Citations sur le pardon

Une collection de citations sur le thème de pardon, tout, pluie, bien-être.

Meilleures citations sur le pardon

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“Le pardon est un bien grand mot.”

Andrew Coburn (1932–2018) écrivain américain

La Voix du sang , 1997

“S'il y a une chose impardonnable, c'est de ne pas pardonner.”

Romain Gary (1914–1980) écrivain et diplomate français

L'angoisse du roi Salomon, 1979

“Qui pardonne une faute engage à en commettre d'autres.”

Publius Syrus poète latin

Sentences

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“L'offenseur ne pardonne jamais.”

Jean-Jacques Rousseau (1712–1778) philosophe, compositeur et critique musical genevois

http://books.google.com/books?id=uxw20bc2CXMC&q=%22l'offenseur+ne+pardonne+jamais%22&pg=PA51#v=onepage

François de La Rochefoucauld photo

“On pardonne tant que l'on aime.”

Reflections; or Sentences and Moral Maxims (1665–1678)

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“Aime la vérité, mais pardonne à l'erreur.”

Voltaire (1694–1778) écrivain et philosophe français
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“Qui pardonne aisément invite à l'offenser.”

Cinna (1641)

Citations sur le pardon

Tupac Shakur photo

“Est-ce que je survivrai jusqu'à l'aube, pour voir le soleil? S'il-te-plaît Seigneur, pardonne-moi mes péchés, car me voilà.”

Tupac Shakur (1971–1996) rappeur américain

Will I survive 'til the mornin', to see the sun? Please Lord forgive me for my sins, 'cause here I come.
en
So Many Tears

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“La vie ne pardonne aucune faiblesse. Éprouver de la pitié pour les faibles va à l'encontre de la loi de la nature!”

Adolf Hitler (1889–1945) homme d'État allemand né en Autriche

Propos rapporté à 1h 13min
La chute, 2004

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“On peut pardonner à un homme de faire quelque chose d'utile, pourvu qu'il ne l'admire pas. La seule excuse pour faire quelque chose d'inutile c'est de l'admirer intensément.”

We can forgive a man for making a usuful thing as long as he does not admire it. The only excuse for making a useless thing is to admire it intensely.
en
Le Portrait de Dorian Gray ('), 1890
Variante: Nous pouvons pardonner à un homme d’avoir fait une chose utile aussi longtemps qu’il ne l’admire pas.

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Cette traduction est en attente de révision. Est-ce correct?
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“Je vous demande, s’il vous plaît, de me comprendre et me pardonner.”

Nunzio Galantino (1948) évêque catholique italien

Scusate, ma ho bisogno di lui
it
Jean-Pierre Dickès
le pape François, suite aux déclarations de l’évêque après l’avoir nommé secrétaire général de la Conférence des évêques d’Italie.
François

“Des millions d'enfants juifs ou arabes sont, pour le dogme, soumis à la circoncision, étant bébés ou à un âge plus avancé. Une telle cruauté n'est possible qu'avec le déni total de la sensibilité de l'enfant. Mais qui peut aujourd'hui sérieusement dire qu'un enfant ne ressent rien? En Inde, des millions de filles ont été violées en tant que jeunes mariées, et ceci au nom de la doctrine religieuse sanctionnée par le mariage. Un nombre infini de rites d'initiation, pardonnés par la religion, ne sont rien d'autre que de sadiques maltraitances de l'enfant.”

Alice Miller (1923–2010)

Millions of Jewish or Arab children are, for the sake of dogma, subjected to circumcision, as infants or at an advanced age. Such cruelty is only possible with the total denial of the child's sensibility. But who can seriously say today that a child does not feel? In India, millions of girls have been raped as brides and this in the name of the religiously sanctioned doctrine of marriage. Countless initiation rites, condoned by religion, are nothing more than the sadistic mistreatment of children
en
Articles et interviews

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“L'utilisation de la bombe atomique alors que même en poussant le pragmatisme au maximum, ce n'était pas nécessaire, ça frolait le péché impardonnable puisqu'il y aurait pu n'y avoir personne pour pardonner.”

William S. Burroughs (1914–1997)

The use of Atom bomb when it was not by any stretch of expediency necessary, getting near to the unforgivable sin, since there might not be anyone there to forgive it.
en
Ultimes Paroles (1997), 7 février, 1997

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“La haine qu'on se porte à soi-même est probablement celle entre toutes pour laquelle il n'est pas de pardon.”

*, 2017, mai, 12
Monsieur Ouine, dans Œuvres romanesques, Georges Bernanos, Gallimard, 1947, 333, Bibliothèque de la Pléiade
Monsieur Ouine, 1943

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“Je suis inflexible pour les oppresseurs, parce que je suis compatissant pour les opprimés; je ne connais point l'humanité qui égorge les peuples, et qui pardonne aux despotes. Le sentiment qui m'a porté à demander mais en vain, à l'Assemblée Constituante l'abolition de la peine de mort, est le même qui me force aujourd'hui à demander qu'elle soit appliquée au tyran de ma patrie, et à la royauté elle-même dans sa personne.”

Maximilien de Robespierre (1758–1794) homme politique français

Vote motivé à la Convention nationale sur la peine encourue par Louis XVI à l'occasion de son procès le [15, janvier, 1793]
Discours, Vote motivé à la Convention nationale sur la peine encourue par Louis XVI à l'occasion de son procès, [16, janvier, 1793]

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“Hardis dans leurs passions, les hommes sont souvent lâches dans les épreuves, qu'il faudrait au contraire assumer avec courage. Car Dieu nous les impose pour que nous méritions notre pardon et apprenions la sagesse, garante de bonheur.”

Jean Rohou (1934) écrivain et universitaire breton

Il est ici questions du point de vu exposé dans les tragédies de Garnier.
La Tragédie classique, 1996, Les tragédies de Garnier (1568-1583)

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“Mon remords marche si lentement que le pardon et l'oubli le rattrapent toujours.”

Marco Denevi (1922–1998) écrivain argentin

Mi culpa marcha tan lenta que siempre la alcanzan el perdón y el olvido.
es

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“À ma grande déception, je me suis rendu compte que tout savoir n'est pas tout pardonner. C'est détester tout le monde.”

To my disappointment I now realized that to know all is not to forgive all. It is to despise everybody.
en
The Naked Civil Servant (Fonctionnaire du nu)

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“[Q]u’est-ce que le pardon d’un mari quand on a reçu la grâce du Seigneur?”

Yasmina Khadra (1955) écrivain algérien

L’Attentat, 2005

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“Quiconque pardonne trop souvent punit presque inutilement le reste du temps.”

Louis XIV (1638–1715) roi de France et de Navarre de 1643 à 1715

Mémoires pour l’instruction du Dauphin, Volume 2

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“Oui, le public est d'une merveilleuse tolérance. Il pardonne tout, sauf le génie.”

Oscar Wilde (1854–1900) poète irlandais

De l'importance d'avoir de l'esprit

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“Shota :[…] On y parle de la magie contenue dans le pardon. une magie qui guérit. Absoudre, c'est donner aux autres. Mais aussi recevoir d'eux plus que ce qu'on leur a offert.”

Terry Goodkind (1948) écrivain américain

There is magic in sincere forgiveness, the magic to heal. In forgiveness you grant, but more so, in forgiveness you receive.
en
Quatrième Leçon du Sorcier
L'Epée de vérité, Le Temple des vents (Temple of the Winds, 1997)

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“Dieu pardonne toujours, les Hommes parfois et la nature jamais.”

François (pape) (1936) 266e pape de l'Église catholique

Propos rapportés par François Hollande après son entretien avec le pape, le 24 janvier 2014, au Vatican.

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“Les enfants sont la survivance de leurs parents, ce sont leur petit bout d’éternité… Ils [mes parents] seront inconsolables lorsqu’ils apprendront ma mort. Je mesure pleinement l’immense douleur que je vais leur creuser, mais ce ne sera qu’une peine parmi tant d’autres à leur palmarès. Avec le temps, ils finiront bien par faire leur deuil et par me pardonner. Le sacrifice n’incombe pas qu’aux autres. Si nous acceptons que les enfants des autres meurent pour les nôtres, nous devons accepter que nos enfants meurent pour ceux des autres, sinon, ce ne serait pas loyal. Et c’est là que tu n’arrives pas à suivre ammou [qui veut dire oncle en arabe]. Sihem est femme avant d’être la tienne. Elle est morte pour les autres… Pourquoi elle?… Pourquoi pas elle? Pourquoi veux-tu que Sihem reste en dehors de l’histoire de son peuple? Qu’avait-elle de plus ou de moins par rapport aux femmes qui s’étaient sacrifiées avant? C’est le prix à gagner pour être libre… Elle l’était. Sihem était libre. Elle disposait de tout. Je ne la privais de rien. La liberté n’est pas un passeport que l’on délivre à la préfecture, ammou. Partir où l’on veut n’est pas la liberté. Manger à sa faim n’est pas la réussite. La liberté est une conviction profonde; elle est mère de toutes les certitudes. Or, Sihem n’était pas tellement sûre d’être digne de sa chance. […] Sihem était plus proche de son peuple que de l’idée que tu te faisais d’elle. 'Elle était peut-être heureuse, mais pas suffisamment pour te ressembler'.”

Yasmina Khadra (1955) écrivain algérien

L’Attentat, 2005

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“Chère imagination, ce que j'aime surtout en toi, c'est que tu ne pardonnes pas.”

André Breton (1896–1966) poète et écrivain français

Annie Le Brun reprend ici le propos d'André Breton.

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“- Vous fomentez la haine de classes, dis-je à Ernest. Je trouve que c'est une erreur et un crime de faire appel à tout ce qu'il y a d'étroit et de brutal dans la classe ouvrière. La haine de classes est antisociale, et il me semble antisociale.
- je plaide non coupable, répondit-il. Il n'y a de haine de classe ni dans la lettre ni dans l'esprit d'aucune de mes œuvres.
Oh! m'écriai-je d'un air de reproche.
Je saisi son livre et l'ouvris.
Il buvait son thé, tranquille et souriant, pendant que je le feuilletais.
- Page 132 - je lus à haute voix : "Ainsi la lutte des classes se produit, au stade actuel du développement social, entre la classe qui paie des salaires et les classes qui en reçoivent."
Je le regardai d'un air triomphant.
- Il n'est pas question de haine de classes là-dedans, me dit-il en souriant.
- Mais vous dites "lutte des class"
- Ce n'est pas du tout la même chose. Et, croyez-moi, nous ne fomentons pas la haine. Nous disons que la lutte de classes est une loi du développement social. Nous n'en sommes pas responsables. ce n'est pas nous qui la faisons. Nous nous contentons de l'expliquer, comme Newton expliquant la gravitation. Nous analysons la nature du conflit d'intérêts qui produit la lutte de classes.
- Mais, il ne devrait pas y avoir de conflit d'intérêts, m'écriai-je.
- Je suis tout à fait de votre avis, répondit-il. Et, c'est précisément l'abolition de ce conflit d'intérêts que nous essayons de provoquer, nous autres socialistes. Pardon, laissez-moi vous lire un autre passage - il prit le livre et tourna quelque feuillets. Page 126 : "Le cycle des luttes des classes, qui a commencé avec la dissolution du communisme primitif de la tribu et de la naissance de la propriété individuelle, se terminera avec la suppression de l'appropriation individuelle des moyens d'existence sociale".”

Le Talon de fer, 1908

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“Je revois encore la salle de classe. J'avais affaire à des élèves-maîtres, qui venaient enseigner tour à tour, dirigés par l'instituteur. Plusieurs d'entre eux étaient des nègres : M. Buffon, M. Sénèque. Ils arrivaient de la Martinique et prononçaient les « r » avec difficulté; c'est pourquoi ils nous exerçaient à répéter cette phrase magique, qu'on devait leur faire dire à eux-mêmes : « Un très gros rat dans un très grand trou ». Ils nous apprenaient, en histoire, à détester l'odieux Louis XV qui avait bradé les colonies, et nous disaient que nos aïeux étaient blonds : les nôtres, les leurs, les Gaulois. C'étaient les mêmes. Et ils avaient cent fois raison : on a les aïeux qu'on mérite. Ils avaient choisi les Gaulois, qui leur apportaient, en passant par les Romains et la Révolution, la République et la Patrie. Après quoi, ils se firent tuer pour leurs ancêtres adoptifs. Nous avions tout mis en commun, nos rois, nos origines, la prise de la Bastille, la haine de Louis XV et les « r » difficiles. Quand nous hésitions à répondre, ils nous tapaient sur le crâne avec un long roseau. Je n'ai cessé de leur en garder une affectueuse gratitude. On m'a expliqué depuis que je ne les aimais pas, que je les battais, qu'ils n'aimaient pas la France et que j'étais un colonialiste. On est venu me raconter que je n'étais pas leur frère. J'en demande pardon à ces parfaits Français.”

Alexandre Vialatte (1901–1971) écrivain, critique littéraire et traducteur français

Dernières nouvelles de l'homme, 1978

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“Dans ce tribunal établi pour effrayer l'imagination, et qui devait être nécessairement environné de formes mystérieuses et sévères pour produire l'effet qu'en attendait le législateur, le principe religieux conserve néanmoins toujours son caractère ineffaçable. 'Au milieu même de l'appareil des supplices, il est doux et miséricordieux, et parce que le sacerdoce entre dans ce tribunal, ce tribunal ne doit ressembler à aucun autre'. En effet, il porte dans ses bannières la devise nécessairement inconnue à tous les tribunaux du monde, MISERICORDIA ET JUSTITIA. Partout ailleurs la justice seule appartient aux tribunaux, et la miséricorde n'appartient qu'aux souverains. Des juges seraient rebelles, s'ils se mêlaient de faire grâce; ils s'attribueraient les droits de la souveraineté; mais dès que le sacerdoce est appelé à siéger parmi les juges, il refusera d'y prendre place à moins que la souveraineté ne lui prête sa grande prérogative. La miséricorde siège donc avec la justice et la précède même : l'accusé traduit devant ce tribunal est libre de confesser sa faute, d'en demander pardon, et de se soumettre à des expiations religieuses. Dès ce moment le délit se change en péché, et le supplice en pénitence. Le coupable jeûne, prie, se mortifie. Au lieu de marcher au supplice, il récite des psaumes, il confesse ses péchés, il entend la messe, on l'exerce, on l'absout, on le rend à sa famille et à la société. Si le crime est énorme, si le coupable s'obstine, s'il faut verser du sang, le prêtre se retire, et ne reparaît que pour consoler la victime sur l'échafaud.”

Joseph de Maistre (1753–1821) philosophe, écrivain, juriste et diplomate savoyard

Lettres à un gentilhomme russe sur l'Inquisition espagnole, 1815

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“Leo the tenth was a Florentine borne, of the noble house of Medicea, and called ere he were Pope John Medices. He being Deacon and Cardinal of Saint Maries, contrarie to all hope was chosen to succede Julius. He beinge diligetly from his youth trained up in learning under learned schoolmaisters, and especially one Angelus Politianus, did afterward greatly favour learned men. When he was but. xiv. yeres olde he was made cardinall by Innocentius the. viii. and at the yeres of xxxviii. he obtained the papacie. This Leo was of his owne nature a gentil and quiet person:but often times ruled by those that were cruell and contencious men, whom he suffered to do in many matters according to their insolent wil. He addicting himselfe to nicenesse, and takinge ease did pamper his fleshe in diverse vanities and carnal pleasures: At banqueting he delighted greatly in wine and musike: but had no care of preaching the Gospell, nay was rather a cruell persecutour of those that began then, as Luther and other to reveale the light thereof: for on a time when a cardinall Bembus did move a question out of the Gospell, the Pope gave him a very contemptuouse aunswere saiying: All ages can testifie enough howe profitable that fable of Christe hath ben to us and our companie: Sleidan faith he sente letters and bulles of pardons into all nations for suche as woulde give money for them, the effectes of his pardons were diverse, some especially to sell licence to eate butter, chese, egges, milke, and fleshe upon forbidden dates, and for this purpose he sent divers treasurers into al coutreis, and namelye one Samson a monke of Millaine into Germany, who by these pardons gathered out of sundrie places such hewge sommes of money that the worlde wondered at it, for he offered in one day to geve for the Papacie above an hundred and twentie thousand duckates.”

Léon X (1475–1521) prélat catholique

Propos rapportés, La « fable du Christ »

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