Citations sur le doute
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“Les fantasmes de ma vie amoureuse interfèrent naturellement avec la représentation objective de ma partenaire et de moi-même, mais cette interférence prend la forme d'un découpage ou d'une adjonction imaginaire dans une visée qui transcende autrui, et donc le méconnaît ici et maintenant. Cette méconnaissance d'autrui est inséparablement méconnaissable de moi-même. Il existe une autre catégorie de fantasmes qui n'interfèrent pas mais me font accéder à la prise de moi-même et d'autrui. Ici, je suis tout à la fois sujet et mâle, possesseur et possédé, égal et différent, je prends et je donne merveilleusement plaisir.”

Jean Zurfluh (1927) écrivain français

Réponse de Jean Zurfluh à l'interrogation suivante : Comment [vos représentations érotiques] interfèrent-elles avec la représentation objective que vous avez de votre partenaire ? De vous-même ? De ce qui vous entoure ? — Il est clairement question d'une enquête initiée par la revue surréaliste La Brèche en décembre 1964. [Premières réponses à l'enquête sur les représentations érotiques, Jean Zurfluh, La Brèche, 7, Décembre 1964, 100]
Premières réponses à l'enquête sur les représentations érotiques, 1964

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“La seule question qui vaille porte sur les principes. La France est-elle une race? Non. C’est un principe fondamental, car derrière la race, il y a immédiatement la pureté. C'est une ligne infranchissable.”

Nadine Morano (1963) personnalité politique française

La France, «pays judéo-chrétien de race blanche» septembre 2015, Soutiens et critiques au sein de sa famille politique pour ses propos sur "la France de race blanche", Critiques

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“Ses vues d’ensemble sur les principes de l’éducation sont larges, souples, absolument opposées à toute idée de système. C’est par là d’abord qu’elle rompt avec les utopies de Rousseau.”

Octave Gréard (1828–1904) pédagogue et universitaire français

Il est ici question de Suzanne Necker.
L'Éducation des femmes par les femmes, 1885, Madame Necker

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“Comment savoir aujourd'hui quels documents serviront demain aux historiens pour répondre à leurs questions, encore inconnues?”

Antoine Prost évoque ici les difficultés auxquelles sont confrontés les archivistes.
Douze leçons sur l'histoire, 1996, Chapitre 4 : Les questions de l'historien

“Tout est une question de perspective.”

James Sallis (1944) romancier américain

L'Œil du criquet , 1997

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“La vie a toujours été une question de chance.”

Stephen Baxter (1957) écrivain de SF

Source: Évolution, Évolution 1, 2003

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“À peu près n'importe quelle bande de lunatiques, de marginaux ou d'autonomistes pouvait désormais se permettre un point de chute lagrangien. L2 devint aussi célèbre que le triangle des Bermudes pour les pilotes qui l'évitaient soigneusement; ceux qui étaient contraints de le traverser le surnommaient le flipper et ils ne plaisantaient pas.
Certains de ces groupes ne voulaient pas entendre parler d'entretien et d'alimentation de machineries complexes. Ils escomptaient vivre dans une pure crasse pastorale à l'intérieur de ce qui n'était à vrai dire qu'une grosse cafetière vide. Bien souvent, les promoteurs étaient ravis d'exaucer leur souhait : autant valait s'épargner l'installation d'un équipement coûteux et soumis en fin de compte au vandalisme. Tous les deux ou trois ans, l'une de ces colonies se désintégrait en envoyant balader son contenu et ses habitants dans l'espace. Plus fréquemment quelque chose se déréglait dans l'écologie du système et ses occupants crevaient de faim ou bien suffoquaient. Il y avait toujours un client pour récupérer la carcasse abandonnée, la stériliser gratuitement par le vide et y emménager pour une bouchée de pain. La terre n'était jamais à court de barjos et d'insatisfaits. Les Nations Unies étaient trop heureuses de s'en débarasser sans trop poser de questions. C'était une époque de spéculation – de fortunes instantanées et de pratiques douteuses qui auraient choqué un promoteur immobilier de Floride.
Le triangle des Bermudes fut une pépinière de sociétés plus proches de tumeurs cancéreuses que de communautés. Les points de Lagrange virent naître et mourir les régimes les plus répressifs qu'ait jamais connus l'humanité.”

John Varley (1947) auteur de nouvelles et de romans de science-fiction

Trilogie de Gaïa, Sorcière (1981)

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“La crise du sens et des valeurs, l'élargissement du public (surtout du côté d'une noblesse qui préfère la chasse et la guerre à la vie intellectuelle) et le désir de plaire entraînent aussi, à la fin du siècle, une réduction de la solennité d'une bonne partie des tragédies.”

Jean Rohou (1934) écrivain et universitaire breton

Il est ici question du XVIème siècle.
La Tragédie classique, 1996, De la tragédie humaniste pour l'édification à la tragédie sado-masochiste pour le plaisir

“Ce qui jaillira de ce beau massacre pourrait bien être plus réel et tangible qu'on le croit, une statue du vide qui se met en marche, bloc de lumière pleine. Une lumière inconnue trouera les fronts, ouvrant un nouvel œil mortel, une lumière unique, celle qui signifie : « non! »”

René Daumal (1908–1944) poète et romancier français, collaborateur de la revue "Le Grand Jeu"

Il est ici question des conséquences d'une poésie révolutionnaire mise en exergue notamment par les surréalistes.
Le Grand Jeu, n°4 (non paru), 1932

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“Ce n'est pas vanité, c'est besoin; aujourd'hui la publicité aussi bien que le temps est de l'argent. Je suppose qu'à l'ordinaire vous vendiez un tableau quinze cents francs; ayez trois pages bien signées dans trois journaux notables, joignez y quelque petite manœuvre à l'hôtel des ventes, vous vendrez le tableau suivant, tout pareil, quatre mille francs. Un objet commercial quelconque, toiture en zinc ou clysopompe, cheminée fumivore ou râtelier en hippopotame, gagne tant d'acheteurs par tant de lignes d'annonce; la proportion est connue. Forcément, fatalement, telle denrée, tel remède, qu'on rencontre tous les jours, partout, en grosses lettres, en petites lettres, sur les murs, dans les gazettes, dans les chemins de fer, aux cafés, chez soi, chez les autres, imprime son nom dans la mémoire. On n'a pas voulu le lire et on l'a lu; on a évité de le retenir et on le sait par cœur; on s'en est moqué tout haut, ce qui a accru sa publicité. Que le besoin de la chose en question survienne :on n'a pas de conseil sous la main, on n'a pas d'autre nom en tête, on est pressé, on se dit par lassitude que, puisque celui-là est public, il en vaut un autre; on va à l'adresse connue, on avale et on recommence. L'an dernier, j'ai trouvé en province des gens qui traitaient leurs enfants par la médecine Leroy, comme en 1820; les noms s'encroûtent dans la mémoire humaine; il est aussi difficile d'en sortir que d'y entrer.”

Hippolyte Taine (1828–1893) philosophe et historien français

Notes sur Paris: vie et opinions de Frédéric-Thomas Graindorge

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“Quant aux dieux, je ne puis dire s’ils existent ou non; bien des raisons m’en empêchent, entre autres l’obscurité de la question et la brièveté de la vie humaine.”

Protagoras (-486–-411 avant J.-C.) philosophe antique

Diogène Laërce, Vies et doctrines des philosophes de l'antiquité

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“L’apport de l’immigration est constitutif de tous les enjeux, les combats et les identités diverses de la République. La question n’est pas de chercher, dans un premier temps, si cet apport est « positif » ou « négatif », il est tout d’abord un fait. Un fait précis, qui depuis plus de deux siècles est une composante essentielle de nos identités, de nos démographies, des mutations de nos régions, mais aussi d’enjeux collatéraux comme la fin des empires coloniaux, les vagues de naturalisations dont celle qui débouche à la loi de 1889 – premier véritable Code de la nationalité dans le pays. Désormais, les Français sont quasi majoritairement issus de ce passé « migratoire ». Un quart des Français ont une origine extra-européenne (le plus souvent coloniale, y compris pour les « rapatriés » dont les parents étaient souvent étrangers) sur trois ou quatre générations et un autre quart ont un grand-parent au moins issu des immigrations intra-européennes. La question est donc d’abord démographique et historique, l’immigration est une partie pleine et entière de notre récit national, dont la page et les portes se sont ouvertes dès la Révolution française. C’est une composante de nos identités collectives. Certains le regrettent, d’autres soutiennent ce mouvement, beaucoup s’interrogent sur les « bienfaits » de ces migrations.”

Pascal Blanchard (1964) historien, documentariste et co-directeur d'agence de communication français
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“Elle rappelait souvent qu’à quatre-vingt-huit ans M. de Fontenelle s’asseyait sur un tabouret afin d’éviter de se courber, en ajoutant : « c’est un exemple à appliquer à l’esprit. »”

Octave Gréard (1828–1904) pédagogue et universitaire français

Il est ici question de Suzanne Necker.
L'Éducation des femmes par les femmes, 1885, Madame Necker

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“Je ne parle pas sur le fond de la discussion. Mais je vous observe que chez un peuple qui devient vraiment grand, il ne doit plus être question de ces égards pour de prétendus grands hommes.”

Georges Jacques Danton (1759–1794) avocat, homme politique et révolutionnaire français

Contre l'absence de l'abbé Sieyes, auteur d'une proposition de loi en faveur de deux chambres, 20 juin 1791
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“Hardis dans leurs passions, les hommes sont souvent lâches dans les épreuves, qu'il faudrait au contraire assumer avec courage. Car Dieu nous les impose pour que nous méritions notre pardon et apprenions la sagesse, garante de bonheur.”

Jean Rohou (1934) écrivain et universitaire breton

Il est ici questions du point de vu exposé dans les tragédies de Garnier.
La Tragédie classique, 1996, Les tragédies de Garnier (1568-1583)

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“Les meilleurs ménages, à son sens, étaient ceux qui « à l’origine sont formés par la conformité des goûts et par l’opposition des caractères »; et elle n’admet pas que les caractères ne puissent arriver à se fondre. « Les Zurichois, racontait-elle agréablement, enferment dans une tour, sur leur lac, pendant quinze jours, absolument tête à tête, le mari et la femme qui demandent le divorce pour incompatibilité d’humeur. Ils n’ont qu’une seule chambre, qu’un seul lit de repos, qu’une seule chaise, qu’un seul couteau, etc., en sorte que, pour s’asseoir, pour se reposer, pour se coucher, pour manger, ils dépendent absolument de leur complaisance réciproque; il est rare qu’ils ne soient pas réconciliés avant les quinze jours. » Ce qu’elle préconise sous le couvert de cette espèce de légende, c’est le mutuel sacrifice qui forme, par l’habitude, le plus solide des attachements et engendre la réciprocité d’une affection inséparable; elle compare le premier attrait de la jeunesse au lien qui soutient deux plantes nouvellement rapprochées; bientôt, ayant pris racine l’une à côté de l’autre, les deux plantes ne vivent plus que de la même substance, et c’est de cette communauté de vie qu’elles tirent leur force et leur éclat.”

Octave Gréard (1828–1904) pédagogue et universitaire français

Il est ici question de l'opinion de Suzanne Necker.
L'Éducation des femmes par les femmes, 1885, Madame Necker

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“[À propos de son ami] Et il me dit « Tu sais ce que je ferais, moi? » Parce que évidemment, c'est la seule raison pour laquelle il m'a posé la question, pour me dire ce que lui il ferait. Il a dit que si il avait une machine à remonter dans le temps, il irait tuer Hitler, et je me disais, c'est un but tout à fait noble de vouloir faire ça. Et j'aurais fait pareil, sauf que je ne l'aurais pas tué. Je l'aurais violé. Je pense que ça aurait été suffisant pour l'empêcher de faire toute cette merde. S'il avait été violé par moi, il n'aurait jamais entrepris tous ces trucs. « – Est-ce qu'on envahit la Pologne?”

Louis C.K. (1967) acteur et humoriste américain

Hum, je sais pas, je vais aller prendre une douche, je me sens pas très bien... »
And he goes « Here what I would do... » Because of course that's the only fucking point of asking me. He said if he had a time machine, he would have killed Hitler. [...] I was thinking « That's a noble purpose for a time machine ». I would have do that too, I would have gone back, but I wouldn't have killed Hitler. I would have raped him. Because I think that it would have been enough, that it would have stop him for doing all that shit. If he had been raped by me, he would never had pulled any of that stuff. « – Should we invade Poland? – I don't know, I'll just gonna take a shower... I don't feel good. »
en
Shameless (2005)

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“Serait-ce donc qu’elle aurait quelque sorte de rapport à vous-même par ce que vous avez de moins bon? écrit-elle à Mme de Grignan; vous attendiez-vous qu’elle fût un prodige prodigieux, un prodige comme il n’y en a pas?… Eh! tant mieux si elle n’est pas parfaite! vous vous divertirez à la repétrir. » Aussi bien n’a-t-elle pas également ses qualités? Mme de Sévigné les relève, les analyse, y revient à chaque progrès de l’âge : « si elle n’est pas aussi belle que la Beauté, elle a des manières: c’est une petite fille à croquer. » Et vienne la jeunesse, ses jolis yeux bleus avec leurs paupières noires, cette taille libre et adroite, cette physionomie spirituelle, toute cette personne assaisonnée, touchante ou piquante (on se ferait scrupule d’en décider), n’est-elle pas faite pour l’amusement de sa mère? Avec cela, de la finesse, de la gaieté, de la gaillardise même, un talent de contrefaire incomparable, mais capable de se contenir et qui se contient, un esprit vif, agissant, qui dérobe tout : que de ressources! « Aimez, aimez Pauline, répète l’infatigable grand’mère; ne vous martyrisez point à vous l’ôter. Voulez-vous, en la mettant au couvent, la rendre tout à fait commune?… Comme elle est extraordinaire, je la traiterais extraordinairement.”

Octave Gréard (1828–1904) pédagogue et universitaire français

Il est ici question de Pauline de Grignan, fille de la comtesse de Grignan et petite-fille de Madame de Sévigné.
L'Éducation des femmes par les femmes, 1885, Préface

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“Nous avons fait à Vincennes un travail collectif sur, c'est-à-dire, contre le fascisme : éléments d'une analyse nouvelle, soutenue par des sciences elles aussi re-nouvelées, dans une réalité ré-actualisée. Nous nous sommes aperçus que ces questions dépassaient les murs d'une université française : c'est l'homme de la rue qui est concerné avec son ignorance et son pressentiment du fascisme.
Urgence politique, plus qu'historique ? Oui, dans un certain sens. Après 1968, les jeunes générations se sont aperçues que la fascisme n'avait pas disparu avec la guerre mondiale et la défaite militaire. […] Cette génération n'a pas vu surgir la révolution mais la contre-révolution, et le fascisme lui est apparu comme le danger du présent et non comme le spectre du passé. D'un coup, elle s'est aperçue qu'elle était démunie d'éléments d'analyse. Qu'est-ce que le fascisme ? Pourquoi le mouvement ouvrier a-t-il échoué face au fascisme ? Comme Gramsci s'interrogeait lui-même : « Pourquoi avons-nous perdu ? » Quel a été le véritable impact populaire du fascisme ? Quels chemins emprunte-t-il pour rallier le consensus des masses ? Quelles pulsions peuvent amener les hommes à agir contre leurs propres intérêts, y compris économiques ? Jusqu'à quel point n'a-t-il pas représenté la convergence sinistre d'une acceptation (résignée ou non) des masses avant tout petites-bourgeoises, et non seulement la confluence des éléments les plus réactionnaires d'une dictature capitaliste ? […]
Il me semble que la validité de ce travail théorique est déterminée par sa confrontation avec l'explosion d'une vitalité révolutionnaire que, depuis 1968, il devient de plus en plus difficile d'étouffer : reconnaissance de la théorie marxiste, de la libre discussion et du libre-débat d'une stratégie révolutionnaire, comprenant aussi bien : la libération de la femme, la politisation de la question sexuelle, la contraception, le divorce, la mise en question du système psychiatrique et pénitentiaire, le développement parmi les jeunes d'une nouvelle sensibilité, de nouveaux désirs qui témoignent d'un refus de plus en plus radical de la société capitaliste. Explosion qui pose sous d'autres formes la question de comprendre l'immense refoulement qui est à la base du fascisme. […]”

Maria-Antonietta Macciocchi (1922–2007) femme politique

Eléments pour une analyse du fascisme

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“… selon le mot de Talleyrand, la trahison est une question de dates …”

André Thérive (1891–1967) écrivain français

Essai sur les trahisons

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“Le premier sujet de préoccupation de discussion des Français, je parle sous votre contrôle, c'est cette question de la viande halal.”

Nicolas Sarkozy (1955) 6e président de la cinquième République Française

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“Nous avons besoin d'une critique des valeurs morales, il faut commencer par mettre en question la valeur même de ces valeurs.”

Friedrich Nietzsche (1844–1900) philologue, philosophe et poète allemand

Wir haben eine Kritik der moralischen Werthe nöthig, der Werth dieser Werthe ist selst erst einmal in Frage zu stellen.
de
Préface datée de 1886 de la Généalogie de la morale.
, 1887

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“Une bonne question résiste victorieusement à toutes les réponses.”

Pierre Bertaux (1907–1986) germaniste et homme politique français

La Mutation humaine, 1964

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“Si vous répondez à une question par une question, c'est simplement que vous ne pouvez supporter la réponse.”

David Homel (1952) écrivain et traducteur américain

Un singe à Moscou, 1995

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“Pour être un bon journaliste, il ne faut pas ennuyer son lecteur; il faut l'intéresser, l'émouvoir, lui apprendre quelque chose, le distraire, autrement dit être féminin.”

Hubert Beuve-Méry (1902–1989) journaliste français

En réponse à la question : « Qu'est-ce que c'est, pour vous, un bon journaliste ? »

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“Serait-ce donc qu’elle aurait quelque sorte de rapport à vous-même par ce que vous avez de moins bon? écrit-elle à Mme de Grignan; vous attendiez-vous qu’elle fût un prodige prodigieux, un prodige comme il n’y en a pas?… Eh! tant mieux si elle n’est pas parfaite! vous vous divertirez à la repétrir. » Aussi bien n’a-t-elle pas également ses qualités? Mme de Sévigné les relève, les analyse, y revient à chaque progrès de l’âge : « si elle n’est pas aussi belle que la Beauté, elle a des manières: c’est une petite fille à croquer. » Et vienne la jeunesse, ses jolis yeux bleus avec leurs paupières noires, cette taille libre et adroite, cette physionomie spirituelle, toute cette personne assaisonnée, touchante ou piquante (on se ferait scrupule d’en décider), n’est-elle pas faite pour l’amusement de sa mère? Avec cela, de la finesse, de la gaieté, de la gaillardise même, un talent de contrefaire incomparable, mais capable de se contenir et qui se contient, un esprit vif, agissant, qui dérobe tout : que de ressources! « Aimez, aimez Pauline, répète l’infatigable grand’mère; ne vous martyrisez point à vous l’ôter. Voulez-vous, en la mettant au couvent, la rendre tout à fait commune?… Comme elle est extraordinaire, je la traiterais extraordinairement.”

Marie de Sévigné (1626–1696) écrivain française

Il est ici question de Pauline de Grignan, fille de la comtesse de Grignan et petite-fille de Madame de Sévigné.
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