréquemment quelque chose se déréglait dans l'écologie du système et ses occupants crevaient de faim ou bien suffoquaient. Il y avait toujours un client pour récupérer la carcasse abandonnée, la stériliser gratuitement par le vide et y emménager pour une bouchée de pain. La terre n'était jamais à court de barjos et d'insatisfaits. Les Nations Unies étaient trop heureuses de s'en débarasser sans trop poser de questions. C'était une époque de spéculation – de fortunes instantanées et de pratiques douteuses qui auraient choqué un promoteur immobilier de Floride.
Le triangle des Bermudes fut une pépinière de sociétés plus proches de tumeurs cancéreuses que de communautés. Les points de Lagrange virent naître et mourir les régimes les plus répressifs qu'ait jamais connus l'humanité.”

John Varley (1947) auteur de nouvelles et de romans de science-fiction

Trilogie de Gaïa, Sorcière (1981)

Jo-Wilfried Tsonga photo
Gustave Flaubert photo
Jean-Luc Mélenchon photo
Albert Pike photo
Charles Robert Maturin photo
François Rabelais photo

“Dés le commencement il inventa l'art fabrile, et agriculture pour cultiver la terre, tendent à la fin qu'elle luy produisit Grain. Il inventa l'art militaire et armes pour Grain defendre, Medicine et Astrologie avecques les Mathematicques necessaires pour Grain en saulveté par plusieurs siecles guarder : et mettre hors calamitez de l'air : deguast des bestes brutes : larrecin des briguans.”

François Rabelais (1494–1553) auteur français du 16e siècle

fr
Dès les commencements, il inventa l'art du forgeron, ainsi que l'agriculture pour cultiver la terre, afin de produire des Céréales. Il inventa l'art militaire et les armes pour défendre les Céréales, la Médecine et l'Astrologie pour, avec les Mathématiques, pour conserver les Céréales en sécurité pendant plusieurs siècles, les préserver des calamités de l'air, des dégâts des bêtes sauvages, des larcins des briguands.
Messire Gaster, géant et symbole de la faim, est présenté comme l'origine du progrès technique : le génie humain vient de sa panse qui l'assujettit.
Œuvre, Quart Livre

Affaire Dreyfus photo

“Par terre on se dispute, mais au lit on s'explique. Et sur l'oreiller, on se comprend!”

Henri Jeanson (1900–1970) réalisateur français

Dialogues de films

Joseph Conrad photo
Aldo Leopold photo
Franz Werfel photo

“Croire au progrès technique sur fond de conviction scientiste, dès le dernier tiers du [XIX], c'était croire au progrès de l'espèce humaine. C'était plus précisément croire que le progrès technique allait assurer le plus grand progrès possible de l'humanité vers la liberté et le bonheur. Il faut en effet tenir compte d'un clivage dans le champs des fins du progrès explicitement conceptualisées par les penseurs progressistes : d'une part, les finalités de l'ordre de la liberté, de la libération ou de l'émancipation (dont la condition nécessaire est le progrès du savoir); d'autre part, les finalités d'un tout autre ordre, résumable par le mot « bonheur », dont les conditions de possibilité (sécurité dans la paix et pleine satisfaction des besoins, d'où bien-être, plaisir, etc.) sont imaginées comme des effets de la maîtrise rationnelle ou théorico-pratique (par la science et la technique) de la nature (d'où l'éloge saint-simonien de l'exploitation sans limite de la terre), mais aussi de la société, d'où le souci commun à Saint-Simon, à Comte, à Renan et à Marx, de l'organisation et de la réorganisation de l'ordre social. L'humanité cesse d'être conçue « à l'image de Dieu », elle devient Dieu lui-même, elle s'y substitue en un sens, pour devenir le sujet de l'histoire universelle, dont le « progrès » est le moteur.”

Pierre-André Taguieff (1946) philosophe et politologue français

Essais, Les Contre-réactionnaires, 2007

Arturo Pérez-Reverte photo
Ian Watson photo
Jean-Jacques Rousseau photo
Octave Gréard photo
Gabriel Terrail photo

“[…] Le capitaliste est donc l’homme qui détient des moyens de travail : terre, outils ou machines.”

Gabriel Terrail (1859–1930) journaliste, écrivain et homme politique français

La France socialiste: notes d'histoire contemporaine

Antoine Bello photo
Amos Oz photo
Claude Lévi-Strauss photo
Abbé Pierre photo
Coluche photo

“Mon père disait toujours : dans la vie y’a pas de grand, y’a pas de petit; la bonne longueur pour les jambes, c’est quand les pieds touchent bien par terre.”

Coluche (1944–1986) humoriste et comédien français

Music-hall, L'ancien combattant, L’étudiant

Richard Matheson photo

“Robert Neville regardait le peuple de la Terre. Il savait qu'il n'en faisait pas partie.”

Richard Matheson (1926–2013) écrivain américain

Citations de ses romans, Je suis une légende (I am Legend), 1954

Gilbert Keith Chesterton photo
Jacques Chirac photo
Michel Foucault photo
Claude Lévi-Strauss photo
Amanda Sthers photo
James Joyce photo
Ruth Rendell photo

“Les humbles hériteront peut-être de la terre mais ils n’en jouiront guère longtemps.”

Ruth Rendell (1930–2015) skieuse alpine autrichienne

Jeux de mains, 1999