Citations sur bien-être
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“Soyez vous-même, c'est votre seule chance d'être original.”

Marcel Pagnol (1895–1974) écrivain, dramaturge, cinéaste et producteur français

La Cinématurgie de Paris

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“Nous ne savons pas où nous allons, mais du moins il nous reste bien des choses à faire.”

Alan Turing (1912–1954) mathématicien britannique

We can only see a short distance ahead, but we can see plenty there that needs to be done.
en
, 1950

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“Le pourcentage bien infime d'idéalistes honnêtes qu'il peut y avoir dans les loges ne fait qu'accroître le caractère dangereux de la franc-maçonnerie.”

Léon Trotsky (1879–1940) révolutionnaire et homme politique russo-soviétique

fr
Franc-maçonnerie

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“Je savais que je virais folle parce que j'écoutais Jesus Christ Superstar, et au moment où Jésus monte la montagne avec la croix, je me suis littéralement dit, « Wow, ça doit vraiment être un super work-out! Parce qu'on fait à la fois des bras et du cardio! »”

Margaret Cho (1968) actrice américaine

I knew I was crazy because I was watching Jesus Christ Superstar and the part where Jesus carries the cross up the mountain, I actually said to myself, "Wow! That must be a really good workout! Yeah, because you're doing arms and cardio!"
en
I'm the One that I Want

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“Le divers décroît. Là est le grand danger terrestre. C'est donc contre cette déchéance qu'il faut lutter, se battre, mourir peut-être avec beauté.”

Victor Segalen (1878–1919) poète, médecin de marine, ethnographe et archéologue français

Essai sur l'exotisme, 1978

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“Il faut se résoudre à conclure que l'entente est impossible avec De Gaulle, qu'il est un ennemi du peuple français et de ses libertés, qu'il est un ennemi de la construction européenne (et) qu'en conséquence, il doit être détruit dans l'intérêt des Français.”

Jean Monnet (1888–1979) politicien français

Note déclassifiée, adressée au secrétaire d'État américain Harry Hopkins, (cité par Éric Branca, "De Gaulle - Monnet ou le duel du siècle", Revue Espoir, n°117, novembre 1998, p 9).

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“Porter sur toute chose un regard lucide, sans faire intervenir les souvenirs d’hier : alors, la vie cesse d’être problématique.”

Jiddu Krishnamurti (1895–1986) philosophe indien

L’Esprit et la Pensée (On Mind and Thought), 1993

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“C’est à la civilisation musulmane d’Espagne que la sensibilité occitane doit de s’être éveillée si tôt.”

René Nelli (1906–1982) écrivain français

L'Érotique des troubadours‎, 1963

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“[…] le développement des villes, des salons, de la cour impose à chacun de maîtriser ses pulsions et d'affiner ses manières et son langage. On assiste à un remarquable effort de civilisation, c'est-à-dire de transformation de l'être naturel, égocentrique et impulsif (Alceste, héros du Misanthrope) en sujet social plus ou moins complaisant (Philinte). De 1630 à 1690 environ, la qualité sociale essentielle c'est l' honnêteté, qui ne désigne pas, comme aujourd'hui, une probité morale, mais une civilité, un art de plaire, de s'adapter à l'attente d'autrui en contrôlant ses désirs. […] le XVIIe siècle voit le développement d'une bourgeoisie composée de juristes et administrateurs, portés à la discipline, et de négociants et financiers, soucieux d'économiser pour accroître leur puissance. Or, la morale est aussi une discipline et une économie des désirs. Cette bourgeoisie veut être reconnue comme élite; il lui faut pour cela s'imposer par sa vertu, d'autant plus qu'elle n'a pas la naissance qui définit la noblesse. Il lui faut surtout se démarquer du peuple. Cet effort de distinction culturelle élimine digestion, sexualité et tout ce qui peut paraître grossier dans le comportement ou l'expression. Il tend à réduire la spontanéité au profit de la raison, à imposer à la nature la maîtrise de l'art, à récuser le savoir-faire spontané ou empirique, fondé sur le génie ou le métier, au bénéfice d'un savoir-faire méthodique, fondé en théorie. C'est pour ces raisons fondamentales que les années trente, contredisant Aristote et renversant la tendance du premier tiers du siècle, soumettent l'art, et particulièrement la tragédie, à la morale.”

Jean Rohou (1934) écrivain et universitaire breton

La Tragédie classique, 1996, La « discipline » classique

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“J'ai seulement un œil, — J'ai le droit d'être aveugle parfois… Je ne vois vraiment pas le signal!”

Horatio Nelson (1758–1805) officier britannique

I have only one eye,— I have a right to be blind sometimes… I really do not see the signal!
en
À la bataille de Copenhague en 1801. Nelson n'obéit pas à l'ordre de se retirer prétextant ne pas le voir.

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“La mort devrait être un service public gratuit pour tout le monde, […] comme la naissance.”

Pierre Desproges (1939–1988) humoriste français

En scène au Théâtre Fontaine (1984)

“Il vaut mieux être un spéculateur au bord de la faillite qu'un pauvre ruiné. Le premier est aidé, alors que le deuxième est expulsé de son logement, faute d'avoir payé ses crédits.”

Éric Revel (1961) journaliste français

Propos écrits à l'occasion de la crise des CDS et de la faillite de la banque Lehmann aux États-Unis en septembre 2008

“Les spéculations elles-mêmes doivent être basées sur des faits.”

Jeff Sutton (1913–1979) écrivain américain de science-fiction

Le Cerveau solitaire, 1970

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“L'histoire de son enfant idiot t'a ému, comme nous? Eh bien, ce n'est pas vrai, je peux te le dire : il n'existe aucun enfant, ni idiot ni prodige. C'est son mari qui avait une fillette, tout à fait normale, de douze ans. Il dut l'envoyer à la campagne parce qu'elle lui rendait la vie impossible. Elle est mariée, c'est vrai, avec un marchand de fritas de la place de Marianado (il s'arrêta et fut sur le point de prononcer comme une précieuse Marianado), un pauvre homme à qui elle fait du chantage et quand elle lui rend visite dans son travail, c'est pour lui voler des hot-dogs, des œufs et des pommes de terre farcies, qu'elle mange dans sa chambre. Je dois te dire qu'elle mange comme un régiment et toute cette nourriture c'est nous qui devons la payer et elle a toujours faim. C'est pour cela qu'elle est énorme comme un hippopotame et comme eux elle est amphibie. Elle se baigne trois fois par jour : quand elle arrive le matin, à midi quand elle se réveille pour déjeuner et le soir avant de sortir parce que ce qu'elle peut transpirer. Elle fait eau de toutes parts comme si elle avait toujours la fièvre et c'est ainsi qu'elle passe sa vie dans l'eau : transpirant, buvant de l'eau et se baignant. Et tout cela en chantant : elle chante quand elle rentre le matin, elle chante sous la douche, elle chante en s'habillant pour sortir, elle chante toujours. Le matin quand elle rentre nous l'entendons avant qu'elle ne pousse sa chansonnette parce qu'elle s'agrippe à la rampe pour monter les escaliers, tu connais ces escaliers de marbre et à balustrade en fer des maisons du vieux quartier du Vedado. Elle monte ainsi accrochée à la rampe et toute la balustrade tremble et résonne dans la maison, et dès que le fer tambourine sur le marbre, elle se met à chanter. Elle nous a fait des tas d'histoires avec les voisins d'en dessous, mais on ne peut rien lui dire, car elle ne veut rien entendre : « C'est l'envie » dit-elle, « l'envie qui les fait parler. Vous verrez comme ils vont m'aduler quand je deviendrai célèbre.»”

Guillermo Cabrera Infante (1929–2005) écrivain cubain

Car elle est obsédée par la célébrité et nous aussi nous sommes obsédés par sa célébrité : nous mourrons d'envie qu'elle devienne célèbre et qu'elle finisse par fiche le camp avec sa musique ou plutôt sa voix — car elle prétend qu'elle n'a pas besoin de musique pour chanter puisqu'elle la porte en elle — avec sa voix ailleurs.
Roman, Trois tristes tigres , 1967

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“Si Loth qui était juste au point de mériter d'avoir des anges pour hôtes, livra ses filles à l'infâme passion des habitants de Sodome, préférant voir le déshonneur tomber sur des femmes que sur des hommes (Gen. XIX, 8.1); combien plus de zèle, combien plus de fermeté doit-on mettre à maintenir la chasteté de l'âme dans la vérité, puisqu'il est bien plus conforme à la vérité de préférer l'âme au corps, qu'un corps d'homme à un corps de femme?”

Augustin d'Hippone (354–430) philosophe parmis les premiers Chrétien

Si autem Loth cum ita iustus esset, ut angelos etiam hospites suscipere mereretur, stuprandas filias Sodomitis obtulit, ut feminarum potius ab eis corpora quam virorum corrumperentur (Gn. 19, 8); quanto diligentius atque constantius animi castitas in veritate servanda est, cum verius ipse corpori suo, quam corpus virile femineo corpori præferatur ?
la
Citations de saint Augustin, Du mensonge

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“À force d'être libre on finit par être seul.”

Bernard Werber (1961) écrivain français (1961-)

Citations de ses œuvres, Le Mystère des Dieux, 2007

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“On n'est plus du monde quand on commence à le bien connoître; au moins le voyage est bien avancé devant que l'on sache le meilleur chemin.”

Antoine Gombaud, chevalier de Méré (1607–1684) écrivain français

Le Chevalier de Méré ou De l’honnête homme au XVIIe siècle, Sainte-Beuve, Revue des Deux Mondes, T. 21, 1848, url, Le Chevalier de Méré ou De l’honnête homme au XVIIe siècle, http://fr.wikisource.org/wiki/Le_Chevalier_de_M%C3%A9r%C3%A9_ou_De_l%E2%80%99honn%C3%AAte_homme_au_XVIIe_si%C3%A8cle

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“Nous ne pouvons être réel. Le présent ne peut être réel.”

Ian Watson (1943) auteur de science-fiction britannnique

Le Voyage de Tchekhov, 1983

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“Si les dieux évoluent (culturellement) pour condamner l'égoïsme et d'autres comportements qui divisent, ils peuvent alors être utilisés pour promouvoir la coopération et la confiance dans le groupe. […] Créer des dieux qui peuvent tout voir et qui détestent les tricheurs et ceux qui ne respectent pas leur engagement est une bonne manière de réduire la tricherie et le bris d'engagement.”

en
If the gods evolve (culturally) to condemn selfish and divisive behaviors, they can then be used to promote cooperation and trust within the group. [...] Creating gods who can see everything, and who hate cheaters and oath breakers, turns out to be a good way to reduce cheating and oath breaking.
The Righteous Mind (2012)

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“Nul ne peut par l'accumulation de tous les moyens priver l'autre de l'instruction nécessaire pour son bonheur; l'instruction doit-être commune.”

Gracchus Babeuf (1760–1797) homme politique et révolutionnaire français

Manifeste des Plébéien
Sur l'éducation

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“Aimer, c'est vouloir du bien à quelqu'un.”

Aristote (-384–-321 avant J.-C.) philosophe grec
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“Un jour, je découvris une inscription toute fraîche sur le mur de l'école, je m'approchai et je lus : « le père Barrault est un con. » Mon cœur battit à se rompre, la stupeur me cloua sur place, j'avais peur. « Con », ça ne pouvait être qu'un de ces « vilains mots » qui grouillaient dans les bas-fonds du vocabulaire et qu'un enfant bien élevé ne rencontre jamais; court et brutal, il avait l'horrible simplicité bébête élémentaires. C'était déjà trop de l'avoir lu : je m'interdis de le prononcer, fût-ce à voix basse. Ce cafard accroché à la muraille, je ne voulais pas qu'il me sautât dans la bouche pour se métamorphoser au fond de ma gorge en un claironnement noir. Si je faisais semblant de ne pas avoir remarqué, peut-être rentrerait-il dans un trou de mur. Mais, quand je détournais mon regard, c'était pour retrouver l'appellation infâme : « le père Barrault » qu'il épouvantait plus encore : le mot « con », après tout, je ne faisais qu'en augurer le sens; mais je savais très bien qui on appelait « père untel » dans ma famille : les jardiniers, les facteurs, le père de la bonne, bref les vieux pauvres. […] Il me semblait à la fois qu'un fou cruel raillait ma politesse, mon respect, mon zèle, le plaisir que j'avais chaque matin à ôter ma casquette en disant « bonjour, Monsieur l'instituteur » et que j'étais moi-même ce fou, que les vilains mots et les vilaines pensées pullulaient dans mon cœur. Qu'est-ce qui m'empêchait, par exemple, de crier plein gosier : « ce vieux sagouin pue comme un cochon. » Je murmurai : « le père Barrault pue » et tout se mit à tourner : je m'enfuis en pleurant. Dès le lendemain je retrouvai ma déférence pour M. Barrault, pour son col de celluloïd et son nœud à papillon.”

Les Mots, 1964

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