Citations sur place
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“Or si jamais un rêve avait été impraticable et insensé, c’était celui-ci : sauver la machine échouée sur les Douvres. Envoyer travailler sur ces roches un navire et un équipage serait absurde; il n’y fallait pas songer. C’était la saison des coups de mer; à la première bourrasque les chaînes des ancres seraient sciées par les crêtes sous-marines des brisants, et le navire se fracasserait à l’écueil. Ce serait envoyer un deuxième naufrage au secours du premier. Dans l’espèce de trou du plateau supérieur où s’était abrité le naufragé légendaire mort de faim, il y avait à peine place pour un homme. Il faudrait donc que, pour sauver cette machine, un homme allât aux rochers Douvres, et qu’il y allât seul, seul dans cette mer, seul dans ce désert, seul à cinq lieues de la côte, seul dans cette épouvante, seul des semaines entières, seul devant le prévu et l’imprévu, sans ravitaillement dans les angoisses du dénûment, sans secours dans les incidents de la détresse, sans autre trace humaine que celle de l’ancien naufragé expiré de misère là, sans autre compagnon que ce mort. Et comment s’y prendrait-il d’ailleurs pour sauver cette machine? Il faudrait qu’il fût non seulement matelot, mais forgeron. Et à travers quelles épreuves! L’homme qui tenterait cela serait plus qu’un héros. Ce serait un fou.”

Roman, Les Travailleurs de la mer, 1866

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“Les vieux n'ont pas leur place à la guerre.”

Stanley G. Weinbaum (1902–1935) écrivain américain de science-fiction

, 1939

“Dans la société soviétique, les tendances à l'asservissement réciproque qui se manifestaient déjà à l'époque de Tchékhov se sont renforcées démesurément. Par rapport à la société du passé l'esclavage communiste multiplie considérablement le nombre de ceux qui deviennent les dépositaires de l'autorité officielle de sorte que presque tous les membres ordinaires de la société sont en fait investis d'une parcelle de pouvoir qu'ils exercent sur les autres. Cette société a étendu la masse du pouvoir qui a atteint des dimensions sans précédents et elle en a confié l'exécution à des millions de simples gens. Elle les a investis suivant la lois qui y déterminent la distribution des biens : à chacun selon sa position sociale. Mais chacun y reçoit sa part. C'est un esclavage particulier, où la soumission de chacun est compensée par la possibilité de voir autour de lui des créatures soumises à sa propre autorité. Ainsi, à la place de la liberté s'offre la possibilité de priver les autres de leur liberté, c'est-à-dire d'obtenir la participation dans l'asservissement. Un ersatz de liberté est proposé ici aux citoyens: ce n'est pas l'aspiration à être libre, mais l'aspiration à priver les autres de leur volonté de liberté. Ce qui est beaucoup plus facile que de lutter pour ne pas être un esclave.”

Alexandre Zinoviev (1922–2006) écrivain russe

Mon Tchékhov, 1989

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“Le fait que chez l'animal, le comportement soit conditionné par le sexe, a conduit à des erreurs quant à la place du sexe chez l'homme. Il est faux de penser que le comportement de l'homme est lié à la physiologie.”

The fact that behavior in animals is predominantly sex-linked has led to certain misconceptions concerning the role of sex in man. It is a great mistake to assume that the behavior which is observed in man is linked to physiology.
en
Le Langage silencieux (1959), Chapitre 3 : Le vocabulaire de la culture (The Vocabulary of Culture)

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“Personne ne peut entraver l'amour ou lui ordonner de demeurer sur place lorsqu'il entend s'envoler.”

John Cowper Powys (1872–1963) écrivain britannique

Comme je l'entends, 1919

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“La plupart d'entre nous ne trouvent jamais leur place.”

James Sallis (1944) romancier américain

Bête à bon dieu, 2001

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“Dans ce tribunal établi pour effrayer l'imagination, et qui devait être nécessairement environné de formes mystérieuses et sévères pour produire l'effet qu'en attendait le législateur, le principe religieux conserve néanmoins toujours son caractère ineffaçable. 'Au milieu même de l'appareil des supplices, il est doux et miséricordieux, et parce que le sacerdoce entre dans ce tribunal, ce tribunal ne doit ressembler à aucun autre'. En effet, il porte dans ses bannières la devise nécessairement inconnue à tous les tribunaux du monde, MISERICORDIA ET JUSTITIA. Partout ailleurs la justice seule appartient aux tribunaux, et la miséricorde n'appartient qu'aux souverains. Des juges seraient rebelles, s'ils se mêlaient de faire grâce; ils s'attribueraient les droits de la souveraineté; mais dès que le sacerdoce est appelé à siéger parmi les juges, il refusera d'y prendre place à moins que la souveraineté ne lui prête sa grande prérogative. La miséricorde siège donc avec la justice et la précède même : l'accusé traduit devant ce tribunal est libre de confesser sa faute, d'en demander pardon, et de se soumettre à des expiations religieuses. Dès ce moment le délit se change en péché, et le supplice en pénitence. Le coupable jeûne, prie, se mortifie. Au lieu de marcher au supplice, il récite des psaumes, il confesse ses péchés, il entend la messe, on l'exerce, on l'absout, on le rend à sa famille et à la société. Si le crime est énorme, si le coupable s'obstine, s'il faut verser du sang, le prêtre se retire, et ne reparaît que pour consoler la victime sur l'échafaud.”

Joseph de Maistre (1753–1821) philosophe, écrivain, juriste et diplomate savoyard

Lettres à un gentilhomme russe sur l'Inquisition espagnole, 1815

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“J’en ai marre des parvenus! Il n’y a pas de place pour les parvenus au parti socialiste.”

Elio Di Rupo (1951) personnalité politique belge

Sur les corrompus au sein du Parti socialiste

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“Je me suis déjà mis à la place d'un handicapé, surtout à celle du parking.”

Gaspard Proust (1976) humoriste slovéno-suisse

Gaspard Proust Tapine, 2012

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“La République telle qu'elle est ne peut plus suffire aux circonstances où la France est placée.”

Abel Bonnard (1883–1968) homme politique, écrivain, essayiste et poète français

Ouvrages, Les Modérés (1936)

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“Il ne s'agit pas d'une exclusion, il s'agit d'une quarantaine. Il ne s'agit pas de chasser, il s'agit au contraire d'établir, de fixer, de donner son lieu, d'assigner des places, de définir des présences, et des présences quadrillées. Non pas rejet, mais inclusion. Vous voyez qu'il ne s'agit pas non plus d'une sorte de partage massif entre deux types, deux groupes de population : celle qui est pure et celle qui est impure, celle qui a la lèpre et celle qui ne l'a pas. Il s'agit, au contraire, d'une série de différences fines et constamment observées entre les individus qui sont malades et ceux qui ne le sont pas. Individualisation, par conséquent, division et subdivision du pouvoir, qui arrive jusqu'à rejoindre le grain fin de l'individualité. Nous sommes très loin, par conséquent, du partage massif et grouillant, caractérisant l'exclusion du lépreux. Vous voyez également qu'il ne s'agit aucunement de cette espèce de mise à distance, de rupture de contact, de marginalisation. Il s'agit, au contraire, d'une observation proche et méticuleuse. Alors que la lèpre appelle la distance, la peste, elle, implique une sorte d'approximation de plus en plus fine du pouvoir par rapport aux individus, une observation de plus en plus constante, de plus en plus insistante. Il ne s'agit pas non plus d'une sorte de grand rite de purification comme dans la lèpre; il s'agit, avec la peste, d'une tentative pour maximaliser la santé, la vie, la longévité, la force des individus.”

Michel Foucault (1926–1984) philosophe français

Les Anormaux — Cours au Collège de France, 1974-1975, Cours du 15 janvier 1975

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“[S]oudain, au tréfonds des abysses, une lueur infinitésimale… Elle frétille, approche, se silhouette lentement; c’est un enfant… qui court; sa foulée fantastique fait reculer les pénombres et les opacités… Cours, lui crie la voix de son père, cours… Une aurore boréale se lève sur les vergers en fête; les branches se mettent aussitôt à bourgeonner, à fleurir, à ployer sous leurs fruits. L’enfant longe les herbes folles et fonce sur le Mur qui s’effondre telle une cloison en carton, élargissant l’horizon et exorcisant les champs qui s’étalent sur les plaines à perte de vue… Cours… Et il court, l’enfant, parmi ses éclats de rires, les bras déployés comme les ailes des oiseaux. La maison du patriarche se relève de ses ruines; ses pierres s’époussettent, se remettent en place dans une chorégraphie magique, les murs se redressent, les poutres au plafond se recouvrent de tuiles; la maison de grand-père est debout dans le soleil, plus belle que jamais. L’enfant court plus vite que les peines, plus vite que le sort, plus vite que le temps… Et rêve, lui lance l’artiste, rêve que tu es beau, heureux et immortel… Comme délivré de ses angoisses, l’enfant file sur l’arête des collines en battant des bras, la frimousse radieuse, les prunelles en liesse, et s’élance vers le ciel, emporté par la voix de son père : On peut tout te prendre; tes biens, tes plus belles années, l’ensemble de tes joies, et l’ensemble de tes mérites, jusqu’à ta dernière chemise – il te restera toujours tes rêves pour réinventer le monde que l’on t’a confisqué.”

Yasmina Khadra (1955) écrivain algérien

L’Attentat, 2005

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“Un ordre de police la rejetait à quarante lieues de Paris: instinctivement, opiniâtrement, comme le noble coursier au piquet, qui tend en tous sens son attache, comme la mouche abusée qui se brise sans cesse à tous les points de la vitre en bourdonnant, elle arrivait à cette fatale limite, à Auxerre, à Châlons, à Blois, à Saumur. Sur cette circonférence qu'elle décrit et qu'elle essaye d'entamer, sa marche inégale avec ses amis devient une stratégie savante; c'est comme une partie d'échecs qu'elle joue contre Bonaparte et Fouché représentés par quelque préfet plus ou moins rigoriste. Quand elle peut s'établir à Rouen, la voilà, dans le premier instant, qui triomphe, car elle a gagné quelques lieues sur le rayon géométrique. Mais ces villes de province offraient peu de ressources à un esprit si actif, si jaloux de l'accent et des paroles de la pure Athènes. Le mépris des petitesses et du médiocre en tout genre la prenait à la gorge, la suffoquait; elle vérifiait et commentait à satiété la jolie pièce de Picard […]. Enfin, grâce à la tolérance de Fouché, qui avait pour principe de faire le moins de mal possible quand c'était inutile, il y eut moyen de s'établir à dix-huit lieues de Paris (quelle conquête!), à Acosta, terre de Mme de Castellane; elle surveillait de là l'impression de Corinne. En renvoyant les épreuves du livre, elle devait répéter souvent, comme Ovide : «Va, mon livre, heureux livre, qui iras à la ville sans moi!» — «Oh! le ruisseau de la rue du Bac!» s'écriait-elle quand on lui montrait le miroir du Léman. A Acosta, comme à Coppet, elle disait ainsi; elle tendait plus que jamais les mains vers cette rive si prochaine. L'année 1806 lui sembla trop longue pour que son imagination tint à un pareil supplice, et elle arriva à Paris un soir, n'amenant ou ne prévenant qu'un très-petit nombre d'amis. Elle se promenait chaque soir et une partie de la nuit à la clarté de la lune, n'osant sortir le jour. Mais il lui prit, durant cette aventureuse incursion, une envie violente qui la caractérise, un caprice, par souvenir, de voir une grande dame, ancienne amie de son père Mme de Tessé, celle même qui disait : «Si j'étais reine, j'ordonnerais à Mme de Staël de me parler toujours.» Cette dame pourtant, alors fort âgée, s'effraya à l'idée de recevoir Mme de Staël proscrite, et il résulta de la démarche une série d'indiscrétions qui firent que Fouché fut averti. Il fallut vite partir, et ne plus se risquer désormais à ces promenades au clair de lune, le long des quais, du ruisseau favori et autour de cette place Louis XV si familière à Delphine.”

Charles-Augustin Sainte-Beuve (1804–1869) critique littéraire et écrivain français

Mai 1835
Portraits de Femmes, 1844, Concernant Germaine de Staël

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“Un ordre de police la rejetait à quarante lieues de Paris : instinctivement, opiniâtrement, comme le noble coursier au piquet, qui tend en tous sens son attache, comme la mouche abusée qui se brise sans cesse à tous les points de la vitre en bourdonnant, elle arrivait à cette fatale limite, à Auxerre, à Châlons, à Blois, à Saumur. Sur cette circonférence qu'elle décrit et qu'elle essaye d'entamer, sa marche inégale avec ses amis devient une stratégie savante; c'est comme une partie d'échecs qu'elle joue contre Bonaparte et Fouché représentés par quelque préfet plus ou moins rigoriste. Quand elle peut s'établir à Rouen, la voilà, dans le premier instant, qui triomphe, car elle a gagné quelques lieues sur le rayon géométrique. Mais ces villes de province offraient peu de ressources à un esprit si actif, si jaloux de l'accent et des paroles de la pure Athènes. Le mépris des petitesses et du médiocre en tout genre la prenait à la gorge, la suffoquait; elle vérifiait et commentait à satiété la jolie pièce de Picard […]. Enfin, grâce à la tolérance de Fouché, qui avait pour principe de faire le moins de mal possible quand c'était inutile, il y eut moyen de s'établir à dix-huit lieues de Paris (quelle conquête!), à Acosta, terre de Mme de Castellane; elle surveillait de là l'impression de Corinne. En renvoyant les épreuves du livre, elle devait répéter souvent, comme Ovide : « Va, mon livre, heureux livre, qui iras à la ville sans moi! » — « Oh! le ruisseau de la rue du Bac! » s'écriait-elle quand on lui montrait le miroir du Léman. A Acosta, comme à Coppet, elle disait ainsi; elle tendait plus que jamais les mains vers cette rive si prochaine. L'année 1806 lui sembla trop longue pour que son imagination tint à un pareil supplice, et elle arriva à Paris un soir, n'amenant ou ne prévenant qu'un très-petit nombre d'amis. Elle se promenait chaque soir et une partie de la nuit à la clarté de la lune, n'osant sortir le jour. Mais il lui prit, durant cette aventureuse incursion, une envie violente qui la caractérise, un caprice, par souvenir, de voir une grande dame, ancienne amie de son père Mme de Tessé, celle même qui disait : « Si j'étais reine, j'ordonnerais à Mme de Staël de me parler toujours. » Cette dame pourtant, alors fort âgée, s'effraya à l'idée de recevoir Mme de Staël proscrite, et il résulta de la démarche une série d'indiscrétions qui firent que Fouché fut averti. Il fallut vite partir, et ne plus se risquer désormais à ces promenades au clair de lune, le long des quais, du ruisseau favori et autour de cette place Louis XV si familière à Delphine.”

Germaine de Staël (1766–1817) femme de lettres, romancière et essayiste française

Mai 1835
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“Si le sportif a une telle place dans nos médias, c'est parce qu'il est le symbole parfait de nos sociétés sans but, dont la devise pourrait être « tout ça pour ça.»”

Riss (1966) caricaturiste et auteur de bande dessinée français

Sur les sportifs professionnels

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“Fort recherchée pour son esprit et sa beauté, elle avait institué à Lausanne, que sa famille était venue habiter pour elle, une Académie des Eaux où la jeunesse des deux sexes se livrait à des exercices littéraires que ne distinguait pas toujours la simplicité. Sous les auspices de Thémire — c’est le nom qu’elle s’était donné, — les cimes alpestres qui couronnent le lac de Genève et les riantes campagnes du pays de Vaud avaient vu renaître les fictions de l’ Astrée jadis enfantées dans la fièvre des grandes villes. Cette éducation à la fois simple et hardie, grave et aimable, fondée sur une large base d’études et ouverte à toutes les inspirations, même à celles de la fantaisie, avait été également celle de Germaine. Toute jeune, Germaine avait sa place aux vendredis de sa mère, sur un petit tabouret de bois où il lui fallait se tenir droite sans défaillance; elle entendait discourir sur la vertu, les sciences, la philosophie, Marmontel, Morellet, D’Alembert, Grimm, Diderot, Naigeon, Thomas, Buffon, se prêtait aux questions qu’on prenait plaisir à lui adresser, — non sans chercher parfois à l’embarrasser, — et se faisait rarement prendre en défaut. Mme Necker lui apprenait les langues, la laissait lire à son gré, la conduisait à la comédie. À onze ans elle composait des éloges, rédigeait des analyses, jugeait l’ Esprit des lois; l’abbé Raynal voulait lui faire écrire, pour son Histoire philosophique des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes, un morceau sur la révocation de l’Édit de Nantes; elle adressait à son père, à l’occasion du Compte rendu de 1781, un mémoire où son style la trahissait. La poésie n’avait pas pour elle moins d’attraits. Envoyée à la campagne pour rétablir sa santé loin des livres et des entretiens, elle parcourait les bosquets avec son amie, Mlle Huber, vêtue en nymphe, déclamait des vers, composait des drames champêtres et des élégies.”

Suzanne Curchod (1737–1794) femme de lettres française et salonnière, épouse de Jacques Necker.

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“Regardons en arrière, pour profiter de l'expérience de l'humanité; mais ne nous retournons pas comme si la sagesse de nos ancêtres avait été telle qu'elle n'ait laissé aucune place à une amélioration future.”

William Godwin (1756–1836) philosophe, théoricien politique et romancier britannique

Enquête sur la justice politique et son influence sur la morale et le bonheur d'aujourd'hui, 1795

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“Nous allons mourir, et cela fait de nous les veinards. La plupart des gens ne mourront jamais parce qu’il ne naîtront jamais. Les personnes potentielles qui auraient pu être là à ma place mais en fait ne verront jamais la lumière du jour sont plus nombreuses que les grains de sable du Sahara. Ces fantômes non nés comprennent certainement des poètes plus grands que Keats, des scientifiques plus grands que Newton. Nous savons cela parce que l’ensemble des personnes possibles permises par notre ADN dépassent si massivement l’ensemble des personnes réelles. En dépit de ces probabilités stupéfiantes c’est vous et moi, dans notre banalité, qui sommes là. Nous les quelques privilégiés qui avons gagné la loterie de la vie contre toutes les probabilités, comment osons-nous nous plaindre de notre inévitable retour à cet état précédent dont la majorité d’entre nous ne s’éveillera jamais?”

Richard Dawkins (1941) biologiste et éthologiste britannique

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We are going to die, and that makes us the lucky ones. Most people are never going to die because they are never going to be born. The potential people who could have been here in my place but who will in fact never see the light of day outnumber the sand grains of Sahara. Certainly those unborn ghosts include greater poets than Keats, scientists greater than Newton. We know this because the set of possible people allowed by our DNA so massively outnumbers the set of actual people. In the teeth of these stupefying odds it is you and I, in our ordinariness, that are here. We privileged few, who won the lottery of birth against all odds, how dare we whine at our inevitable return to that prior state from which the vast majority have never stirred?
Les Mystères de l'arc-en-ciel (Unweaving the Rainbow), 1998

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“Un homme doit connaître sa place dans la société.”

Alfred Elton van Vogt (1912–2000) écrivain américain

, 1965

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“Vous vivez dans des cases, vous n'avez pas de machines, et vous devez même engager un Terrien pour tuer les hyènes à votre place. Ce n'est pas ce que j'appelle une utopie.”

Mike Resnick (1942–2020) auteur de science-fiction

Citations des Romans, Kirinyaga, Une utopie africaine, 1998

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“Ce qui occupe le plus de place chez l'homme, c'est la mort.”

Brian Aldiss (1925–2017) écrivain britannique

, 1958

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“(…) bien entendu je ne puis placer une confession criminelle sur la table devant vous avec sa propre signature sur le document. Pour en avoir une image précise, vous devez examiner l'activité des maçons durant au moins deux cent ans sous le microscope. Après seulement pourrez-vous confirmer ceci: des maçons de haut-grade ont participé dans le renversement de chaque gouvernement. Ils ont eu la main dans chaque crise financière sévère qui ont conduit l'économie d'un pays au bord de l'abîme. Les maçons occupent les postes les plus importants de la vie économique et intellectuelle d'un pays et rassemblent d'autres maçons après eux. Les homme décisifs qui ont financé la première guerre mondiale contre nous étaient des maçons. La deuxième guerre mondiale trouve à nouveau la maçonnerie mondiale unie contre nous. Dans certains pays anglo-saxons, il est pratiquement impossible d'atteindre une position élevée dans l'industrie ou la politique si vous n'êtes pas maçon. N'y a-t-il pas là suffisamment de preuves (…)?”

Felix Kersten (1898–1960) médecin allemand

(...) of course i can't put the criminal's confession on the table before you with his own signature to it. To get a clear picture you must examine the activities of the Masons in the last two centuries under the microscope. Then you can confirm this: leading Masons had a part in the overthrow of every governement: They had a hand in every severe financial crisis which has brought the economy of a country to the edge of the abyss. Masons occupy the important positions in the economic and intellectual life on a country and draw other Masons after them. The decisive men who waged the First World War against us were Masons. The Second World War again finds World Masonry united against us. In some Anglo-Saxon countries it's quite impossible to achieve any position in industry or politics unless you're a Mason. Arent't these proofs enough (...)?
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“Vrai ou faux, ce qu'on dit des hommes tient souvent autant de place dans leur vie et surtout dans leur destinée que ce qu'ils font.”

Victor Hugo (1802–1885) écrivain français

Les Misérables 1
Variante: Vrai ou faux, ce qu’on dit des hommes tient souvent autant de place dans leur vie et surtout dans leur destinée que ce qu’ils font.

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“Bill est le plus souvent à la première place dans les classements généraux.”

Bill Gates et la saga de Microsoft

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