Citations sur fait
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“Personnellement, je ne crois pas qu'il y ait un paradis. Je pense qu'il y a peut-être un Dieu, mais pas de Paradis. […] Tu meurs, et tu te retrouve devant Dieu et tu dis « Hé Dieu, c'est où le Paradis? », et il répond un truc du genre : « Putain, je sais pas qui c'est qui fait croire ça aux gens! Qu'est-ce que je suis supposé faire, moi? Je vous ai créé un univers et je devrait en plus vous faire un endroit génial pour après? Vous êtes vraiment des connards avides là-bas en bas! » « Bon, ben je vais où alors? » « Reste là, debout dans cette pièce avec moi. » « Mais c'est nul ici. » « M'en parle pas! Je suis coincé ici depuis 1983. » Ou un autre moment. Je sais pas quand Dieu a commencé…”

Louis C.K. (1967) acteur et humoriste américain

Personally, I don’t think there’s a Heaven. I think maybe there’s a God, but there’s no Heaven. I think that’s the best news you’re gonna get. You die, and you’re like, “Hey God!” And he’s like, “Yep?” And you’re like, “Where’s Heaven?” And he’s like, “I don’t know who’s telling people that! I’m supposed to make a universe and then another whole amazing place for afterwards?! You guys are greedy dicks down there!” “Well, where do I go?” “Just stand in this room with me now.” “I don’t like it.” “Tell me about it! I’ve been here since 1983.” Or whenever. I don’t know when God started…
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Saturday Night Live (2014)

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“Le trou noir est un drôle de cadavre… car en fait, rien n'est moins mort que lui.”

Jean-Pierre Luminet (1951) astrophysicien français

Les Trous noirs, 1987

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“La technologie moderne à fait beaucoup pour adoucir la pratique des activités criminelles.”

James Crumley (1939–2008) écrivain américain

Folie douce , 2005

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“La très célèbre fontaine de la Sorgue, jadis connue par elle-même, a quelque peu gagné en notoriété grâce au long séjour que j'y ai fait plus tard et grâce à mes vers.”

Pétrarque (1304–1374) poète humaniste italien

À Guido Sette, archevêque de Gênes, Senilium rerum, II, 10, Venise, 1367

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“Le temps est où il faut laisser l’âme bondir sur sa propre essence, le temps où il faut donner la pensée à la Différence dont elle reçoit ses fractales. Le moment est venu de faire pénétrer la pensée en la liberté qu’elle contient, en « la liberté d’esprit, dit Chardon, que Dieu donne à ceux qu’il a faits ses enfants et qu’il a choisis, en l’honneur de sa grâce, pour être les héritiers de l’immensité de sa gloire ». Il s’agit de laisser la pensée renouer avec l’ancre fondamentale qui la pondère, avec la consistance propre de la Substance trinitaire, il s’agit de laisser la pensée commencer enfin – avant qu’enfoncés puis recouverts, étouffés enfin par le cratère d’une croissante immanence se nourrissant de nos desquamations idolâtrées et de nos helminthes adulées jusqu’au vertige, pris à la gorge par l’immanentisme ou par ce mobilisme que nous aurons préféré à l’appel d’une si évidente autant que si insaisissable et si divine Transcendance, gémissant sans force car inlassablement exténués de n’être plus que de serviles membres cernés par leurs propres excréments apostats, nous ne finissions par pousser cette plainte sans timbre qui est celle de la Winnie de Beckett : « Quelle malédiction la mobilité ». Il est temps pour la pensée, car c’est là son aspiration la plus profonde dont toutes les fuites ne sont qu’autant de figures corrompues, de commencer et d’aller en fin au Principe. Car il faut consacrer ce qu’on écrit à ce qui vient”

Maxence Caron (1976) auteur français

Goethe, Maximes, 1035
La Vérité captive

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“« On ne vous voudra jamais, » a-t-il [un agent de conscription] dit, et m'a donné un morceau de papier. Ceci me décrivait comme incapable d'être classé dans les niveaux A, B, etc., puisque je souffrais de perversion sexuelle. Quand mon humiliation est devenue l'une des fables contemporaines de Chelsea, une certaine Mlle. Marshall a dit, « Je n'aime pas tout à fait cette expression 'souffrir de.”

Ne devrait-on pas dire plutôt, 'se glorifier de'? »
"You'll never be wanted," he said, and thrust at me a smaller piece of paper. This described me as being incapable of being graded in grades A, B, etc., because I suffered from sexual perversion. When the story of my disgrace became one of the contemporary fables of Chelsea, a certain Miss Marshall said, "I don't much care for the expression 'suffering from.' Shouldn't it be 'glorying in'?"
en
The Naked Civil Servant (Fonctionnaire du nu)

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“C’est devenu un lieu commun, que l’on tient pour une évidence vérifiée : le monde moderne est un monde séculier, sécularisé, athée, laïcisé, désacralisé, démythisé. Et dans la plupart des écrits contemporains, on considère tous ces termes comme équivalents sans prendre en compte les différences considérables qu’il peut y avoir par exemple entre laïcisation et sécularisation ou entre désacralisation et démythisation. On veut en gros exprimer l’idée que le monde moderne (est) devenu adulte ou majeur (parce qu’il) ne croit plus, il veut des preuves, il obéit à la raison et non aux croyances, surtout religieuses, il s'est débarrassé de Dieu, et lui parler de religion n'a plus de sens. Il est entré dans un nouveau mode de pensée, qui n’est plus la pensée traditionnelle s'exprimant dans les mythes. (…) Il est difficile de discerner si, dans ce (genre de) propos, il s’agit d’un constat de fait, d'un souhait, d’une constatation sociologique ou d’une construction imaginaire, élaborée à partir de l’idée qu’on peut se faire d’un homme imbu de la science. En réalité, si l’on examine les textes qui reposent sur ces affirmations, on s’aperçoit qu’il s’agit (…) d’une explication a posteriori. On part de l'évidence: « l’homme moderne ne veut plus entendre parler du christianisme, il a perdu la foi, l’Église ne mord plus sur la société, elle n’a plus d’audience, le message chrétien ne veut rien plus dire (…) ». (Mais) comme l’on constate en même temps que l’homme moderne reçoit plus ou moins une éducation technicienne sinon scientifique, on en conclut implicitement : « c’est parce que cet homme est imbu de science qu’il est non religieux » et l’on assimile alors le rejet du christianisme avec l’abandon de toute posture religieuse. Déduction qui m’apparaît pour le moins hâtive.,(…) C'est pourquoi je pense qu'il est fondamental de savoir si (…) nous sommes dans un temps déréligiosisé.”

Jacques Ellul (1912–1994) professeur d'histoire du droit, sociologue et théologien protestant français

Les nouveaux possédés, 1973

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“L'anecdote si amusante sur Tristan Bernard qu'il m'a racontée. L'été dernier, en chemin de 1er, Bernard est pris à partie par un voyageur, dans un compartiment de 26, où se trouvait également une dame, pour: ledit Bernard s'être mis à fumer une énorme pipe. Mutisme de Bernard sous les reproches. Le voyageur ne s'en échauffe que mieux, menaçant Bernard du chef de gare de la prochaine station. On y arrive, le chef est appelé, le voyageur lui explique l'inconvenance de Tristan Bernard: pas compartiment de fumeurs, pas demandé permission, etc… Là-dessus : « Demandez donc d'abord à cette dame comment il se fait qu'elle voyage en seconde avec un billet de troisième », dit Tristan Bernard au chef de gare. Celui-ci oublie l'histoire de la pipe, ne voit plus que l'intérêt de la compagnie, demande son billet à la dame, billet de troisième en effet, et la prie de descendre. Le train repart. Tristan Bernard seul maintenant avec le voyageur. Celui-ci se met à ne pas le féliciter de sa goujaterie : avoir ainsi procuré un affront à une femme… « Et d'ailleurs, lui dit-il, comment avez-vous pu savoir que cette dame voyageait avec un billet de troisième?…”

Paul Léautaud (1872–1956) écrivain français

Parce que, répond placidement Tristan Bernard, parce qu'il était de la même couleur que le mien. » Il paraît que le voyageur a été « tué ».
20 décembre 1906
Journal littéraire, Le goût pour la relation

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“Quand un peuple devenu libre a établi de sages lois, sa révolution est faite; si ces lois sont propres au territoire, la révolution est durable.”

Louis Antoine de Saint-Just (1767–1794) homme politique français

Écrits théoriques, L'esprit de la Révolution et de la constitution de France, 1791

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“Ce que fait la droite, c'est ce que faisait la gauche quand elle était dans l'opposition; ce sont des techniques parlementaire classiques.”

Christine Boutin (1944) femme politique française

Autour du débat suite à la proposition de loi socialiste visant à instituer le Pacte civil de solidarité (PACS) pour les couples non mariés
Le monde politique

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“Je n'ai jamais fait de film qui fut un compromis. C'est une des choses importantes de la vie et l'on a tendance à l'oublier.”

Fritz Lang (1890–1976) cinéaste américain d'origine autrichienne

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“L'aliénation. Voilà un des grands mots d'aujourd'hui. Les doctes sociologues et les psychanalystes s'en sont emparés pour l'appliquer à tout propos, avec ravissement. Depuis que l'Occident a été culpabilisé de ses conquêtes et qu'il s'est retiré des pays occupés, qui forment le gros du Tiers-Monde, le vocable a fait fortune. Il sert à couvrir tous les défoulements, toutes les inaptitudes, tous les refus, toutes les violences. Il est devenu un de ces mots pièges, porteurs d'idées-forces, qui sèment la confusion et qui font barrage sur les voies d'ascension des individus et des peuples. Idées-forces qui poussent certains d'entre eux à haïr à mort et à refuser en bloc l'Occident, symbole du fiel et de l'enfer de la colonisation. Pourtant, tout bilan équitablement dressé, ils doivent quand même à celle-ci d'avoir pu embrayer sur leur avenir. Sans les connaissances et les richesses qu'elle leur a livrées, leurs propres moyens eussent exigé des siècles d'efforts, avant qu'ils ne les acquiè­rent. Là où logiquement les rapports humains devraient rester clairs et confiants, le mot-piège, prêtant à exploitation maligne, a répandu le brouillard et installé la suspicion. Comme si tout n'était pas aliénation dans le monde, depuis la mère qui s'aliène au petit qu'elle nourrit de son lait, jusqu'au saint ermite qui s'aliène à Dieu par adoration, celle-ci étant, disait François Mauriac, la forme d'alié­nation qui « du moins nous préserve de toutes les autres.»”

Augustin Ibazizen (1897–1980) écrivain français

Le pont de Bereq'Mouch: ou, Le bond de mille ans, 1979

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“Mais celui qui ne suit pas le mouvement s'exclut, par le fait même, du mouvement de la communauté humaine.”

Pierre Bertaux (1907–1986) germaniste et homme politique français

La Mutation humaine, 1964

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“Racamier observe (1992) que l'attitude de prédation morale est liée au fait que les pervers-narcissiques disposent d'une pensée limitée et qu'il leur faut agir […]. « D'où le besoin d'incessantes confirmations […]. »”

Paul-Claude Racamier (1924–1996) psychiatre et psychanalyste français

D'autres spécialistes concernant ses recherches, Alberto Eiguer, Psychanalyse du libertin, 2010

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“Être un intellectuel n'a virtuellement rien à voir avec le fait de travailler avec son cerveau, ce sont des choses différentes.”

Noam Chomsky (1928) linguiste et philosophe américain

Comprendre le pouvoir. L'indispensable de Chomsky, 2006, Premier mouvement

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“Fait divers : La route qui tue : Encore un camion fou à Fresnes. Freine! Freine! Mais FREINE!!!”

Pierre Desproges (1939–1988) humoriste français

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“Il sait raconter une histoire, obtenir le maximum d'une scène. Avec lui, le travail est fait et bien fait.”

Fritz Lang (1890–1976) cinéaste américain d'origine autrichienne

Rhonda Fleming, actrice dans La cinquième victime
À propos de Fritz Lang

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“On ne trouve jamais que l’embarras est pour rien quand l’embarras est fait pour soi […].”

Anthony Trollope (1815–1882) écrivain britannique

Les Bertram ('), 1859

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