Citations sur enfermement

Une collection de citations sur le thème de enfermement, tout, bien-être, pluie.

Citations sur enfermement

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“Chaque récolte est enfermée dans une petite ampoule de cristal, de verre ou d’argent, soigneusement étiquetée et, avec les plus grandes précautions, expédiée à Paris.”

Robert Desnos (1900–1945) poète français

Il est ici question du Club des Buveurs de Sperme.
La Liberté ou l'Amour !, 1927

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“C'est idiot de nous avoir enfermées, fit Nounou. Moi, je nous aurais fait tuer.”

Les Annales du Disque-monde, Mécomptes de fées, 1991

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“Je pense, évidemment, peut-être d’abord, aux habitants de la bande de Gaza, enfermés, qui vivent une situation infernale dans tous les sens du terme. […] Nous sommes responsables d’un long travail à mener collectivement, afin de combattre la haine, les divisions et les préjugés.”

Manuel Valls (1962) homme politique français

Participation du maire d'Évry à la Journée de la Terre, en partenariat avec l'Association Évry Palestine. Après son discours, Manuel Valls plante un olivier pour la Palestine.
Israël et Palestine

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“Enfermés dans la boîte transparente de la télévision, les enfants de la Guerre tendaient, eux aussi, leurs bras maigres vers nous..”

Anne Calife (1966) littératrice française, romancière et dramaturge, a été aussi professeur de sciences médico-sociales

Anne Calife sous le nom de Anne Colmerauer, La déferlante, 2003, Anne Calife, Paul et le chat, 2004

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“La misère est ici une matière, me dit Gérard. Je suis étonné de l'accepter comme tout le monde. Avant de m'y intégrer complètement, le ressentiment contre les spoliateurs m'étouffait. Je ne rêvais plus que d'explosifs et de sabotages au risque d'en périr, avec même l'espoir d'en périr. Mais lorsque je rejoignais les miens, tout cela se dissipait. Je ne suis pas dupe de moi-même : fils d'officier supérieur, bien pouvur en diplômes, mon choix est un artifice, un luxe inverse. Quelqu'un m'a dit que les nantis peuvent en plus s'offrir de la bonne conscience comme on s'offre un vêtement de soie ou une pierre précieuse. Il n'a pas tout à fait tort. Je ne sais qu'une chose avec clarté : je n'accepte pas le monde tel qu'il est. J'ai en moi, de ce fait, une insurrection permanente avec laquelle je dois composer. Dans mon labyrinthe, trois issues : la première, faire ce pour quoi j'ai été programmé : bon salaire, petite famille, l'ordre!?… Deuxième issue : la révolte ouverte dont je sens les prémices en sourde germination. J'apparaîtrai alors comme porteur d'idées rouges et il n'y a pas de pire répression que celle qui vous catalogue, elle vous enferme dans votre casier et c'est de nouveau l'ordre. Troisième issue : la sublimation, on est secourable. Dans le naufrage général, on prête un coin de son épave à d'autres pour une idée censée transcender, cela est aussi une cohérence, j'y trouve mon compte, faute de mieux. Je viens aux hommes dont je m'occupe pour être aidé. C'est du troc, voilà tout.”

Pierre Rabhi (1938) essayiste, agriculteur biologiste, romancier et poète français

Du Sahara Aux Cévennes. Itinéraire d'un homme au service de la Terre-Mère

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“S'enfermer dans une mentalité d'agressé est plus dévastateur encore pour la victime de l'agression elle-même.”

Amin Maalouf (1949) écrivain franco-libanais

In the Name of Identity: Violence and the Need to Belong

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“Aucun des sophismes de la folie, - la folie qu'on enferme, - n'a été oublié par moi : je pourrais les redire tous, je tiens le système.”

Arthur Rimbaud (1854–1891) poète français

Une saison en enfer & Le bateau ivre: A season in hell & The drunken boat

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“Quelle chose extraordinaire… La dernière fois qu'elle l'avait vu, avait-il l'air de quelqu'un qui va mourir? Alors lui revint une image, douteuse, incertaine… oui, une image de lui, montant se coucher de bonne heure, pas plus tard que dix heures. Elle avait levé les yeux vers l'escalier, et elle l'avait vu presque en haut, montant, la main sur la rampe; allant au lit si tôt, paraissant, oui, paraissant un peu faible; le dos vouté, le pas lent et fléchissant; la montée un peu laborieuse d'un homme qui vieillit, oui… d'un homme âgé, fragile, une chose un peu inquiétante, un peu émouvante à voir tout à coup. La jeunesse pouvait donc nous quitter, c'était vrai? Il avait été jeune, et il était vieux. Un jour, elle aussi… elle aussi… oui, un moment elle avait pensé cela. Et maintenant il était mort.
Elle se glissa dans la bibliothèque, alluma toutes les lumières, et contempla son portrait. Cette splendide jeunesse avait vécu, avait vieilli, était morte. Il avait donné la vie à une fille, qui regardait cette image et pensait ces choses. Mais les froids portraits tiennent les êtres enfermés à jamais dans l'irréalité : ne pouvant pas mourir, puisqu'ils n'ont pas vécu.
Elle se laissa tomber sur une chaise, ensevelit son visage dans ses mains, cherchant un souvenir qui l'assurât qu'il avait vraiment vécu, et qu'il était vraiment mort. (…)
Elle ne contemplerait plus, sous la lampe, son profil ardent et noble, penché durant des heures sur son travail, en face du buste d'Homère. Parfois, il lui arrivait de lever les yeux et de sourire, comme vaguement satisfait de sa présence. Sa place à son pupitre était vide à jamais, et c'était une chose pathétique, sur laquelle on ne pouvait arrêter sa pensée sans larmes, parce qu'elle le ramenait à la simple humanité.
Cela faisait-il mal de mourir?”

Dusty Answer

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“Quand deux religions doivent se côtoyer, comme dans l'Inde, ou comme en Palestine au temps des croisades, il se produit deux choses : d'une part un raidissement du côté de la religion formelle, et d'autre part un assouplissement et une certaine interpénétration du côté de la spiritualité; il est vrai que les religions se côtoyent partout, mais nous avons en vue des cas où l'antagonisme est virulent, et non émoussé par l'habitude et l'indifférence.

Une vérité cruciale qui se dégage de ces côtoiements et de ces réciprocités est la suivante : dès lors que l'homme a saisi la validité d'une religion autre que la sienne -- et cette compréhension est fonction de l'expérience concrète autant que de l'intuition intellectuelle -- Dieu ne peut pas ne pas tenir compte de l'élargissement de la perspective spirituelle de cet homme, ni de la conscience qu'aura cet homme de la relativité des formes en tant que telles; Dieu n'aura donc absolument pas les mêmes exigences qu'il a vis-à-vis des croyants totalement enfermés dans le système formel de leur religion, mais il aura en même temps de nouvelles exigences. La connaissance n'est pas un cadeau qui n'engage à rien, car toute science a son prix, le "moins" du côté de la religion formelle doit être compensé par un "plus" du côté de la religion informelle, laquelle coïncide avec la sophia perennis.”

Frithjof Schuon (1907–1998) métaphysicien, théologien et philosophe suisse

Approches du phénomène religieux

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“J’aime beaucoup les cimetières, moi, ça me repose et me mélancolise j’en ai besoin. Et puis, il y a aussi de bons amis là dedans, de ceux qu’on ne va plus voir; et j’y vais encore, moi, de temps en temps.
Justement, dans ce cimetière Montmartre, j’ai une histoire de cœur, une maîtresse qui m’avait beaucoup pincé, très ému, une charmante petite femme dont le souvenir, en même temps qu’il me peine énormément, me donne des regrets… des regrets de toute nature. Et je vais rêver sur sa tombe… C’est fini pour elle.
Et puis, j’aime aussi les cimetières, parce que ce sont des villes monstrueuses, prodigieusement habitées. Songez donc à ce qu’il y a de morts dans ce petit espace, à toutes les générations de Parisiens qui sont logés là, pour toujours, troglodytes définitifs enfermés dans leurs petits caveaux, dans leurs petits trous couverts d’une pierre ou marqués d’une croix, tandis que les vivants occupent tant de place et font tant de bruit, ces imbéciles.
Me voici donc entrant dans le cimetière Montmartre, et tout à coup imprégné de tristesse, d’une tristesse qui ne faisait pas trop, de mal, d’ailleurs, une de ces tristesses qui vous font penser, quand on se porte bien : « Ça n’est pas drôle, cet endroit-là, mais le moment n’en est pas encore venu pour moi… »
L’impression de l’automne, de cette humidité tiède qui sent la mort des feuilles et le soleil affaibli, fatigué, anémique, aggravait en la poétisant la sensation de solitude et de fin définitive flottant sur ce lieu, qui sent la mort des hommes.”

Guy de Maupassant (1850–1893) écrivain français

La Maison Tellier

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