Citations sur les parents

Une collection de citations sur le thème de famille, adulte, mère, père.

Meilleures citations sur les parents

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“Un nom se porte, un parent se respecte”

Michel Largillière Auteur français

Source: Personnel

“Autant que les gourmands disent ce que les parents taisent.”

Clément Bénech (1991) écrivain et journaliste français

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“À mon sens, lorsque mes parents m'engendrèrent, l'un ou
l'autre aurait dû prendre garde à ce qu'il faisait : et
pourquoi pas tous deux puisque c'était leur commun devoir ?
S'ils avaient à cet instant pesé le pour et le contre, s'ils
s'étaient avisés que de leurs humeurs et dispositions
dominantes allaient dépendre non seulement la création d'un être
raisonnable mais peut-être l'heureuse formation de son corps,
sa température, son génie, le moule de son esprit et (si douteux
que cela leur parût), jusqu'à la fortune de leur maison — s'ils
avaient mûrement examiné tout cela, je suis persuadé que j'aurais
fait dans le monde une tout autre figure et serais apparu au
lecteur sous des traits sans doute fort différents de ceux qu'il
va voir. Croyez-moi, bonnes gens, la chose n'est pas une bagatelle
comme beaucoup d'entre vous le pensent. Vous n'êtes certes
pas sans avoir entendu parler des esprits, vitaux, de leur
transmission de père en fils, etc., et de bien d'autres merveilles. Eh
bien, je vous donne ma parole que le bon sens ou la folie d'un
homme, ses succès ou ses mésaventures dans le monde dépendent
pour les neuf dixièmes des mouvements de ces esprits, de leurs
activités et des voies où on les engage ; une fois lâchés, bien
ou mal l'affaire est conclue ; les voilà partis pêle-mêle à tous
les diables ; foulant et refoulant le même chemin, ils le rendent
aussi uni et lisse qu'une allée de jardin ; quand ils y sont une
fois accoutumés le Démon lui-même ne saurait les en divertir.

— Pardon mon ami, dit ma mère, n'avez-vous pas oublié de remonter la pendule ?

— Grand Dieu ! s'exclama mon père, non sans un effort pour
étouffer sa voix,
depuis la création du monde, une femme a-t-elle
jamais interrompu un homme par une question aussi sotte ?

— Pardon, que disait votre père ?

— Rien.”

Laurence Sterne (1713–1768) écrivain ecclésiastique britannique

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“Le voilà le chemin de la vie, devenir les parents de ses propres parents.”

Amanda Sthers (1978) auteur dramatique, scénariste, parolière

Rompre le charme (2012)

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“Il y a parfois des parents qui ne connaissent même pas leurs propres enfants.”

James Crumley (1939–2008) écrivain américain

Fausse Piste, 1975

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“Mais de véritables parents peuvent avoir leur favori, même s'ils n'affichent pas leur préférence.”

Edward Bunker (1933–2005) écrivain américain

La Bête au ventre, 1980

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“Dès le commencement de la révolution allemande, je fus impressionné par la parenté du national-socialisme avec l'islam et cette impression n'a fait que se préciser et s'affermir depuis. L'islam, qui à l'origine était la foi d'une obscure tribu nomade, conquit avec une rapidité vertigineuse la plus grande partie de l'Orient qui comptait alors, historiquement parlant, et cela parce qu'il constituait un mouvement puriste et purificateur au milieu d'un monde civilisé à l'extrême et moralement pourri. Sans la corruption monstrueuse de l'époque précédente, corruption plus contraire que tout au monde au tréfonds du caractère allemand, Adolf Hitler n'eut jamais pu, en un temps si court réunir autour de lui l'écrasante majorité du peuple. Mais la lutte contre la corruption entraine la suprême estime accordée aux valeurs de caractères; et par la, le critère auparavant valable de la culture et de l'esprit tombe en désuétude. Les vertus les plus simples et les plus élémentaires deviennent déterminantes, et ainsi nait du jour au lendemain, qu'il s'agisse du national-socialisme ou de l'islam, une nouvelle unité, dont la force et la tension sont immenses; et en face de cette unité on voit s'écrouler et se réduire à néant la plupart des différences précédemment importantes (dans le cas de l'islam, les différences entre les peuples et les cultures; en Allemagne, les classes et les partis). En outre les deux mouvements sont essentiellement religieux, et non pas politiques. Si l'on observe les points essentiels, ils se distinguent surtout en ceci : l'esprit de l'islam était originellement nomade et partant conquérant et il le resta durant des siècles; le national-socialisme, par contre représente une rupture avec le déracinement provoqué par l'ère intellectualiste, et un retour aux racines du Sang et de la Terre.”

Hermann von Keyserling (1880–1946) philosophe allemand

La Révolution mondiale et la Responsabilité de l'esprit, 1934

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“Mes parents travaillaient à temps plein à faire concurrence aux voisins. Ce n'était que plusieurs années après, quand je vivais seul, que je me suis rendu compte à quel point c'était moins cher de les rabaisser à mon niveau.”

Keeping up with the Joneses was a full-time job with my mother and father. It was not until many years later when I lived alone that I realized how much cheaper it was to drag the Joneses down to my level.
en
The Naked Civil Servant (Fonctionnaire du nu)

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“[Il imagine une société où le meurtre serait légal] Les enfants se comporteraient très différemment, parce que la plupart des parents assassineraient leur propre enfant. […] Tu serai obligé d'enjamber des tas d'enfants morts, et ça deviendrait un nouveau problème. « Merci de nettoyer après avoir tué votre enfant, parce que c'est dégueulasse. Ce n'est pas bon pour l'environnement. Si vous assassinez votre enfant dans un lieu public, merci d'utiliser un des sacs rouges disponible dans les distributeurs situés tous les mètres en Amérique. Mettez votre enfant mort dans le sac rouge avec le logo qui représente un enfant mort, à côté du logo qui vous préviens de ne pas laisser votre enfant vivant jouer avec le sac puisqu'il pourrait suffoquer, auquel cas, vous pouvez juste le laisser dans le sac. »”

Louis C.K. (1967) acteur et humoriste américain

Children would behave very differently. Because most parent would be murdering their own kids. [...] You'd be steping over dead kids, that would be like a new problem. « You have to clean up your kids when you kill them, because it's gross. It's bad for the environment. If you murder your child in a public place, please use one of the red bags that are in the dispensers every three feet in America. Put your murdered child in the red bag with the logo of a murdered kid on it, next to the other logo that tells you not to let your alive kid play with the plastic bag, because they might suffocate, in wich case, you can just leave him in the bag. »
en
Oh My God (2013)

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“L’apport de l’immigration est constitutif de tous les enjeux, les combats et les identités diverses de la République. La question n’est pas de chercher, dans un premier temps, si cet apport est « positif » ou « négatif », il est tout d’abord un fait. Un fait précis, qui depuis plus de deux siècles est une composante essentielle de nos identités, de nos démographies, des mutations de nos régions, mais aussi d’enjeux collatéraux comme la fin des empires coloniaux, les vagues de naturalisations dont celle qui débouche à la loi de 1889 – premier véritable Code de la nationalité dans le pays. Désormais, les Français sont quasi majoritairement issus de ce passé « migratoire ». Un quart des Français ont une origine extra-européenne (le plus souvent coloniale, y compris pour les « rapatriés » dont les parents étaient souvent étrangers) sur trois ou quatre générations et un autre quart ont un grand-parent au moins issu des immigrations intra-européennes. La question est donc d’abord démographique et historique, l’immigration est une partie pleine et entière de notre récit national, dont la page et les portes se sont ouvertes dès la Révolution française. C’est une composante de nos identités collectives. Certains le regrettent, d’autres soutiennent ce mouvement, beaucoup s’interrogent sur les « bienfaits » de ces migrations.”

Pascal Blanchard (1964) historien, documentariste et co-directeur d'agence de communication français
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“N'oubliez jamais qu'un enfant qui a tué ses parents hérite de leur fortune, à sa sortie de prison.”

Jean-Louis Fournier (1938) cinéaste, auteur et réalisateur de téléfilms

Citations de ses romans

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“Messire le prêtre, qui avait son arbalète bandée, couvrant Belcore des plus doux baisers du monde et la faisant proche parente du Seigneur, là, tout à loisir, se donna du bon temps avec elle.”

Boccace (1313–1375) poète et romancier italien, ministre plénipotentiaire de la République de Florence

Huitième journée, 2

“On ne peut pas compter seulement sur l’école publique. La religion rend aux enfants ce que leur parents, déchus, n’ont plus toujours la force de leur transmettre. L’État français est laïque, mais la France est un pays chrétien, la France est avant tout un pays catholique. Un large dialogue islamo-catholique est donc prioritaire. Les beurs sont les garants de l’aboutissement positifs de ce dialogue, parce que c’est dans leur intérêt, ayant grandis en France, ils portent en eux cette confrontation […] En lieu et place de ce débat islamo-catholique, que trouve t-on? Un débat politico-religieux, le fameux débat judéo-arabe, imposé notamment par SOS Racisme, organisation contrôlée par l’Union des Étudiants Juifs de France. Ils ont lancé un débat judéo-arabe au nom des Beurs, en faisant eux-mêmes les questions et les réponses. Radio Beur ne doit pas cautionner un faux débat. Nous ne sommes pas des palestiniens, nous sommes des enfants d’immigrés, vivant en France. Solidaires des luttes du peuple palestinien, il n’est cependant pas dans notre vocation de nous substituer à lui, surtout si cette substitution est opérée par d’autres que nous-mêmes. De fait, l’instauration de ce débat judéo-arabe a eu pour effet de détourner le seconde génération du débat islamo-catholique.”

Farida Belghoul (1958) Professeure de lycée

Déclaration de Farida Belghoul le 28 novembre 1989, en qualité de secrétaire général de Radio Beur .
Radio Beur

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“Dans la société libre envisagée par les Pères fondateurs, les écoles doivent rendre compte aux parents, pas aux bureaucrates fédéraux.”

Ron Paul (1935) homme politique américain

In the free society envisioned by the founders, schools are held accountable to parents, not federal bureaucrats.
en
Débats parlementaires

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“À côté de cette heureuse et capitale innovation dans les facultés de sciences, il en est une autre dont le succès ne peut être contestable dans le département du Nord. Le même décret impérial que je rappelais tout à l'heure a institué un nouveau grade universitaire sous le titre de « certificat de capacité pour les sciences appliquées ». (…) Je voudrais qu'au sortir des écoles de commerce ou des écoles professionnelles, les jeunes gens destinés à la carrière industrielle fussent mis en mesure par leurs parents de venir profiter des immenses ressources de la faculté des sciences que la munificence du conseil municipal de Lille a installée dans les conditions les plus propices à assurer sa prospérité. Sous ce rapport, les facultés des sciences peuvent étendre beaucoup les services rendus par l'École centrale des arts et manufactures de Paris. Le certificat que nous délivrerons correspondra, quoique avec moins d'autorité sans doute, au diplôme des élèves de l'École centrale. (…) Nous n'oublierons point que la théorie est mère de la pratique, que sans elle la pratique n'est que la routine donnée par l'habitude, et que la théorie seule fait surgir et développe l'esprit d'invention (…) Vous connaissez ce mot charmant de Franklin : il assistait à la première démonstration d'une découverte purement scientifique et l'on demandait autour de lui : mais à quoi cela sert-il? Franklin répond : à quoi sert l'enfant qui vient de naître? (…) La découverte théorique n'a pour elle que le mérite de l'existence. Elle éveille l'espoir et c'est tout. Mais laissez-la cultiver, laisser-la grandir et vous verrez ce qu'elle deviendra (…) par hasard, diriez-vous peut-être, mais souvenez-vous que dans les champs de l'observation le hasard ne favorise que les esprits préparés. »”

Louis Pasteur (1822–1895) chimiste et biologiste français, fondateur de la microbiologie et créateur de l'Institut Pasteur français

Discours prononcé à Douai le 7 décembre 1854 à l'occasion de l'installation solennelle de la faculté des lettres de Douai et de la faculté des sciences de Lille

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“Les enfants sont la survivance de leurs parents, ce sont leur petit bout d’éternité… Ils [mes parents] seront inconsolables lorsqu’ils apprendront ma mort. Je mesure pleinement l’immense douleur que je vais leur creuser, mais ce ne sera qu’une peine parmi tant d’autres à leur palmarès. Avec le temps, ils finiront bien par faire leur deuil et par me pardonner. Le sacrifice n’incombe pas qu’aux autres. Si nous acceptons que les enfants des autres meurent pour les nôtres, nous devons accepter que nos enfants meurent pour ceux des autres, sinon, ce ne serait pas loyal. Et c’est là que tu n’arrives pas à suivre ammou [qui veut dire oncle en arabe]. Sihem est femme avant d’être la tienne. Elle est morte pour les autres… Pourquoi elle?… Pourquoi pas elle? Pourquoi veux-tu que Sihem reste en dehors de l’histoire de son peuple? Qu’avait-elle de plus ou de moins par rapport aux femmes qui s’étaient sacrifiées avant? C’est le prix à gagner pour être libre… Elle l’était. Sihem était libre. Elle disposait de tout. Je ne la privais de rien. La liberté n’est pas un passeport que l’on délivre à la préfecture, ammou. Partir où l’on veut n’est pas la liberté. Manger à sa faim n’est pas la réussite. La liberté est une conviction profonde; elle est mère de toutes les certitudes. Or, Sihem n’était pas tellement sûre d’être digne de sa chance. […] Sihem était plus proche de son peuple que de l’idée que tu te faisais d’elle. 'Elle était peut-être heureuse, mais pas suffisamment pour te ressembler'.”

Yasmina Khadra (1955) écrivain algérien

L’Attentat, 2005

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“Je suis esclave de mon baptême. Parents, vous avez fait mon malheur et vous avez fait le
vôtre.”

Arthur Rimbaud (1854–1891) poète français

Poèmes, Une saison en Enfer, 1873

“Georges Ricard-Cordingley est le seul peintre de marine qui ait vu le jour à Lyon : c’est un artiste de l’école lyonnaise par son goût de l’ésotérisme, le rôle donné à l’art dans ses écrits, autant que par sa sensibilité à la brume, ses tons délicats, ses harmonies subtiles. Voici l’homme : mélange de retenue, de modération, de finesse, d’absence d’audace apparente dans la traduction des sentiments et émotions, traits communs à Orsel comme aux Flandrin. Issu d’un père dénommé Ricard (plusieurs artistes sans liens de parenté portent alors ce nom) et d’une mère anglaise née Cordingley, il mêle pour se distinguer les deux « patronymes » dans sa signature d’artiste. Ricard-Cordingley a été désigné comme peintre des gris colorés, tons que l’on retrouve dans le style nuancé des deux écoles et dans l’atmosphère des deux villes, Lyon et Londres, où son renom débuta. Les deux autres pôles où il séjourna sont Boulogne-sur-Mer et Cannes. Des brumes matinales de la mer du Nord aux brumes crépusculaires de la Côte d’Azur il existait un lien et son œuvre se complaira dans l’incertain et l’indéterminé que traduit si bien ce « bilinguisme» artistique aux émotions douces et tendres. Si le « can’t » est la règle, la mesure est la seule loi de son harmonie. Il n’est jusqu’à sa passion pour l’aquarelle qui n’aille des tons purs de Constable aux pâleurs opalines d’un Ravier. Son dessin est subtil encore : crayon gras au Maroc et haute montagne, il épouse le fusain dès qu’il est question de la mer. Le fusain avec sa lumière d’ombre est l’indispensable technique au rendu des soirs, la voie du mystère. Différente ou plutôt diverse, à l’huile, à l’aquarelle, au fusain, son œuvre porte la marque du rêve qui en fait l’unité. Après la destruction de son atelier en 1940 à Boulogne-sur-Mer par fait de guerre, que reste-t-il de ses créations, de ses portraits de jeunesse qui enchantaient la « gentry », des grandes décorations, dont celle du casino de Wimereux, détruit lui aussi. Pour juger ses ambitions et ses rêves il ne demeure qu’environ deux cent cinquante études, encore moins d’aquarelles et de dessins en dehors des tableaux vendus de son vivant. Il subsiste cependant un « liber veritatis » où cet angoissé de perfection a noté, croquis et aquarelles à l’appui, tout ce que marchands et collectionneurs ont éparpillé dans le monde. Le jour viendra-t-il où la blanche nef des rêves mystiques lyonnais et les falaises claires de la légendaire Albion se joindront dans un commun hommage à leur concitoyen trop oublié.”

Georges Ricard-Cordingley (1873–1939) peintre français

Sur Cordingley

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“La loyauté est placée en premier parce que les chefs du Parti communiste demandent que la loyauté au Parti soit placé au-dessus et avant tout, et cela inclut la race, la parenté, la famille et les amis. Cela constitue une reddition complète à la volonté de la hiérarchie communiste. Une volonté de tout faire, d'aller partout et de dire tout ce qu'on vous dira de dire est une condition pour adhérer au communisme.”

Manning Johnson (1908–1959) écrivain américain

Loyalty is placed first because the Communist Party leaders demand that loyalty to the Party be placed above and before everything and that includes race, relatives, family and loved ones. It entails a complete surrender of the will to the communist hierarchy. A willingness to do anything, go anywhere and say anything you are told is a condition of Communist membership.
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“(2) La crainte et l'amour, tel est en effet, dans toute sa concision, la différence qui sépare les deux Testaments; la crainte était le partage de l'homme ancien, l'amour est le privilège de l'homme nouveau; et cependant l'un et l'autre sont l'œuvre d'un Dieu infiniment miséricordieux. (…) (3) La charité peut donc s'allier à la vengeance. Nous en voyons la preuve dans un père qui inflige une répression sévère à son fils, quand il le voit s'abandonner à des penchants coupables; plus il l'aime, plus il sent le besoin de le corriger, surtout quand la correction lui laisse espérer des résultats. Mais en voulant le corriger il se garde bien de le tuer : car pour beaucoup la vie présente est du plus haut prix, et souvent même c'est d'elle seule qu'ils attendent la récompense de l'éducation qu'ils veulent donner à leurs enfants. Quant aux parents sages et fidèles qui attendent une autre vie meilleure, ils ne tuent pas non plus leurs enfants en voulant les châtier, parce qu'ils sont persuadés qu'ils peuvent les corriger dans cette vie mais Dieu, qui connaît ce qui convient à chacun, se venge en frappant de mort soit par lui-même, soit par les causes secondes; et si c'est la haine qui l'inspire, il ne les hait pas parce qu'ils sont hommes, mais parce qu'ils sont pécheurs. (…) Quelle preuve plus évidente que Dieu châtie avec amour, non-seulement par des infirmités et des maladies, mais même par la mort temporelle, ceux qu'il ne veut pas condamner avec le monde? (4) (…) Il n'y a donc pas lieu de soutenir la moindre contradiction entre l'Ancien Testament et le précepte que nous impose le Sauveur d'aimer nos ennemis. Tout en nous ordonnant de les aimer, il s'engage lui-même à en tirer vengeance, puisqu'il se représente sous la figure d'un juge qui tout partial et coupable qu'il est, n'ayant aucune crainte de Dieu, aucun respect pour les hommes, se laisse pourtant fléchir par les instances réitérées d'une pauvre veuve qui demande justice contre son persécuteur; à la fin il l'exauce, pour se délivrer de ses prières. S'il en est ainsi dans cette parabole, à combien plus forte raison Dieu, qui est la bienveillance et la justice même, n'affirme-t-il pas qu'il vengera ses élus de la haine de leurs ennemis (Luc, XVIII, 2-8.)?”

Augustin d'Hippone (354–430) philosophe parmis les premiers Chrétien

(2) Nam hæc est brevissima et apertissima differentia duorum Testamentorum, timor et amor: illud ad veterem, hoc ad novum hominem pertinet; utrumque tamen unius Dei misericordissima dispensatione prolatum atque conjunctum. (...) (3) Potest ergo esse dilectio in vindicante. Quod unusquisque in filio suo probat, cum eum in mores pessimos defluentem, severissima cœrcitione constringit, et tanto magis, quanto magis eum diligit, atque hoc modo corrigi posse arbitratur. Non autem occidunt filios quos diligunt homines, quando eos corrigere volunt: quia multi hanc vitam pro magno bono habent, et totum quare volunt educare filios suos, in hac vita sperant. Fideles autem atque sapientes homines, qui credunt esse aliam vitam meliorem, et quanta possunt ex parte noverunt; nec ipsi vindicant occidendo, cum filios suos volunt corrigere, quia in hac vita eos posse corrigi credunt: Deus autem qui novit quid cuique tribuat, vindicat occidendo in quos voluerit, sive per homines, sive occulto rerum ordine; non quia eos odit in quantum homines sunt, sed in quantum peccatores sunt. (...) Ecce manifestum est Deum cum dilectione corrigere, non solum infirmitatibus et ægritudinibus, sed etiam mortibus temporalibus, eos quos non vult damnare cum mundo. (4) (...) et quomodo non sit contrarium quod Dominus nobis in Evangelio præcepit, ut diligamus inimicos nostros: de quibus tamen promittit ipse vindictam, cum de illo iudice similitudinem inducit, qui quotidianas interpellationes viduæ mulieris petentis ut se vindicaret, quamvis esset injustus, nec Deum timens, nec homines reverens, tamen sustinere non potuit, et audivit eam, ne ulterius tædium pateretur: ex cujus comparatione multo magis Deum, qui est benignissimus atque justissimus, dixit vindicare electos suos de inimicis eorum (Cf. Lc 18, 2-8.).
la
Citations de saint Augustin, Contre Adimantus, Manichéen

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“Les jeunes ont toujours le même problème, celui de se rebeller et de se conformer en même temps. Maintenant ils ont résolu ce problème en se rebellant contre leurs parents et se conformant entre eux.”

The young always have the same problem — how to rebel and conform at the same time. They have now solved this problem by defying their elders and copying each other.
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“La vaillance est la meilleure des récompenses. La vaillance, assurément, l'emporte sur toute chose. Liberté, sécurité, vie, fortune et parents, patrie et enfants lui doivent protection et salut. La vaillance a tout en elle, on a tous les biens si l'on possède la vaillance.”

Virtus praemium 'st optimum.
Virtus omnibus rebus anteit profecto.
Libertas, salus, vita, res, parenteis, Patria et prognati tutantur, servantur;
virtus omnia in sese habet ; omnia adsunt bona, quem penes est virtus.
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“Nos jeunes gens reprochent à leurs parents une conduite déshonorante et injustifiable : ils estiment que seuls les criminels ou les putes ont pu survivre dans les camps.”

Hannah Arendt (1906–1975) philosophe américaine d'origine allemande

Propos livré par Kurt Blumenfeld à Hannah Arendt
, 2013

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“Voilà comment les parents s'aliènent leurs enfants : en oubliant qu'ils ont été enfants eux aussi.”

David Homel (1952) écrivain et traducteur américain

Le droit chemin, 2010

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