Citations sur rythme

Une collection de citations sur le thème de rythme, pluie, bien-être, tout.

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“J'allais chanter, sur le rythme héroïque, les armes, la fureur des combats; au sujet convenait le maître : le second vers était égal au premier. On dit que Cupidon se mit à rire et qu'il y retrancha furtivement un pied.”

Arma graui numero uiolentaque bella parabam
Edere, materia conueniente modis.
Par erat inferior uersus ; risisse Cupido
Dicitur atque unum surripuisse pedem.
la
Début du premier poème du premier livre. Catulle y justifie son emploi du distique élégiaque (type de vers faisant alterner un hexamètre dactylique et un pentamètre iambique plus court, par distinction avec l'épopée qui utilisait uniquement l' Hexamètre dactylique ), en se mettant en scène victime d'une farce de Cupidon.
Les Amours

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“Les noirs ont le rythme dans la peau, la peau sur les os et les os dans le nez.”

Pierre Desproges (1939–1988) humoriste français

Dictionnaire superflu

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“Je n'ai pas fait semblant de vivre, moi. J'ai vécu suivant le rythme des grandes marées de l'Histoire : qu'importe si c'était à contre-courant du bon sens.”

Maud de Belleroche (1922–2017) actrice, femme de lettres et journaliste française

Ouvrages, Le Ballet des crabes (1975)

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“Le temps avance à un rythme différent pour des esprits différents.”

John Cowper Powys (1872–1963) écrivain britannique

Givre et sang, 1925

“La décision impose son propre rythme.”

David Homel (1952) écrivain et traducteur américain

L'Analyste ('), 2003

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“Les représentations érotiques sont l'image de l'acte d'amour (en même temps elles en constituent le nerf), c'est-à-dire la transmutation de deux éléments en une unité par le rythme. Il va de soi que ce rythme demeure enfoui en moi pour affleurer à chaque occasion favorable, c'est-à-dire à l'occasion de toute représentation imaginaire. Il structure entièrement le spectacle intérieur. Je n'ai jusqu'à présent pas pu trouver d'autre fondement à ce rythme que celui du désir, de l'érotique, de l'amour. Au reste il m'a toujours semblé difficile de trouver une séquence du spectacle intérieur qui puisse prétendre échapper totalement à l'érotisme.”

Jacques Abeille (1942) écrivain français

Réponse de Jacques Abeille à l'interrogation suivante : Le spectacle intérieur conserve-t-il dans la vie quotidienne la trace des représentations qui s'offrent à vous dans l'acte d'amour ? — Il est clairement question d'une enquête initiée par la revue surréaliste La Brèche en décembre 1964. [Premières réponses à l'enquête sur les représentations érotiques, Jacques Abeille, La Brèche, 7, Décembre 1964, 84]
Presse, Premières réponses à l'enquête sur les représentations érotiques, 1964

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“Être vivant au sein de la mort. Être debout où l'air et l'eau sont un même rythme couché.”

Edmond Jabès (1912–1991) écrivain et poète français

Le Retour au Livre, 1965

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“Ça et là, un genou cambre le tissu transparent et luit comme un fruit, tandis que les bouches arquées découvrent les dents nettes, au rythme des mots lents suivis de gestes rares et félins.”

Renée Dunan (1892–1936) écrivain, critique et poétesse française, anarchiste et féministe

La Culotte en jersey de soi, Renée Dunan, Le Cercle Poche, 2011, 1923, 19, 978-2-84714-152-8
La Culotte en jersey de soi, 1923

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“Et ainsi l'automobile, machine on ne peut plus triviale et presque archaïque, que chacun s'accorde à trouver bien utile et même indispensable à notre liberté de déplacement, devient tout autre chose si on la replace dans la société des machines, dans l'organisation générale dont elle est un simple élément, un rouage. On voit alors tout un système complexe, un gigantesque organisme composé de routes et d'autoroutes, de champs pétrolifères et d'oléoducs, de stations-service et de motels, de voyages orga­nisés en cars et de grandes surfaces avec leurs parkings, d'échangeurs et de rocades, de chaînes de montage et de bureaux de « recherche et développement »; mais aussi de surveillance policière, de signalisation, de codes, de réglemen­tations, de normes, de soins chirurgicaux spécialisés, de « lutte contre la pollution », de montagnes de pneus usés, de batteries à recycler, de tôles à compresser. Et dans tout cela, tels des parasites vivant en symbiose avec l'organisme hôte, d'affectueux aphidiens chatouilleurs de machines, des hommes s'affairant pour les soigner, les entretenir, les alimenter, et les servant encore quand ils croient circuler à leur propre initia­tive, puisqu'il faut qu'elles soient ainsi usées et détruites au rythme prescrit pour que ne s'interrompe pas un instant leur reproduction, le fonctionnement du système général des machines.”

Jaime Semprun (1947–2010)

Défense et illustration de la novlangue française, 2005

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“Demander à la poésie du sentimentalisme… ce n'est pas ça. Des mots rayonnants, des mots de lumière… avec un rythme et une musique, voilà ce que c'est, la poésie.”

Théophile Gautier (1811–1872) écrivain français

Pages from the Goncourt Journals
Variante: Demander à la poésie du sentimentalisme…ce n'est pas ça. Des mots rayonnants, des mots de lumière…avec un rythme et une musique, voilà ce que c'est, la poésie.

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“La condition du moine constitue une victoire sur l'espace et le temps, ou sur le monde et la vie, en ce sens que le moine se situe par son attitude au centre et dans le présent : au centre par rapport au monde plein de phénomènes, et dans le présent par rapport à la vie pleine d’évènements. Concentration de prière et rythme de prière: ce sont en un certain sens les deux dimensions de l'existence spirituelle en général et monastique en particulier. Le religieux s'abstrait du monde, il se fixe en un lieu défini et le lieu est centre parce qu'il est consacré à Dieu, il ferme moralement les yeux, et reste sur place en attendant la mort, comme une statue placée dans une niche, pour parler saint François de Sales; par cette "concentration", le moine se situe sous l'axe divin, il participe déjà au Ciel en se rattachant concrètement à Dieu. Ce faisant, le contemplatif s'abstrait également de la durée, car par l'oraison - cette actualisation permanente de la conscience de Dieu -, il se situe dans un instant intemporel : l'oraison (ou le souvenir de Dieu) est maintenant et toujours, elle est "toujours maintenant" et appartient déjà l 'Éternité. La vie du moine, par l'élimination des mouvements désordonnés, est un rythme; orl e rythme est la fixation d'un instant - ou du présent - dans la durée, comme l'immobilité est la fixation d'un point -ou du centre - dans l'étendue; ce symbolisme fondé sur la loi de l'analogie devient concret en vertu de la consécration à Dieu.”

Frithjof Schuon (1907–1998) métaphysicien, théologien et philosophe suisse

Light on the Ancient Worlds

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“Notre noblesse nouvelle est non de dominer notre peuple, mais d’être son rythme et son cœur.”

Léopold Sédar Senghor (1906–2001) personnalité politique franco-sénégalaise

Chants d’ombre suivi de Hosties noires, 1945

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