Citations sur constante

Une collection de citations sur le thème de constante, tout, pluie, bien-être.

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“Certes, c'est un sujet merveilleusement vain, divers, et ondoyant, que l'homme. Il est malaisé d'y fonder jugement constant et uniforme.”

Essais, Livre I
Variante: Certes, c'est un subject merveilleusement vain, divers, et ondoyant, que l'homme. Il est malaisé d'y fonder jugement constant et uniforme.

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“Le monde de la matière agglomérée dans un espace fini s’appauvrirait systématiquement peu à peu. Pour échapper à ces conséquences, Seeliger a modifié la loi de Newton en supposant que, pour de grandes distances, l'attraction de deux masses décroît plus vite que suivant la loi de l'inverse carré de la distance. On obtient ainsi le résultat que la densité moyenne de la matière peut être constante partout jusqu'à l'infini.”

Albert Einstein (1879–1955) physicien allemand

La théorie de Newton exige que l'univers ait une sorte de centre, où la densité des étoiles est maximum, et que cette densité diminue au fur et à mesure qu'on avance du centre vers l'extérieur. On n'arrive à se libérer des difficultés décrites qu'au prix d'une modification et d'une complication de la loi de Newton , qui ne sont fondées ni sur l'expérience ni sur la théorie.
de
La relativité, 1956

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“[…] les archétypes […] sont des constantes de l'imagination.”

Charles Baudouin (1893–1963) psychanalyste et écrivain franco-suisse

L'Œuvre de Jung et la psychologie complexe, 1963, Réalité de l'âme

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“En fait, le caractère valeur des produits du travail ne s'établit fermement qu'une fois que ceux-ci sont pratiqués comme grandeurs de valeur. Or, ces grandeurs changent constamment, indépendamment de la volonté, des prévisions et des actes des gens qui échangent. Leur mouvement social propre a pour les échangistes la forme d'un mouvement de choses qu'ils ne contrôlent pas, mais dont ils subissent au contraire le contrôle. Il faut attendre un développement complet de la production marchande avant que l'expérience même fasse germer l'intelligence scientifique de la chose: on comprend alors que ces travaux privés, menés indépendamments par tous les côtés en tant que branches naturelles de la division sociale du travail sont réduits en permanence à leur mesure sociale proportionnelle, parce que la contingence et les oscillation constante des rapports dans lesquels s'échanges leurs produits le temps de travail socialement nécessaire régulatrice, au même titre que la loi de la pesanteur s'impose quand quelqu'un prend sa maison sur le coin de la figure. La détermination de la grandeur de valeur par le temps de travail est donc un secret caché sous la phénoménalité des mouvements des valeurs relatives des marchandises. En découvrant ce secret, on lève l'apparence d'une détermination purement aléatoire des grandeurs de valeurs des produits du travail, mais on ne supprime nullement leur forme de choses.”

Karl Marx (1818–1883) philosophe, sociologue et économiste allemand

, 1867
Source: « Que penser d'une loi qui ne peut entrer en vigueur qu'à travers des révolutions périodiques ? C'est précisément une loi naturelle qui repose sur l'inconscience des parties prenantes» (Friedrich Engels, Umriss zu einer Kritker der Nationalökonmie, in Deutsh-Französische Jahrbücher, édités par Arnold Ruge et Karl Marx, Paris 1844)

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“[L]orsqu'on s'engage sur le chemin de vérité, on doit s'isoler des autres. Il en est ainsi parce que le chemin de la vérité requiert un effort constant qui est contraire à l'opinion générale. D'ordinaire, les gens cherchent à accumuler des connaissances, à recevoir; la Torah, pour sa part, conduit plutôt vers la foi et le don sans réserve. Si l'homme s'en éloigne, il oublie tout le travail accompli sur le chemin de vérité et bascule aussitôt dans un monde d'amour-propre.”

Baruch Ashlag (1907–1991) rabbin polonais

[I]n matters of work on the path of truth, one should isolate oneself from other people. This is because the path of truth requires constant strengthening, since it is against the view of the world. The view of the world is knowing and receiving, whereas the view of Torah is faith and bestowal. If one strays from that, he immediately forgets all the work of the path of truth and falls into a world of self-love.
en
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“Parmi les influences variées qui sont sans cesse engagée dans l'intention de former les idées américaines et façonner la vie américaine la Franc-maçonnerie doit, pour être juste, se voir concédée une place proéminente. Ses principes sont colportés par notre presse quotidienne, son dévouement pour l'humanité sont un thème constant pour la langue ou le stylo; ses membres sont, en grande partie nos faiseurs de loi, nos juges, nos gouvernants; même les présidents de notre république rejoignent ouvertement leur rangs; les éducateurs de notre jeunesse à l'école et à l'université sont souvent ses adhérents, et encouragent parmi leur élèves des sociétés qui imitent ses secrets et méthodes, préparant la jeunesse à devenir ses zélés partisans au cours de leur vie. Pour couronner le tout, les ministres du culte protestants et évêques figurent parmi leur initiés et avocats, de sorte que non seulement la pierre d'angle de nos bâtiments publics, mais même celles des églises protestantes sont placées par ses officiers et consacrées dans leur rites mystiques. Nier son influence parmi nous serait nier un fait aussi évident que la lumière du jour.”

Arthur Preuss (1871–1934) journaliste américain

Among the varied influences that are ceaselessly engaged in shaping American ideas and molding American life, Freemasonry must, in all fairness, be conceded a prominent place. Its principles are scattered broadeast by our daily press; its labors for humanity are the constant theme of tongue and pen; its members are, in great part, our lawgivers, our judges, our rulers; even the presidents of our republic openly join its ranks; the educators of our youth in school and university are often its adherents, and encourage among their pupils societies which ape its secrecy and methods and prepare the young to become its zealous partisans in after life. To crown ail, Protestant ministers and bishops are its initiates and advocates, so that often not only the corner stones of our public buildings, but even those of Protestant churches, are laid by its officers and consecrated by its mystic

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“Il ne s'agit pas d'une exclusion, il s'agit d'une quarantaine. Il ne s'agit pas de chasser, il s'agit au contraire d'établir, de fixer, de donner son lieu, d'assigner des places, de définir des présences, et des présences quadrillées. Non pas rejet, mais inclusion. Vous voyez qu'il ne s'agit pas non plus d'une sorte de partage massif entre deux types, deux groupes de population : celle qui est pure et celle qui est impure, celle qui a la lèpre et celle qui ne l'a pas. Il s'agit, au contraire, d'une série de différences fines et constamment observées entre les individus qui sont malades et ceux qui ne le sont pas. Individualisation, par conséquent, division et subdivision du pouvoir, qui arrive jusqu'à rejoindre le grain fin de l'individualité. Nous sommes très loin, par conséquent, du partage massif et grouillant, caractérisant l'exclusion du lépreux. Vous voyez également qu'il ne s'agit aucunement de cette espèce de mise à distance, de rupture de contact, de marginalisation. Il s'agit, au contraire, d'une observation proche et méticuleuse. Alors que la lèpre appelle la distance, la peste, elle, implique une sorte d'approximation de plus en plus fine du pouvoir par rapport aux individus, une observation de plus en plus constante, de plus en plus insistante. Il ne s'agit pas non plus d'une sorte de grand rite de purification comme dans la lèpre; il s'agit, avec la peste, d'une tentative pour maximaliser la santé, la vie, la longévité, la force des individus.”

Michel Foucault (1926–1984) philosophe français

Les Anormaux — Cours au Collège de France, 1974-1975, Cours du 15 janvier 1975

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“« L’ouvrage de Rama P. Coomaraswamy, The Destruction of the Christian Tradition (…) est un exposé brillamment écrit et bien documenté sur ce qui s’est déroulé immédiatement avant, pendant et après le concile Vatican II. L’auteur s’intéresse avant tout à ce qui est orthodoxe et à ce qui est hérétique, et la manière tout à fait claire, directe et simple dont il traite son sujet est basée sur les décisions des précédents conciles et les déclarations des plus hautes autorités de l’Église à travers les siècles. Ce qu’il a écrit est suffisant et n’a pas besoin d’additifs. Mais, à partir d’un angle légèrement différent et en quelque sorte pour affronter les modernistes sur leur propre terrain, qui est celui de l’opportunisme psychique, nous voudrions néanmoins ajouter les remarques suivantes. Les responsables des changements en question ont fait valoir qu’une religion doit se conformer aux temps, à quoi on doit répondre : non, si se conformer veut dire cesser d’être soi-même et devenir complice des temps. La véritable conformité est différente : la médecine, par exemple, afin de se conformer à une époque, doit être capable de fournir des antidotes à tout ce qui se présente comme maladies. De même, il ne serait pas déraisonnable de maintenir qu’afin de se conformer à un âge caractérisé par de violents changements et des troubles désordonnés, la religion doit être plus préparée que jamais à manifester, et même à proclamer, son inébranlable stabilité sans laquelle, en tant que véhicule de la Vérité Éternelle, elle ne peut jamais être, en tout état de cause, fidèle à elle-même. Il ne fait guère de doute que l’âme humaine a profondément besoin dans son existence de quelque chose qui resterait toujours identique, et elle a le droit d’attendre de la religion qu’elle soit la constante infaillible qui satisfasse ce besoin.
De telles considérations furent disséminées aux quatre vents par le concile Vatican II. Il n’est donc pas surprenant que celui-ci ait précipité une crise sans précédent. La gravité de la situation peut être mesurée, jusqu’à un certain point, par les chiffres suivants : de 1914 à 1963, il n’y eut que 810 prêtres qui demandèrent à l’Église Catholique la permission d’abandonner le sacerdoce, et parmi ces demandes 355 seulement furent acceptées. Depuis le concile, il y a eu plus de 32 000 défections au sein du clergé. Il faut considérer que ces chiffres se rapportent en partie à ceux qui sont coupables de la crise et en partie à ceux qui en sont les victimes; en ce qui concerne ces dernières, qui sont des membres du clergé ou des laïques, il est significatif que non seulement l’usage de la liturgie traditionnelle a été découragé mais qu’il a même été expressément interdit. Cette stratégie aurait totalement échoué s’il n’y avait eu le fait que l’immense majorité des laïques — et ceci s’applique également dans une certaine mesure aux membres du clergé eux-mêmes — s’imaginent que l’obéissance due à la hiérarchie cléricale est absolue. L’un des grands mérites de l’ouvrage de Rama Coomaraswamy est de montrer à quel moment, selon la doctrine catholique strictement traditionnelle, l’obéissance devient un péché et à quel moment l’autorité, même celle d’un pape, devient nulle et non avenue. »
[recension dans """"Croyances anciennes et Superstitions modernes"""", Appendice II. ]”

Martin Lings (1909–2005) savant anglais du soufisme

Ancient Beliefs and Modern Superstitions

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“L'économie est devenue le succube de l'homme. Toute notre vie est déterminée par l'économie. Je pense que la grande bataille de notre avenir sera la bataille contre l'économie qui domine nos vies, la bataille pour le retour à une forme de spiritualité - qu'on peut appeler religiosité, si l'on veut - à laquelle on puisse s'adresser. Car c'est une constante dans l'histoire de l'humanité, ce désir de savoir ce qu'on est venu faire sur Terre.
Il nous faut de nouveaux modèles de développement. Pas seulement la croissance, mais également la parcimonie. Tu vois, Folco, je dis, moi, qu'il faut se libérer des désirs. Mais, précisément à cause du système pervers de notre société de consommation, notre vie est entièrement axée autour des jeux, du sport, de la nourriture, des plaisirs. La question est de savoir comment sortir de ce cercle vicieux : petit à petit, l'oiseau fait son nid. Mais, putain, ce système nous impose des comportements qui sont complètement absurdes. On ne veut pas certaines choses, mais le système de la société de consommation nous séduit et nous convainc de désirer ces choses-là. Toute notre vie dépend de ce mécanisme. Il suffit pourtant de décider de ne pas participer à ce système en résistant, en jeûnant; alors, c'est comme si on utilisait la non-violence contre la violence. Finalement, à quoi bon toute cette violence? Ils ne vont tout de même pas nous les enfourner dans la gueule, leurs trucs!
Ce qu'il faut, c'est un effort spirituel profond, une réflexion profonde, un réveil profond. Ce qui, du reste, a quelque chose à voir avec la vérité, dont plus personne ne se soucie. Et là, une fois de plus, Gandhi était extraordinaire. Il cherchait la vérité, ce qui est derrière tout. "Avant, je croyais que Dieu était la vérité. Maintenant, je dirais que la vérité est Dieu." (p. 459-460)”

La fine è il mio inizio

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“Une très jolie jeune fille, traitée avec des égards constants et des attentions démesurées par l'ensemble de la population masculine, y compris par ceux - l'immense majorité - qui n'ont plus aucun espoir d'en obtenir une faveur d'ordre sexuel, et même à vrai dire tout particulièrement par eux, avec une émulation abjecte confinant chez certains quinquagénaires au gâtisme pur et simple, une très jolie jeune fille devant qui tous les visages s'ouvrent, toutes les difficultés s'aplanissent, accueillie partout comme si elle était la reine du monde, devient naturellement une espèce de monstre d'égoïsme et de vanité autosatisfaite. La beauté physique joue ici exactement Ie même rôle que la noblesse de sang sous l'Ancien Régime, et la brève conscience qu'elles pourraient prendre à l'adolescence de l'origine purement accidentelle de leur rang cède rapidement la place chez la plupart des très jolies jeunes filles à une sensation de supériorité innée, naturelle, instinctive, qui les place entièrement en dehors, et largement au-dessus du reste de l'humanité. Chacun autour d'elle n'ayant pour objectif que de lui éviter toute peine, et de prévenir Ie moindre de ses désirs, c'est tout uniment (sic) qu'une très jolie jeune fille en vient à considérer Ie reste du monde comme composé d'autant de serviteurs, elle-même n'ayant pour seule tâche que d'entretenir sa propre valeur érotique - dans l'attente de rencontrer un garçon digne d'en recevoir l'hommage. La seule chose qui puisse la sauver sur le plan moral, c'est d'avoir la responsabilité concrète d'un être plus faible, d'être directement et personnellement responsable de la satisfaction de ses besoins physiques, de sa santé, de sa survie - cet être pouvant être un frère ou une soeur plus jeune, un animal domestique, peu importe. (La possibilité d'une île, Daniel 1,15)”

Michel Houellebecq (1956) écrivain français
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“La constante d’une personne est la variable d’une autre.”

Alan Perlis (1922–1990) informaticien américain

Philosophie