Citations sur dire
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“Le rêve est terminé / Que puis-je dire?”

John Lennon (1940–1980) auteur-compositeur-interprète britannique

The dream is over / What can I say ?
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“Il suffit de dire la vérité pour être haï.”

Maria Valtorta (1897–1961) femme de lettres italienne

Haine

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“[À propos de son ami] Et il me dit « Tu sais ce que je ferais, moi? » Parce que évidemment, c'est la seule raison pour laquelle il m'a posé la question, pour me dire ce que lui il ferait. Il a dit que si il avait une machine à remonter dans le temps, il irait tuer Hitler, et je me disais, c'est un but tout à fait noble de vouloir faire ça. Et j'aurais fait pareil, sauf que je ne l'aurais pas tué. Je l'aurais violé. Je pense que ça aurait été suffisant pour l'empêcher de faire toute cette merde. S'il avait été violé par moi, il n'aurait jamais entrepris tous ces trucs. « – Est-ce qu'on envahit la Pologne?”

Louis C.K. (1967) acteur et humoriste américain

Hum, je sais pas, je vais aller prendre une douche, je me sens pas très bien... »
And he goes « Here what I would do... » Because of course that's the only fucking point of asking me. He said if he had a time machine, he would have killed Hitler. [...] I was thinking « That's a noble purpose for a time machine ». I would have do that too, I would have gone back, but I wouldn't have killed Hitler. I would have raped him. Because I think that it would have been enough, that it would have stop him for doing all that shit. If he had been raped by me, he would never had pulled any of that stuff. « – Should we invade Poland? – I don't know, I'll just gonna take a shower... I don't feel good. »
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Shameless (2005)

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“Je suis un sceptique. Je ne veux pas qu'on me fasse prendre des vessies pour des lanternes. Je ne veux pas qu'on m'impose de croire à quoi que ce soit. Et j'essaye d'appliquer mon intelligence et mon expérience aux jugements sur les éléments en ma possession. Quand on me dit qu'un avion a percuté le Pentagone et qu'on ne trouve ni sièges, ni réacteurs, ni queue, ni roues, ni rien, je me dis quand même que c'est un avion fantôme! Quand on me dit qu'il y avait trois mille morts dans la "tour infernale", et qu'on n'a trouvé que trois cents cadavres, je me dis qu'il en manque deux mille sept cents… Mais je sais qu'il est tout à fait dangereux de dire ça (…)”

Jean-Marie Le Pen (1928) homme politique français

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A une question d'un journaliste lui demandant sa lecture du 11 septembre.
Autres citations
Variante: Je suis un sceptique. Je ne veux pas qu'on me fasse prendre des vessies pour des lanternes. Je ne veux pas qu'on m'impose de croire à quoi que ce soit. Et j'essaye d'appliquer mon intelligence et mon expérience aux jugements sur les éléments en ma possession. Quand on me dit qu'un avion a percuté le Pentagone et qu'on ne trouve ni sièges, ni réacteurs, ni queue, ni roues, ni rien, je me dis quand même que c'est un avion fantôme! Quand on me dit qu'il y avait trois mille morts dans la "tour infernale", et qu'on n'a trouvé que trois cents cadavres, je me dis qu'il en manque deux mille sept cents… Mais je sais qu'il est tout à fait dangereux de dire ça

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“Un des premiers résultats de mes observations fut que les Esprits, n’étant autres que les âmes des hommes, n’avaient ni la souveraine sagesse ni la souveraine science; que leur savoir était borné au degré de leur avancement, et que leur opinion n’avait que la valeur d’une opinion personnelle. Cette vérité, reconnue dès le principe, me préserva du grave écueil de croire à leur infaillibilité, et m’empêcha de formuler des théories prématurées sur le dire d’un seul ou de quelques-uns. Le seul fait de la communication avec les Esprits, quoi qu’ils puissent dire, prouvait l’existence d’un monde invisible ambiant; C’était déjà un point capital, un champ immense ouvert à nos explorations, la clef d’une foule de phénomènes inexpliqués; le second point, non moins important, était de connaître l’état de ce monde, ses mœurs, si l’on peut s’exprimer ainsi; je vis bientôt que chaque Esprit, en raison de sa position personnelle et de ses connaissances, m’en dévoilait une phase, absolument comme on arrive à connaître l’état d’un pays en interrogeant les habitants de toutes les classes et de toutes les conditions, chacun pouvant nous apprendre quelque chose, et aucun, individuellement, ne pouvant nous apprendre tout; c’est à l’observateur de former l’ensemble à l’aide des documents recueillis de différents côtés, collationnés, coordonnés et contrôlés les uns par les autres. J’agis donc avec les Esprits, comme je l’aurais fait avec des hommes; ils furent pour moi, depuis le plus petit jusqu’au plus grand, des moyens de me renseigner et non des révélateurs prédestinés.”

Allan Kardec (1804–1869) pédagogue français et fondateur de la philosophie spirite
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“Nous avons fait à Vincennes un travail collectif sur, c'est-à-dire, contre le fascisme : éléments d'une analyse nouvelle, soutenue par des sciences elles aussi re-nouvelées, dans une réalité ré-actualisée. Nous nous sommes aperçus que ces questions dépassaient les murs d'une université française : c'est l'homme de la rue qui est concerné avec son ignorance et son pressentiment du fascisme.
Urgence politique, plus qu'historique ? Oui, dans un certain sens. Après 1968, les jeunes générations se sont aperçues que la fascisme n'avait pas disparu avec la guerre mondiale et la défaite militaire. […] Cette génération n'a pas vu surgir la révolution mais la contre-révolution, et le fascisme lui est apparu comme le danger du présent et non comme le spectre du passé. D'un coup, elle s'est aperçue qu'elle était démunie d'éléments d'analyse. Qu'est-ce que le fascisme ? Pourquoi le mouvement ouvrier a-t-il échoué face au fascisme ? Comme Gramsci s'interrogeait lui-même : « Pourquoi avons-nous perdu ? » Quel a été le véritable impact populaire du fascisme ? Quels chemins emprunte-t-il pour rallier le consensus des masses ? Quelles pulsions peuvent amener les hommes à agir contre leurs propres intérêts, y compris économiques ? Jusqu'à quel point n'a-t-il pas représenté la convergence sinistre d'une acceptation (résignée ou non) des masses avant tout petites-bourgeoises, et non seulement la confluence des éléments les plus réactionnaires d'une dictature capitaliste ? […]
Il me semble que la validité de ce travail théorique est déterminée par sa confrontation avec l'explosion d'une vitalité révolutionnaire que, depuis 1968, il devient de plus en plus difficile d'étouffer : reconnaissance de la théorie marxiste, de la libre discussion et du libre-débat d'une stratégie révolutionnaire, comprenant aussi bien : la libération de la femme, la politisation de la question sexuelle, la contraception, le divorce, la mise en question du système psychiatrique et pénitentiaire, le développement parmi les jeunes d'une nouvelle sensibilité, de nouveaux désirs qui témoignent d'un refus de plus en plus radical de la société capitaliste. Explosion qui pose sous d'autres formes la question de comprendre l'immense refoulement qui est à la base du fascisme. […]”

Maria-Antonietta Macciocchi (1922–2007) femme politique

Eléments pour une analyse du fascisme

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“Sarko, il a perdu les pédales depuis longtemps. La preuve, en juillet, on ne l'a pas entendu sur la crise grecque, il a préféré aller au Cap Nègre, sans réunir le bureau politique. Et, sur les migrants, pareil : il a préféré aller en Corse. Si ça continue, les gens vont finir par lui dire : 'Casse toi, pauv' con!”

Nadine Morano (1963) personnalité politique française

La France, «pays judéo-chrétien de race blanche» septembre 2015, Commentaires et réactions de Nadine Morano pour ses propos sur "la France de race blanche"

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“À vrai dire, la tolérance ne devrait être qu'une attitude temporaire : elle doit conduire à la reconnaissance. Souffrir autrui, c'est l'outrager.”

Johann Wolfgang von Goethe (1749–1832) poète, romancier, dramaturge, théoricien de l'art et homme d'État allemand

Toleranz sollte eigentlich nur eine vorübergehende Gesinnung sein : sie muß zur Anerkennung führen. Dulden heißt beleidigen.
de
Maximes et Réflexions, 1833

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“Je considère le monde entier comme ma paroisse, par où je veux dire que, en quelque part du monde que je me trouve, je considère que c’est mon droit et mon devoir strict d’annoncer à tous ceux qui veulent m’entendre la bonne nouvelle du salut.”

John Wesley (1703–1791) prêtre anglican et fondateur du méthodisme

I look on all the world as my parish; thus far I mean, that, in whatever part of it I am, I judge it meet, right, and my bounden duty , to declare unto all that are willing to hear, the glad tidings of salvation.
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“Le seigneur soit béni! Tout ce que la franc-maçonnerie, c'est-à-dire le Diable, a entrepris depuis soixante ans contre l'Église et le pape en Italie a été réduit à néant.”

Jean XXIII (1881–1963) pape de l’Église catholique

Benediciamo il Signore! Tutto ciò che la massoneria, cioè il diavolo, aveva fatto in sessanta e più anni contro la Chiesa e contro il Papa in Italia, tutto è stato rovesciatio. […]
it
À propos de la signature des accords de Latran , dans une lettre écrite à sa famille le 24 février 1929.

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“J'achète un Cinnabon… à l'aéroport où j'ai atterri… Vous comprenez à quel point c'est encore plus écœurant, pas vrai? Parce que quand vous êtes dans l'aéroport d'où vous décollez, tu peux dire « bon, je dois bien manger quelque chose, parce que j'ai quand même une chance d'être coincé dans le ciel pour toujours, donc je dois manger maintenant. » Mais moi, j'avais atterri. Le voyage est terminé. Je suis à 20 minutes de chez moi, où j'ai des bananes et des pommes. Et j'était assis sur ma valise en train de manger ce putain de Cinnabon avec des couverts!”

Louis C.K. (1967) acteur et humoriste américain

I'm buying a Cinnabon … at the airport … I arrived at. You understand why that's extra disgusting, right? Because when you're at the airport you're leaving from, you can say, "Oh, I gotta eat. I need some food, because I might be trapped in the sky forever, so I should eat right now." But I've landed. The trip is over. I'm 20 minutes from my house, where I got bananas and apples and shit. And I'm sitting on my luggage just fucking eating a Cinnabon with a fork and knife.
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Chewed Up (2008)

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“[…] lancés comme nous sommes dans les méandres des paradoxes, irons-nous en voyage au sud de l'Italie, à Élée, aujourd'hui Velia, dans un paysage merveilleusement virgilien d'oliviers et de lauriers-roses, jadis fréquenté par Énée un des premiers armateurs grecs à la recherche d'un siège social en Italie entre le cap Palinuro où il perdit son pilote, et le cap Leucosie, où il rejoignit une starlette, ou une nymphe, qui l'attendait dans une vaste propriété aujourd'hui privée? A Élée nous retrouverions Parménide, qui aimait l'éternité, et surtout Zénon, champion des apories et des paradoxes, Zénon qui avait installé une fabrique de flèches n'atteignant jamais leur cible mobile, et qui organisait des courses entre lièvres et tortues, que nul ne gagnait jamais. Faut-il être fou, faut-il être schizophrène pour assurer qu'on peut arrêter le temps avec sa tête! Alors, schizo, Zénon? Freud disait à peu près que les philosophies sont les délires des bien-portants et vous vous rappelez que j'ai pris soin de distinguer la folie de la psychose. Irons-nous cependant penser que, dirigée ainsi qu'elle l'était par des gens comme Parménide et Zénon, Élée était une cité folle? Eh bien pas du tout. Je me suis laissé dire que nulle part aux temps antiques la démocratie n'a mieux réussi qu'à Élée ce qui donne à penser que mieux vaut penser les paradoxes, mieux vaut certes les penser, que les semer comme peaux de bananes sous les semelles de ses congénères, comme il en est qui aiment à le faire.”

Paul-Claude Racamier (1924–1996) psychiatre et psychanalyste français

Les Schizophrènes, 1980, Préambule et divertimento

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“Dire la vérité aux enfants s'avère souvent une bonne idée.”

John Wyndham (1903–1969) écrivain britannique

), 1951

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“On fait dire à une statistique ce qu'on veut, à une condition : c'est qu'on évite de dire comment elle est faite.”

Auguste Detœuf (1883–1947) économiste français

Lemme I.
Propos de O.L. Barenton, confiseur, 1948

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“Mieux vaut ne rien dire et passer pour un con que de l'ouvrir et ne laisser aucun doute à ce sujet.”

Gustave Parking (1955) acteur de théâtre et cinéma, animateur de radio et de télévision

Le robot et les bulles

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“Le patriotisme n’est pas seulement le dernier refuge des coquins; c’est aussi le premier piédestal des naïfs et le reposoir favori des imbéciles. Je ne parle pas du patriotisme tel qu’il devrait être, ou tel qu’il pourrait être, mais du patriotisme que nous voyons en France et même partout, qui se manifeste dans toute son hypocrisie, toute son horreur et toute sa sottise depuis trente ans. Et je dis que la constatation ci-dessus, dont on peut facilement, tous les jours, vérifier l’exactitude, fait comprendre comment se recrutent les états-majors et les troupes qui constituent les régions du chauvinisme. Des naïfs et des imbéciles, je n’ai pas grand-chose à dire; les premiers, dupes d’enthousiasmes irréfléchis et d’illusions juvéniles, arrivent souvent à se rendre compte du caractère réel de la doctrine cocardière et sortent, écœurés, de la chapelle où on la prêche; les seconds, misérables êtres aux cerveaux boueux, forment un immense troupeau de serfs à la disposition d’un maître à forte poigne — ou à fort gosier — et portent leur patriotisme comme les crétins portent leur goitre. Quant aux chefs, ce sont quelquefois des républicains, quelquefois des monarchistes, quelquefois les deux ensemble, ou bien ni l’un ni l’autre, Ce sont toujours des coquins. Le patriotisme n’est pour eux qu’une enseigne qui doit attirer la foule; un décor derrière lequel ils pourront machiner à loisir les combinaisons de leur goût.”

Georges Darien (1862–1921) romancier, auteur dramatique et pamphlétaire français, collaborateur de périodiques anarchistes

La Belle France (1901)

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“Il y a des gens qui se donnent beaucoup de mal pour dire qu'ils n'ont besoin de rien.”

David Homel (1952) écrivain et traducteur américain

L'Analyste ('), 2003

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