Citations sur plein
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“Les fauves rongent des reliefs de soleil, des ossements d'astres, et ce qui reste du marché d'Oaxaca. En plein ciel, deux éperviers picorent un astre.”

Octavio Paz (1914–1998) poète, essayiste et diplomate mexicain

Poésie, Liberté sur parole, 1929

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“Je me promets de foutre, en pleine gueule des bourgeois, des romans musclés et pourris dont ils se lécheront les babines.”

Francis Carco (1886–1958) écrivain français, poète, journaliste et auteur de chansons

Lettre à Léopold Marchand, 17 octobre 1915
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“J'ai l'âme ankylosée, rouillée, immobile. Je suis comme une vieille horloge pleine de poussière.”

Léon Bloy (1846–1917) romancier et essayiste français

Écrit intime, Quatre ans de captivité à Cochons-sur-Marne, 1905

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“Un livre écrit, mais non lu, n'existe pas pleinement. Il ne possède qu'une demi-existence. C'est une virtualité, un être exsangue, vide, malheureux qui s'épuise dans un appel à l'aide pour exister.”

fr
Phrases introduisant la comparaison entre le livre et le vampire : comme un vampire se nourrit du sang de sa victime, un livre se nourrit de l'imagination de la personne qui le lit.
Le Vol du vampire, 1981

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“Confronté avec l'inconnu, l'esprit humain supplée quelque révélation pleine d'une horreur vague.”

Citations de ses nouvelles, Un coup à la porte, 1948

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“La vie est une série d'embuscades pleines d'ironie.”

Stephen King (1947) écrivain américain

, 2013

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“Je t'attends à la fontaine de la Sorgue, cet endroit est toujours admirable, plein de charme et l'été on se croirait aux Champs Élysées.”

Pétrarque (1304–1374) poète humaniste italien

À Giovanni d'Arezzo, Familiarum rerum, XI, 9, depuis le Mont Genèvre, 20 juin 1351

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“Seule une bonne et belle vie, bien remplie, bien pleine, pas ratée, permet d’aborder sereinement la mort.”

Michel Onfray (1959) philosophe français

Contre-histoire de la philosophie II — Le christianisme hédoniste, 2006

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“Mais les révolutionnaires qui ne savent pas allier aux formes illégales de lutte toutes les formes légales sont de bien mauvais révolutionnaires. Il n'est pas difficile d'être un révolutionnaire quand la révolution a éclaté déjà et bat son plein; quand tout un chacun s'y rallie par simple engouement, pour suivre la mode, parfois même pour faire carrière. Sa "libération" de ces piètres révolutionnaires, le prolétariat doit la payer plus tard, après sa victoire, par des efforts inouïs, par un martyre douloureux, pourrait-on dire. Il est beaucoup plus difficile - et beaucoup plus précieux - de se montrer révolutionnaire quand la situation ne permet pas encore la lutte directe, déclarée, véritablement massive, véritablement révolutionnaire, de savoir défendre les intérêts de la révolution (par la propagande, par l'agitation, par l'organisation) dans des institutions non révolutionnaires, voire nettement réactionnaires, dans une ambiance non révolutionnaire, parmi des masses incapables de comprendre tout de suite la nécessité d'une méthode d'action révolutionnaire. Savoir trouver, pressentir, déterminer exactement la voie concrète ou le tour spécial des événements, qui conduira les masses vers la grande lutte révolutionnaire véritable, décisive et finale : tel est le principal objet du communisme actuel en Europe occidentale et en Amérique.”

La Maladie infantile du communisme (le « gauchisme »), 1920

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“Peu importe ce que feront ces terroristes, je refuse d'être terrorisée. Il ne faut que quelques petits changements à nos vies de tous les jours. Par exemple, mon premier instinct, quand je reçois un enveloppe plein de poudre blanc, c'est de le sniffer. Bon, je ne le ferai plus!”

Margaret Cho (1968) actrice américaine

No matter what these terrorists do, I refuse to be terrorized. ...All this requires is just a few alterations in our day to day lives. For example, my first instinct when I receive an envelope full of white powder... is to snort it! I just won't do that this time!
en
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“Ce qui nous intéresse c'est d'aider Jacques Chirac à assumer pleinement le destin qui est le sien, et qui est grand, tellement grand.”

Nicolas Sarkozy (1955) 6e président de la cinquième République Française

Jacques Chirac

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“L'idée qu'on puisse enseigner sans difficulté tient à une représentation éthérée de l'élève. La sagesse pédagogique devrait nous représente le cancre comme l'élève le plus normal qui soit : celui qui justifie pleinement la fonction de professeur puisque nous avons tout à lui apprendre, à commencer par la nécessité même d'apprendre! Or, il n'en est rien. Depuis la nuit des temps scolaires l'élève considéré comme normal est l'élève qui oppose le moins de résistance à l'enseignement, celui qui ne douterait pas de notre savoir et ne mettrait pas notre compétence à l'épreuve, un élève acquis d'avance, doué d'une compréhension immédiate, qui nous épargnerait la recherche des voies d'accès à sa comprenette, un élève naturellement habité par la nécessité d'apprendre, qui cesserait d'être un gosse turbulent ou un adolescent à problèmes pendant notre heure de cours, un élève convainc dès le berceau qu'il faut juguler ses appétits et ses émotions par l'exercice de sa raison si on ne veut pas vivre dans une jungle de prédateurs, un élève assuré que la vie intellectuelle est une source de plaisirs qu'on peut varier à l'infini, raffiner à l'extrême, quand la plupart de nos autres plaisirs sont voués à la monotonie de la répétition ou à l'usure du corps, bref un élève qui aurait compris que le savoir est la seule solution : solution à l'esclavage où nous maintiendrait l'ignorance et consolation unique à notre ontologique solitude. (p. 268-269)”

Chagrin d'école

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“Le "vitalisme" philosophique dissimule lui aussi sous les traits d'une logique impeccable une pensée fallacieuse et proprement infra-humaine. Les adorateurs de la "vie", pour lesquels la religion - ou la sagesse - n'est qu'un trouble-fête inintelligible, factice et morbide, oublient avant tout les vérités suivantes : que l'intelligence humaine est capable d'objectiver la vie et de s'y opposer d'une certaine manière, ce qui ne peut pas être dépourvu de sens, toute chose ayant sa raison d'être; que c'est par capacité d'objectivation et d'opposition au subjectif que l'homme est homme, la vie et le plaisir étant communs aussi à toutes les créatures infra-humaines; qu'il n'y a pas de la vie, mais aussi la mort, et qu'il n'y a pas que le plaisir, mais aussi la douleur, ce dont l'homme seul peut se rendre compte a priori; que l'homme doit suivre sa nature comme les animaux suivent la leur, et qu'en la suivant pleinement il est porté à transcender les apparences et à leur donner une signification qui dépasse leur plan mouvant et qui les unit à une même réalité stable et universelle. Car l'homme, c'est l'intelligence, et l'intelligence, c'est le dépassement des formes et la réalisation de l'invisible Essence; qui dit intelligence humaine, dit absoluité et transcendance.

De toutes les créatures terrestres, l'homme seul sait : premièrement, que le plaisir est contingent et éphémère; et deuxièmement, qu'il n'est pas partagé par tous, c'est-à-dire que d'autres ego ne jouissent pas du plaisir de "notre ego", et qu'il y a toujours - quelle que soit notre jouissance - d'autres créatures qui souffrent, et inversement; ce qui prouve que le plaisir n'est pas tout, ni la vie. La religion ou la métaphysique surgissent bien plus profondément de la nature spécifiquement humaine - "nature surnaturelle" précisément dans ses profondeurs - que les caractères que l'homme partage avec l'animal et la plante.

Réfuter l'erreur n'est pas ignorer que son existence est nécessaire; les deux choses se situent sur des plans différents. Nous n'acceptions pas l'erreur, mais nous acceptons son existence, puisqu'"il faut qu'il y ait du scandale"..”

The Transfiguration of Man

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