Citations sur harmonie

Une collection de citations sur le thème de harmonie, tout, bien-être, pluie.

Citations sur harmonie

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“On admettra enfin que le soleil lui-même occupe le centre du monde. Toutes ces choses, c'est la loi de l'ordre dans lequel elles se suivent les unes les autres, ainsi que l'harmonie du monde, qui nous les enseigne, pourvu seulement que nous regardions les choses elles-mêmes pour ainsi dire des deux yeux.”
Ipse denique sol medium mundi putabitur possidere, quae omnia ratio ordinis, quo illa sibi invicem succedunt, et mundi totius harmonia nos docet, si modo rem ipsam ambobus (ut aiunt) oculis inspiciamus

la
De revolutionibus orbium coelestium (1543)
Source: Le soleil n'occupe pas le centre des mouvements planétaires (pas même le centre des mouvements de la terre) mais le centre de l'Univers, c'est-à-dire, le centre de la sphère des fixes. Le rôle du soleil, dans le système de Copernic est uniquement optique. Il éclaire le monde. Il ne fait pas mouvoir les planètes.

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“Pas d'harmonie sans l'ordre, pas d'ordre sans la paix, pas de paix sans la liberté, pas de liberté sans la justice.”

Léon Bourgeois (1851–1925) politicien français

Ouvrages, Pour la Société des Nations, 1909

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“Une clameur nouvelle, plus forte et plus longue, s’éleva d’entre les deux tutélaires colonnes de granit, pendant que la barque royale abordait à la Piazzetta noire de peuple. Quand le bruit cessait, la foule épaisse avait des remous; et les galeries du Palais des Doges s’emplissaient d’une rumeur confuse, pareille au bourdonnement illusoire qui anime les volutes des conques marines. Puis, tout à coup, la clameur rejaillissait dans l’air limpide, montait se briser contre la légère forêt marmoréenne, franchissait les têtes des hautes statues, atteignait les pinacles et les croix, se dispersait dans le lointain crépusculaire. Puis, c’était une autre pause pendant laquelle, imperturbable, dominant l’agitation inférieure, continuait l’harmonie multiple des architectures sacrées et profanes où couraient comme une agile mélodie les modulations ioniques de la Bibliothèque et s’élançait comme un cri mystique la cime de la tour nue. Et cette musique silencieuse des lignes immobiles était si puissante qu’elle créait le fantôme presque visible d’une vie plus belle et plus riche, superposé au spectacle de la multitude inquiète. Celle-ci sentait la divinité de l’heure; et, lorsqu’elle acclamait cette forme nouvelle de la royauté abordant au rivage antique, cette fraîche Reine blonde qu’illuminait un inextinguible sourire, peut-être exhalait-elle son obscure aspiration à dépasser l’étroitesse de la vie vulgaire et à recueillir les dons de l’éternelle Poésie épars sur les pierres et sur les eaux.”

Romans, Le Feu, 1900

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“Georges Ricard-Cordingley est le seul peintre de marine qui ait vu le jour à Lyon : c’est un artiste de l’école lyonnaise par son goût de l’ésotérisme, le rôle donné à l’art dans ses écrits, autant que par sa sensibilité à la brume, ses tons délicats, ses harmonies subtiles. Voici l’homme : mélange de retenue, de modération, de finesse, d’absence d’audace apparente dans la traduction des sentiments et émotions, traits communs à Orsel comme aux Flandrin. Issu d’un père dénommé Ricard (plusieurs artistes sans liens de parenté portent alors ce nom) et d’une mère anglaise née Cordingley, il mêle pour se distinguer les deux « patronymes » dans sa signature d’artiste. Ricard-Cordingley a été désigné comme peintre des gris colorés, tons que l’on retrouve dans le style nuancé des deux écoles et dans l’atmosphère des deux villes, Lyon et Londres, où son renom débuta. Les deux autres pôles où il séjourna sont Boulogne-sur-Mer et Cannes. Des brumes matinales de la mer du Nord aux brumes crépusculaires de la Côte d’Azur il existait un lien et son œuvre se complaira dans l’incertain et l’indéterminé que traduit si bien ce « bilinguisme» artistique aux émotions douces et tendres. Si le « can’t » est la règle, la mesure est la seule loi de son harmonie. Il n’est jusqu’à sa passion pour l’aquarelle qui n’aille des tons purs de Constable aux pâleurs opalines d’un Ravier. Son dessin est subtil encore : crayon gras au Maroc et haute montagne, il épouse le fusain dès qu’il est question de la mer. Le fusain avec sa lumière d’ombre est l’indispensable technique au rendu des soirs, la voie du mystère. Différente ou plutôt diverse, à l’huile, à l’aquarelle, au fusain, son œuvre porte la marque du rêve qui en fait l’unité. Après la destruction de son atelier en 1940 à Boulogne-sur-Mer par fait de guerre, que reste-t-il de ses créations, de ses portraits de jeunesse qui enchantaient la « gentry », des grandes décorations, dont celle du casino de Wimereux, détruit lui aussi. Pour juger ses ambitions et ses rêves il ne demeure qu’environ deux cent cinquante études, encore moins d’aquarelles et de dessins en dehors des tableaux vendus de son vivant. Il subsiste cependant un « liber veritatis » où cet angoissé de perfection a noté, croquis et aquarelles à l’appui, tout ce que marchands et collectionneurs ont éparpillé dans le monde. Le jour viendra-t-il où la blanche nef des rêves mystiques lyonnais et les falaises claires de la légendaire Albion se joindront dans un commun hommage à leur concitoyen trop oublié.”

Georges Ricard-Cordingley (1873–1939) peintre français

Sur Cordingley

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“L'anarchie est la reconquête de l'individu, c'est la liberté du développement de l'individu, dans un sens normal et harmonique. On peut la définir d'un mot : l'utilisation spontanée de toutes les énergies humaines, criminellement gaspillées par l'État.”

Octave Mirbeau (1848–1917) romancier, essayiste et dramaturge, journaliste et critique d'art français

Préface de La Société mourante et l'anarchie http://www.scribd.com/doc/11724030/Octave-Mirbeau-Preface-de-La-Societe-mourante-et-lanarchie-de-Jean-Grave, de Jean Grave, 1893
Combats politiques, 1990

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“Il y a deux manières de vaincre le monde, une vraie et une fausse. La vraie comprend la nature du monde et surmonte celui-ci au-delà de ses limites; la fausse ne comprend rien au monde et cherche à le surmonter au sein de ses limites. La vraie manière cherche ce qui est sec sur la plage, en dehors de la mer; la manière erronée cherche ce qui est sec dans la mer même, en tentant de la vider. Cette manière-ci est la foi ordinaire de ce monde, celle-là la certitude spirituelle élevée. Mais le fait que toute une partie de l'humanité reconnaisse cette manière erronée de surmonter le monde comme le principe de toutes les doctrines et de toutes les institutions - et en somme de toute activité et de toute aspiration - ne peut être possible qu'à notre époque, qui approche toujours plus inexorablement de sa fin.
La manière correcte est unitive, spirituelle, ramenant dans l'Intérieur et opérant l'harmonie; la manière fausse est multiplicatrice, orientée vers la nature grossière, entraînant vers l'extérieur et opérant la contradiction. La manière correcte domine la société humaine en fonction de ce qui la transcende, de l’Éternel, qui est son ultime destination; la manière fausse trompe la société sous le prétexte de son bien-être le plus extérieur et le plus limité, comme si l'homme en tant que tel - et qui plus est dans sa partie la plus éphémère, le corps - avait sa raison suffisante en lui-même et pouvait être la mesure et le but de lui-même et de toutes choses.”

Frithjof Schuon (1907–1998) métaphysicien, théologien et philosophe suisse
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“[Correspondance entre Massignon et Paul Claudel]
Si je vais là-bas, je pense prendre comme sujet "La langue arabe considérée comme moyen d'expression (traduisez pour nous : le témoignage de l'arabe en faveur du Verbe) et comme instrument d'action intellectuelle et sociale" (ou quelque chose d'approchant) - - Cela me permettrait de faire une révision exacte des auteurs et des tendances dominantes et d'en faire une critique "constructrice". Le difficile sera de tâcher de dégager (ce que nul philologue n'a fait jusqu'ici, hélas) de cette admirable langue sa logique fondamentale, l'ordre des idées dans le jeu normal et sain de sa syntaxe, logique qui doit nécessairement démolir le Coran et la Tradition comme des construction de guingois, destinées à remplir chez les Arabes l'ineffable rôle du Verbe et de l'Eglise. Je vous indique là, bien entendu la basse continue, la pédale harmonique de mes conférences, non pas leurs sujets effectifs précis que je tâcherai de cristalliser en un "Selectae" des textes arabes remarquables pour l'enchaînement solide des preuves et la loyauté des matériaux employés? Il y en a, dans tout les domaines de la pensée, Dieu merci!
J'aimerais que vous me parliez de la langue française à ce point de vue là, pour que mon travail puisse se guider sur une transposition de ce que vous trouvez, à ce point de vue, dans la langue française, d'"édifiant", de catholique. Hélas, pourquoi Dieu ne me permet-il pas de l'aller prier dans un pauvre coin, et se sert-il de ma lâcheté rivée au monde, pour saboter des tâches si peu à ma taille.
[Paul Claudel : Louis Massignon, Correspondance 1908-1953, « Braises ardentes, semences de feu », nouvelle édition renouvelée (1908-1914) et augmentée 1915-1953)
p230 (Lettre du samedi 10 août 1912)]”

Louis Massignon (1883–1962) islamologue français
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“Mettre tout en équilibre, c'est bien; mettre tout en harmonie, c'est mieux.”

Victor Hugo (1802–1885) écrivain français

Ninety-Three (1874)

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“Car nous ne pourrions pas vivre en égalité de condition, ainsi il faut par nécessité que les uns commandent, et les autres obéissent. Ceux qui commandent ont plusieurs degrés : les souverains seigneurs commandent à tous ceux de leur État, adressant leur commandement aux grands, les grands aux médiocres, les médiocres aux petits, et les petits au peuple. Et le peuple qui obéit à tous ceux-là, est encore séparé en plusieurs ordres et rangs, afin que sur chacun d’iceux il y ait des supérieurs, qui rendent raison de tout leur ordre aux magistrats, et les magistrats aux seigneurs souverains. Ainsi par le moyen de ces divisions et subdivisions multipliées, il se fait, de plusieurs ordres un ordre général, et de plusieurs États un État bien réglé, auquel il y a une bonne harmonie et consonance, et une correspondance et rapport du plus bas au plus haut : de sorte qu’enfin un nombre innombrable aboutit à son unité.”

Charles Loyseau (1566–1627) jurisconsulte français

Car nous ne pourrions pas viure en egalité de condition, ains il faut par neceſſité que les vns commandent, & les autres obeiſſent. Ceux qui commandẽt ont pluſieurs degrez : les ſouuerains Seigneurs cõmandẽt à tous ceux de leur Eſtat, addreſſans leur cõmandemẽt aux grãds, les grãds aux mediocres, les mediocres aux petits, & les petits au peuple. Et le peuple qui obeit à tous ceux là, eſt encor ſeparé en pluſieurs Ordres & rangs, afin que ſur chacun d’iceux il y ait des ſuperieurs, qui rendent raiſon de tout leur Ordre aux Magiſtrats, & les Magiſtrats aux Seigneurs ſouuerains. Ainſi par le moyen de ces diuiſions & ſubdiuiſions multipliées, il ſe fait, de pluſieurs Ordres vn Ordre general, & de pluſieurs Eſtats vn Eſtat bien reglé, auquel il y a vne bonne harmonie & conſonance, & vne correſpondance & rapport du plus bas au plus haut : de ſorte qu’en fin vn nombre innombrable aboutit à ſon vnité.
fr1835
Traité des ordres et simples dignitez

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