Citations sur non
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“La poésie doit être faite par tous. Non par un.”

Comte de Lautréamont (1846–1870) écrivain français

Poésies II, 1870

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“La tragédie commence dès que l'homme prend conscience de sa liberté, car elle recèle non seulement le pouvoir d'en mal user mais la tentation de jouer au dieu.”

Jean Rohou (1934) écrivain et universitaire breton

H.Gouhier in Le Théâtre et l'existence.
La Tragédie classique, 1996, Tragique et fatalité

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“Il y avait entre les cercles doctrinaires studieux, raisonneurs, bien nobles alors assurément, mais surtout fructueux, et les cercles purement aristocratiques et frivoles, il y avait un intervalle fort marqué, un divorce obstiné et complet; d'un côté les lumières, les idées modernes, de l'autre le charme ancien, séparés par des prétentions et une morgue réciproque. En quelque endroit pourtant la conciliation devait naître et s'essayer. De même que du sein des rangs royalistes une voix éloquente s'élevait par accès, qui conviait à une chevaleresque alliance la légitimité et la liberté, et qui, dans l'ordre politique, invoquait un idéal de monarchie selon la Charte, de même, tout à côté, et avec plus de réussite, dans la haute compagnie, il se trouvait une femme rare, qui opérait naturellement autour d'elle un compromis merveilleux entre le goût, le ton d'autrefois et les puissances nouvelles. Le salon de Mme de Duras, sa personne, son ascendant, tout ce qui s'y rattache, exprime, on ne saurait mieux, l'époque de la Restauration par un aspect de grande existence encore et d'accès à demi aplani, par un composé d'aristocratie et d'affabilité, de sérieux sans pesanteur, d'esprit brillant et surtout non vulgaire, semi-libéral et progressif insensiblement, par toute cette face d'illusions et de transactions dont on avait ailleurs l'effort et la tentative, et dont on ne sentait là que la grâce. C'à été une des productions naturelles de la Restauration, comme ces îles de fleurs formées un moment sur la surface d'un lac, aux endroits où aboutissent, sans trop se heurter, des courants contraires. On a comparé toute la construction un peu artificielle de l'édifice des quinze ans à une sorte de terrasse de Saint-Germain, au bas de laquelle passait sur la grande route le flot populaire, qui finit par la renverser : il y eut sur cette terrasse un coin, et ce ne fut pas le moins attrayant d'ombrage et de perspective, qui mérite de garder le nom de Mme de Duras : il a sa mention assurée dans l'histoire détaillée de ces temps.”

Claire de Duras (1777–1828) écrivain française

Juin 1834
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“Il est en Europe un État, la France, qui en est menacé. C’est un pays riche, dont la population ne s’accroît plus, entouré de pays pauvres dont la population s’accroît constamment. L’immigration de ces voisins est fatale, et d’autant plus fatale que les exigences croissantes de nos ouvriers la rendent nécessaire pour les besoins de l’agriculture et de l’industrie. Les avantages que trouvent ces émigrants sur notre sol sont évidents. […] un travail plus facile et mieux rétribué que sur leur territoire natal. Ils se dirigent vers notre pays, non seulement parce qu’il est plus riche, mais aussi parce que la plupart des autres édictent chaque jour des mesures pour les repousser. L’invasion des étrangers est d’autant plus redoutable, que ce sont, naturellement, les éléments les plus inférieurs, ceux qui n’arrivaient pas à se suffire à eux-mêmes dans leur patrie, qui émigrent. Nos principes humanitaires nous condamnent à subir une invasion croissante d’étrangers. Ils n’étaient pas 400 000 il y a quarante ans, ils sont plus de 1 200 000 aujourd’hui, et ils arrivent en rangs chaque jour plus pressés. Si l’on ne considérait que le nombre d’italiens qu’elle contient, Marseille pourrait être qualifiée de colonie italienne. […] Si les conditions actuelles ne changent pas, c’est-à-dire si ces invasions ne s’arrêtent pas, il faudra un temps bien court pour qu’en France un tiers de la population soit devenu allemand et un tiers italien. Que devient l’unité, ou simplement l’existence d’un peuple, dans des conditions semblables?”

À propos de l'immigration européenne, principalement italienne.
Lois psychologiques de l'évolution des peuples (1894)

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“Au demeurant, la situation internationale fait que la Russie est aujourd'hui rejetée en arrière; que dans l'ensemble la productivité du travail national est maintenant sensiblement moins élevée chez nous qu'avant la guerre. Les puissances capitalistes de l'Europe occidentale, en partie sciemment, en partie spontanément, ont fait tout leur possible pour nous rejeter en arrière, pour profiter de la guerre civile en Russie en vue de ruiner au maximum notre pays. Précisément une telle issue à la guerre impérialiste leur apparaissait, bien entendu, comme offrant des avantages sensibles. Si nous ne renversons pas le régime révolutionnaire en Russie, nous entraverons du moins son évolution vers le socialisme, voilà à peu près comment ces puissances raisonnaient, et, de leur point de vue, elles ne pouvaient raisonner autrement. En fin de compte elles ont accompli leur tâche à moitié. Elles n'ont pas renversé le nouveau régime instauré par la Révolution, mais elles ne lui ont pas permis non plus de faire aussitôt un pas en avant tel qu'il eût justifié les prévisions des socialistes, qui leur eût permis de développer à une cadence extrêmement rapide les forces productives; de développer toutes les possibilités dont l'ensemble eût formé le socialisme; de montrer à tous et à chacun nettement, de toute évidence, que le socialisme implique des forces immenses et que l'humanité est passée maintenant à un stade de développement nouveau, qui comporte des perspectives extraordinairement brillantes.”

Lénine (1870–1924) révolutionnaire et homme d'état soviétique

Mieux vaut moins, mais mieux, 1923

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“Un des premiers résultats de mes observations fut que les Esprits, n’étant autres que les âmes des hommes, n’avaient ni la souveraine sagesse ni la souveraine science; que leur savoir était borné au degré de leur avancement, et que leur opinion n’avait que la valeur d’une opinion personnelle. Cette vérité, reconnue dès le principe, me préserva du grave écueil de croire à leur infaillibilité, et m’empêcha de formuler des théories prématurées sur le dire d’un seul ou de quelques-uns. Le seul fait de la communication avec les Esprits, quoi qu’ils puissent dire, prouvait l’existence d’un monde invisible ambiant; C’était déjà un point capital, un champ immense ouvert à nos explorations, la clef d’une foule de phénomènes inexpliqués; le second point, non moins important, était de connaître l’état de ce monde, ses mœurs, si l’on peut s’exprimer ainsi; je vis bientôt que chaque Esprit, en raison de sa position personnelle et de ses connaissances, m’en dévoilait une phase, absolument comme on arrive à connaître l’état d’un pays en interrogeant les habitants de toutes les classes et de toutes les conditions, chacun pouvant nous apprendre quelque chose, et aucun, individuellement, ne pouvant nous apprendre tout; c’est à l’observateur de former l’ensemble à l’aide des documents recueillis de différents côtés, collationnés, coordonnés et contrôlés les uns par les autres. J’agis donc avec les Esprits, comme je l’aurais fait avec des hommes; ils furent pour moi, depuis le plus petit jusqu’au plus grand, des moyens de me renseigner et non des révélateurs prédestinés.”

Allan Kardec (1804–1869) pédagogue français et fondateur de la philosophie spirite
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“Se sacrifier. Donner. Donner sans rien attendre en retour. Donner non par devoir, mais en étant mû par la conviction que celui qui donne est toujours plus riche que celui qui reçoit — lequel a charge de donner à son tour. Au fond, c'est là le seul vrai grand principe éthique. Tout le reste en dérive.”

Livres, Comment peut-on être païen ?, 1981, Dernière Année. Notes pour conclure le siècle http://books.google.fr/books?id=LI5vx9Mdgb4C&printsec=frontcover&source=gbs_navlinks_s#v=onepage&q=&f=false, 2001

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“Il est à propos que le peuple soit guidé, et non pas qu'il soit instruit; il n'est pas digne de l'être.”

Voltaire (1694–1778) écrivain et philosophe français

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“Grandgrousier
Le temps n'est plus d'ainsi conquestez les royaulmes avecques dommaige de son prochain frere christian, ceste imitation des anciens Hercules, Alexandres, Hannibalz, Scipions, Cesars et aultres telz est contraire à la profession de l'evangile, par lequel nous est commandé, guarder, saulver, regir et administrer chascun ses pays et terres non hostilement envahir les autres. Et ce que les Sarrazins et Barbares jadis appelloient prouesses, maintenant nous appellons briguanderies, et mechansetez.”

François Rabelais (1494–1553) auteur français du 16e siècle

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Le temps n'est plus de conquérir les royaumes en détruisant son prochain, son frère chrétien, cette imitation des anciens Hercule, Alexandre, Hannibal, Scipion, César et semblables : agir comme tel est contraire à l'enseignement de l'évangile par lequel nous est commandé par, garder, sauver, régir et administrer chacun ses pays et terres, non envahir les autres avec hostilité. Ce que les Sarrasins et les Barbares appelèrent jadis prouesses, maintenant nous l'appelons pillages et malfaisance.
Œuvre, Gargantua

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“La femme n’a pour elle que son art et sa beauté. Or la beauté n’est pas générale; elle périt par mille accidents, elle passe avec les années; l’habitude en détruit l’effet. L’esprit seul est la véritable ressource, la ressource durable de la femme, — « non ce sot esprit auquel on donne tant de prix dans le monde, et qui ne sert à rien pour rendre la vie heureuse, mais l’art de tirer parti de celui des hommes et de se prévaloir de nos propres avantages. » Cette sorte d’adresse qui lui appartient en propre est un dédommagement équitable de la force qu’elle n’a point. Toutes ses réflexions doivent tendre à étudier l’homme, non par abstraction l’homme en général, mais les hommes qui l’entourent et auxquels elle est assujettie. Il faut qu’elle s’apprenne à pénétrer le fond de leur cœur à travers leurs discours, leurs actions, leurs regards, leurs gestes. Mît-elle pour les deviner et les conduire un peu de ruse, il n’importe, et c’est son droit. La ruse est un penchant naturel, et tous les penchants naturels sont bons. Il est juste de cultiver celui-là comme les autres; il ne s’agit que d’en prévenir l’abus. Et c’est ainsi que Rousseau rétablit l’égalité qu’il a d’abord si singulièrement troublée. Tout ce que la femme ne peut faire ou vouloir par elle-même, son talent est de le faire faire ou le faire vouloir aux hommes; à elle de donner à son mari, sans y paraître, tels sentiments qu’il lui plaît. Dans le ménage, l’homme est l’œil et le bras; mais elle est l’âme. Elle est son juge, sinon son maître. Si elle ne gouverne pas, elle règne. Est-il donc si pénible de se rendre aimable pour être heureuse, et habile pour être obéie?”

Jean-Jacques Rousseau (1712–1778) philosophe, compositeur et critique musical genevois

“… Dans la vision, dans la mentalité de ce temps (et non seulement du”

Régine Pernoud (1909–1998) archiviste paléographe et historienne médiéviste, fondatrice et directrice du Centre Jeanne d’Arc, à Orléan…

Citations de ses ouvrages, Pour en finir avec le Moyen Âge, 1977

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“Non, la guerre n'est pas la mère de toutes choses. La bataille ne produit rien, sauf de nouvelles batailles, d'où sa fécondité nulle.”

Michel Serres (1930–2019) philosophe, historien des sciences et homme de lettres français

Les Cinq sens, 1985

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“J'étais devenu tellement vieille fille que non seulement ma vie domestique mais le moindre dérangement de ma chambre me rendait neurotique. J'explosais en larmes si la bouilloire ne pointait précisément vers l'est.”

I found that I had become so spinsterish that I was made neurotic not only by my life of domesticity but by the slightest derangement of my room. I would burst into a fit of weeping if the kettle was not facing due east.
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The Naked Civil Servant (Fonctionnaire du nu)

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“Je voulais mieux connaître la vie de celui (Mahomet) qui aujourd'hui détient indiscutablement les cœurs de millions d'êtres humains. Je suis désormais plus que jamais convaincu que ce n'était pas l'épée qui créait une place pour l'Islam dans le cœur de ceux qui cherchaient une direction à leur vie. C'était cette grande humilité, cet altruisme du prophète, l'égard scrupuleux envers ses engagements, sa dévotion intense à ses amis et adeptes, son intrépidité, son courage, sa confiance absolue en Dieu et en sa propre mission. Ces faits, et non l'épée, lui amenèrent tant de succès, et lui permirent de surmonter les problèmes.”

Mohandas Karamchand Gandhi (1869–1948) leader politique et religieux indien

I wanted to know the best of the life of one who holds today an undisputed sway over the hearts of millions of mankind. I became more than ever convinced that it was not the sword that won a place for Islam in those days in the scheme of life. It was the rigid simplicity, the utter self-effacement of the Prophet the scrupulous regard for pledges, his intense devotion to his friends and followers, his intrepidity, his fearlessness, his absolute trust in God and in his own mission. These and not the sword carried everything before them and surmounted every obstacle.
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Années 1920

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“Mahomet (en arabe Muhammad) est, parmi les fondateurs des grandes religions universalistes, celui que nous connaissons le mieux […]. Homme génial, issu d'une société en marge des grandes civilisations de l'époque, il sut forger une synthèse idéologique impressionnante, capable de séduire d'abord son pays natal, puis de s'imposer dans une vaste zone du globe. Il sut aussi employer des dons remarquables de chef politique et militaire à acquérir le contrôle de l'Arabie. Mystique (incomplet), profondément religieux, mais non pas pur homme de sainteté comme le Christ et le Bouddha, les faiblesses humaines de cette impressionnante personnalité ne font que rendre sa biographie plus attachante. […] Si le développement postérieur de l'islam est dû aux circonstances (pour ceux qui n'y voient pas la main de Dieu), une part importante de son succès vient néanmoins du génie de Muhammad. On peut le créditer d'une grande intelligence, d'une habileté et d'une ténacité remarquables, d'un sens très fin des hommes et des situations. […] Il faut tenir compte des mœurs du temps et de son pays pour juger certains de ses actes, atroces ou quelque peu hypocrites […]. Il montra, en bien des cas, de la clémence, de la longanimité, de la largeur de vues et fut souvent exigeant envers lui-même. Ses lois furent sages, libérales (notamment vis-à-vis des femmes), progressives par rapport à son milieu.”

Maxime Rodinson (1915–2004) historien marxiste français spécialiste de l'islam
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“On vous parle de l'initiative : est-ce donc un sénat aristocratique de colons que nous avons à consulter? est-ce un cabinet ministériel ami de l'esclavage? non c'est l'intérêt suprême de la nation, celui des représentants d'un peuple dont la toute puissance n'est que l'opinion et les principes.”

Maximilien de Robespierre (1758–1794) homme politique français

Discours, Discours de Robespierre contre la constitutionnalisation du statu quo colonial et de l'esclavage, prononcé au club des Jacobins, [13, mai, 1791]

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“N'impose pas non plus silence à ce sexe qui ne mérite pas qu'on le méprise.”

Gracchus Babeuf (1760–1797) homme politique et révolutionnaire français

Sur la femme

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“[…] Ces « lettres de l'intérieur du PCI » ont objectivement constitué la première tentative « non officielle » d' « analyse concrète d'une situation concrète », librement menée, sans dogmatisme d'aucune sorte, par un militant, pour vérifier les points de force et les points de faiblesse d'un grand parti communiste tel que le parti italien. On écrit souvent sur lui, surtout à l'étranger, parfois en termes mythiques, parfois au contraire pour y chercher « la preuve » de « l'échec » historique de tous les partis communistes.
L'occasion a été fournie par la campagne électorale pour le renouvellement du Parlement au printemps 1968. La « situation concrète » est celle de la ville de Naples, spécifique à bien des égards, mais qui par beaucoup d'autres points a une portée générale. [...]A la différence d'autres camarades, je continue en effet à considérer qu'un parti comme le parti italien a la force, la capacité et, dans son ensemble, la volonté de se rénover à travers l'analyse, l'engagement et l'action collectives, pour faire face aux problèmes qui naissent de la nécessité de définir une stratégie de la révolution en Occident. L'affirmation que Gramsci mettait dans les « manchettes » de l'Ordine Nuovo est en ce moment plus valable que jamais : « Nous avons besoin de toute notre intelligence .»”

Maria-Antonietta Macciocchi (1922–2007) femme politique

Lettres de l'intérieur du parti

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“Ceux qui affirment que rien n’est plus démocratique que l’audimat se moquent du monde, bien entendu. L’audimat ne permet pas de mesurer ce que les gens veulent, mais de savoir jusqu’à quel point ils ont intériorisé ce qu’on les a habitués à vouloir — ce qui n’est pas tout à fait la même chose. Les gens aiment ce qu’on leur fait aimer. Dans ce domaine comme ailleurs, c’est l’offre qui détermine la demande, et non l’inverse.”

Livres, Comment peut-on être païen ?, 1981, Dernière Année. Notes pour conclure le siècle http://books.google.fr/books?id=LI5vx9Mdgb4C&printsec=frontcover&source=gbs_navlinks_s#v=onepage&q=&f=false, 2001, Critiques-Théoriques http://books.google.fr/books?id=VaJnsrZbh2wC&printsec=frontcover&source=gbs_navlinks_s#v=onepage&q=&f=false, 2003

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