Citations sur cru

Une collection de citations sur le thème de cru, tout, pluie, bien-être.

Citations sur cru

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“Alors, c'est ça l'enfer. Je n'aurais jamais cru… Vous vous rappelez : le soufre, le bûcher, le gril… Ah! quelle plaisanterie. Pas besoin de gril : l'enfer, c'est les Autres.”

Huis clos, suivi de Les mouches
Huis clos, 1944
Variante: Alors c'est ça l'enfer. Je ne l'aurais jamais cru… Vous vous rappelez : le souffre, le bûcher, le gril.. Ah quelle plaisanterie. Pas besoin de gril, l'enfer c'est les autres.

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“finalement, éperdu d'amour et au comble de la frénésie érotique, je m'assis dans l'herbe et j'enlevai un de mes souliers en caoutchouc.

— Je vais le manger pour toi, si tu veux. Si elle le voulait I Ha! Mais bien sûr qu'elle le voulait, voyons! C'était une vraie petite femme. --- Elle posa son cerceau par terre et s'assit sur ses ta-lons. Je crus voir dans ses yeux une lueur d'estime. Je n'en demandais pas plus. Je pris mon canif et enta-mai le caoutchouc. Elle me regardait faire.

— Tu vas le manger cru?

— Oui.

J'avalai un morceau, puis un autre. Sous son regard enfin admiratif, je me sentais devenir vraiment un homme. Et j'avais raison. Je venais de faire mon apprentissage. J'entamai le caoutchouc encore plus profondément, soufflant un peu, entre les bouchées, et je continuai ainsi un bon moment, jusqu'à ce qu'une sueur froide me montât au front. Je continuai même un peu au-delà, serrant les dents, luttant contre la nausée, ramassant toutes mes forces pour demeurer sur le terrain, comme il me fallut le faire tant de fois, depuis, dans mon métier d'homme.

Je fus très malade, on me transporta à l'hôpital, ma mère sanglotait, Aniela hurlait, les filles de l'atelier geignaient, pendant qu'on me mettait sur un brancard dans l'ambulance. J'étais très fier de moi.

Mon amour d'enfant m'inspira vingt ans plus tard mon premier roman Éducation européenne, et aussi certains passages du Grand Vestiaire.

Pendant longtemps, à travers mes pérégrinations, j'ai transporté avec moi un soulier d'enfant en caoutchouc, entamé au couteau. J'avais vingt-cinq ans, puis trente, puis quarante, mais le soulier était toujours là, à portée de la main. J'étais toujours prêt à m'y attabler, à donner, une fois de plus, le meilleur de moi-même. Ça ne s'est pas trouvé. Finalement, j'ai abandonné le soulier quelque part derrière moi. On ne vit pas deux fois.
(La promesse de l'aube, ch. XI)”

Promise at Dawn

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“Le châtiment des mauvais princes est d’être crus pires qu’ils ne sont.”

Joseph Joubert (1754–1824) philosophe et essayiste français

Tome 1, Des gouvernements et des constitutions.

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“À cette heure, édifié par les subtils génies du Feu, un temple nouveau s’élevait là même où, dans le crépuscule, on avait cru voir un neptunien palais d’argent dont l’architecture imitait les torsions des conques marines. C’était, agrandi, un de ces labyrinthes construits sur le fer des landiers, demeures aux cent portes habitées par les présages ambigus; un de ces fragiles châteaux vermeils aux mille fenêtres, où se montrent un moment les princesses salamandres qui rient voluptueusement au poète charmé. Rose comme une lune naissante rayonnait sur la triple loggia la sphère de la Fortune, supportée par les épaules des Atlantes; et ses reflets engendraient un cycle de satellites. Du quai des Esclavons, de la Giudecca, de San Giorgio, avec un crépitement continu, des faisceaux de tiges enflammées convergeaient au zénith et s’y épanouissaient en roses, en lis, en palmes, formant un jardin aérien qui se détruisait et se renouvelait sans cesse par des floraisons de plus en plus riches et étranges. C’était une rapide succession de printemps et d’automnes à travers l’empyrée. Une immense pluie scintillante de pétales et de feuillages tombait des dissolutions célestes et enveloppait toutes choses d’un tremblement d’or. Au loin, vers la lagune, par les déchirures ouvertes dans cet or mobile, on voyait s’avancer une flotte pavoisée : une escadre de galères semblables peut-être à celles qui naviguent dans le rêve du luxurieux dormant son dernier sommeil sur un lit imprégné de parfums mortels. Comme celles-là peut-être, elles avaient des cordages composés avec les chevelures tordues des esclaves capturées dans les villes conquises, ruisselants encore d’une huile suave; comme celles-là, elles avaient leurs cales chargées de myrrhe, de nard, de benjoin, d’éléomiel, de cinnamome, de tous les aromates, et de santal, de cèdre, de térébinthe, de tous les bois odoriférants accumulés en plusieurs couches. Les indescriptibles couleurs des flammes dont elles apparaissaient pavoisées évoquaient les parfums et les épices. Bleues, vertes, glauques, safranées, violacées, de nuances indistinctes, ces flammes semblaient jaillir d’un incendie intérieur et se colorer de volatilisations inconnues. Ainsi sans doute flamboyèrent, dans les antiques fureurs du saccage, les profonds réservoirs d’essences qui servaient à macérer les épouses des princes syriens. Telle maintenant, sur l’eau parsemée des matières en fusion qui gémissaient le long des carènes, la flotte magnifique et perdue s’avançait vers le bassin, lentement, comme si des rêves ivres eussent été ses pilotes et qu’ils l’eussent conduite se consumer en face du Lion stylite, gigantesque bûcher votif dont l’âme de Venise resterait parfumée et stupéfiée pour l’éternité.”

Romans, Le Feu, 1900

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“Il y a alerte mes amis! N’écoutez plus les bonimenteurs! Regardez de près ce qui va vous arrivez si vous ne faites pas le choix qu'on tourne la page de cette période épouvantable où on a cru qu'en compressant les salaires et en poussant sans arrêt les gens dans le dos en leur tordant les bras, on ferait décoller magiquement l'économie et la production. C'est tout le contraire qu'il s'est produit, ça fait 20 ans que ça dure! Est-ce que c'est pas le moment d'arrêter ça? Est-ce que c'est pas le moment de dire que le problème c'est celui de ceux qui se gavent? Ce n'est pas le problème de l'immigré, ce n'est pas le problème de celui qui n'a pas votre religion! Le problème, c'est le banquier! Le problème, c'est Mulliez! Voilà le problème! Il a un nom, il a une adresse! On peut changer tant et tant de choses et en particulier ces salariés, ces ouvriers, ces employés à tout les niveaux, au bureau et à l'atelier. Nous allons avoir un besoin immense de mobilisation de tout le monde, parce que nous allons faire changer de haut en bas toutes nos manières de produire pour faire la grande transition écologique dont l'humanité a besoin! Pas seulement vous, sur vos postes de travail, pour cesser d'absorber des produits nocifs, pas seulement les français, parce que nous nous occupons de notre pays, mais l’humanité toute entière a besoin que les pays les plus avancés, où le niveau de culture et d'éducation est le plus élevé, ceux là montre l'exemple, marchent les premiers!”

Jean-Luc Mélenchon (1951) personnalité politique française

Discours, Campagne présidentielle de 2017

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“J'ai fait venir des roses.
Tu as cru que cela aussi nous le mangions…”

Romans, La Nuit des temps, 1968

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“Comme un homme politique ne croit jamais ce qu'il dit, il est tout étonné quand il est cru sur parole.”

Charles de Gaulle (1890–1970) militaire français et 1er président de la cinquième République Française
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“Vous avez cru qu'il suffisait d'être parfaite pour être heureuse ; j'ai cru suffisant, pour être heureux, de n'être plus coupable.”

Marguerite Yourcenar (1903–1987) écrivaine française

Alexis ou le Traité du vain combat / Le Coup de grâce
, 1929
Variante: Vous avez cru qu'il suffisait d'être parfaite pour être heureuse; j'ai cru suffisant, pour être heureux, de n'être plus coupable.

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“Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue;
Un trouble s’éleva dans mon âme éperdue;
Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler;
Je sentis tout mon corps et transir et brûler :
Je reconnus Vénus et ses feux redoutables,
D’un sang qu’elle poursuit tourments inévitables!
Par des vœux assidus je crus les détourner :
Je lui bâtis un temple, et pris soin de l’orner;
De victimes moi-même à toute heure entourée,
Je cherchais dans leurs flancs ma raison égarée :
D’un incurable amour remèdes impuissants!
En vain sur les autels ma main brûlait l’encens!
Quand ma bouche implorait le nom de la déesse,
J’adorais Hippolyte; et, le voyant sans cesse,
Même au pied des autels que je faisais fumer,
J’offrais tout à ce dieu que je n’osais nommer.
Je l’évitais partout. Ô comble de misère!
Mes yeux le retrouvaient dans les traits de son père.
Contre moi-même enfin j’osai me révolter :
J’excitai mon courage à le persécuter.
Pour bannir l’ennemi dont j’étais idolâtre,
J’affectai les chagrins d’une injuste marâtre;
Je pressai son exil; et mes cris éternels
L’arrachèrent du sein et des bras paternels.
Je respirais, ŒNONE; et, depuis son absence,
Mes jours moins agités coulaient dans l’innocence :
Soumise à mon époux, et cachant mes ennuis,
De son fatal hymen je cultivais les fruits.
Vaines précautions! Cruelle destinée!
Par mon époux lui-même à Trézène amenée,
J’ai revu l’ennemi que j’avais éloigné :
Ma blessure trop vive aussitôt a saigné.
Ce n’est plus une ardeur dans mes veines cachée :
C’est Vénus tout entière à sa proie attachée.
J’ai conçu pour mon crime une juste terreur;
J’ai pris la vie en haine, et ma flamme en horreur;
Je voulais en mourant prendre soin de ma gloire,
Et dérober au jour une flamme si noire :
Je n’ai pu soutenir tes larmes, tes combats :
Je t’ai tout avoué; je ne m’en repens pas.
Pourvu que, de ma mort respectant les approches,
Tu ne m’affliges plus par d’injustes reproches,
Et que tes vains secours cessent de rappeler
Un reste de chaleur tout prêt à s’exhaler.”

Phèdre

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“Il faudrait pouvoir restituer au mot « philosophie » sa signification originelle : la philosophie — l'« amour de la sagesse » — est la science de tous les principes fondamentaux; cette science opère avec l'intuition, qui « perçoit », et non avec la seule raison, qui « conclut ». Subjectivement parlant, l'essence de la philosophie est la certitude; pour les modernes au contraire, l'essence de la philosophie est le doute : le philosophe est censé raisonner sans aucune prémisse (voraussetzungsloses Denken), comme si cette condition n'était pas elle-même une idée préconçue; c'est la contradiction classique de tout relativisme. On doute de tout, sauf du doute(1).

La solution du problème de la connaissance — si problème il y a — ne saurait être ce suicide intellectuel qu'est la promotion du doute; c'est au contraire le recours à une source de certitude qui transcende le mécanisme mental, et cette source — la seule qui soit — est le pur Intellect, ou l'Intelligence en soi. Le soi-disant « siècle des lumières » n'en soupçonnait pas l'existence; tout ce que l'Intellect pouvait offrir — de Pythagore jusqu'aux scolastiques — n'était pour les encyclopédistes que dogmatisme naïf, voire « obscurantisme ». Fort paradoxalement, le culte de la raison a fini dans cet infra-rationalisme — ou dans cet « ésotérisme de la sottise » — qu'est l'existentialisme sous toutes ses formes; c'est remplacer illusoirement l'intelligence par de l'« existence ».

D'aucuns ont cru pouvoir remplacer la prémisse de la pensée par cet élément arbitraire, empirique et tout subjectif qu'est la « personnalité » du penseur, ce qui est la destruction même de la notion de vérité; autant renoncer à toute philosophie. Plus la pensée veut être « concrète », et plus elle est perverse; cela a commencé avec l'empirisme, premier pas vers le démantèlement de l'esprit; on cherche l'originalité, et périsse la vérité(2).
(…)
!
Somme toute, la philosophie moderne est la codification d'une infirmité acquise; l'atrophie intellectuelle de l'homme marqué par la « chute » avait pour conséquence une hypertrophie de l'intelligence pratique, d'où en fin de compte l'explosion des sciences physiques et l'apparition de pseudo-sciences telles que la psychologie et la sociologie.”

The Transfiguration of Man

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“Cette séparation alchimique, si dangereuse que les philophes hermétiques n’en parlaient qu’à mots couverts, si ardue que de longues vies s’étaient usées en vain à l’obtenir, il l’avait confondue jadis avec une rébellion facile. Puis, rejetant ce fatras de rêvasseries aussi antiques que l’illusion humaine, ne retenant de ses maîtres alchimistes que quelques recettes pragmatiques, il avait choisi de dissoudre et de coaguler la matière dans le sens d’une expérimentation faite avec le corps des choses. Maintenant, les deux branches de la parabole se rejoignaient; la mors philosophica, s’était accomplie : l’opérateur brûlé par les acides de la recherche était à la fois sujet et objet, alambic fragile et, au fond du réceptacle, précipité noir. L’expérience qu’on avait cru pouvoir confiner à l’officine s’était étendue à tout. S’en suivait-il que les phases subséquentes de l’aventure alchimique fussent autre chose que des songes, et qu’un jour il connaîtrait aussi la pureté ascétique de l’ Œuvre au Blanc, puis le triomphe de l’esprit et des sens qui caractérise l’ Œuvre au Rouge? Du fond de la lézarde naissait une Chimère. Il disait Oui par audace, comme autrefois par audace il avait dit Non. Il s’arrêtait soudain, tirant violemment sur ses propres rênes. La première phase de l’Œuvre avait demandé toute sa vie. Le temps et les forces manquaient pour aller plus loin, à supposer qu’il y eût une route, et que par cette route un homme pût passer. Ou ce pourrissement des idées, cette mort des instincts, ce broiement des formes preque insupportables à la nature humaine seraient rapidement suivis par la mort véritable, et il serait curieux de voir par quelle voie, ou l’esprit revenu des domaines du vertige reprendrait ses routines habituelles, muni seulement de facultés plus libres et comme nettoyées. Il serait beau d’en voir les effets.”

Marguerite Yourcenar (1903–1987) écrivaine française
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“J'avais cru tout quitter pour vivre mieux, je m'étais trompé… c'était pour mourir plus vite.”

Manu Larcenet (1969) auteur de bande dessinée

La tête la première

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“A qui écris-tu?
-A toi. En fait, je ne t'écris pas vraiment, j'écris ce que j'ai envie de faire avec toi…
Il y avait des feuilles partout. Autour d'elle, à ses pieds, sur le lit. J'en ai pris une au hasard:
"… Pique-niquer, faire la sieste au bord d'une rivière, manger des pêches, des crevettes, des croissants, du riz gluant, nager, danser, m'acheter des chaussures, de la lingerie, du parfum, lire le journal, lécher les vitrines, prendre le métro, surveiller l'heure, te pousser quand tu prends toute la place, étendre le linge, aller à l'Opéra, faire des barbecues, râler parce que tu as oublié le charbon, me laver les dents en même temps que toi, t'acheter des caleçons, tondre la pelouse, lire le journal par-dessus ton épaule, t'empêcher de manger trop de cacahuètes, visiter les caves de la Loire, et celles de la Hunter Valley, faire l'idiote, jacasser, cueillir des mûres, cuisiner, jardiner, te réveiller encore parce que tu ronfles, aller au zoo, aux puces, à Paris, à Londres, te chanter des chansons, arrêter de fumer, te demander de me couper les ongles, acheter de la vaisselle, des bêtises, des choses qui ne servent à rien, manger des glaces, regarder les gens, te battre aux échecs, écouter du jazz, du reggae, danser le mambo et le cha-cha-cha, m'ennuyer, faire des caprices, bouder, rire, t'entortiller autour de mon petit doigt, chercher une maison avec vue sur les vaches, remplir d'indécents Caddie, repeindre un plafond, coudre des rideaux, rester des heures à table à discuter avec des gens intéressants, te tenir par la barbichette, te couper les cheveux, enlever les mauvaises herbes, laver la voiture, voir la mer, t'appeler encore, te dire des mots crus, apprendre à tricoter, te tricoter une écharpe, défaire cette horreur, recueillir des chats, des chiens, des perroquets, des éléphants, louer des bicyclettes, ne pas s'en servir, rester dans un hamac, boire des margaritas à l'ombre, tricher, apprendre à me servir d'un fer à repasser, jeter le fer à repasser par la fenêtre, chanter sous la pluie, fuire les touristes, m'enivrer, te dire toute la vérité, me souvenir que toute vérité n'est pas bonne à dire, t'écouter, te donner la main, récupérer mon fer à repasser, écouter les paroles des chansons, mettre le réveil, oublier nos valises, m'arrêter de courir, descendre les poubelles, te demander si tu m'aimes toujours, discuter avec la voisine, te raconter mon enfance, faire des mouillettes, des étiquettes pour les pots de confiture…"
Et ça continuais comme ça pendant des pages et des pages…”

Anna Gavalda (1970) écrivaine française

Someone I Loved

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“J'ai pleuré et j'ai cru.”

François-René de Chateaubriand (1768–1848) écrivain et homme politique français, précurseur du romantisme

Le génie du Christianisme (1802)

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