Citations sur visiteur

Une collection de citations sur le thème de visite, visiteur, tout, bien-être.

Citations sur visiteur

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“Je viens de rentrer après une visite à mon propriétaire, l’unique voisin dont j’ai à m’inquiéter. En vérité, ce pays-ci est merveilleux! Je ne crois pas que j’eusse pu trouver, dans toute l’Angleterre, un endroit plus complètement à l’écart de l’agitation mondaine. Un vrai paradis pour un misanthrope : et Mr Heathcliff et moi sommes si bien faits pour nous partager ce désert!”

1801.
1801 — I have just returned from a visit to my landlord — the solitary neighbour that I shall be troubled with. This is certainly a beautiful country! In all England, I do not believe that I could have fixed on a situation so completely removed from the stir of society. A perfect misanthropist's Heaven — and Mr. Heathcliff and I are such a suitable pair to divide the desolation between us.
en
Les Hauts de Hurlevent (1847)

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“L'histoire de son enfant idiot t'a ému, comme nous? Eh bien, ce n'est pas vrai, je peux te le dire : il n'existe aucun enfant, ni idiot ni prodige. C'est son mari qui avait une fillette, tout à fait normale, de douze ans. Il dut l'envoyer à la campagne parce qu'elle lui rendait la vie impossible. Elle est mariée, c'est vrai, avec un marchand de fritas de la place de Marianado (il s'arrêta et fut sur le point de prononcer comme une précieuse Marianado), un pauvre homme à qui elle fait du chantage et quand elle lui rend visite dans son travail, c'est pour lui voler des hot-dogs, des œufs et des pommes de terre farcies, qu'elle mange dans sa chambre. Je dois te dire qu'elle mange comme un régiment et toute cette nourriture c'est nous qui devons la payer et elle a toujours faim. C'est pour cela qu'elle est énorme comme un hippopotame et comme eux elle est amphibie. Elle se baigne trois fois par jour : quand elle arrive le matin, à midi quand elle se réveille pour déjeuner et le soir avant de sortir parce que ce qu'elle peut transpirer. Elle fait eau de toutes parts comme si elle avait toujours la fièvre et c'est ainsi qu'elle passe sa vie dans l'eau : transpirant, buvant de l'eau et se baignant. Et tout cela en chantant : elle chante quand elle rentre le matin, elle chante sous la douche, elle chante en s'habillant pour sortir, elle chante toujours. Le matin quand elle rentre nous l'entendons avant qu'elle ne pousse sa chansonnette parce qu'elle s'agrippe à la rampe pour monter les escaliers, tu connais ces escaliers de marbre et à balustrade en fer des maisons du vieux quartier du Vedado. Elle monte ainsi accrochée à la rampe et toute la balustrade tremble et résonne dans la maison, et dès que le fer tambourine sur le marbre, elle se met à chanter. Elle nous a fait des tas d'histoires avec les voisins d'en dessous, mais on ne peut rien lui dire, car elle ne veut rien entendre : « C'est l'envie » dit-elle, « l'envie qui les fait parler. Vous verrez comme ils vont m'aduler quand je deviendrai célèbre.»”

Guillermo Cabrera Infante (1929–2005) écrivain cubain

Car elle est obsédée par la célébrité et nous aussi nous sommes obsédés par sa célébrité : nous mourrons d'envie qu'elle devienne célèbre et qu'elle finisse par fiche le camp avec sa musique ou plutôt sa voix — car elle prétend qu'elle n'a pas besoin de musique pour chanter puisqu'elle la porte en elle — avec sa voix ailleurs.
Roman, Trois tristes tigres , 1967

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“Jill appartient au monde du milieu du XXIIè siècle. On possède alors la maîtrise des voyages dans le temps, mais on ne la met que rarement en pratique et des restrictions sévères en réglementent l'usage. Conscient des risques de rupture et de désastre qu'elle implique, l'État n'accorde à chacun qu'un seul voyage durant sa vie. Et ce n'est pas pour le plaisir de visiter d'autres moments de l'histoire, mais en tant que rite d'initiation à l'âge adulte. (…) Vous êtes envoyé dans le passé pour (…)observer vos ancêtres. (…) Le but de votre voyage est de vous enseigner l'humilité et la compassion, la tolérance envers le prochain. Parmi la centaine d'aïeux que vous rencontrerez en chemin, la gamme entière des possibilités humaines vous sera révélée, chacun des numéros de la loterie génétique aura son tour. Le voyageur comprendra qu'il est issu d'un immense chaudron de contradictions et qu'au nombre de ses antécédents se comptent des mendiants et des sots, des saints et des héros, des infirmes et des beautés, de belles âmes et des criminels violents, des altruistes et des voleurs. À se trouver confronté à autant de vies au cours d'un laps de temps aussi bref, on gagne une nouvelle compréhension de soi-même et de sa place dans le monde. On se voit comme un élément d'un ensemble plus grand que soi, et on se voit comme un individu distinct, un être sans précédent, avec son avenir personnel irremplaçable. On comprend, finalement, qu'on est seul responsable de son avenir.”

Paul Auster (1947) écrivain et cinéaste américain

Début d'un scénario imaginé par le narrateur, écrivain.
La nuit de l'oracle, 2003 (v. f. 2004)

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“Si vous avez déjà acheté de la drogue, vous savez que pour quelque raison bizarre il faut simuler une relation avec son vendeur, comme si on n'y va pas vraiment pour acheter de la drogue mais pour une visite sociale. La drogue est la surprise qui s'y produit par hasard. « Oh, du pot, je n'avais aucune idée! » Il vous parle et vous essayez de faire semblant d'être intéressé : « Ah, oui, vraiment, j'adore Foghat. Sans blague. » Et à l'intérieur, vous pensez, « Mais donne-le-moi, merde! Je te déteste, ta maison sent la pisse de chat! » Pourquoi toutes les maisons de vendeurs de drogue sentent la pisse de chat?”

Margaret Cho (1968) actrice américaine

If you've ever bought drugs before, you understand that for some bizarre reason you have to feign this relationship with your dealer. It's like you're not really going to him to buy drugs. You're going for a social visit. Drugs are the surprise that just happens when you get there. "Oh, hash! I didn't know!" And he's talkin' to you and you're tryin' to be interested, you know, "Oh yeah? No, really ... I love Foghat. No, seriously." And inside you're like, "Just fuckin' give it! I hate you. Your house smells like cat pee!" Why do all drug dealers' houses smell like cat pee?
en
Notorious C.H.O.

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“Les projets de Wikimédia attirent plus de 500 millions de visiteurs uniques chaque mois dans le monde.”

Sue Gardner (1967) journaliste et directrice générale de la Wikimedia Foundation

Propos rapporté

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“Amazon et Wikipédia sont des organisations remarquables en ce qu'elles sont des nouvelles formes de consolidation et de création (…) Nombreux sont ceux qui ont tenté de les copier. Pourquoi ont elles un tel succès? Elles s'ajustent sur l'état du moi de leurs visiteurs. Et elles donnent à leurs équipes un outil remarquable pour roder leur empathie.”

Howard Bloom (1943)

Amazon and Wikipedia are remarkable organizations, new form of consolidation and structure creation that many have tried to copy. Why do they succeed? They give their visitors an ego-stake. And they give their employees a remarkable tool with which to tune their empathy.
en
Le génie de la bête : une révision radicale du capitalisme, 2010

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“Chez le peintre Whistler, les nocturnes sont visités par les étoiles. Même les fenêtres sont des astres.”

Ingrid Astier (1976) écrivaine française

Citation à propos de James Abbott McNeill Whistler

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“Le cinéma ne dérive pas de la peinture, de la littérature, de la sculpture, du théâtre, mais d'une ancienne et populaire tradition de sorcellerie. C'est la manifestation contemporaine d'une longue histoire d'ombres, un ravissement de l'image qui bouge, une croyance en la magie. Son lignage est couplé depuis sa plus lointaine origine avec les prêtres et la sorcellerie, une convocation des spectres. Avec, au début, l'aide modeste du miroir et du feu. Les hommes ont conjuré des ombres et secrètes visites des régions enfouies de la pensée. Dans ces séances, les ombres sont des esprits qui éloignent le mal.”

Jim Morrison (1943–1971) chanteur des Doors

Cinema derives not from painting, literature, sculpture, theater, but from ancient popular wizardry. It is a contemporary manifestation of an evolving history of shadows, a delight in pictures that move, a belief in magic. Its lineage is entwined from the earliest beginning with Priests and sorcery, a summoning of phantomas. With, at first, only slight aid ofthe mirror and fire, men called up dark and secret visits from regions in the buried mind. In these seances, shades are spirits which ward off devil.
en
Les Seigneurs : Notes sur la vision (), 1969

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“Vous devriez visiter Anvers rien que pour l'endroit.”

Coluche (1944–1986) humoriste et comédien français

Music-hall, Le Belge

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