Citations sur dire
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“Je n’ai pas de gosses, pas de femme, pas de voiture, pas de crédit. C’est peut-être un peu pompeux ce que je vais dire, mais je préfère mourir debout que vivre à genoux.”

Charb (1967–2015) dessinateur satirique et journaliste français

À propos des menaces de mort qu’il recevait après la publication de caricatures de Mahomet dans Charlie Hebdo.
Sur la liberté

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“Le secret d'ennuyer est celui de tout dire.”

Voltaire (1694–1778) écrivain et philosophe français
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“On aime mieux dire du mal de soi-même que de n'en point parler.”

Reflections; or Sentences and Moral Maxims (1665–1678)

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“Ce qu’on ne peut dire et ce qu’on ne peut taire, la musique l’exprime.”

William Shakespeare (1864)
Source: Hugo's Works: William Shakespeare

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“Il faut dire, cette femme est poète, est philosophe, est médecin, est auteur, est peintre; et non poétesse, philosophesse, médecine, autrice, peintresse, etc. On doit en cela déferrer à l’usage qui donne la terminaison féminine à certains mots pour le genre féminin, et qui ne la donne pas à d’autres. Ainsi on dit bien qu’une femme a été conseillère d’une telle action, mais non pas jugesse d’un tel procès; qu’elle a été mon avocate, mais non pas qu’elle a été mon oratrice.”

Nicolas Andry de Boisregard (1658–1742) médecin et homme de lettres français

On dit bien la galère capitainesse, mais on n’appelle pas une femme capitainesse, quoi qu’elle soit femme d’un capitaine ou qu’elle conduise des troupes.
Il faut dire, cette femme eſt Poëte, eſt Philoſophe, eſt Medecin, eſt Auteur, eſt Peintre ; & non Poëteſſe, Philoſopheſſe, Medecine, Autrice, Peintreſſe, &c. On doit en cela déferer à l’usage qui donne la terminaiſon feminine à certains mots pour le genre féminin, & qui ne la donne pas à d’autres. Ainſi on dit bien qu’une femme a eſté Conſeillere d’une telle action, mais non pas Jugeſſe d’un tel procés ; qu’elle a eſté mon Avocate, mais non pas qu’elle a eſté mon Oratrice. On dit bien la Galere Capitaineſſe, mais on n’appelle pas une femme Capitaineſſe, quoy qu’elle ſoit femme d’un Capitaine ou qu’elle conduiſe des Troupes.
fr1835
Reflexions sur l'usage présent de la langue françoise ou Remarques nouvelles et critiques touchant la politesse du langage

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“La foi, c’est dire oui à Dieu. Quand l’homme dit oui à Dieu, Dieu dit oui à l’homme.”

Frithjof Schuon (1907–1998) métaphysicien, théologien et philosophe suisse

Vie spirituelle, Foi

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“J’ai toujours proclamé mon innocence, chacun était libre d’interpréter ces déclarations comme il l’entendait, mais je peux dire que pour beaucoup, la question ne se posait pas : il s’agissait simplement de soutenir mon idéologie de l’époque des événements. On m’a aidé pour diverses raisons qui venaient soit du fait que je me disais innocent; soit du fait que dans de nombreux pays, une condamnation par contumace n’est pas imaginable; soit parce que je cherchais à me donner l’image d’un combattant de la liberté, comme je pensais l’être pendant les événements des années 70.”

Cesare Battisti (1954) militant politique, terroriste et écrivain italien

Io ho sempre professato la mia innocenza, ciascuno è stato libero di interpretare questa mia proclamazione come meglio ha creduto, ma posso dire che per molti di questi il problema non si poneva, andava semplicemente sostenuta la mia ideologia all’epoca dei fatti. Io sono stato appoggiato per una pluralità di ragioni che vanno sia dal fatto che mi proclamavo innocente, sia dal fatto che in molti paesi non è concepibile una condanna in contumacia e sia perché io cercavo di dare di me l’idea di un combattente della libertà, come io mi sentivo per i fatti degli anni ’70.
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“Les premiers monuments funéraires étaient constitués pas des dolmens, des mégalithes et des menhirs, puis apparurent, comme une grande page ouverte en relief, les niches, les autels, les tabernacles, les cuves en granit, les bacs en marbre, les couvercles ouvragés ou lisses, les colonnes doriques, ioniques, corinthiennes, les cariatides, les frises, les acanthes, les entablements et les frontons, les fausses voûtes, les vrais voûtes, et aussi les pans de mur montés avec des briques superposées, les murs cyclopéens, les meurtrières, les rosaces, les gargouilles, les grandes fenêtres, les tympans, les pinacles, les dallages, les arcs-boutants, les piliers, les pilastres, les statues gisantes représentant des hommes en armure avec heaume et épée, les chapiteaux historiés et non historiés, les grenades, les fleurs de lys, les immortelles, les clochers, les dômes, les statues gisantes représentant des femmes aux seins comprimés, les peintures, les arches, les chiens fidèles couchés, les enfants emmaillotés, les porteuses d’offrandes, les pleureuses voilées, les aiguilles, les nervures, les vitraux, les tribunes, les chaires, les balcons, d’autres tympans, d’autres chapiteaux, d’autres arcs, des anges aux ailes éployées, des anges aux ailes tombantes, des médaillons, des urnes vides ou couronnées de flammes de pierre, ou laissant sortir un crêpe languide, des mélancolies, des larmes, des hommes majestueux, des femmes magnifiques, des enfants adorables fauchés dans la fleur de l’âge, des vieillards qui ne pouvaient plus attendre, des croix entières et des croix brisées, des échelles, des clous, des couronnes d’épines, des lances, des triangles énigmatiques, une insolite colombe marmoréenne, des bandes de pigeons authentiques volant en cercle autour de la nécropole. Et puis le silence. Un silence uniquement brisé de temps en temps par les pas de quelque amant de la solitude, occasionnel et soupirant, qu’une tristesse soudaine arrache aux environs bruyants où l’on entend encore des pleurs au bord d’une tombe et où l’on dépose des bouquets de fleurs fraîches, encore humides de sève, un silence qui traverse pour ainsi dire le cœur même du temps, ces trois mille ans de sépultures de toutes les formes, conceptions et configurations imaginables, unies dans le même abandon et la même solitude car les douleurs qui en sont nées un jour sont trop anciennes pour avoir encore des héritiers..”

Tous les noms (Todos os nomes), 1997

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“Je suis bien sûr tout à fait d’accord que nous ayons besoin de services secrets. Le travail d’Intelligence est très important, pas seulement par rapport au terrorisme. Le terrorisme n’est en tout cas pas la menace la plus grande que nous ayons. Mais je pense à la criminalité organisée, au trafic d’armes et à la traite d’êtres humains, et là, le service d’Intelligence est évidemment très important. Mais je trouve l’affirmation que les services secrets ne sont par principe pas contrôlables très dangereuse. Comme je l’ai déjà dit, aux Pays-Bas, on a mis une cellule de juges indépendants au sein des services secrets. Ces juges sont naturellement tenus au secret. Mais il y a un contrôle interne et cet organe de contrôle peut suivre toutes les activités et dire: Non, minute, on ne peut pas faire cela. Et malheureusement on voit maintenant qu’on délègue tout le sale travail aux services secrets parce qu’ils ne sont pas contrôlés. En Europe, on a par habitude délégué les vols secrets et les prisons secrètes aux services secrets militaires qui ne sont pas du tout contrôlés – je trouve cela extrêmement dangereux pour des Etats démocratiques. Aujourd’hui c’est pour la lutte contre le terrorisme, demain on peut faire un usage abusif de ces services à beaucoup d’autres fins, sans contrôle effectif. Cela ne va pas.”

Dick Marty (1945) personnalité politique suisse

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“Ils étaient des amis qui voyageaient ensemble; ils commençaient à dire nous.”

Ah ! qu'il est touchant, ce nous prononcé par l'amour ! Quelle déclaration il contient, timidement et cependant vivement exprimée !
Corinne ou l'Italie (1807)

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“Serait-il irrévérencieux de dire qu’il arrive trop souvent à l’historien de se conduire à l’égard de sa nation comme l’architecte à l’égard de ses clients? Il cherche avant tout à lui fournir une histoire conforme à ses goûts et à ses mœurs, bref, une histoire habitable.”

Henri Pirenne (1862–1935) historien belge

Extrait du discours prononcé à la séance d’ouverture du V Congrès international des sciences historiques, le 9 avril 1923 à Bruxelles.
De la méthode comparative en histoire, 1923

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“Saint François aimait à ce dire le Troubadour de Dieu mais ne se contentait pas du dieu des troubadours. Saint Thomas ne conduisit pas le Christ à Aristote, mais Aristote au Christ.”

Gilbert Keith Chesterton (1874–1936) écrivain, journaliste, poète, illustrateur, apologiste catholique et biographe anglais

Saint Thomas du Créateur, 1933

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“Ah! si les peuples sous-développés étaient indispensables à la survie des autres, il y a fort à penser que l'on s'occuperait d'eux plus activement. Mais si l'impérialisme mondial est prêt à faire des guerres locales pour conserver l'exploitation de certaines régions pétrolières, ou pour conserver le contrôle de certaines régions dont il considère qu'elles sont importantes à sa sécurité, il sait bien par contre qu'il peut continuer à vivre sans les populations qui les habitent. Si les classes dominantes nationales ne peuvent se passer de leur prolétariat national qui détient la force de travail, l'impérialisme international par contre n'a pas besoin du prolétariat misérable qui constitue les populations du tiers-monde. Autant dire qu'il considère faire œuvre charitable s'il ampute de quelques centimes le produit national, pour le livrer gratuitement pense-t-il à ces populations, alors qu'il retire de leur sol une richesse pourtant considérable. Pourquoi n'ont-elles pas d'ailleurs suivi une évolution technique semblable? C'est bien la preuve que ce sont des races inférieures, peu douées, et qui « méritent » le sort misérable qui est le leur. Même si cette opinion n'est pas toujours proférée, elle est toujours plus ou moins inconsciemment pensée. Elle résulte directement d'ailleurs de la notion de liberté humaine, l'homme libre étant seul responsable de son destin.”

Henri Laborit (1914–1995) médecin, chirurgien et neurobiologiste français du XXe siècle. Instigateur de l'utilisation des neuroleptiq…

L'homme imaginant, 1970

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“La vie dont nous parlons ne se confond donc pas avec l'objet d'un savoir scientifique, objet dont la connaissance serait réservée à ceux qui sont en possession de ce savoir et qui ont dû l'acquérir. Bien plutôt est-elle ce que tout le monde sait, étant cela même que nous sommes. Mais comment « tout le monde », c'est-à-dire chacun de nous en tant qu'il est un vivant, peut-il savoir ce qu'est la vie, sinon dans la mesure où la vie se sait elle-même et où ce savoir originel de soi constitue son essence propre ? Car la vie se sent et s'éprouve soi-même en sorte qu'il n'y a rien en elle qu'elle n'éprouve ni ne sente. Et cela parce que le fait de se sentir soi-même est justement ce qui fait d'elle la vie. Ainsi tout ce qui porte en soi cette propriété merveilleuse de se sentir soi-même est-il vivant, tandis que tout ce qui s'en trouve dépourvu n'est que de la mort. La pierre, par exemple, ne s'éprouve pas soi-même, on dit que c'est une « chose .»”

Michel Henry (1922–2002) philosophe français

La terre, la mer, les étoiles sont des choses. Les plantes, les arbres, les végétaux en général sont également des choses, à moins qu'on ne fasse apparaître en eux une sensibilité au sens transcendantal, c'est-à-dire cette capacité de s'éprouver soi-même et de se sentir soi-même qui ferait justement d'eux des vivants -- non plus au sens de la biologie mais au sens d'une vie véritable, laquelle est la vie phénoménologique absolue dont l'essence consiste dans le fait même de se sentir ou de s'éprouver soi-même et n'est rien d'autre --, ce que nous appellerons encore une subjectivité.
Livres sur la culture et la barbarie, La Barbarie, 1987