Citations sur tout
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“Tout Israël est responsable de tout un chacun.”

Yéhouda Ashlag (1886–1954)

All of Israel are responsible for one another.
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Il est à noter qu'en termes kabbalistiques « Israël » renvoie à une nation spirituelle et non à une confession religieuse ou à un État-nation.
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“Si les dieux évoluent (culturellement) pour condamner l'égoïsme et d'autres comportements qui divisent, ils peuvent alors être utilisés pour promouvoir la coopération et la confiance dans le groupe. […] Créer des dieux qui peuvent tout voir et qui détestent les tricheurs et ceux qui ne respectent pas leur engagement est une bonne manière de réduire la tricherie et le bris d'engagement.”

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If the gods evolve (culturally) to condemn selfish and divisive behaviors, they can then be used to promote cooperation and trust within the group. [...] Creating gods who can see everything, and who hate cheaters and oath breakers, turns out to be a good way to reduce cheating and oath breaking.
The Righteous Mind (2012)

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“Faut-il vraiment passer par les cinq étapes officielles du deuil - voyons, lesquelles? Colère, déni, marchandage, dépression et acceptation. Bon, reculez: voici mon discours d'acceptation. Je suis maintenant et j'ai toujours été une grande tapette, responsable pour le chic dans toutes ses manifestations, et j'ai mes propres cinq étapes : insouciance, sentimentalité, sarcasme, burlesque et cochonnerie! Ils m'ont soutenu au long de ma vie et, merde, ils me soutiendront en mourant!”

Robert Patrick (1937) auteur dramatique, parolier, acteur et metteur en scène

Must one go through the five official stages? What are those five stages again: "anger, denial, bargaining, depression, and acceptance." Well, back up: here comes my acceptance speech. "I am now, and I have always been a flaming faggot, responsible for style in its every manifestation. I have my own five steps: flippancy, sentimentality, sarcasm, camp, and smut. They've got me through life, and deity dammit, they'll get me through death!"
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Untold Decades: Seven Comedies of Gay Romance (1988)

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“Dans un monde fantastique, le fantastique devient tout à fait banal.”

Edmund Cooper (1926–1982) écrivain britannique

Le Jour des fous, 1966

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“Un jour, je découvris une inscription toute fraîche sur le mur de l'école, je m'approchai et je lus : « le père Barrault est un con. » Mon cœur battit à se rompre, la stupeur me cloua sur place, j'avais peur. « Con », ça ne pouvait être qu'un de ces « vilains mots » qui grouillaient dans les bas-fonds du vocabulaire et qu'un enfant bien élevé ne rencontre jamais; court et brutal, il avait l'horrible simplicité bébête élémentaires. C'était déjà trop de l'avoir lu : je m'interdis de le prononcer, fût-ce à voix basse. Ce cafard accroché à la muraille, je ne voulais pas qu'il me sautât dans la bouche pour se métamorphoser au fond de ma gorge en un claironnement noir. Si je faisais semblant de ne pas avoir remarqué, peut-être rentrerait-il dans un trou de mur. Mais, quand je détournais mon regard, c'était pour retrouver l'appellation infâme : « le père Barrault » qu'il épouvantait plus encore : le mot « con », après tout, je ne faisais qu'en augurer le sens; mais je savais très bien qui on appelait « père untel » dans ma famille : les jardiniers, les facteurs, le père de la bonne, bref les vieux pauvres. […] Il me semblait à la fois qu'un fou cruel raillait ma politesse, mon respect, mon zèle, le plaisir que j'avais chaque matin à ôter ma casquette en disant « bonjour, Monsieur l'instituteur » et que j'étais moi-même ce fou, que les vilains mots et les vilaines pensées pullulaient dans mon cœur. Qu'est-ce qui m'empêchait, par exemple, de crier plein gosier : « ce vieux sagouin pue comme un cochon. » Je murmurai : « le père Barrault pue » et tout se mit à tourner : je m'enfuis en pleurant. Dès le lendemain je retrouvai ma déférence pour M. Barrault, pour son col de celluloïd et son nœud à papillon.”

Les Mots, 1964

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“Entreprendre, ce n'est somme toute rien d'autre qu'utiliser son courage et son désespoir pour faire bouger les choses.”

Muhammad Yunus (1940) économiste et entrepreneur bangladais

Vers un monde sans pauvreté, 1997

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“Le racisme n'est pas un tout mais l'élément le plus visible, le plus quotidien, pour tout dire, à certains moments, le plus grossier d'une structure donnée.”

Frantz Fanon (1925–1961) psychiatre et essayiste français martiniquais

Racisme et culture, 1956

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“Des mages en pantalon? Pas dans mon université! Ca fait efféminé. Tout l'monde va rigoler.”

Ridculle au doyen
Les Annales du Disque-monde, Accros du roc, 1994

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“Personne ne comprend que tu as tout donné. Tu dois en donner plus.”

Antonio Porchia (1885–1968)

Nadie entiende que lo has dado todo. Debes dar más.
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“La liberté de tout dire n'a d'ennemis que ceux qui veulent se réserver la liberté de tout faire.”

Jean-Paul Marat (1743–1793) médecin, physicien, journaliste et homme politique français

Dénonciation à la nation, contre M. Malouet, 1790

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“Pas de plus grande vérité qu'au Théâtre : on sait que tout est faux.”

Xavier Forneret (1809–1884) écrivain, poète, dramaturge et journaliste français

Encore un an de Sans titre (1840)

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“J'ai dit que les Arabes avaient traduit, et beaucoup traduit. Cela veut dire d'une part qu'ils ont transmis l'héritage grec à l'Occident, dans tous les domaines : médecine, mathématiques, philosophie, à tel point que celui-ci a contracté envers le monde arabe une dette culturelle énorme. […] Cette dette était encore reconnue (à tous les sens du mot « reconnaissance ») par le Moyen Âge de Gerbert d'Aurillac, de Roger Bacon, de Frédéric II de Sicile. […] L'admiration pour le trésor de réflexion et de savoir venu des Arabes n'empêchait d'ailleurs pas une polémique ferme sur la doctrine. […] Quoi qu'il en soit, rappeler l'importance des traductions arabes ne veut en aucun cas dire que les Arabes se seraient contentés de transmettre passivement des livres dont le contenu leur serait demeuré scellé. Tout au contraire, ils ont également été des créateurs. Ils ont prolongé, parfois très loin, le savoir qu'ils recevaient. […] La reprise d'un contact direct avec l'héllénisme byzantin entraina un court-circuit culturel : on pouvait sauter par dessus les intermédiaires arabes. […] Tout est en place pour que se développe une dénégation systématique et globale de l'héritage arabe. […] La conscience d'une dette resta cependant encore claire pour les grands orientalistes de la Renaissance et du [XVII, e], Postel, Pococke, ou Fontialis. Mais elle a été refoulée des mémoires à l'époque des Lumières, puis au [XIX].”

Rémi Brague (1947) philosophe français

Europe : La voie romaine, 1992

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“Tout individu humain a vocation à devenir philosophe.”

Marcel Conche (1922) philosophe français

Confessions d’un philosophe, 2003

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“Tu sais que ce soir il y a un crime vert à commettre. Comme tu ne sais rien, mon pauvre ami. Ouvre cette porte toute grande, et dis-toi qu'il fait complètement nuit, que le jour est mort pour la dernière fois.”

Philippe Soupault (1897–1990) poète, romancier, éditeur, critique, essayiste, journaliste, homme de radio français

Les Champs Magnétiques , 1919 (avec André Breton)

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“Toutes les passions sont exagératrices; et elles ne sont des passions, que parce qu’elles exagèrent.”

Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort (1741–1794) poète, journaliste et moraliste français

Maximes et pensées

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“Toutes les distances que les hommes ont créées autour d’eux sont dictées par cette phobie du contact.”

Elias Canetti (1905–1994) écrivain britannique germanophone

Masse et Puissance

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“Je suis tombée amoureuse pendant qu'il lisait, comme on s'endort : d'abord doucement et puis tout d'un coup.”

(en) As he read, I fell in love the way you fall asleep; Slowly, and then all at once.
The Fault in Our Stars (2012), Character Hazel Grace Lancaster

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“Le ton de votre préambule (« fusion du réel et de l'imaginaire » comme la fusion des âmes et des corps) m'a fait rouvrir les manuels classiques d'érotologie hindous. J'ai trouvé que l'Ananga Ranga rompait d'un certain point de vue le silence fait sur les représentations mentales des amoureux en mettant la jouissance de la femme en rapport avec le cycle lunaire. Nul doute que chez les Orientaux pour qui il n'y a pas antagonisme entre l'esprit et la chair, leurs postures physiques s'associent au monde objectif dans un dessein profond. Le corps de la femme est lui-même une représentation du monde où les astres viennent conjuguer leurs influences suivant l'envahissement de l'ombre, comme ils rythment les mouvements océaniques. Tout ce qui vient au cœur des amants alors que s'éveillant enfin à l'aimée, rien d'assez pur ne saurait dessiner un lieu où naître, se résout dans cette énigme dramatique : à la fois ils sont au monde et ils ne sont pas au monde. Ils ont basculé d'un côté où « l'étreinte de chair, tant qu'elle dure, défend toute échappée sur la misère du monde.»”

Robert Guyon (1941)

Ce qui les entoure porte leurs noms.
Il est ici question d'une enquête initiée par la revue surréaliste La Brèche en décembre 1964 engageant le thème des représentations érotiques (Robert Guyon cite succintement André Breton). [Premières réponses à l'enquête sur les représentations érotiques, Robert Guyon, La Brèche, 8, Novembre 1965, 105]
Réponses à l'enquête sur les représentations érotiques, 1965

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“Ce que nous appelons la terre est un élément de la nature qui est inextricablement entrelacé avec les institutions de l'homme. La plus étrange de toutes les entreprises de nos ancêtres a peut-être été de l'isoler et d'en former un marché. Traditionnellement, la main-d'œuvre et la terre ne sont pas séparées; la main-d'œuvre fait partie de la vie, la terre demeure une partie de la nature, la vie et la nature forment un tout qui s'articule. La terre est ainsi liée aux organisations fondées sur la famille, le voisinage, le métier et la croyance -- avec la tribu et le temple, le village, la guilde et l'église. Le Grand Marché unique, d'autre part, est un dispositif de la vie économique qui comprend des marchés pour des facteurs de production. Puisque ces facteurs se trouvent être indiscernables des éléments qui constituent les relations humaines, l'homme et la nature, il est facile de voir que l'économie de marché implique une société dont les institutions sont subordonnées aux exigences du mécanisme du marché. Cette proposition est utopique aussi bien en ce qui concerne la terre qu'en ce qui concerne la main-d'œuvre. La fonction économique n'est que l'une des nombreuses fonctions vitales de la terre. Celle-ci donne sa stabilité à la vie de l'homme; elle est le lieu qu'il habite; elle est une condition de sa sécurité matérielle; elle est le paysage et les saisons. Nous pourrions aussi bien imaginer l'homme venant au monde sans bras ni jambes que menant sa vie sans terre. Et pourtant, séparer la terre de l'homme et organiser la société de manière à satisfaire les exigences d'un marché de l'immobilier, cela a été une partie vitale de la conception utopique d'une économie de marché.”

La Grande Transformation (1944), Deuxième partie : Grandeur et décadence de l'économie de marché, Chapitre 15 : Le marché et la nature

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“Il n'est pas bon d'être tellement aimé, si jeune, si tôt. Ca vous donne de mauvaises habitudes. On croit que c'est arrivé. On croit que ça existe ailleurs, que ça peut se retrouver. On compte la dessus. On regarde, on espère, on attend. Avec l'amour maternel, la vie vous fait à l'aube une promesse qu'elle ne tient jamais. On est obligé ensuite de manger froid jusqu'à la fin de ses jours. Après cela, chaque fois qu'une femme vous prend dans ses bras et vous serre sur son cœur, ce ne sont que des condoléances. On revient toujours gueuler sur la tombe de sa mère comme un chien abandonné. Jamais plus, jamais plus, jamais plus. Des bras adorables se referment autour de votre cou et des lèvres très douces vous parlent d'amour, mais vous êtes au courant. Vous êtes passés à la source très tôt et vous avez tout bu. Lorsque la soif vous reprend, vous avez beau vous jeter de tous côtés, il n'y a plus de puits, il n'y a que des mirages. Vous avez fait, dès la première lueur de l'aube, une étude très serrée de l'amour et vous avez sur vous de la documentation. Je ne dis pas qu'il faille empêcher les mères d'aimer leurs petits. Je dis simplement qu'il vaut mieux que les mères aient encore quelqu'un d'autre à aimer. Si ma mère avait eu un amant, je n'aurai pas passé ma vie à mourir de soif auprès de chaque fontaine. Malheureusement pour moi, je me connais en vrais diamants.”

La Promesse de l'aube, 1960

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“Tout ce qui existe doit être vaincu afin que puisse exister ce qui est nouveau.”

Franz Werfel (1890–1945) écrivain autrichien

L'étoile de ceux qui ne sont pas nés , 1945

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