Citations sur esprit
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“Ce n'est pas éviter l'enfant de chair qui est important, c'est porter des enfants de cœur et d'esprit.”

Françoise Dolto (1908–1988) psychanalyste française

Sexualité féminine, 1982

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“La couleur de la peau est moins importante que l'esprit qui l'habite.”

Edmund Cooper (1926–1982) écrivain britannique

Le Dernier Continent, 1970

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“Le temps est où il faut laisser l’âme bondir sur sa propre essence, le temps où il faut donner la pensée à la Différence dont elle reçoit ses fractales. Le moment est venu de faire pénétrer la pensée en la liberté qu’elle contient, en « la liberté d’esprit, dit Chardon, que Dieu donne à ceux qu’il a faits ses enfants et qu’il a choisis, en l’honneur de sa grâce, pour être les héritiers de l’immensité de sa gloire ». Il s’agit de laisser la pensée renouer avec l’ancre fondamentale qui la pondère, avec la consistance propre de la Substance trinitaire, il s’agit de laisser la pensée commencer enfin – avant qu’enfoncés puis recouverts, étouffés enfin par le cratère d’une croissante immanence se nourrissant de nos desquamations idolâtrées et de nos helminthes adulées jusqu’au vertige, pris à la gorge par l’immanentisme ou par ce mobilisme que nous aurons préféré à l’appel d’une si évidente autant que si insaisissable et si divine Transcendance, gémissant sans force car inlassablement exténués de n’être plus que de serviles membres cernés par leurs propres excréments apostats, nous ne finissions par pousser cette plainte sans timbre qui est celle de la Winnie de Beckett : « Quelle malédiction la mobilité ». Il est temps pour la pensée, car c’est là son aspiration la plus profonde dont toutes les fuites ne sont qu’autant de figures corrompues, de commencer et d’aller en fin au Principe. Car il faut consacrer ce qu’on écrit à ce qui vient”

Maxence Caron (1976) auteur français

Goethe, Maximes, 1035
La Vérité captive

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“Les mots sont le papier tournesol de l'esprit. Si vous vous trouvez au pouvoir de quelqu'un qui utilise « procédez » de sang froid, sauvez-vous en vitesse. Mais s'il utilise « introduisez » ne prenez même pas le temps de boucler vos bagages.”

À propos de l'exquisiteur Vorbis, qui, justement, utilise « Introduisez » pour prier de faire entrer son invité.
Les Annales du Disque-monde, Les Petits Dieux, 1992

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“Chaque esprit a sa lie.”

Joseph Joubert (1754–1824) philosophe et essayiste français

Tome 1

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“Il est d’un petit esprit, et qui se trompe ordinairement, de vouloir ne s’être jamais trompé.”

Louis XIV (1638–1715) roi de France et de Navarre de 1643 à 1715

Pellisson de la citation originelle : [Je vous les expliquerai sans déguisement, aux endroits mêmes où mes bonnes intentions n’auront pas été heureuses, persuadué qu’il est d’un petit esprit, et qui se trompe ordinairement, de vouloir ne s’être jamais trompé, et que ceux qui ont assez de mérite pour réussir le plus souvent trouvent quelque magnanimité à reconnaître leurs fautes.] .
Mémoires pour l’instruction du Dauphin, Volume 2

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“Elle rappelait souvent qu’à quatre-vingt-huit ans M. de Fontenelle s’asseyait sur un tabouret afin d’éviter de se courber, en ajoutant : « c’est un exemple à appliquer à l’esprit. »”

Suzanne Curchod (1737–1794) femme de lettres française et salonnière, épouse de Jacques Necker.

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“Pour une personne saine d'esprit, le problème de la concentration capitaliste relève du droit criminel pour ne pas dire de la démence criminelle.”

Gilbert Keith Chesterton (1874–1936) écrivain, journaliste, poète, illustrateur, apologiste catholique et biographe anglais

Plaidoyer pour une propriété anticapitaliste, 1926

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“Quand les branches des arbres dansent aux vents, les esprits, en cet instant magique, voyagent en quête d'incantation.”

Kama Sywor Kamanda (1952) écrivain congolais

Citations tirées de quelques œuvres, La traversée des mirages

“L'Esprit humain est un foyer où s'élabore la culture.”

Edmund Cooper (1926–1982) écrivain britannique

Pygmalion 2113, 1958

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“Les beaux esprits se rencontrent.”

Voltaire (1694–1778) écrivain et philosophe français

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“Pour moi, les saisons ont toujours été une vue de l'esprit.”

Clément Bénech (1991) écrivain et journaliste français

Ouvrages, Lève-toi et charme (2015)

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“Il y avait entre les cercles doctrinaires studieux, raisonneurs, bien nobles alors assurément, mais surtout fructueux, et les cercles purement aristocratiques et frivoles, il y avait un intervalle fort marqué, un divorce obstiné et complet; d'un côté les lumières, les idées modernes, de l'autre le charme ancien, séparés par des prétentions et une morgue réciproque. En quelque endroit pourtant la conciliation devait naître et s'essayer. De même que du sein des rangs royalistes une voix éloquente s'élevait par accès, qui conviait à une chevaleresque alliance la légitimité et la liberté, et qui, dans l'ordre politique, invoquait un idéal de monarchie selon la Charte, de même, tout à côté, et avec plus de réussite, dans la haute compagnie, il se trouvait une femme rare, qui opérait naturellement autour d'elle un compromis merveilleux entre le goût, le ton d'autrefois et les puissances nouvelles. Le salon de Mme de Duras, sa personne, son ascendant, tout ce qui s'y rattache, exprime, on ne saurait mieux, l'époque de la Restauration par un aspect de grande existence encore et d'accès à demi aplani, par un composé d'aristocratie et d'affabilité, de sérieux sans pesanteur, d'esprit brillant et surtout non vulgaire, semi-libéral et progressif insensiblement, par toute cette face d'illusions et de transactions dont on avait ailleurs l'effort et la tentative, et dont on ne sentait là que la grâce. C'à été une des productions naturelles de la Restauration, comme ces îles de fleurs formées un moment sur la surface d'un lac, aux endroits où aboutissent, sans trop se heurter, des courants contraires. On a comparé toute la construction un peu artificielle de l'édifice des quinze ans à une sorte de terrasse de Saint-Germain, au bas de laquelle passait sur la grande route le flot populaire, qui finit par la renverser : il y eut sur cette terrasse un coin, et ce ne fut pas le moins attrayant d'ombrage et de perspective, qui mérite de garder le nom de Mme de Duras : il a sa mention assurée dans l'histoire détaillée de ces temps.”

Charles-Augustin Sainte-Beuve (1804–1869) critique littéraire et écrivain français

Juin 1834
Portraits de Femmes, 1844, Concernant Claire de Duras

“Confronté avec l'inconnu, l'esprit humain supplée quelque révélation pleine d'une horreur vague.”

Citations de ses nouvelles, Un coup à la porte, 1948