Citations sur repos

Une collection de citations sur le thème de repos, pluie, tout, bien-être.

Citations sur repos

Michel-Georges Micberth photo
Émile-Auguste Chartier photo
Emily Brontë photo
Adam Smith photo
Louis XVI photo
Octave Gréard photo
Blaise Pascal photo

“J'ai découvert que tout le malheur des hommes vient d'une seule chose, qui est de ne pas savoir demeurer au repos dans une chambre.”

Blaise Pascal (1623–1662) mathématicien, physicien, inventeur, écrivain et philosophe chrétien français (XVIIe siècle)

Variante: J'ai découvert que tout le malheur des hommes vient d'une seule chose, qui est de ne pas savoir demeurer au repos dans une chambre.

Octave Mirbeau photo
Jean-François Marmontel photo
Alfred Kubin photo

“Il n'est de repos véritable que lorsque l'on a émigré.”

Alfred Kubin (1877–1959)

, 1909

Paul Léautaud photo
George Sand photo
Robert Desnos photo
James Joyce photo
Louis XIV photo

“Aussitôt qu’un roi se relâche sur ce qu’il a commandé, l’autorité périt, et le repos avec elle.”

Louis XIV (1638–1715) roi de France et de Navarre de 1643 à 1715

Apophtegme de Louis XIV alors malade mais ayant tenu à préserver l’autorité et à ce que l’État n’eût pas à en pâtir.
Mémoires pour l’instruction du Dauphin, Volume 2

Jules Renard photo

“Si le repos n'est pas encore, un peu, du travail, c'est tout de suite de l'ennui.”

Jules Renard (1864–1910) écrivain français

Journal, 1887-1910

Maximilien de Robespierre photo

“Ayez des fêtes générales et plus solennelles pour toute la République; ayez des fêtes particulières et pour chaque lieu qui soient des jours de repos, et qui remplacent ce que les circonstances ont détruit.”

Maximilien de Robespierre (1758–1794) homme politique français

Discours, Sur les rapport des idées religieuses et morales avec le principe républicains et sur les fêtes nationales. Rapport présenté au nom du comité de salut public, [7, mai, 1794] (18 floréal an II)

Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles photo

“Tout aboutit chez Mme de Lambert à ce conseil suprême : « se donner ses heures, se mettre à part, pratiquer la retraite de l’âme, savoir être en soi. » — Être en soi, c’est jouir de ce que l’on est et de ce que l’on a : il faut des repos pour le bonheur; il suffit de si peu de chose pour troubler notre quiétude : le moindre mal qui puisse nous arriver des ébranlements trop répétés ou des excitations trop vives, c’est de faire échapper ce qu’on tient en attendant ce qu’on désire. — Être en soi, c’est s’appuyer sur sa raison, temporiser avec ses sentiments, haine ou amour, pour arriver à les maîtriser, ne point composer avec ce qui est du train de la volupté, musique, poésie, jeux, spectacles et plaisirs violents, travailler à se craindre et à se respecter, renouveler incessamment ses ressources d’entretien moral et de résistance : « Nous sommes toujours aussi forts contre nous-mêmes et contre les autres que nous voulons l’être. » — Être en soi, c’est n’attendre de la vie que ce qu’elle peut donner […]. « Ma fille, répète sans cesse Mme de Lambert, hors de soi point de bonheur durable… Ne nous croyons assurée contre les disgrâces que lorsque nous sentirons nos plaisirs naître du fond de notre âme… Tout âge est à charge à qui ne porte pas au dedans de soi ce qui peut rendre la vie heureuse… La plupart des hommes ne savent pas vivre dans leur propre société… Le monde n’est qu’une troupe de fugitifs d’eux-mêmes. »”

Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles (1647–1733) femme de lettres et salonnière française

D'autres auteurs la concernant

Éric Rohmer photo
Pierre Schoendoerffer photo
Octave Gréard photo

“Les meilleurs ménages, à son sens, étaient ceux qui « à l’origine sont formés par la conformité des goûts et par l’opposition des caractères »; et elle n’admet pas que les caractères ne puissent arriver à se fondre. « Les Zurichois, racontait-elle agréablement, enferment dans une tour, sur leur lac, pendant quinze jours, absolument tête à tête, le mari et la femme qui demandent le divorce pour incompatibilité d’humeur. Ils n’ont qu’une seule chambre, qu’un seul lit de repos, qu’une seule chaise, qu’un seul couteau, etc., en sorte que, pour s’asseoir, pour se reposer, pour se coucher, pour manger, ils dépendent absolument de leur complaisance réciproque; il est rare qu’ils ne soient pas réconciliés avant les quinze jours. » Ce qu’elle préconise sous le couvert de cette espèce de légende, c’est le mutuel sacrifice qui forme, par l’habitude, le plus solide des attachements et engendre la réciprocité d’une affection inséparable; elle compare le premier attrait de la jeunesse au lien qui soutient deux plantes nouvellement rapprochées; bientôt, ayant pris racine l’une à côté de l’autre, les deux plantes ne vivent plus que de la même substance, et c’est de cette communauté de vie qu’elles tirent leur force et leur éclat.”

Octave Gréard (1828–1904) pédagogue et universitaire français

Il est ici question de l'opinion de Suzanne Necker.
L'Éducation des femmes par les femmes, 1885, Madame Necker

Arthur Honegger photo
Augustin d'Hippone photo

“Toute couverte de plaies honteuses, [mon âme] se jetait hors d'elle-même, cherchant dans les objets sensibles un adoucissement à son mal [littéralement : avide d'être misérablement chatouillée par le contact des corps], mais parce que l'on veut trouver de la vie dans ce qu'on aime [littéralement : mais s'ils n'avaient pas d'âme, on ne les aimerait pas], il ne m'était véritablement doux d'aimer et d'être aimé, que dans l'entière possession de l'objet de mon attachement [littéralement : et plus encore si je pouvais jouir du corps de l'amant]. Ainsi je corrompais les sources de l'amitié en y mêlant toutes les impuretés de la débauche [littéralement : je souillais donc le fonds intime de l'amitié avec les saletés de la concupiscence]; j'en tarissais l'aimable pureté par ces vapeurs infernales qui sortaient de l'abîme d'un cœur infecté de toutes les corruptions [littéralement : je couvrais sa blancheur d'un nuage [provenant] du Tartare des désirs [sexuels déréglés]; et toutefois, par une vanité monstrueuse, tout infâme que j'étais, j'affectais des mœurs honnêtes et des manières élégantes. Enfin, je tombai dans ces filets de l'amour, où je souhaitais si ardemment d'être pris. O mon Dieu, quelle amertume vous répandîtes aussitôt sur ce que j'avais tant désiré, et avec quelle bonté miséricordieuse! Car à peine eus-je obtenu d'être aimé, et de jouir en secret [littéralement : car j'ai été aimé, et j'ai atteint, en cachette, les chaînes de la jouissance] et dans un fol enivrement de ce qui avait fait mon désir [littéralement : et j'étais entravé, [rendu] heureux par des enlacements tourmentés], que je me sentis aussitôt frappé et comme déchiré de verges brûlantes; la jalousie, les soupçons, les craintes, les disputes, les fureurs, ne me laissant pas un moment de repos.”

et ideo non bene valebat anima mea et ulcerosa proiciebat se foras, miserabiliter scalpi avida contactu sensibilium. sed si non haberent animam, non utique amarentur. amare et amari dulce mihi erat, magis si et amantis corpore fruerer. venam igitur amicitiæ coinquinabam sordibus concupiscentiæ candoremque ejus obnubilabam de tartaro libidinis, et tamen fœdus atque inhonestus, elegans et urbanus esse gestiebam abundanti vanitate. rui etiam in amorem, quo cupiebam capi. deus meus, misericordia mea, quanto felle mihi suavitatem illam et quam bonus aspersisti, quia et amatus sum, et perveni occulte ad vinculum fruendi, et conligabar lætus ærumnosis nexibus, ut cæderer virgis ferreis ardentibus zeli et suspicionum et timorum et irarum atque rixarum.
la
Citations de saint Augustin, Les Confessions

Pierre-Marc-Gaston de Lévis photo

“Attiré par la nouveauté, mais esclave de l'habitude, l'homme passe sa vie à désirer le changement et à soupirer après le repos.”

Pierre-Marc-Gaston de Lévis (1764–1830) personnalité politique française

Maximes et réflexions sur différents sujets de morale et de politique, vol. 1, 1808, Maximes et préceptes

Fedor Dostoïevski photo

“Comme si ce mur de pierre pouvait vraiment vous apporter le repos, comme si, vraiment, il renfermait en lui ne serai-ce qu'un seul mot d'apaisement pour cette unique raison que deux fois deux font quatre. Absurdité des absurdités! Ah non, mais — tout comprendre, avoir conscience de tout, de tous les impossibles, de tous les murs de pierre; ne se soumettre à rien, aux impossibles, aux murs de pierre, si cela vous répugne de vous soumettre; arriver par les combinaisons logiques les plus inévitables aux conclusions les plus dégoûtantes sur ce sujet toujours d'actualité que le mur de pierre, c'est comme si vous, vous en étiez coupable, même si — encore une fois — vous n'êtes à l'évidence, coupable de rien, ce qui amène, sans dire un mot et en grinçant des dents par impuissance, à se figer voluptueusement dans l'inertie et à songer qu'il apparaît ainsi que vous n'avez même plus personne sur qui déverser votre bile, que l'objet du délit n'y est plus, vous ne le retrouverez plus jamais peut-être, vous êtes là, devant un tour d'escamotage, un truc, une pire et simple filouterie, un genre de mélasse, on ne sait quoi, on ne sait qui, et que pour vous, malgré les mystères et les trucs, ça vous fait toujours mal — et moins vous comprenez, et plus ça vous fait mal!”

Les Carnets du sous-sol (Записки из подполья), 1864, Partie I : Le Sous-sol

Klemens Wenzel von Metternich photo
André Breton photo
Marie de Sévigné photo
Julien Green photo
Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles photo
Suzanne Curchod photo

“Les meilleurs ménages, à son sens, étaient ceux qui « à l’origine sont formés par la conformité des goûts et par l’opposition des caractères »; et elle n’admet pas que les caractères ne puissent arriver à se fondre. « Les Zurichois, racontait-elle agréablement, enferment dans une tour, sur leur lac, pendant quinze jours, absolument tête à tête, le mari et la femme qui demandent le divorce pour incompatibilité d’humeur. Ils n’ont qu’une seule chambre, qu’un seul lit de repos, qu’une seule chaise, qu’un seul couteau, etc., en sorte que, pour s’asseoir, pour se reposer, pour se coucher, pour manger, ils dépendent absolument de leur complaisance réciproque; il est rare qu’ils ne soient pas réconciliés avant les quinze jours. » Ce qu’elle préconise sous le couvert de cette espèce de légende, c’est le mutuel sacrifice qui forme, par l’habitude, le plus solide des attachements et engendre la réciprocité d’une affection inséparable; elle compare le premier attrait de la jeunesse au lien qui soutient deux plantes nouvellement rapprochées; bientôt, ayant pris racine l’une à côté de l’autre, les deux plantes ne vivent plus que de la même substance, et c’est de cette communauté de vie qu’elles tirent leur force et leur éclat.”

Suzanne Curchod (1737–1794) femme de lettres française et salonnière, épouse de Jacques Necker.

D'autres auteurs la concernant

Gaston Bachelard photo
Jean Jaurès photo
Héraclite d'Éphèse photo
Octave Gréard photo

“Tout aboutit chez Mme de Lambert à ce conseil suprême : « se donner ses heures, se mettre à part, pratiquer la retraite de l’âme, savoir être en soi. » — Être en soi, c’est jouir de ce que l’on est et de ce que l’on a : il faut des repos pour le bonheur; il suffit de si peu de chose pour troubler notre quiétude : le moindre mal qui puisse nous arriver des ébranlements trop répétés ou des excitations trop vives, c’est de faire échapper ce qu’on tient en attendant ce qu’on désire. — Être en soi, c’est s’appuyer sur sa raison, temporiser avec ses sentiments, haine ou amour, pour arriver à les maîtriser, ne point composer avec ce qui est du train de la volupté, musique, poésie, jeux, spectacles et plaisirs violents, travailler à se craindre et à se respecter, renouveler incessamment ses ressources d’entretien moral et de résistance : « Nous sommes toujours aussi forts contre nous-mêmes et contre les autres que nous voulons l’être. » — Être en soi, c’est n’attendre de la vie que ce qu’elle peut donner […]. « Ma fille, répète sans cesse Mme de Lambert, hors de soi point de bonheur durable… Ne nous croyons assurée contre les disgrâces que lorsque nous sentirons nos plaisirs naître du fond de notre âme… Tout âge est à charge à qui ne porte pas au dedans de soi ce qui peut rendre la vie heureuse… La plupart des hommes ne savent pas vivre dans leur propre société… Le monde n’est qu’une troupe de fugitifs d’eux-mêmes. »”

Octave Gréard (1828–1904) pédagogue et universitaire français

L'Éducation des femmes par les femmes, 1885, Madame Lambert

Jean-Marie Le Pen photo
Augustin d'Hippone photo
Gustave Le Bon photo

“Nous avons été semer la guerre et la discorde chez ces nations lointaines, et troubler leur repos séculaire. C'est à leur tour maintenant de troubler le nôtre.”

Gustave Le Bon (1841–1931) anthropologue, psychologue social, sociologue et scientifique amateur français

L'homme et les sociétés (1881)

Martin Heidegger photo

“Le repos n’est que mouvement se retenant en soi, souvent plus inquiétant que le mouvement même.”

Martin Heidegger (1889–1976) philosophe allemand

Qu’est-ce qu’une chose, 1962

Alfred Jarry photo
Marc Lévy photo
Jean-Jacques Rousseau photo
Paul Valéry photo
Guy de Maupassant photo
Jean-Jacques Rousseau photo
Maxence Fermine photo
Alexandre Dumas photo

“nous n'eûmes plus de repos que nous n'eussions retrouvé, dans les ouvrages contemporains, une trace quelconque de ces noms extraordinaires qui avaient fort”

Alexandre Dumas (1802–1870) écrivain et dramaturge français, père de l'écrivain et dramaturge homonyme

Les trois mousquetaires

Emmanuel Carrère photo

“Le plus passionnant, ce sont les six volumes suivants de l'Histoire des origines du christianisme, où est racontée en détail cette histoire beaucoup moins connue : comment une petite secte juive, fondée par des pêcheurs illettrés, soudée par une croyance saugrenue sur laquelle aucune personne raisonnable n'aurait misé un sesterce, a en moins de trois siècles dévoré de l'intérieur l'Empire romain et, contre toute vraisemblance, perduré jusqu'à nos jours. Et ce qui est passionnant, ce n'est pas seulement l'histoire en soi extraordinaire que Renan raconte, mais l'extraordinaire honnêteté avec laquelle il la raconte, je veux dire sa façon d'expliquer au lecteur comment il fait sa cuisine d'historien : de quelles sources il dispose, comment il les exploite et en vertu de quels présupposés. J'ai sa façon d'écrire l'histoire, non pas ad probandum, comme il dit, mais ad narrandum : pas pour prouver quelque chose, mais simplement pour raconte ce qui s'est passé. J'aime sa bonne foi têtue, le scrupule qu'il met à distinguer le certain du probable, le probable du possible, le possible du douteux, et le calme avec lequel il répond aux plus violents de ses critiques : " Quant aux personnes qui ont besoin, dans l'intérêt de leur croyance, que je sois un ignorant, un esprit faux ou un homme de mauvaise foi, je n'ai pas la prétention de modifier leur opinion. Si ell est nécessaire à leur repos, je m'en voudrais de les désabuser." (p. 176-177)”

Le Royaume

Bram Stoker photo
Jean de La Bruyère photo
Démosthène photo
Nadine Ribault photo