Citations sur matin
Page 2

Hervé Le Tellier photo
Paul Léautaud photo
René Boylesve photo
Jean d'Ormesson photo
Alan Lightman photo
Gabriel García Márquez photo
Irène Némirovsky photo
Gabriele d'Annunzio photo
James Joyce photo
Dino Buzzati photo
Philippe Djian photo
Paul Léautaud photo
Yasmina Khadra photo
Paul Léautaud photo
Cormac McCarthy photo
André Breton photo
Michel Déon photo
Yasmina Khadra photo
Yasmina Khadra photo
Marquis de Sade photo
Alexandre Dumas photo
Henry David Thoreau photo
Jean-Baptiste Bidegain photo
François-Auguste Mignet photo
Gustave Flaubert photo
Joseph Kessel photo
Rainer Maria Rilke photo
François-René de Chateaubriand photo
Marguerite Yourcenar photo
Arundhati Roy photo
Marilynne Robinson photo
Yasmina Khadra photo
Charles Baudelaire photo
Gustave Flaubert photo
Robert W. Chambers photo
Jean-Claude Mourlevat photo

“C'est le premier matin du monde.”

Jean-Claude Mourlevat (1952) écrivain français

Winter's End

André Gide photo
Hubert Reeves photo
Marguerite Yourcenar photo
Robert W. Chambers photo
Patrick Modiano photo
Jean Anouilh photo
Pascal Quignard photo

“Tous les matins du monde sont sans retour.”

Tous les matins du monde

Bernard-Henri Lévy photo
Jacques Prévert photo
Guillaume Apollinaire photo
Philip Kerr photo
Eugène Pottier photo
Honoré de Balzac photo

“Entre le joueur du matin et le joueur du soir il existe la différence qui distingue le mari nonchalant de l'amant pâmé sous les fenêtres de sa belle.”

Honoré de Balzac (1799–1850) romancier, critique littéraire, essayiste, journaliste et écrivain français

The Wild Ass’s Skin (1831), Part I: The Talisman

Guillaume Apollinaire photo
Paul Verlaine photo
Comte de Lautréamont photo
Yasmina Khadra photo

“L’aube se lève. Telle une prière inutile sur un désert sourd, misérable et nu. Épaves oubliées par une mer volatilisée depuis des millénaires, quelques rochers s’effritent dans la poussière; çà et là, enguirlandés de coloquintes vénéneuses, de maigres bras de broussailles soulignent les berges de jadis sur lesquelles des acacias solitaires se sont crucifiés puis, plus rien – rien de ce que l’on espère entrevoir –, ni caravane providentielle, ni cahute salutaire, pas même la trace d’un bivouac. Le désert est d’une perversité!… C’est un code piégé, le désert, un dédale souverain et fourbe où les témérités courent à leur perte, où les distraits s’évanouissent parmi les mirages plus vite qu’une feinte, où pas un saint patron ne répondrait aux appels du naufragé afin de ne pas se couvrir de ridicule; un territoire d’échec et d’adjuration, un chemin de croix qui n’a de cesse de se ramifier, un envers du décor où l’entêtement se mue en obsession et la foi en folie. Ci-gît la vanité de toute chose en ce monde, semble clamer la nudité des pierres et des perspectives. Car, ici, tout retourne à la poussière, les montagnes taciturnes et les forêts luxuriantes, les paradis perdus comme les empires bâclés, jusqu’au règne claironnant des hommes… Ici, en ces immensités reniées des dieux, viennent abdiquer les tornades et mourir les vents bredouilles à la manière des vagues sur les plages sauvages puisque seule la course inexorable des âges est invincibilité et certitude. Au loin, très loin, là où la terre commence à s’arrondir, l’horizon se tient immobile, piètre et livide, comme si la nuit l’avait tenu en haleine jusqu’au matin…”

Yasmina Khadra (1955) écrivain algérien

L’équation africaine, 2011

Nadine Ribault photo

“Où un homme doit mourir il se rend tôt le matin.”

En attendant le vote des bêtes sauvages, 1998

Anne Calife photo
Mary Wollstonecraft Shelley photo

“Il était déjà une heure du matin; une pluie funèbre martelait les vitres et ma bougie était presque consumée, lorsque à la lueur de cette lumière à demi éteinte, je vis s’ouvrir l’œil jaune et terne de cet être; sa respiration pénible commença, et un mouvement convulsif agita ses membres.”

It was already one in the morning; the rain pattered dismally against the panes, and my candle was nearly burnt out, when, by the glimmer of the half-extinguished light, I saw the dull yellow eye of the creature open; it breathed hard, and a convulsive motion agitated its limbs.
en
Frankenstein ou le Prométhée moderne (1818)

Carlos Ruiz Zafón photo
Jean Anouilh photo