Citations sur homme
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“L'Europe est quand même la patrie de l'homme blanc, pas celle de l'homme gris.”

Jean-Marie Le Pen (1928) homme politique français

L'Espoir (1989)

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“Cent hommes, ensemble, sont la centième partie d'un homme.”

Antonio Porchia (1885–1968)

Cien hombres, juntos, son la centésima parte de un hombre.
es

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“La paix est menacée par un ordre économique, social et politiquement injuste, par l'absence de démocratie, par la dégradation de l'environnement et l'absence de droits de l'homme.”

Muhammad Yunus (1940) économiste et entrepreneur bangladais

Discours à l'occasion de la remise des prix Nobel en Norvège à Oslo.
Sur la paix

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“La guerre, c'est l'effet immédiat d'une non-différence ou, en tout cas, de différences insuffisantes. En fait, dit Hobbes, s'il y avait eu de grandes différences, si effectivement entre les hommes il y avait des écarts qui se voient et se manifestent, qui sont très clairement irréversibles, il est bien évident que la guerre se trouverait par là même bloquée immédiatement. S'il y avait des différences naturelles marquées, visibles, massives, de deux choses l'une : ou bien il y aurait effectivement affrontement entre le fort et le faible — mais cet affrontement et cette guerre réelle se solderaient aussitôt par la victoire du fort sur le faible, victoire qui serait définitive à cause même de la force du fort; ou bien il n'y aurait pas affrontement réel, ce qui veut dire, tout simplement, que le faible, sachant, percevant, constatant sa propre faiblesse, renoncerait avant même l'affrontement. De sorte que — dit Hobbes — s'il y avait des différences naturelles marquées, il n'y aurait pas de guerre; car, ou bien le rapport de force serait fixé d'entrée de jeu par une guerre initiale qui exclurait qu'elle continue, ou bien, au contraire, ce rapport de force resterait virtuel par la timidité même des faibles. Donc, s'il y avait différence, il n'y aurait pas de guerre. La différence pacifie. En revanche, dans l'état de non-différence, de différence insuffisante — dans cet état où on peut dire qu'il y a des différences, mais rampantes, fuyantes, minuscules, instables, sans ordre et sans distinction; dans cette anarchie des petites différences qui caractérise l'état de nature — qu'est-ce qui se passe? Même celui qui est un petit peu plus faible que les autres, qu'un autre, il est tout de même suffisamment proche du plus fort pour se percevoir assez fort pour n'avoir pas à céder. Donc, le faible ne renonce jamais. Quant au fort, qui est simplement un tout petit peu plus fort que les autres, il n'est jamais assez fort pour n'être pas inquiet et, par conséquent, pour n'avoir pas à se tenir sur ses gardes. L'indifférenciation naturelle crée donc des incertitudes, des risques, des hasards et, par conséquent, la volonté, de part et d'autre, de s'affronter; c'est l'aléatoire dans le rapport primitif des forces qui crée cet état de guerre.”

Michel Foucault (1926–1984) philosophe français

« Il faut défendre la société » — Cours au Collège de France, 1976, Cours du 4 février 1976

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“Les hommes naissent libres et égaux en droit. Ensuite, ils se mettent à boire.”

François Cavanna (1923–2014) écrivain et dessinateur humoristique français

Les Pensées, 1994

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“Engels, dans l' Origine de la Famille, n'hésite pas à faire de l'amour sexuel individuel, né de cette forme supérieure des rapports sexuels qu'est la monogamie, le plus grand progrès moral accompli par l'homme dans les temps modernes. Quelque entorse qu'on cherche aujourd'hui à faire subir à la pensée marxiste sur ce point comme sur tant d'autres, il est indéniable que les auteurs du Manifeste communiste n'ont cessé de s'élever contre les espoirs de retour aux rapports sexuels « désordonnés » qui marquèrent l'aube de l'histoire humaine. La propriété privée une fois abolie, « on peut affirmer avec raison, déclare Engels, que loin de disparaître, la monogamie sera plutôt pour la première fois réalisée ». Dans le même ouvrage il insiste à plusieurs reprises sur le caractère exclusif de cet amour qui, au prix de quels égarements – j'en sais de misérables et de grandioses – s'est enfin trouvé. Cette vue sur ce que peut sans doute présenter de plus agitant la considération du devenir humain ne peut être corroborée plus nettement que par celle de Freud pour qui l'amour sexuel, tel même qu'il est déjà donné, rompt les liens collectifs créés par la race, s'élève au-dessus des différences nationales et des hiérarchies sociales, et, ce faisant, contribue dans une grande mesure au progrès de la culture. Ces deux témoignages, qui donnent la conception de moins en moins frivole de l'amour pour principe fondamental au progrès moral aussi bien que culturel, me sembleraient à eux seuls de nature à faire la part la plus belle à l'activité poétique comme moyen éprouvé de fixation du monde sensible et mouvant sur un seul être aussi bien que comme force permanente d'anticipation.”

Sigmund Freud (1856–1939) médecin, neurologue et psychanalyste autrichien, fondateur de la psychanalyse

112, L'Amour fou/Gallimard-Folio
Citations d'autres auteurs le concernant

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“Pleurez, ô Vénus; pleurez, Amours, et vous tous, tant que vous êtes, hommes sensibles à la beauté. Il est mort, le moineau de mon amie, le moineau, délices de mon amie, qu'elle chérissait plus que ses yeux.”

Catulle (-84–-54 avant J.-C.) poète romain

Lugete, o Veneres Cupidinesque,
Et quantum est hominum uenustiorum.
Passer mortuus est meae puellae,
Passer, deliciae meae puellae,
Quem plus illa oculis suis amabat.
la
Passage fameux du poème 3 sur le moineau de Lesbie.

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“Rien dans cette immensité n'avait de nom : il se retint de penser que l'oiseau qui pêchait, balancé sur une crête, était une mouette, et l'étrange animal qui bougeait dans une mare ses membres si différents de ceux de l'homme une étoile de mer. La marée baissait toujours, laissant derrière elle des coquillages aux spirales aussi pures que celles d'Archimède; le soleil montait insensiblement, diminuant cette ombre humaine sur le sable. Plein d'une révérencieuses pensée qui l'eût fait mettre à mort sur toutes les places publiques de Mahomet ou du Christ, il songea que les symboles les plus adéquats du conjectural Bien Suprême sont encore ceux qui passent absurdement pour les plus idolâtres, et ce globe igné le seul Dieu visible pour des créatures qui dépériraient sans lui. De même, le plus vrai des anges était cette mouette qui avait de plus que les Séraphins et les Trônes l'évidence d'exister. Dans ce monde sans fantômes, la férocité même était pure : le poisson qui frétillait sous la vague ne serait dans un instant qu'un sanglant bon morceau sous le bec de l'oiseau pêcheur, mais l'oiseau ne donnait pas de mauvais prétexte à sa faim. Le renard et le lièvre, la ruse et la peur, habitaient la dune où il avait dormi, mais le tueur ne se réclamait pas de lois promulguées jadis par un renard sagace ou un renard-dieu; la victime ne se croyait pas châtiée pour ses crimes et ne protestait pas en mourant de sa fidélité à son prince. La violence du flot était sans colère. La mort, toujours obscène chez les hommes, était propre dans cette solitude.”

L'Œuvre au noir, 1968

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“Que nous faut-il pour faire de nous un peuple heureux et prospère? Un gouvernement sage et frugal, qui retiendra les hommes de se porter tort l'un à l'autre, et pour le reste les laissera libres de régler leurs propres efforts d'industrie et de progrès, et n'enlèvera pas de la bouche du travailleur le pain qu'il a gagné. Voilà le résumé du bon gouvernement, et voilà ce qui est nécessaire pour boucler le cercle de nos félicités. »”

Thomas Jefferson (1743–1826) président des États-Unis entre 1801 et 1809, également philosophe, agronome, inventeur, architecte,

With all these blessings, what more is necessary to make us a happy and prosperous people? Still one thing more, fellow-citizens,—A wise and frugal Government, which shall restrain men from injuring one another, shall leave them otherwise free to regulate their own pursuits of industry and improvement, and shall not take from the mouth of labor the bread it has earned. This is the sum of good government, and this is necessary to close the circle of our felicities.
en
Premier discours inaugural, 4 mars 1801

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“J'avoue, sans honte, que je suis malade et fatigué de combattre; la gloire n'est que balivernes; même le plus brillant succès n'est fait que de corps mutilés ou morts, avec l'angoisse et les lamentations des familles, me réclamant leurs fils, maris et pères … il n'y a que ceux qui n'ont jamais entendu un coup de feu, jamais entendu le hurlement et les gémissements des hommes blessés et déchirés … qui vocifèrent pour plus de sang, plus de vengeance, plus de désolation.”

William Tecumseh Sherman (1820–1891) militaire, homme d'affaires, enseignant et écrivain américain

I confess, without shame, I am sick and tired of fighting—its glory is all moonshine; even success the most brilliant is over dead and mangled bodies, with the anguish and lamentations of distant families, appealing to me for sons, husbands and fathers ... tis only those who have never heard a shot, never heard the shriek and groans of the wounded and lacerated ... that cry aloud for more blood, more vengeance, more desolation.
en
Dans une lettre est écrite à James E. Yeatman

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“Lamarck était le premier homme dont les conclusions furent publiées sur ce sujet en 1801.”

Charles Darwin (1809–1882) naturaliste anglais

Lamarck was the first man whose conclusions on this subject were published in 1801.
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Opinion historique sur l'origine des espèces
L'Origine des espèces, 1859

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“Je connais la guerre comme peu d'autres hommes vivant actuellement la connaissent, et rien d'autre ne m'est plus répugnant. J'ai longuement préconisé son abolition complète, car sa capacité à détruire alliés autant qu'ennemis l'a rendue inutile comme méthode de résolution de conflits internationaux.”

Douglas MacArthur (1880–1964) militaire américain

I know war as few other men now living know it and nothing to me is more revolting. I have long advocated its complete abolition, as its very destructiveness on both friend and foe has rendered it useless as a means of settling international disputes.
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Discours au Congrès lors de sa démission (18 avril 1951)

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“Un noble britannique est un homme libre, capable de faire la différence entre le bien et le mal, et libre de choisir un pays et une cause dont le but est de restaurer les droits bafoués de la dignité humaine.”

Thomas Cochrane (10e comte de Dundonald) (1775–1860) politicien brésilien

A British nobleman is a free man, capable of judging between right and wrong, and at liberty to adopt a country and a cause which aim at restoring the rights of oppressed human nature.
en
Lettre au Vice-roi espagnol en Amérique latine Don Joaquim de la Pezuela (1819)

“Toutes les femmes jouent la comédie : avec les hommes, elle n'ont guère le choix.”

Ken Bruen (1951) écrivain irlandais

En effeuillant Baudelaire, 2007

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“Kahlan : Ne laisse jamais une fille choisir ton chemin à ta place quand il y a un homme dans son champ de vision.”

Terry Goodkind (1948) écrivain américain

en
L'Epée de vérité, La Première Leçon du sorcier (Wizard's First Rule, 1994)

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“On ne peut rien contre la volonté d'un homme.”

François Mitterrand (1916–1996) 4e président de la cinquième République Française

À la 12 minute du documentaire.
Entretiens, Conversations avec un président, Première partie

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“Lorsque les hommes se réunissent, ils ne font ordinairement rien de noble.”

Léon Bloy (1846–1917) romancier et essayiste français

Écrit intime, Mon journal, 1904

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“Il y avait pour l'homme une route et une seule : celle de l'arc et de la flèche.”

Clifford D. Simak (1904–1988) auteur de science-fiction

Citations de ses romans, Demain les chiens (City), 1944

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“Chaque fois que l'on a besoin de telle ou telle espèce d'hommes, je suis de l'espèce qu'il faut; et si l'on a quelque jour à choisir parmi des justes et des probes, tu ne découvriras personne de plus scrupuleux que moi. Néanmoins je suis ainsi fait que j'entends l'emporter toujours.”

Οὗ γὰρ τοιούτων δεῖ, τοιοῦτός εἰμ’ ἐγώ·
χὤπου δικαίων κἀγαθῶν ἀνδρῶν κρίσις,
οὐκ ἂν λάβοις μου μᾶλλον οὐδέν’ εὐσεβῆ.
Νικᾶν γε μέντοι πανταχοῦ χρῄζων ἔφυν
grc
Ulysse.
Philoctète

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“Quand cela leur est utile, les hommes peuvent croire une théorie dont ils ne connaissent rien de plus que le nom.”

When it is useful to them, men can believe a theory of which they know nothing more than its name.
en
Manuel d'économie politique

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“Il y a plus d'imagination dans l'esprit de l'univers que dans celui de l'homme.”

François de Closets (1933) journaliste et auteur français

Ne dites pas à Dieu ce qu'il doit faire, 2004

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“Un homme a besoin d'une famille autant qu'il a besoin d'air.”

Harry Crews (1935–2012) écrivain américain

Body, 1990

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“Comment un homme sans patrie pourrait-il prétendre avoir agi par idéal patriotique? .”

Les enfants de la liberté, Marc Lévy, Pocket, 2007, 46
Les enfants de la liberté, 2007

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“Le mécanisme de la justification est la pièce centrale de l’œuvre bourgeoise, sa signification, sa motivation. Pour arriver (à ses fins), le bourgeois se construit un monde réel mais aussi un monde imaginaire qu'il fait prévaloir sur tous les autres dans le mécanisme de la conscience fausse. Car le bourgeois se sait, inconsciemment, un exploiteur, mais il ne peut pas se supporter pour ce qu'il est. (En cela,) il exprime une tendance propre à tout homme (…), celle d’être à la fois en accord avec son milieu (…) et avec lui-même. (…) Et pour ne pas reconnaître ce qu'il est en réalité, le bourgeois ne peut pas voir les motivations réelles de son action. Il ne peut pas discerner les forces motrices qui le poussent à être ce qu'il est en agissant comme il le fait. Ce n'est pas l'hypocrisie au sens courant : le bourgeois le voudrait-il, il ne le peut pas. (…) Comme il ne peut pas non plus agir sans motivation, il se crée un système explicatif, un système de motifs imaginant des forces motrices pour légitimer son action. Bien entendu, ces forces motrices ne sont pas seulement imaginaires, théoriques, (sinon), elles ne feraient illusion sur personne : elles sont apparentes. L'un des jeux permanents de la conscience bourgeoise consiste à éviter le profond pour tout (ramener) à l'évident. (…) Les évidences sont les plus sûrs atouts de la conscience fausse. (…) Il y a ainsi déguisement de la condition réelle, mais déguisement plus réel que le réel parce qu'investi d'évidence.”

Jacques Ellul (1912–1994) professeur d'histoire du droit, sociologue et théologien protestant français

Métamorphose du bourgeois, 1967

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“Cet ouvrage [l’Histoire naturelle] est d'une étendue, d'une érudition infinie, et presque aussi varié que la nature elle-même. Vous êtes surpris comment un homme dont le temps était si rempli a pu écrire tant de volumes, et y traiter tant de différents sujets, la plupart si épineux et si difficiles. Vous serez bien plus étonné quand vous saurez qu'il a plaidé pendant quelque temps, et qu'il n'avait que cinquante-six ans quand il est mort. On sait qu'il en a passé la moitié dans les embarras que les plus importants emplois et la bienveillance des princes lui ont attirés. Mais c'était une pénétration, une application, une vigilance incroyables.”

Pline l'Ancien (23–79) naturaliste, philosophe, auteur romain

‘Naturae historiarum triginta septem’, opus diffusum eruditum, nec minus varium quam ipsa natura. Miraris quod tot volumina multaque in his tam scrupulosa homo occupatus absolverit? Magis miraberis si scieris illum aliquamdiu causas actitasse, decessisse anno sexto et quinquagensimo, medium tempus distentum impeditumque qua officiis maximis qua amicitia principum egisse. Sed erat acre ingenium, incredibile studium, summa vigilantia.
la
Pline le Jeune évoquant son oncle Pline l'Ancien dans une lettre à Baebius Macrus (Pline le Jeune, Lettres, III, 5).

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“C'est la chaussure qui fait l'homme. Cirée en crachant dessus, jusqu'à qu'on se voie dedans.”

Ken Bruen (1951) écrivain irlandais

Delirium Tremens, 2004

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