Citations sur soldat

Une collection de citations sur le thème de soldat, tout, pluie, bien-être.

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“Traitez bien les prisonniers, nourissez-les comme vos propres soldats, afin qu'il se trouvent mieux chez vous qu'ils ne l'étaient dans leur propre camp ou dans leur patrie. (article II)”

Sun Tzu (-543–-495 avant J.-C.) philosophe théoricien de l'art de la guerre chinois

L' Art De La Guerre

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“Dans sa justice, le Dieu des batailles allait offrir aux soldats de la France Libre un grand combat et une grande gloire.”

Charles de Gaulle (1890–1970) militaire français et 1er président de la cinquième République Française

Ouvrages, Mémoires de guerre : L'appel : 1940-1942

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“C'est également un fait que l'Amérique est trop démocratique chez elle pour être autocratique à l'étranger. Cela limite l'utilisation de la puissance américaine, notamment sa capacité d'intimidation militaire. Jamais précédemment une démocratie populaire avait atteint une suprématie internationale. Mais la poursuite du pouvoir n'est pas le but poursuivi par les passions populaires, excepté dans des conditions d'une menace ou d'une remise en cause du sentiment populaire de bien-être domestique. L'abnégation économique (c'est-à-dire les dépenses militaires), et le sacrifice humain (les pertes même parmi les soldats professionels) qui sont nécessaires à l'effort sont peu agréables pour les instincts démocratiques. La démocratie est inamicale envers la mobilisation impériale.”

Zbigniew Brzezinski (1928–2017) politologue américain

It is also a fact that America is too democratic at home to be autocratic abroad. This limits the use of America's power, especially its capacity for military intimidation. Never before has a populist democracy attained international supremacy. But the pursuit of power is not a goal that commands popular passion, except in conditions of a sudden threat or challenge to the public's sense of domestic well-being. The economic self-denial (that is defense spending), and the human sacrifice (casualties even among professional soldiers) required in the effort are uncongenial to democratic instincts. Democracy is inimical to imperial mobilization.
en
Le Grand Echiquier - 1997

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“Ces gens-là nous envient, disait-on dans les boutiques et les foyers, […], ils nous envient parce que chez nous personne ne meurt, et s’ils veulent nous envahir et occuper notre territoire c’est pour ne pas mourir eux non plus. En deux jours, à coups de marches forcées et de bannières flottant au vent, entonnant des chants patriotiques comme la marseillaise, le ça ira, le maria da fonte, l’hymne à la charte, le não verás país nenhum, la bandiera rossa, la portuguesa, le god save the king, l’internationale, le deuchland über alles, le chant des marais, le stars and stripes, les soldats s’en retournèrent aux postes d’où ils étaient venus et là, armés jusqu’aux dents, ils attendirent de pied ferme l’attaque. Les deux camps valeureux sont face à face, mais cette fois non plus le sang ne coulera pas jusqu'au fleuve. Et dites vous bien que ce ne fut pas voulu par les soldats de ce côté-ci, car eux avaient la certitude de ne pas mourir, même si une rafale de mitraillette les coupaient en deux. Encore que, poussés par une curiosité scientifique plus que légitime, nous devrions nous demander comment les deux parties séparées survivraient au cas où l’estomac serait d’un côté et les intestins de l’autre. Quoi qu’il en soit, seul un fou à lier s’aviserait de tirer le premier. Et, dieu soit loué, personne ne tira. Pas même le fait que plusieurs soldats de l’autre camp eussent l’idée de déserter dans l’eldorado où personne ne meurt n’eut d’autre conséquence que leur renvoi immédiat à leur lieu d’origine où un conseil de guerre les attendait déjà. Ce détail n’aura aucune incidence sur le déroulement de l’histoire riche en tribulations que nous relatons et nous n’en reparlerons plus, n’empêche que nous n’avons pas voulu le laisser enseveli dans l’obscurité de l’encrier.”

José Saramago (1922–2010) écrivain portugais

[…] Espérons qu’au moins les pauvres diables ne seront pas fusillés. Car alors nous serions fondés à dire qu’ils étaient allés chercher de la laine et étaient revenus prêts à être tondus.
Les intermittences de la mort (As Intermitcias da Morte), 2005

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“Il faut comprendre mon indignation. Les batailles du Belvédère et de Garigliano ont été gagnées par des Marocains…Le gouvernement oublie que pendant la guerre, l'épopée extérieure du gaullisme, la reconquête du pays a été menée par plus d'Africains que de métropolitains. Ce sont des divisions algériennes, marocaines et maliennes qui ont repris Toulon et Marseille…Les Africains ont participé à toutes les guerres de la France depuis 1850, croyant qu'ils avaient des liens privilégiés avec la France. Des centaines de milliers sont morts pendant ces guerres. On ne sait pas si le soldat inconnu était noir. Cela donne à la France des devoirs absolus: devoir de reconnaissance, devoir de politesse, devoir de respect de leur dignité. Quand les pères des gens de la rue Pajol venaient se battre ici on ne leur demandait pas leurs papiers, mais on les mobilisait et on les envoyait au front. Ils ont passé le Rhin en 1944, alors que les Français libérés n'ont pas été mobilisés. A l'époque cela avait produit une gêne dans l'armée française. Mais on leur dénie d'avoir participé à la défense et à la prospérité nationale: depuis l'indépendance, toutes les pensions d'anciens combattants d'Afrique ont été supprimées…Je suis pour la défense des valeurs républicaines, des droits de l'homme. Je ne dis pas pour autant qu'il faut ouvrir grandes les frontières à tout le monde. Sinon la mutation engendrée serait telle que notre civilisation disparaîtrait. Certains changements demandent des préparations que nous n'avons pas su faire en cent cinquante ans d'empire colonial. Mais l'injustice du gouvernement français à leur égard et la mauvaise foi d'une partie de l'opinion française me révolte.”

Antoine Sanguinetti (1917–2004) militaire et politicien français

Interview de l'amiral Sanguinetti, ancien résistant, suite à l'intervention policière contre les Africains sans-papiers grévistes de la faim de Saint-Bernard en aout 1996

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“Le riche désarmé est la récompense du soldat pauvre.”

Nicolas Machiavel (1469–1527) philosophe florentin

L'art de la guerre, 1521

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“Le 15 avril l'an IV de la liberté, la pauvreté et le peuple triomphèrent avec les gardes françaises, les soldats de Château-Vieux (sic) et tous les bons citoyens persécutés pour la cause de la révolution.”

Maximilien de Robespierre (1758–1794) homme politique français

Discours, Intervention en l'honneur des gardes françaises et des soldats de Chateauvieux, libérés le 9 avril 1792, objets d'une fête le 15,

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“Les soldats se battent toujours dans les guerres des autres.”

James Sallis (1944) romancier américain

Le Frelon noir , 1996

“Un soldat doit se sacrifier pour la victoire. Savoir qui le tue n'est qu'une question théorique.”

Kenneth Cook (1929–1987) réalisateur australien

Le Vin de la colère divine, 1968

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“À l'académie, on ne me considérait pas comme un bon soldat, à aucun moment on ne me confia une quelconque responsabilité, et je suis resté simple soldat tout au long des quatre années. Alors, comme aujourd'hui, propre dans l'habit comme dans la forme, me conformant strictement aux règles, là où des qualifications étaient requises pour une responsabilité, et je suppose qu'on ne me considérait exceller en aucune d'entre elles. Dans mes études, j'ai toujours eu une réputation honorable auprès de mes professeurs, et généralement classé parmi les meilleurs, en particulier en dessin, chimie, mathématiques, physique et philosophie. Ma moyenne de points négatifs, par année, étaient d'environ cent cinquante, ce qui ramena mon classement final de quatrième à sixième.”

William Tecumseh Sherman (1820–1891) militaire, homme d'affaires, enseignant et écrivain américain

At the Academy I was not considered a good soldier, for at no time was I selected for any office, but remained a private throughout the whole four years. Then, as now, neatness in dress and form, with a strict conformity to the rules, were the qualifications required for office, and I suppose I was found not to excel in any of these. In studies I always held a respectable reputation with the professors, and generally ranked among the best, especially in drawing, chemistry, mathematics, and natural philosophy. My average demerits, per annum, were about one hundred and fifty, which reduced my final class standing from number four to six.
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“Le séjour des Arabes en France, plus de deux siècles après Charles Martel, nous prouve que la victoire de ce dernier n'eut en aucune façon l'importance que lui attribuent tous les historiens. Charles Martel, suivant eux, aurait sauvé l'Europe et la chrétienté. Mais cette opinion, bien qu'universellement admise, nous semble entièrement privée de fondement. L'expédition d'Abdérame n'était qu'une campagne destinée à enrichir ses soldats, en leur procurant l'occasion de faire un riche butin. Sans le fils de Pepin d'Héristal, l'expédition se fût terminée par le pillage de Tours et de quelques autres villes, et les Arabes se fussent, suivant leur habitude, éloignés pour reparaître sans doute les années suivantes, jusqu'au jour où ils eussent rencontré une coalition capable de les repousser. Charles Martel ne réussit à les chasser d'aucune des villes qu'ils occupaient militairement. Il fut obligé définitivement de battre en retraite devant eux et de les laisser continuer à occuper tranquillement tous les pays dont ils s'étaient emparés. Le seul résultat appréciable de sa victoire fut de rendre les Arabes moins aventureux dans leurs razzias vers le nord de la France; résultat utile, assurément, mais insuffisant tout à fait à justifier l'importance attribuée à la victoire du guerrier franc.”

Gustave Le Bon (1841–1931) anthropologue, psychologue social, sociologue et scientifique amateur français

La Civilisation des Arabes (1884)

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“Nous avons 150 000 soldats en Suisse et 200 au Kosovo. Et les 150 000 dans le pays me tiennent actuellement un peu plus à cœur.”

Ueli Maurer (1950) homme politique suisse

En ce qui concerne les 200 soldats suisses au Kosovo, il s'agit de la Swisscoy.

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“Regarde, en effet, quand la lumière du soleil fait pénétrer un faisceau de rayons dans l'obscurité de nos maisons : tu verras une multitude de corpuscules s'entremêler de mille façons à travers le vide dans le faisceau lumineux et, comme soldats d'une guerre éternelle, se livrer combats et batailles, guerroyer par escadrons, sans trêve, et ne cessant fiévreusement de se joindre et de se séparer : tu peux te figurer par là ce qu'est l'agitation sans fin des atomes dans le grand vide, autant toutefois qu'une petite chose peut en représenter une grande et nous guider sur la trace de sa connaissance.

Une autre raison d'observer attentivement les corpuscules qui s'agitent en désordre dans un rayon de soleil, c'est qu'une telle agitation nous révèle les mouvements invisibles auxquels sont entraînés les éléments de la matière. Car souvent tu verras beaucoup de ces poussières, sous l'impulsion sans doute de chocs imperceptibles, changer de direction, rebrousser chemin, tantôt à droite, tantôt à gauche et dans tous les sens. Or, leur mobilité tient évidemment à celle de leurs principes.

Les atomes, en effet, se meuvent les premiers par eux-mêmes ; c'est ensuite au tour des plus petits corps composés : les plus proches des atomes par leur force ; sous leurs chocs invisibles ils s'ébranlent, se mettent en marche et eux-mêmes en viennent à déplacer des corps plus importants. C'est ainsi que part des atomes le mouvement, qui s'élève toujours et parvient peu à peu à nos sens, pour parvenir enfin à la poussière que nous apercevons dans les rayons du soleil, alors même que les chocs qui la mettent en mouvement nous demeurent invisibles.”

De natura rerum (De la nature)

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“On accoutumera les enfans au régime végétal, comme le plus naturel à l'homme. Les peuples qui vivent de végétaux sont, de tous les hommes, les plus beaux, les plus robustes, les moins exposés aux maladies & aux passions, & ceux dont la vie dure plus long-temps. Tels sont en Europe une grande partie des Suisses. La plupart des paysans, qui sont par tout pays la portion du peuple la plus saine & la plus vigoureuse, mangent fort peu de viande. Les Russes ont des carêmes & des jours d'abstinence multipliés, dont leurs soldats mêmes ne s'exemptent pas, & cependant ils résistent à toutes sortes de fatigues. Les nègres, qui supportent dans nos colonies tant de travaux, ne vivent que de manioc, de patates & de maïs. Les brames des Indes, qui vivent fréquemment au delà d'un siècle, ne mangent que des végétaux. C'est de la secte pythagorique que sont sortis Épaminondas, si célèbre par ses vertus, Archytas par son génie pour les mécaniques, Milon de Crotone par sa force, & Pythagore lui-même, le plus bel homme de son temps, & sans contredit le plus éclairé, puisqu'il fut le père de la philosophie chez les Grecs. Comme le régime végétal comporte avec lui plusieurs vertus, & qu'il n'en exclut aucune, il sera bon d'y élever les enfans, puisqu'il influe si heureusement sur la beauté du corps & sur la tranquillité de l'ame. Ce régime prolonge l'enfance, & par conséquent la vie humaine.”

Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre (1737–1814) écrivain et botaniste français

Vœux d'un solitaire

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“On ne vous demande pas d'être très intelligent pour devenir soldat.”

Kenneth Cook (1929–1987) réalisateur australien

Le Vin de la colère divine, 1968

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“S’il n’a trouvé personne pour le défendre, alors même qu’il n’était qu’un accusé, faut-il en chercher la cause dans la façon dont on a surexcité, au moment de son procès, cette fièvre obsidionale dont brûlent toutes les nations qui vivent sous le régime de la paix armée? Cela ne serait pas suffisant pour expliquer l’incroyable acharnement qu’on a montré contre lui. Quelle est donc la raison de cette dernière attitude? N’ai-je pas dit que le capitaine Dreyfus appartenait à une classe de parias? Il était soldat, mais il était juif et c’est comme juif surtout qu’il a été poursuivi. C’est parce qu’il était juif qu’on l’a arrêté, c’est parce qu’il était juif qu’on l’a jugé, c’est parce qu’il était juif qu’on l’a condamné, c’est parce qu’il était juif que l’on ne peut faire entendre en sa faveur la voix de la justice et de la vérité, et la responsabilité de la condamnation de cet innocent retombe tout entière sur ceux qui l’ont provoquée par leurs excitations indignes, par leurs mensonges et par leurs calomnies. […] Il leur a fallu un traître juif propre à remplacer le Judas classique, un traître juif que l’on pût rappeler sans cesse, chaque jour, pour faire retomber son opprobre sur toute une race; un traître juif dont on pût se servir pour donner une sanction pratique à une longue campagne dont l’affaire Dreyfus a été le dernier acte.”

Affaire Dreyfus (1859–1935) militaire français

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“Ba Phalong qui est… qui repose ici était un bon soldat. Nous ne l'oublierons pas.”

Pierre Schoendoerffer (1928–2012) romancier, réalisateur, scénariste et documentariste français

Romans, La 317 Section, 1963

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“La première fois qu’il est parti sur le front, je lui avais dit (en levant la tête comme toujours, pour que nos regards puissent se croiser) : « Je ne suis qu’un vieux judéo-banderiste de plus de 60 ans, et de moins de 1,70 m mais, si vous ne revenez pas entier, je vous casse la gueule. » Je ne pourrai pas le faire et, de toutes les façons Wassyl était l’homme le plus entier, le plus intègre, le plus tout d’une pièce que je connaisse. Maintenant, il est entier pour l’éternité. Hélas, hélas, la guerre de Poutine n’avait pas cessé depuis l’hiver 2014. Et elle vient d’emporter Wassyl. Je suis en deuil et en colère, mais je ne lui en veux pas. Vu de loin, il y a quelque chose d’absurde dans le destin d’un artiste béni des dieux, encore au début d’une carrière qui s’annonçait magnifique, et qui a choisi de tout quitter pour un front qu’il savait très dangereux et où il a donné sa vie. Tous ses amis l’avaient supplié de ne pas y aller, puis de ne pas y retourner quand il est revenu l’hiver dernier. Mais tous ceux qui ont parlé avec lui ont été convaincus de la nécessité vitale pour lui de se battre pour son pays, et d’être là où ce combat devait être mené. Il était bien sur le front, non pas parce qu’il aurait été un soldat de vocation, mais parce qu’il s’y sentait chez lui, à sa place. Ce n’était pas un kamikaze, il n’a pas cherché à rencontrer la mort, mais il ne pouvait pas faire autrement que de se tenir à sa place. Aussi sa vie tragiquement, absurdement fauchée à l’orée de ses promesses est néanmoins une vie d’homme accomplie. Sa voix fantastique, son talent dramatique, son humour, son énergie vont nous manquer. Je regrette seulement de n’avoir pas eu l’occasion de partager avec lui l’amour de la musique, mon goût pour les grandes basses profondes. A sa manière, Wassyl était un barde et un héros comme Chevtchenko (2), comme Stouss (3), une voix unique. Et il était en même temps un homme ordinaire, un porte-parole auquel tous pouvaient s’identifier. Nous ne t’oublierons pas Wassyl, parce que c’est impossible, et nous te retrouverons souvent, à Lviv, et aussi à Simferopol et à Debaltseve. Après Nathalie Pasternak — grande voix elle aussi, bien que dans un registre plus aigu — disparue en janvier, la cause ukrainienne en France perd à nouveau un être immense et généreux.”

Wassyl Slipak (1974–2016) chanteur ukrainien d'opéra

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“les larmes des soldats sont terribles.”

Roman, Quatrevingt-treize, 1874

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“L’idée supérieure de discipline, qui est dans le sang de ces soldats, ne suffit-elle à infirmer leur pouvoir d’équité? Qui dit discipline dit obéissance.”

Émile Zola (1840–1902) romancier, auteur dramatique, critique artistique et littéraire et journaliste français

J'accuse… !, 1898

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