Citations sur avance
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“La plupart des gens avancés en âge aiment bien à dire qu'ils ne sont plus bons à rien, pour insinuer que leur jeunesse étoit quelque chose de rare.”

Antoine Gombaud, chevalier de Méré (1607–1684) écrivain français

Le Chevalier de Méré ou De l’honnête homme au XVIIe siècle, Sainte-Beuve, Revue des Deux Mondes, T. 21, 1848, url, Le Chevalier de Méré ou De l’honnête homme au XVIIe siècle, http://fr.wikisource.org/wiki/Le_Chevalier_de_M%C3%A9r%C3%A9_ou_De_l%E2%80%99honn%C3%AAte_homme_au_XVIIe_si%C3%A8cle

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“Il avance qu’il y a des signes qui ne trompent pas.”

Yasmina Khadra (1955) écrivain algérien

L’Attentat, 2005

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“On ne saura jamais tout ce que la peur de ne pas paraître assez avancé aura fait commettre de lâchetés à nos Français.”

Charles Péguy (1873–1914) écrivain, poète et essayiste français

Notre Patrie

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“Comment t’as fait pour t’en sortir? lui demande Einstein éberlué.
— J’sais pas. Là-bas, on se pose pas ce genre de question. On est là, et c’est tout. Tu t’y habitues. Tu crois que le plus dur est passé, mais t’es jamais au bout de tes surprises. C’est comme si tu marchais dans la vallée des ténèbres. Plus tu avances, plus tu t’enfonces. Et plus tu relèves, et plus tu te dis c’est pas possible, j’suis mort, c’sont d’autres diables qui prennent possession de mon corps. Je vous jure que c’est la vérité. Tu te dis je me connais, je connais mes limites, j’peux pas avoir parcouru tout ce chemin et rester vivant. C’est dingue. C’est ainsi que j’ai appris qu’un homme est capable d’aller au-delà de la mort et de revenir. Ça m’est arrivé. Vous savez ce qu’est le mitard? Eh bien, ça n’a rien à voir avec ce que l’on imagine, car il dépasse l’imagination. Toucher le fond, ça a du sens, au mitard. Quelqu’un qui a pas échoué au mitard peut pas savoir ce que c’est, toucher le fond. T’es au bas de l’échelle, et tu es absorbé par le sol comme une rinçure. Tu disparais de la surface de la Terre. T’es tellement mal que tu cesses de souffrir. Les minutes deviennent des jours, et les jours des éternités. Tu te mets à voir des choses incroyables, et le mur, dans le noir total, a soudain des oreilles et des yeux. C’est au mitard que j’ai senti la présence du Seigneur. Il était si près que je percevais son souffle sur mon visage. Il avait de la peine pour moi…”

Yasmina Khadra (1955) écrivain algérien

L’Olympe des Infortunes, 2010

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“Les yeux ouverts, les yeux fermés, je vois, je sais. A l'heure où le désir s'échappe comme d'un loup qui couvre mon visage, cette femme nue au coin du bois anonyme et violée et précise et familière, est-ce celle sublimée et subtile qui s'avance et grandit et me choisit et me livre et me délivre dans la lumière oblique de ce qui est plus que ma vie? Elle se détache et se confond avec celle qui habite entre mes bras. La meilleure. La révélée. La femme est flamme. Elle est nue comme une amande. Il y a des champs d'ivoire dans l'amour. Elle est chaste comme je suis chaste : un scandale d'innocence. C'est toujours l'âge du premier amour. Et voici que je tremble. Tout est chair. Sexe de l'iode, des lèvres, des sacs à fermoir, des rives, des rivages de ce lac calme où nous prenons dimensions. Si j'ouvre les yeux, je suis nageur qui fait provision d'oxygène pour mieux plonger dans le délire. Je me rassure, j'étais seul. Soudain, je suis tous. Je dois fonder quelque ville, quelque part. Puis la respiration devient broussaille. Je rejoins le réel, l'imaginaire, la mort attelée dans le dos.”

Jean Malrieu (1915–1976) poète français

Réponse de Jean Malrieu à l'interrogation suivante : Comment se caractérisent vos représentations imaginaires dans l'acte d'amour ? Justifient-elles un jugement de valeur ? Sont-elles spontanées ou volontaires ? se succèdent-elles dans un ordre fixe ? Lequel ? — Il est clairement question d'une enquête initiée par la revue surréaliste La Brèche en décembre 1964. [Premières réponses à l'enquête sur les représentations érotiques, Jean Malrieu, La Brèche, 7, Décembre 1964, 92]
Presse, Premières réponses à l'enquête sur les représentations érotiques, 1964

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“Il importe que, sans tarder, vous vous portiez au secours de vos frères qui habitent les pays d'Orient et qui déjà bien souvent ont réclamé votre aide. En effet, comme la plupart d'entre vous le savent déjà, un peuple venu de Perse, les Turcs, a envahi leur pays. Ils se sont avancés jusqu'à la mer Méditerranée (…) Ils s'étendent continuellement au détriment des terres des chrétiens, après avoir vaincu ceux-ci à sept reprises en leur faisant la guerre. Beaucoup sont tombés sous leurs coups; beaucoup ont été réduits en esclavage. Ces Turcs détruisent les églises; ils saccagent le royaume de Dieu. Si vous demeuriez encore quelque temps sans rien faire, les fidèles de Dieu seraient encore plus largement victimes de cette invasion. Aussi je vous exhorte et je vous supplie — et ce n'est pas moi qui vous exhorte, c'est le Seigneur lui-même —, vous, les hérauts du Christ, à persuader à tous, à quelque classe qu'ils appartiennent, chevaliers ou piétons, riches ou pauvres, par vos fréquentes prédications, de se rendre à temps au secours des chrétiens et de repousser ce peuple néfaste loin de nos territoires. Je le dis à ceux qui sont ici, je le mande à ceux qui sont absents : le Christ l'ordonne.”

Urbain II (1035–1099) prélat catholique

Appel de Clermont qu'adresse le pape Urbain II en 1095 aux évêques réunis lors du Concile de Clermont (1095) . Il sera suivi de la Première croisade .

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“Or, toute religion n'est que le reflet fantastique, dans le cerveau des hommes, des puissances extérieures qui dominent leur existence quotidienne, reflet dans lequel les puissances terrestres prennent la forme de puissances supra-terrestres. Dans les débuts de l'histoire, ce sont d'abord les puissances de la nature qui sont sujettes à ce reflet et qui dans la suite du développement passent, chez les différents peuples, par les personnifications les plus diverses et les plus variées. […] Mais bientôt, à côté des puissances naturelles, entrent en action aussi des puissances sociales, puissances qui se dressent en face des hommes, tout aussi étrangères et au début, tout aussi inexplicables, et les dominent avec la même apparence de nécessité naturelle que les forces de la nature elles-mêmes. Les personnages fantastiques dans lesquels ne se reflétaient au début que les forces mystérieuses de la nature reçoivent par là des attributs sociaux, deviennent les représentants de puissances historiques. A un stade plus avancé encore de l'évolution, l'ensemble des attributs naturels et sociaux des dieux nombreux est reporté sur un seul dieu tout-puissant, qui n'est lui-même à son tour que le reflet de l'homme abstrait. C'est ainsi qu'est né le monothéisme, qui fut dans l'histoire le dernier produit de la philosophie grecque vulgaire à son déclin et trouva son incarnation toute prête dans le Dieu national exclusif des Juifs, Yahvé.”

Anti-Dühring, 1878

“En quoi une société pourrait-elle assumer la fonction d’un Miroir, c'est-à-dire s’auto-investir d’une fonction spéculaire, qui en somme équivaut à introduire la théâtralité – hiérarchie d’une scène et manœuvre de la fiction – comme condition d’organisation religieuse, politique, économique, des groupes humains? L’examen des montages dogmatiques nous ouvre ces arcanes, à condition de ne pas oublier au départ que le jeu des images et, dans son prolongement obligé, l’activité de la pensée sont des effets inséparables de la vie du langage. Pour s’avancer dans notre direction, faisons le point là-dessus. Il faut rappeler comment opère le langage, médiation entre l’homme et la matérialité du monde. Il n’y a pas les mots d’un côté, les choses de l’autre. Le terme « choses » se rapporte à des objets à la fois extérieurs et reconstruits dans la représentation. Autrement dit, le rapport du mot et de la chose est intérieur au langage, de sorte qu’un objet extérieur n’existe que parce que sa condition d’existence matérielle se double dans sa construction dans la représentation. Cela étant, le nouage que nous appelons signification ne peut être réduit au rapport exclusif des mots avec d’autres mots, car l’opération langagière suppose le point de contact avec la choséité, elle contient l’articulation entre celle-ci et sa construction dans la représentation. Ainsi, le langage est matrice, relation, synthèse, mais aussi tension, entre la matérialité du monde et le royaume, su et insu, de l’image. Ces remarques sont capitales, tant au plan subjectif que social. Elles touchent à l’actuel quiproquo positiviste qui de proche en proche confond vérité scientifique et vérité dogmatique. Une vérité scientifique est scientifique, parce que conforme aux lois de la science considérée. Mais, dès lors que la société la reconstruit comme valeur, elle prend statut de vérité dogmatique. Le discours scientifique obéit aussi à la logique des montages institutionnels du discours”

De la Société comme Texte. Linéaments d'une anthropologie dogmatique

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“Le christianisme nous a frustrés de la moisson de la culture antique, et, plus tard, il nous a encore frustrés de celle de la culture islamique. La merveilleuse civilisation maure d’Espagne, au fond plus proche de nous, parlant plus à nos sens et à notre goût que Rome et la Grèce, a été foulée aux pieds (et je préfère ne pas penser par quels pieds!) — Pourquoi? Parce qu’elle devait le jour à des instincts aristocratiques, à des instincts virils, parce qu’elle disait oui à la vie, avec en plus, les exquis raffinements de la vie maure!… Les croisés combattirent plus tard quelque chose devant quoi ils auraient mieux fait de se prosterner dans la poussière — une civilisation en comparaison de laquelle même notre XIX siècle semblerait pauvre et retardataire! Sans doute, ils révaient de butin : l'Orient était riche!… Voyons donc les choses comme elles sont! Les croisades? Une piraterie de grande envergure, et rien de plus! […] L'Église a mené sa guerre à outrance contre tout ce que la Terre portait comme d'aristocratique! […] La noblesse allemande est à peu près entièrement absente de l’histoire de la culture supérieure : on en devine la cause… Le christianisme, l’alcool - les deux grands moyens de corruption… En soi, on ne devrait même pas avoir à choisir entre l’islam et le christianisme, pas plus qu’entre un Arabe et un Juif. La réponse est donnée d’avance: ici, nul ne peut choisir librement. Soit on est un tchandala, soit on ne l’est pas. « Guerre à outrance avec Rome! Paix et amitié avec l’Islam. » C’est ce qu’a senti, c’est ce qu’a fait ce grand esprit fort, le seul génie parmi les empereurs allemands, Frédéric II.”

L’Antéchrist, 1888

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“Puisque les entreprises dominent la société et écrivent les lois, chaque avancée technologique est un moyen pour elles de restreindre ou de maltraiter davantage leurs utilisateurs.”

Richard Stallman (1953) créateur du projet GNU et père du logiciel libre

While corporations dominate society and write the laws, each advance or change in technology is an opening for them to further restrict or mistreat its users.
en

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“Les grandes avancées de la civilisation, que ce soit dans l'architecture ou dans la peinture, la science ou la littérature, l'industrie ou l'agriculture, ne sont jamais nées de l'intervention d'un gouvernement centralisé.”

The great advances of civilization, whether in architecture or painting, in science or in literature, in industry or agriculture, have never come from centralized government.
en
Capitalisme et liberté, 1962

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“La route vers Dieu est facile parce qu'on y avance en se déchargeant.”

Étienne Gilson (1884–1978) philosophe et historien français

L'Esprit de la philosophie médiévale, 1932

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“La plupart des gens ne meurent qu'au dernier moment ; d'autres commencent et s'y prennent vingt ans d'avance et parfois davantage.”

Voyage au bout de la nuit
Variante: La plupart des gens ne meurent qu'au dernier moment; d'autres commencent et s'y prennent vingt ans d'avance et parfois davantage.

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“A mesure que j'avance dans la vie je me simplifie, et je deviens de plus en plus patriote de l'humanité.”

Victor Hugo (1802–1885) écrivain français

Letter To M. Daelli on Les Misérables (1862)
Contexte: Ce livre, les Misérables, n'est pas moins que votre miroir que le nôtre. Certains hommes, certaines castes, se révoltent contre ce livre, je le comprends. Les miroirs, ces diseurs de vérité, sont haïs; cela ne les empêche pas d'être utiles.
Quant à moi, j'ai écrit pour tous, avec un profond amour pour mon pays, mais sans me préoccuper de la France plus que d'un autre peuple. A mesure que j'avance dans la vie je me simplifie, et je deviens de plus en plus patriote de l'humanité.

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“Choisissez une étoile, ne la quittez pas des yeux. Elle vous fera avancer loin, sans fatigue et sans peine.”

Alexandra David-Néel (1868–1969) exploratrice, écrivaine et anarchiste française

Citation rapportée par Marie-Madeleine Peyronnet[Le Lumineux Destin d'Alexandra David-Néel, Jean Chalon, Librairie académique Perrin, 1985, 490-91, 1985, Alexandra David-Néel, 2-262-00353-X, fr]

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“Ceci est le premier degré de la sagesse sociologique : reconnaître que les avancées majeures de la civilisation sont des processus qui engloutissent presque les sociétés dans lesquelles ils se produisent — comme une flèche dans la main d’un enfant.”

Alfred North Whitehead (1861–1947) mathématicien, logicien et philosophe britannique

It is the first step in sociological wisdom, to recognize that the major advances in civilization are processes which all but wreck the societies in which they occur:— like unto an arrow in the hand of a child.
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Symbolism: its meaning and effect, 1927

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“La justice sous l’occupation est une notion illusoire, une vue de l’esprit. Le jugement est toujours écrit à l’avance; les officiers dictent leur loi aux magistrats.”

Alexandre Najjar (1967) écrivain libanais

[...] Critiquer l’occupation n’est pas un délit, c’est un devoir !
Le roman de Beyrouth, 2005