Citations sur dieu
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“(…) Celui qui ignore que la maison brûle, n'a aucune raison d'appeler au secours; de même, l'homme qui ne sait pas qu'il est en train de se noyer ne saisira pas la corde salvatrice; mais savoir que nous périssons, c'est soit désespérer, soit prier. Savoir réellement que nous ne sommes rien, parce que le monde entier n'est rien, c'est se souvenir de « Ce qui est », et se libérer par ce souvenir.
Quand un homme est victime d'un cauchemar et qu'il se met alors, en plein rêve, à appeler Dieu au secours, il se réveille infailliblement, et cela démontre deux choses : premièrement, que l'intelligence consciente de l'Absolu subsiste dans le sommeil comme une personnalité distincte, - notre esprit reste donc en dehors de nos états d'illusion, et deuxièmement, que l'homme, quand il appelle Dieu, finira par se réveiller aussi de ce grand rêve qu'est la vie, le monde, l'ego. S'il est un appel qui peut briser le mur du rêve, pourquoi ne briserait-il pas aussi le mur de ce rêve plus vaste et plus tenace qu'est l'existence? Il n'y a, dans cet appel, aucun égoïsme, du moment que l'oraison pure est la forme la plus intime et la plus précieuse du don de soi.(2)
(2) « L'Heure suprême ne viendra qu'alors qu'il n'y aura plus personne sur terre qui dise : Allah! Allah! » (hadith). - C'est en effet la sainteté et la sagesse - et avec elles l'oraison universelle et quintessencielle - qui soutiennent le monde.”

Understanding Islam

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“Dieu, quelle virulente sortie!”

Война и мир. Том 1

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“La condition du moine constitue une victoire sur l'espace et le temps, ou sur le monde et la vie, en ce sens que le moine se situe par son attitude au centre et dans le présent : au centre par rapport au monde plein de phénomènes, et dans le présent par rapport à la vie pleine d’évènements. Concentration de prière et rythme de prière: ce sont en un certain sens les deux dimensions de l'existence spirituelle en général et monastique en particulier. Le religieux s'abstrait du monde, il se fixe en un lieu défini et le lieu est centre parce qu'il est consacré à Dieu, il ferme moralement les yeux, et reste sur place en attendant la mort, comme une statue placée dans une niche, pour parler saint François de Sales; par cette "concentration", le moine se situe sous l'axe divin, il participe déjà au Ciel en se rattachant concrètement à Dieu. Ce faisant, le contemplatif s'abstrait également de la durée, car par l'oraison - cette actualisation permanente de la conscience de Dieu -, il se situe dans un instant intemporel : l'oraison (ou le souvenir de Dieu) est maintenant et toujours, elle est "toujours maintenant" et appartient déjà l 'Éternité. La vie du moine, par l'élimination des mouvements désordonnés, est un rythme; orl e rythme est la fixation d'un instant - ou du présent - dans la durée, comme l'immobilité est la fixation d'un point -ou du centre - dans l'étendue; ce symbolisme fondé sur la loi de l'analogie devient concret en vertu de la consécration à Dieu.”

Frithjof Schuon (1907–1998) métaphysicien, théologien et philosophe suisse

Light on the Ancient Worlds

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“Lorsque la demeure islamique se remplit d’images et d’objets distrayants, et que l’on marche avec des souliers sur les tapis et les nattes, qui normalement sont réservés à la prière, l’unité de la vie islamique est rompue, et il en va de même quand les vêtements que l’on porte dans la vie courante ne sont plus adaptés aux rites de la shariah.
A ce propos, il faut remarquer que l’art islamique ayant pour fonction essentielle de créer un cadre pour l’homme qui prie, le vêtement y occupe un rang qui n’est pas négligeable, comme le rappelle ce verset : « O fils d’Adam, revêtez vos parures (zeynatakum) en vous approchant d’une mosquée » (Coran, VII, 31). Le costume masculin des peuples de l’Islam comprend une multitude de formes, mais il exprime toujours le double rôle que cette tradition impose à l’homme : celui de représentant et de serviteur de Dieu. De ce fait, il est à la fois digne et sobre, nous dirions même majestueux et pauvre en même temps. Il recouvre l’animalité de l’homme, rehausse ses traits, tempère ses mouvements, et facilite les différentes postures de la prière. Le vêtement européen moderne, au contraire, ne fait que souligner le rang social de l’individu, tout en niant la dignité primordiale de l’homme, celle qui lui fut octroyée par Dieu.
"Valeurs pérennes de l’art islamique”

Titus Burckhardt (1908–1984)

Mirror of the Intellect: Essays on the Traditional Science and Sacred Art

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“Dieu est le poète et les hommes ne sont que les acteurs.”

Jean-Louis Guez de Balzac (1597–1654) historiographe et épistolier français

Socrate Chrétien (1662)

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“Dieu des Juifs, tu l'emportes!”

Athalie (1691)

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“Faire son devoir tous les jours et se fier à Dieu, pour le lendemain.”

Charles Baudelaire (1821–1867) poète français

Journaux intimes (1864–1867; published 1887), Mon cœur mis à nu (1864)

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“Faites votre devoir, et laissez faire aux dieux.”

Pierre Corneille (1606–1684) dramaturge français

Horace (1639)

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“Le hasard, ma chère, est le dieu de la maternité.”

Honoré de Balzac (1799–1850) romancier, critique littéraire, essayiste, journaliste et écrivain français

Letters of Two Brides (1841-1842)

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“La crainte fit les dieux; l'audace a fait les rois.”

Claude-Prosper Jolyot de Crébillon (1707–1777) écrivain français, auteur de romans et d'oeuvres libertines
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“Il y a dans tout homme, à toute heure, deux postulations simultanées, l'une vers Dieu, l'autre vers Satan.”

Charles Baudelaire (1821–1867) poète français

Journaux intimes (1864–1867; published 1887), Mon cœur mis à nu (1864)

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“J'ai toujours été étonné qu'on laissât les femmes entrer dans les églises. Quelle conversation peuvent-elles avoir avec Dieu?”

Charles Baudelaire (1821–1867) poète français

Journaux intimes (1864–1867; published 1887), Mon cœur mis à nu (1864)

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“Dieu serait injuste si nous n'étions pas coupables.”

Charles Baudelaire (1821–1867) poète français

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“Dieu est le seul être qui, pour régner, n'ait même pas besoin d'exister.Ce qui est créé par l’esprit est plus vivant que la matière.”

Charles Baudelaire (1821–1867) poète français

Journaux intimes (1864–1867; published 1887), Fusées (1867)

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“Napoléon était bien l'homme envoyé de Dieu pour les jeunes Français! Qui le remplacera?”

Le Rouge et le Noir (The Red and the Black) (1830)

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“L’aube se lève. Telle une prière inutile sur un désert sourd, misérable et nu. Épaves oubliées par une mer volatilisée depuis des millénaires, quelques rochers s’effritent dans la poussière; çà et là, enguirlandés de coloquintes vénéneuses, de maigres bras de broussailles soulignent les berges de jadis sur lesquelles des acacias solitaires se sont crucifiés puis, plus rien – rien de ce que l’on espère entrevoir –, ni caravane providentielle, ni cahute salutaire, pas même la trace d’un bivouac. Le désert est d’une perversité!… C’est un code piégé, le désert, un dédale souverain et fourbe où les témérités courent à leur perte, où les distraits s’évanouissent parmi les mirages plus vite qu’une feinte, où pas un saint patron ne répondrait aux appels du naufragé afin de ne pas se couvrir de ridicule; un territoire d’échec et d’adjuration, un chemin de croix qui n’a de cesse de se ramifier, un envers du décor où l’entêtement se mue en obsession et la foi en folie. Ci-gît la vanité de toute chose en ce monde, semble clamer la nudité des pierres et des perspectives. Car, ici, tout retourne à la poussière, les montagnes taciturnes et les forêts luxuriantes, les paradis perdus comme les empires bâclés, jusqu’au règne claironnant des hommes… Ici, en ces immensités reniées des dieux, viennent abdiquer les tornades et mourir les vents bredouilles à la manière des vagues sur les plages sauvages puisque seule la course inexorable des âges est invincibilité et certitude. Au loin, très loin, là où la terre commence à s’arrondir, l’horizon se tient immobile, piètre et livide, comme si la nuit l’avait tenu en haleine jusqu’au matin…”

Yasmina Khadra (1955) écrivain algérien

L’équation africaine, 2011

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“Ça va changer quoi? Quelle plaie cautériser, quelle fracture rebouter?… Au fond de moi, je ne suis même pas sûr de vouloir remonter jusqu’à la racine de mon malheur. Certes, je n’ai pas peur d’en découdre, mais comment croiser le fer avec des fantômes. Ça crève les yeux que je ne fais pas le poids. Je ne connais rien aux gourous ni à leurs sbires. Toute ma vie, j’ai tourné opiniâtrement le dos aux diatribes des uns et aux agissements des autres, cramponné à mes ambitions tel un jockey à sa monture. J’ai renoncé à ma tribu, accepté de me séparer de ma mère, consenti concession sur concession pour ne me consacrer qu’à ma carrière de chirurgien; je n’avais pas le temps de m’intéresser aux traumatismes qui sapent les appels à la réconciliation de deux peuples élus qui ont choisi de faire la terre bénie de Dieu un champ d’horreur et de colère.”

Yasmina Khadra (1955) écrivain algérien

Je ne me souviens pas d’avoir applaudi le combat des uns ou condamné celui des autres, leur trouvant à tous une attitude déraisonnable et navrante. Jamais je ne me suis senti impliqué, de quelque manière que ce soit, dans le conflit sanglant qui ne fait, en vérité, qu’opposer à huis clos les souffre-douleur aux boucs émissaires d’une Histoire scélérate toujours prête à récidiver. J’ai connu tant d’hostilités méprisables que le seul moyen de ne pas ressembler à ceux qui étaient derrière est de ne pas les pratiquer à mon tour. Entre tendre l’autre joue et rendre les coups, j’ai choisi de soulager les patients. J’exerce le plus noble métier des hommes et pour rien au monde je ne voudrais compromettre la fierté qu’il m’insuffle.
L’Attentat, 2005

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“Tu deviendras un homme, et ton seigneur un dieu.”

Prophétie faite à Euctémon, médecin d'Alexandre le Grand, par l'oracle des morts.
Le Mythe d'Er, ou le dernier voyage d'Alexandre le Grand (2002)

“Personne ne peut connaitre la femme, même Dieu, son créateur.”

Isaïe Biton Koulibaly (1949) écrivain ivorien

Et pourtant, elle pleurait, 2005

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“Aux champs de la défaite si j’ai replanté ma fidélité, c’est que Dieu de sa main de plomb avait frappé la France.”

Léopold Sédar Senghor (1906–2001) personnalité politique franco-sénégalaise

Chants d’ombre suivi de Hosties noires, 1945

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“C’est donc en vain qu’on met la véritable gloire dans l’honneur et la probité mondaine : on n’est grand que par le cœur; et le cœur vide de Dieu n’a plus que le faux et les bassesses de l’homme.”

Jean-Baptiste Massillon (1663–1742) homme d'Église français, évêque de Clermont en Auvergne

Sermon pour le dimanche de la Passion : Sur la fausseté de la gloire humaine

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“La vertu, c’est laisser libre passage, dans l’âme, à la Beauté de Dieu.”

Frithjof Schuon (1907–1998) métaphysicien, théologien et philosophe suisse

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“La foi, c’est dire oui à Dieu. Quand l’homme dit oui à Dieu, Dieu dit oui à l’homme.”

Frithjof Schuon (1907–1998) métaphysicien, théologien et philosophe suisse

Vie spirituelle, Foi

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“La beauté du sacré est un symbole ou un avant-goût, et parfois un moyen, de la joie que Dieu seul procure.”

Frithjof Schuon (1907–1998) métaphysicien, théologien et philosophe suisse

Dieu, Beauté

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“Sans crainte de Dieu à la base, rien n’est possible spirituellement, car l’absence de crainte est un manque de connaissance de soi.”

Frithjof Schuon (1907–1998) métaphysicien, théologien et philosophe suisse

Dieu, Crainte révérencielle et amour

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“On ne peut aimer Dieu sans le craindre, pas plus qu’on ne peut aimer son prochain sans le respecter; ne pas craindre Dieu, c’est l’empêcher d’être miséricordieux.”

Frithjof Schuon (1907–1998) métaphysicien, théologien et philosophe suisse

Dieu, Crainte révérencielle et amour