Citations sur pluie
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“Morbleu, je viens d'avoir avec elle le plaisir le plus intense qu'un homme puisse éprouver avec une femme, je peux dire que je suis allé à la campagne au moins six fois.”

Boccace (1313–1375) poète et romancier italien, ministre plénipotentiaire de la République de Florence

Neuvième journée, 6
Source: Expression érotique

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“Pour moi, la première preuve de l'origine divine de la religion catholique, c'est d'avoir pu subsister jusqu'à ce jour, malgré l'imbécillité des siens, ses plus terribles ennemis!”

Joris-Karl Huysmans (1848–1907) écrivain et critique d’art français

Interview de Joris-Karl Huysmans par Germaine Perceix pour Le Pain du 5 avril 1899
Articles de presse

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“Toutes les erreurs que j'ai commis sont des blessures de guerre que j'arbore fièrement car plus que tout, elles ont fait de moi ce que je suis aujourd'hui. Je peux seulement espérer qu'en étant suffisamment patiente et réfléchie, en continuant à mûrir en tant qu'artiste et en tant qu'être humain, le public finira par comprendre que je ne suis pas cette femme sans cœur, obsédée par le pouvoir et le sexe, qui sort des disques de temps en temps. Les gens me verront pour ce que je suis réellement. Mais si ça ne devait pas arriver, les personnes qui comptent pour moi, mes amis et ma famille, me connaissent. Ils ont toujours su la vérité et ça me suffit.”

Madonna (1958) chanteuse américaine

Any mistakes I've made are war wounds I wear proudly because they've shaped me more than anything else. I can only hope that if I'm patient and diligent enough, if I continue to grow as an artist and a human being, people will come to realize that I'm not some callous, power-hungry, sex-crazed control freak who sings occasionally. They'll see me for what I am. But just in case they never do, the people important to me, my friends and family, they know. They've always known, and that's enough for me.
en
Années 1990

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“La mort est plus nue que la vérité.”

Roland Topor (1938–1997) dessinateur, peintre, romancier et cinéaste

“40% de calories en moins, c'est 20% d'espérance de vie en plus.”

Frédéric Saldmann (1953) cardiologue et nutritionniste

Citation rapportée

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“La valeur d'un État, à la longue, c'est la valeur des individus qui le composent; et un État qui sacrifie les intérêts de leur élévation intellectuelle à un peu plus d'art administratif - ou à l'apparence qu'en donne la pratique - dans le détail des affaires; un État qui rapetisse les hommes pour en faire des instruments dociles entre ses mains, même en vue de bienfaits, un tel État s'apercevra qu'avec de petits hommes; rien de grand ne saurait s'accomplir, et que la perfection de la machine à laquelle il a tout sacrifié n'aboutit finalement à rien, faute de cette puissance vitale qu'il lui a plu de proscrire pour faciliter le jeu de la machine.”

The worth of a State, in the long run, is the worth of the individuals composing it; and a State which postpones the interests of their mental expansion and elevation, to a little more of administrative skill, or that semblance of it which practice gives, in the details of business; a State, which dwarfs its men, in order that they may be more docile instruments in its hands even for beneficial purposes, will find that with small men no great thing can really be accomplished; and that the perfection of machinery to which it has sacrificed everything, will in the end avail it nothing, for want of the vital power which, in order that the machine might work more smoothly, it has preferred to banish.
en
De la liberté

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“Rien n’est plus incontestable que l’existence de nos sensations”

Jean le Rond D'Alembert (1717–1783) mathématicien et philosophe français

...
L'Encyclopédie
Variante: Rien n'est plus incontestable que l'existence de nos sensations; ...

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“Le monde nouveau a chaque fois plus de mal à naître.”

Raphaël Aloysius Lafferty (1914–2002) écrivain américain

, 1968

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“Il n’y a pas de pires ignorants, de pires imbéciles, de pires réactionnaires, par conséquent de plus dangereuses bêtes que ce qu’on appelle les hommes d’esprit.”

« Sur les académies » http://www.scribd.com/doc/2348134/Octave-Mirbeau-Sur-les-Academies-, Le Journal, 12 janvier 1902
Combats littéraires, 2006

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“Il y a une chose plus triste que d'avoir raté ses idéaux, c'est de les avoir réalisés.”

Cesare Pavese (1908–1950) écrivain italien

Le Métier de vivre

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“La distinction entre expliquer et comprendre a beaucoup servi, et plus d'une copie de baccalauréat en a donné une version affadie.”

Douze leçons sur l'histoire, 1996, Chapitre 7 : L'histoire comme compréhension

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“Du bois mort est celui où il ya le plus de matière consacrée à la mémoire. Et la mémoire et l'habitude sont les fourriers de la mort.”

Charles Péguy (1873–1914) écrivain, poète et essayiste français

Note conjointe sur M. Descartes

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“Les cadets sont en général les plus beaux ; leur moulage est plus net et plus sûr.”

Joseph Joubert (1754–1824) philosophe et essayiste français

Tome 1, De la famille et de la maison, de la société, de la conversation, de la politesse et des manières

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“Il est plus sûr d'être craint [que d'être aimé]. Car il est vrai de dire que tous les hommes sont ingrats, inconstants, dissimulés, timides, intéressés.”

Selon la traduction d'Yves Lévy : « La généralité des hommes sont ingrats, changeants, simulateurs, dissimulateurs, ennemis des dangers et avides de gain »
Le Prince, 1532

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“Je connais l'endroit idéal pour les logements sociaux. J'ai la solution à ce problème. Je sais où nous pouvons construire des logements pour les sans-abris : les terrains de golf! C'est parfait! Juste ce qui nous faut. Des terrains abondants, dans des beaux quartiers, des terrains qui sont actuellement gâchés par une activité débile, dépourvue de sens, et principalement pratiquée par des homme d'affaire blancs et de bonne société, qui utilisent ce jeu pour se réunir et se découper des tranches de plus en plus fines de ce pays. J'en ai marre, vraiment marre, de ces salauds de golfeurs. Avec leurs pantalons verts, et leurs pantalons jaunes, et leurs pantalons oranges, et leurs adorables petits chapeaux et leurs petites voiturettes mignonnes! Il est temps de récupérer les terrains de golf des riches et de les donner aux pauvres! Le golf est un jeu arrogant, élitiste, prenant beaucoup trop de place dans ce pays. Beaucoup trop de place dans ce pays! C'est un jeu arrogant par le principe même, la simple conception du jeu est toute arrogance. Pensez à la taille d'un terrain de golf — la balle a cette putain de taille! Pour quoi tout ces connards débiles ont-ils besoin de tant de terrain?! Il y a plus de dix-sept mille terrains de golf en Amérique, d'en moyenne plus de cent cinquante acres pièce — c'est plus de trois millions d'acres, quatre mille huit cent vingt miles carrés — on pourrait construire deux Rhode Islands et un Delaware pour les sans-abris sur ces terres actuellement gâchées par ce jeu débile, sans aucun sens, arrogant, élitiste — raciste, en voila une autre chose ; les seuls noirs aperçus au country club servent les plats. Et un jeu chiant, un jeu chiant pour des gens chiants. Vous avez déjà vu le golf à la télé? C'est comme regarder des mouches s'enculer! Et débile, complétement débile. Imaginez l’intellect nécessaire pour tirer plaisir de cette activité : taper dans une balle — avec un bâton tordu — et puis … marcher pour la retrouver! Et après, la taper de nouveau! Je dis, t'as qu'a la ramasser connard, t'as bien eu la chance de la retrouver! Mets-la dans ta poche et rentre chez toi, t'as gagné, tu l'as retrouvée! Mais non! Ducon avec sa culotte écossaise va la taper de nouveau et marcher encore! Ces salauds de riches n'ont qu'a jouer au golf miniature! Laissez les s'emmerder avec un moulin à vent pendant une bonne heure et demie! Voyons s'il y a vraiment du talent parmi ces gens. Bon, je sais qu'il y a des gens qui jouent au golf et qui ne se considèrent pas riches. Je les emmerde! Et ils devraient avoir honte de pratiquer un passe-temps aussi élitiste et arrogant.”

George Carlin (1937–2008) humoriste américain

Jammin' in New York (Improvisation à New York), 1992

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“Quelque part au monde il y a l'homme le plus invincible. De même il y a quelque part le plus vulnérable.”

Cormac McCarthy (1933) écrivain américain

Non, ce pays n'est pas pour le vieil homme, 2005

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“Atys : Qui n’a plus qu’un moment à vivre”

Philippe Quinault (1635–1688) dramaturge français

Atys, 1676

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“Le temps parle. Il parle plus clairement que les mots. Le message qu'il transmet arrive fort et clair. Parce qu'il est utilisé moins consciemment, il est moins sujet à manipulation que ne l'est le langage parlé. Il peut clamer la vérité quand les mots mentent.”

Time talks. It speaks more plainly than words. The message it conveys comes through loud and clear. Because it is manipulated less consciously, it is subject to less distortion than the spoken language. It can shout the truth where words lie.
en
Le Langage silencieux (1959), Chapitre 1 : La voix du temps (The Voices of Time)

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“Au milieu du chantier, se dressaient trois tas de charbon, de taille égale, séparés les uns des autres, malgré les éboulements qui brisaient la pointe de leurs sommets et tentaient de rapprocher leurs bases en les élargissant. Tous trois renvoyaient avec force la lumière qui les inondait; une muraille de plâtre n'eût pas paru plus blanche que le versant qu'ils exposaient à la lune, mais alors que le plâtre est terne, les facettes diamantées du minerai brillaient comme une eau qui s'agite et chatoie. Cette espèce de ruissellement immobile donnait aux masses de houille et d'anthracite un caractère étrange; elles semblaient palpiter ainsi que des êtres à qui l'astre magique accordait pour quelques heures une vie mystérieuse et terrifiante. L'une d'elles portait au flanc une longue déchirure horizontale qui formait un sillon où la lumière ne parvenait pas, et cette ligne noire faisait songer à un rire silencieux dans une face de métal. Derrière elles, leurs ombres se rejoignaient presque, creusant des abîmes triangulaires d'où elles paraissaient être montées jusqu'à la surface du sol comme d'un enfer. La manière fortuites dont elles étaient posées, telles trois personnes qui s'assemblent pour délibérer, les revêtait d'une grandeur sinistre.”

Julien Green (1900–1998) écrivain américain

Léviathan, Julien Green, Fayard, Le Livre de Poche, 1993, 1929, 169, XIII, 978-2-253-09940-6
Léviathan, 1929

“Le spectacle n'est rien d'autre que l'ensemble des compensations mensongères offertes à ceux qui ne sont plus rien.”

Michel Bounan (1942) médecin et essayiste français

La Folle histoire du monde

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“Le plus bel outil nécessite un ouvrier qui sait s'en servir.”

Napoleon Hill (1883–1970) écrivain américain

Réfléchissez et devenez riche, 1937

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“Dans le ciel, où tant de romances s’étaient diluées jadis, un croissant de lune se mouche dans un nuage. Par-dessus le muret de la résidence, on peut voir les lumières de Jérusalem, avec ses minarets et le clocher de ses églises qu’écartèle désormais ce rempart sacrilège, misérable et laid, né de l’inconsistance des hommes et de leurs indécrottables vacheries. Et pourtant, malgré l’affront que lui fait le Mur de toutes les discordes, Jérusalem la défigurée ne se laisse pas abattre. Elle est toujours là, blottie entre la clémence de ses plaines et la rigueur du désert de Judée, puisant sa survivance aux sources de ses vocations éternelles auxquelles ni les rois de naguère ni les charlatans d’aujourd’hui n’auront accédé. Bien que cruellement excédée par les abus des uns et le martyre des autres, elle continue de garder la foi – ce soir plus que jamais. On dirait qu’elle se recueille au milieu de ses cierges, qu’elle recouvre toute la portée de ses prophéties maintenant que les hommes se préparent à dormir. Le silence se veut un havre de paix. La brise crisse dans les feuillages, chargée d’encens et de senteurs cosmiques. Il suffirait de prêter l’oreille pour percevoir le pouls des dieux, de tendre la main pour cueillir leur miséricorde, d’une présence d’esprit pour faire corps avec eux.
J’ai beaucoup aimé Jérusalem, adolescent. J’éprouvais le même frisson aussi bien devant le Dôme du Rocher qu’au pied du mur des Lamentations et je ne pouvais demeurer insensible à la quiétude émanant de la basilique du Saint-Sépulcre. Je passais d’un quartier à l’autre comme d’une fable ashkénaze à un conte bédouin, avec un bonheur égal, et je n’avais pas besoin d’être un objecteur de conscience pour retirer ma confiance aux théories des armes et aux prêches virulents. Je n’avais qu’à lever les yeux sur les façades alentour pour m’opposer à tout ce qui pouvait égratigner leur immuable majesté. Aujourd’hui encore, partagée entre un orgasme d’odalisque et sa retenue de sainte, Jérusalem a soif d’ivresse et de soupirants et vit très mal le chahut de ses rejetons, espérant contre vents et marées qu’une éclaircie délivre les mentalités de leur obscur tourment. Tour à tour Olympe et ghetto, égérie et concubine, temple et arène, elle souffre de ne pouvoir inspirer les poètes sans que les passions dégénèrent et, la mort dans l’âme, s’écaille au gré des humeurs comme s’émiettent ses prières dans le blasphème des canons…”

Yasmina Khadra (1955) écrivain algérien

L’Attentat, 2005

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