Citations sur différence
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“Voilà bien la différence entre le singe et le footballeur. Le premier a trop de mains ou pas assez de pieds pour s'abaisser à jouer au football.”

Pierre Desproges (1939–1988) humoriste français

Chroniques de la haine ordinaire
Variante: Voila bien la différence entre le singe et le footballeur. Le premier a trop de mains ou pas assez de pieds pour s'abaisser à jouer au football.

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“Je pense effectivement qu'il y a en fait très peu de différences entre un artiste et un scientifique ou un ingénieur de haut niveau. Il n'y a jamais eu de distinction dans mon esprit entre ces deux types de personnes. Même s'ils prennent des chemins différents, fondamentalement ils poursuivent le même but : exprimer ce qu'ils perçoivent autour d'eux comme étant la vérité afin que d'autres en tirent avantage.”

Steve Jobs (1955–2011) entrepreneur et inventeur américain

I actually think there's actually very little distinction between an artist and a scientist or engineer of the highest calibre. I've never had a distinction in my mind between those two types of people. They've just been to me people who pursue different paths but basically kind of headed to the same goal which is to express something of what they perceive to be the truth around them so that others can benefit by it.
en

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“La grandeur du crime est la seule différence qu'il y ait entre un conquérant et un brigand.”

Jean-Paul Marat (1743–1793) médecin, physicien, journaliste et homme politique français

Les chaînes de l'esclavage, 1774

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“Donc il ont eu entre leurs mains ce questionnaire sur les problèmes rencontrés par les enseignants dans leur travail. Et ils ont retrouvé les formulaires qui avaient été remplis et renvoyés par des établissements de tout le pays en réponse au questionnaire. Et les plus gros problèmes signalés c'étaient des trucs comme parler en classe et courir dans les couloirs. Mâcher du chewing-gum. Copier en classe. Des trucs du même tabac. Alors les enseignants en question ont pris un formulaire vierge et en ont imprimé un paquet et ont envoyé les formulaires aux mêmes établissements. Quarante ans plus tard. Voici quelque-unes des réponses. Les viols, les incendies volontaires, les meurtres. La drogue. les suicides. Alors ça m'a fait réfléchir. Parce que la plupart du temps, chaque fois que je dis quelque chose sur le monde qui part à vau-l'eau on me regarde avec un sourire en coin et on me dit que je vieillis. Que c'est des symptômes. Mais ce que je pense à ce sujet c'est que quelqu'un qui ne peut pas voir la différence entre violer et assassiner les gens et mâcher du chewing-gum a un problème autrement plus grave que le problème que j'ai moi. C'est pas tellement long non plus quarante ans. Peut-être que les quarante prochaines années sortiront certains de leur anesthésie. Si c'est pas trop tard.”

Cormac McCarthy (1933) écrivain américain

Non, ce pays n'est pas pour le vieil homme, 2005

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“L'unique différence entre une épouse et une putain, c'est que la première grâce à des conditions de vie plus agréables, est capable d'extorquer à l'homme un contrat pour la vie.”

François de Closets (1933) journaliste et auteur français

Propos prêtés à Albert Einstein dans une lettre à Mileva Maric sa première épouse en 1901.
Ne dites pas à Dieu ce qu'il doit faire, 2004

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“(2) La crainte et l'amour, tel est en effet, dans toute sa concision, la différence qui sépare les deux Testaments; la crainte était le partage de l'homme ancien, l'amour est le privilège de l'homme nouveau; et cependant l'un et l'autre sont l'œuvre d'un Dieu infiniment miséricordieux. (…) (3) La charité peut donc s'allier à la vengeance. Nous en voyons la preuve dans un père qui inflige une répression sévère à son fils, quand il le voit s'abandonner à des penchants coupables; plus il l'aime, plus il sent le besoin de le corriger, surtout quand la correction lui laisse espérer des résultats. Mais en voulant le corriger il se garde bien de le tuer : car pour beaucoup la vie présente est du plus haut prix, et souvent même c'est d'elle seule qu'ils attendent la récompense de l'éducation qu'ils veulent donner à leurs enfants. Quant aux parents sages et fidèles qui attendent une autre vie meilleure, ils ne tuent pas non plus leurs enfants en voulant les châtier, parce qu'ils sont persuadés qu'ils peuvent les corriger dans cette vie mais Dieu, qui connaît ce qui convient à chacun, se venge en frappant de mort soit par lui-même, soit par les causes secondes; et si c'est la haine qui l'inspire, il ne les hait pas parce qu'ils sont hommes, mais parce qu'ils sont pécheurs. (…) Quelle preuve plus évidente que Dieu châtie avec amour, non-seulement par des infirmités et des maladies, mais même par la mort temporelle, ceux qu'il ne veut pas condamner avec le monde? (4) (…) Il n'y a donc pas lieu de soutenir la moindre contradiction entre l'Ancien Testament et le précepte que nous impose le Sauveur d'aimer nos ennemis. Tout en nous ordonnant de les aimer, il s'engage lui-même à en tirer vengeance, puisqu'il se représente sous la figure d'un juge qui tout partial et coupable qu'il est, n'ayant aucune crainte de Dieu, aucun respect pour les hommes, se laisse pourtant fléchir par les instances réitérées d'une pauvre veuve qui demande justice contre son persécuteur; à la fin il l'exauce, pour se délivrer de ses prières. S'il en est ainsi dans cette parabole, à combien plus forte raison Dieu, qui est la bienveillance et la justice même, n'affirme-t-il pas qu'il vengera ses élus de la haine de leurs ennemis (Luc, XVIII, 2-8.)?”

Augustin d'Hippone (354–430) philosophe parmis les premiers Chrétien

(2) Nam hæc est brevissima et apertissima differentia duorum Testamentorum, timor et amor: illud ad veterem, hoc ad novum hominem pertinet; utrumque tamen unius Dei misericordissima dispensatione prolatum atque conjunctum. (...) (3) Potest ergo esse dilectio in vindicante. Quod unusquisque in filio suo probat, cum eum in mores pessimos defluentem, severissima cœrcitione constringit, et tanto magis, quanto magis eum diligit, atque hoc modo corrigi posse arbitratur. Non autem occidunt filios quos diligunt homines, quando eos corrigere volunt: quia multi hanc vitam pro magno bono habent, et totum quare volunt educare filios suos, in hac vita sperant. Fideles autem atque sapientes homines, qui credunt esse aliam vitam meliorem, et quanta possunt ex parte noverunt; nec ipsi vindicant occidendo, cum filios suos volunt corrigere, quia in hac vita eos posse corrigi credunt: Deus autem qui novit quid cuique tribuat, vindicat occidendo in quos voluerit, sive per homines, sive occulto rerum ordine; non quia eos odit in quantum homines sunt, sed in quantum peccatores sunt. (...) Ecce manifestum est Deum cum dilectione corrigere, non solum infirmitatibus et ægritudinibus, sed etiam mortibus temporalibus, eos quos non vult damnare cum mundo. (4) (...) et quomodo non sit contrarium quod Dominus nobis in Evangelio præcepit, ut diligamus inimicos nostros: de quibus tamen promittit ipse vindictam, cum de illo iudice similitudinem inducit, qui quotidianas interpellationes viduæ mulieris petentis ut se vindicaret, quamvis esset injustus, nec Deum timens, nec homines reverens, tamen sustinere non potuit, et audivit eam, ne ulterius tædium pateretur: ex cujus comparatione multo magis Deum, qui est benignissimus atque justissimus, dixit vindicare electos suos de inimicis eorum (Cf. Lc 18, 2-8.).
la
Citations de saint Augustin, Contre Adimantus, Manichéen

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“Le temps est où il faut laisser l’âme bondir sur sa propre essence, le temps où il faut donner la pensée à la Différence dont elle reçoit ses fractales. Le moment est venu de faire pénétrer la pensée en la liberté qu’elle contient, en « la liberté d’esprit, dit Chardon, que Dieu donne à ceux qu’il a faits ses enfants et qu’il a choisis, en l’honneur de sa grâce, pour être les héritiers de l’immensité de sa gloire ». Il s’agit de laisser la pensée renouer avec l’ancre fondamentale qui la pondère, avec la consistance propre de la Substance trinitaire, il s’agit de laisser la pensée commencer enfin – avant qu’enfoncés puis recouverts, étouffés enfin par le cratère d’une croissante immanence se nourrissant de nos desquamations idolâtrées et de nos helminthes adulées jusqu’au vertige, pris à la gorge par l’immanentisme ou par ce mobilisme que nous aurons préféré à l’appel d’une si évidente autant que si insaisissable et si divine Transcendance, gémissant sans force car inlassablement exténués de n’être plus que de serviles membres cernés par leurs propres excréments apostats, nous ne finissions par pousser cette plainte sans timbre qui est celle de la Winnie de Beckett : « Quelle malédiction la mobilité ». Il est temps pour la pensée, car c’est là son aspiration la plus profonde dont toutes les fuites ne sont qu’autant de figures corrompues, de commencer et d’aller en fin au Principe. Car il faut consacrer ce qu’on écrit à ce qui vient”

Maxence Caron (1976) auteur français

Goethe, Maximes, 1035
La Vérité captive

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“C’est devenu un lieu commun, que l’on tient pour une évidence vérifiée : le monde moderne est un monde séculier, sécularisé, athée, laïcisé, désacralisé, démythisé. Et dans la plupart des écrits contemporains, on considère tous ces termes comme équivalents sans prendre en compte les différences considérables qu’il peut y avoir par exemple entre laïcisation et sécularisation ou entre désacralisation et démythisation. On veut en gros exprimer l’idée que le monde moderne (est) devenu adulte ou majeur (parce qu’il) ne croit plus, il veut des preuves, il obéit à la raison et non aux croyances, surtout religieuses, il s'est débarrassé de Dieu, et lui parler de religion n'a plus de sens. Il est entré dans un nouveau mode de pensée, qui n’est plus la pensée traditionnelle s'exprimant dans les mythes. (…) Il est difficile de discerner si, dans ce (genre de) propos, il s’agit d’un constat de fait, d'un souhait, d’une constatation sociologique ou d’une construction imaginaire, élaborée à partir de l’idée qu’on peut se faire d’un homme imbu de la science. En réalité, si l’on examine les textes qui reposent sur ces affirmations, on s’aperçoit qu’il s’agit (…) d’une explication a posteriori. On part de l'évidence: « l’homme moderne ne veut plus entendre parler du christianisme, il a perdu la foi, l’Église ne mord plus sur la société, elle n’a plus d’audience, le message chrétien ne veut rien plus dire (…) ». (Mais) comme l’on constate en même temps que l’homme moderne reçoit plus ou moins une éducation technicienne sinon scientifique, on en conclut implicitement : « c’est parce que cet homme est imbu de science qu’il est non religieux » et l’on assimile alors le rejet du christianisme avec l’abandon de toute posture religieuse. Déduction qui m’apparaît pour le moins hâtive.,(…) C'est pourquoi je pense qu'il est fondamental de savoir si (…) nous sommes dans un temps déréligiosisé.”

Jacques Ellul (1912–1994) professeur d'histoire du droit, sociologue et théologien protestant français

Les nouveaux possédés, 1973

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“L'amour, comme la violence, abolit les différences.”

Des choses cachées depuis la fondation du monde, 1978

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“La différence entre le beaujolais et le PC, c'est que le beaujolais est sûr de faire 12%.”

Coluche (1944–1986) humoriste et comédien français

Radio, PC-CGT

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“La différence entre maintenant et le siècle suivant est bien mince en regard du siècle précédent.”

Ian Watson (1943) auteur de science-fiction britannnique

, 1973

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“Le devoir d'arracher les misérables à la misère et le devoir de répartir également les biens ne sont pas du même ordre : le premier est un devoir d'urgence; le deuxième est un devoir de convenance; non seulement les trois termes de la devise républicaine, liberté, égalité, fraternité, ne sont pas sur le même plan, mais les deux derniers eux-mêmes, qui sont plus rapprochés entre eux qu'ils ne sont tous deux proches du premier, présentent plusieurs différences notables; par la fraternité nous sommes tenus d'arracher à la misère nos frères les hommes; c'est un devoir préalable; au contraire le devoir d'égalité est un devoir beaucoup moins pressant; autant il est passionnant, inquiétant de savoir qu'il y a encore des hommes dans la misère, autant il m'est égal de savoir si, hors de la misère, les hommes ont des morceaux plus ou moins grands de fortune; je ne puis parvenir à ma passionner pour la question célèbre de savoir à qui reviendra, dans la cité future, les bouteilles de champagne, les chevaux rares, les châteaux de la vallée de la Loire; j'espère qu'on s'arrangera toujours; pourvu qu'il y ait vraiment une cité, c'est-à-dire pourvu qu'il n'y ait aucun homme qui soit banni de la cité, tenu en exil dans la misère économique, tenu dans l'exil économique, peu m'importe que tel ou tel ait telle ou telle situation; de bien autres problèmes solliciteront sans doute l'attention des citoyens; au contraire il suffit qu'un seul homme soit tenu sciemment, ou, ce qui revient au même, sciemment laissé dans la misère pour que le pacte civique tout entier soit nul; aussi longtemps qu'il y a un homme dehors, la porte qui lui est fermée au nez ferme une cité d'injustice et de haine.”

Charles Péguy (1873–1914) écrivain, poète et essayiste français

De Jean Coste

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“Si nous étions des machines, il n'y aurait pas de différence entre tuer un homme et éteindre un ordinateur!”

Jean-Claude Guillebaud (1944) écrivain, essayiste, conférencier et journaliste français

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“Mon pari, c'est qu'il existe une donnée dont on n'a pas tenu compte dans l'interprétation : l'échelle à laquelle on regarde. (…) Le principe nouveau que j'ajoute à la physique, plus précisément, la relativité d'échelle, explique qu'on puisse voir des choses différentes en fonction de la résolution. Le monde quantique n'est plus fou puisque la différence inexpliquée des résultats en fonction de l'échelle est maintenant nécessaire et compréhensible. En fait, c'est l'espace-temps lui même qui est différent selon les échelles. Et c'est parce que son rôle est primordial qu'il produit des résultats différents en fonction des échelles. (…) Il faut d'abord bien comprendre que la transition entre ces mondes n'est pas absolue mais relative au système considéré. En règle générale, la limite classique-quantique se situe au niveau de l'angström (un dix-millionième de millimètre, ou 10^-10 m), c'est-à-dire à l'échelle caractéristique des atomes. Mais l'identification entre microscopique et quantique est abusive : il y a des objets quantiques macroscopiques. Par exemple, lorsqu'on écoute la radio sur les ondes métriques, c'est le rayonnement aux propriétés quantiques qui nous parvient. Ma conjecture, c'est que les propriétés quantiques sont un effet du caractère fractal de l'espace-temps à petite échelle.”

Laurent Nottale (1952) astrophysicien français

Citation de Laurent Nottale.

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“La grande différence entre les oiseaux et les hommes politiques, c'est que de temps en temps, les oiseaux s'arrêtent de voler.”

Coluche (1944–1986) humoriste et comédien français

Radio, Y'se foutent bien de notre gueule

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“Il ne s'agit pas d'une exclusion, il s'agit d'une quarantaine. Il ne s'agit pas de chasser, il s'agit au contraire d'établir, de fixer, de donner son lieu, d'assigner des places, de définir des présences, et des présences quadrillées. Non pas rejet, mais inclusion. Vous voyez qu'il ne s'agit pas non plus d'une sorte de partage massif entre deux types, deux groupes de population : celle qui est pure et celle qui est impure, celle qui a la lèpre et celle qui ne l'a pas. Il s'agit, au contraire, d'une série de différences fines et constamment observées entre les individus qui sont malades et ceux qui ne le sont pas. Individualisation, par conséquent, division et subdivision du pouvoir, qui arrive jusqu'à rejoindre le grain fin de l'individualité. Nous sommes très loin, par conséquent, du partage massif et grouillant, caractérisant l'exclusion du lépreux. Vous voyez également qu'il ne s'agit aucunement de cette espèce de mise à distance, de rupture de contact, de marginalisation. Il s'agit, au contraire, d'une observation proche et méticuleuse. Alors que la lèpre appelle la distance, la peste, elle, implique une sorte d'approximation de plus en plus fine du pouvoir par rapport aux individus, une observation de plus en plus constante, de plus en plus insistante. Il ne s'agit pas non plus d'une sorte de grand rite de purification comme dans la lèpre; il s'agit, avec la peste, d'une tentative pour maximaliser la santé, la vie, la longévité, la force des individus.”

Michel Foucault (1926–1984) philosophe français

Les Anormaux — Cours au Collège de France, 1974-1975, Cours du 15 janvier 1975

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“Engels, dans l' Origine de la Famille, n'hésite pas à faire de l'amour sexuel individuel, né de cette forme supérieure des rapports sexuels qu'est la monogamie, le plus grand progrès moral accompli par l'homme dans les temps modernes. Quelque entorse qu'on cherche aujourd'hui à faire subir à la pensée marxiste sur ce point comme sur tant d'autres, il est indéniable que les auteurs du Manifeste communiste n'ont cessé de s'élever contre les espoirs de retour aux rapports sexuels « désordonnés » qui marquèrent l'aube de l'histoire humaine. La propriété privée une fois abolie, « on peut affirmer avec raison, déclare Engels, que loin de disparaître, la monogamie sera plutôt pour la première fois réalisée ». Dans le même ouvrage il insiste à plusieurs reprises sur le caractère exclusif de cet amour qui, au prix de quels égarements – j'en sais de misérables et de grandioses – s'est enfin trouvé. Cette vue sur ce que peut sans doute présenter de plus agitant la considération du devenir humain ne peut être corroborée plus nettement que par celle de Freud pour qui l'amour sexuel, tel même qu'il est déjà donné, rompt les liens collectifs créés par la race, s'élève au-dessus des différences nationales et des hiérarchies sociales, et, ce faisant, contribue dans une grande mesure au progrès de la culture. Ces deux témoignages, qui donnent la conception de moins en moins frivole de l'amour pour principe fondamental au progrès moral aussi bien que culturel, me sembleraient à eux seuls de nature à faire la part la plus belle à l'activité poétique comme moyen éprouvé de fixation du monde sensible et mouvant sur un seul être aussi bien que comme force permanente d'anticipation.”

112, L'Amour fou/Gallimard-Folio
Récit, L'Amour fou, 1937

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“Moi, je ne suis pas exactement un immigré, moi, je suis un peu comme un Martiniquais ou un Alsacien, c'est-à-dire que c'est la France qui est venue chez moi et qui m'a conquis et je la bénis, moi, de m'avoir colonisé.”

Éric Zemmour (1958) journaliste et essayiste français

En réponse à la question : « Y a-t-il une différence entre les Français de souche et les autres Français ? »
Propos médiatiques, Sur la France et les Français

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“Notre problème, ce n'est pas les étrangers, c'est qu'il y a overdose. C'est peut-être vrai qu'il n'y a pas plus d'étrangers qu'avant la guerre, mais ce n'est pas les mêmes et ça fait une différence. Il est certain que d'avoir des Espagnols, des Polonais et des Portugais travaillant chez nous, ça pose moins de problèmes que d'avoir des musulmans et des Noirs […] Comment voulez-vous que le travailleur français qui travaille avec sa femme et qui, ensemble, gagnent environ 15 000 francs, et qui voit sur le palier à côté de son HLM, entassée, une famille avec un père de famille, trois ou quatre épouses, et une vingtaine de gosses, et qui gagne 50 000 francs de prestations sociales, sans naturellement travailler! [applaudissements nourris] si vous ajoutez à cela le bruit et l'odeur [rires nourris], eh bien le travailleur français sur le palier devient fou. Et il faut le comprendre, si vous y étiez, vous auriez la même réaction. Et ce n'est pas être raciste que de dire cela. Nous n'avons plus les moyens d'honorer le regroupement familial, et il faut enfin ouvrir le grand débat qui s'impose dans notre pays, qui est un vrai débat moral, pour savoir s'il est naturel que les étrangers puissent bénéficier, au même titre que les Français, d'une solidarité nationale à laquelle ils ne participent pas puisqu'ils ne paient pas d'impôt! […] Il faut que ceux qui nous gouvernent prennent conscience qu'il y a un problème de l'immigration, et que si l'on ne le traite pas ­ et, les socialistes étant ce qu'ils sont, ils ne le traiteront que sous la pression de l'opinion publique ­ les choses empireront au profit de ceux qui sont les plus extrémistes.”

Le bruit et l'odeur

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“Ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c’est leur connerie, pas leurs différences.
[Ensemble, c’est tout]”

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Variante: Ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c’est leur connerie, pas leurs différences.

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“L’art comme idéologie La « justification esthétique du monde » L’art contre la science et contre la morale Le classicisme Entre bien et mal « L’éternel absent » L’existence L’esprit « Regardez la mère, regardez l’enfant » La politique, l’art, la religion « Tous sont idolâtres et mécontents de l’être » Un philosophe et un maître « Noblesse oblige » Un spiritualisme laïque Moralisme et volontarisme « Tout seul, universellement » Les vertus Le bonheur L’action Le philosophe contre les pouvoirs La société, la famille, l’enfance Bourgeois et prolétaires Le sommeil, la peur Le droit et la force : « Tout pouvoir est militaire » La contradiction : « l’ordre est terrifiant » et nécessaire L’individu et le groupe : « Léviathan est sot » Individualisme contre totalitarisme L’humanisme : « L’homme est un dieu pour l’homme » L’égoïsme et le marché Les passions et la guerre La République, la démocratie, la gauche Obéir sans adorer Résister « Se priver du bonheur de l’union sacrée » « Il court-circuite l’enthousiasme » Le Dieu et l’idole Spinoza, philosophe du plaisir et de la joie Du monisme au dualisme Refus du matérialisme et du Dieu-Objet Refus du fatalisme « L’existence n’est pas Dieu » Désespoir ou idolâtrie ? Simone Weil et Spinoza Le nécessaire et le Bien Une idolâtrie de la nature Humanisme ou décréation L’absurde dans Le Mythe de Sisyphe L’absurde Une pensée délivrée de l’espoir Le refus du suicide Révolte et sagesse De l’absurde à l’amour L’Orientation philosophique de Marcel Conche PRÉFACE Un cheminement philosophique Le mal absolu De l’athéisme au tragique Une philosophie du devenir et de l’apparence Contre la sophistique La vie comme affirmation de la différence”

André Comte-Sponville (1952) philosophe français

Du tragique au matérialisme (et retour): Vingt-six études sur Montaigne, Pascal, Spinoza, Nietzsche et quelques autres

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“Entre le joueur du matin et le joueur du soir il existe la différence qui distingue le mari nonchalant de l'amant pâmé sous les fenêtres de sa belle.”

Honoré de Balzac (1799–1850) romancier, critique littéraire, essayiste, journaliste et écrivain français

The Wild Ass’s Skin (1831), Part I: The Talisman

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“L'esprit consiste à connaître la ressemblance des choses diverses et la différence des choses semblables.”

Germaine de Staël (1766–1817) femme de lettres, romancière et essayiste française

De l’Allemagne [Germany] (1813)

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“L’anthropologie moderne nous a appris, par l’investigation des soi-disant cultures primitives, que le comportement social des êtres humains peut présenter de grandes différences, étant donné qu’il dépend des modèles de culture dominants et des types d’organisation qui prédominent dans la société. C’est là-dessus que doivent fonder leurs espérances tous ceux qui s’efforcent d’améliorer le sort de l’homme : les êtres humains ne sont pas, par suite de leur constitution biologique, condamnés à se détruire mutuellement ou à être à la merci d’un sort cruel qu’ils s’infligent eux-mêmes.”

Albert Einstein (1879–1955) physicien allemand

Modern anthropology has taught us, through comparative investigation of so-called primitive cultures, that the social behavior of human beings may differ greatly, depending upon prevailing cultural patterns and the types of organisation which predominate in society. It is on this that those who are striving to improve the lot of man may ground their hopes: human beings are not condemned, because of their biological constitution, to annihilate each other or to be at the mercy of a cruel, self-inflicted fate.
en

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