Citations sur la vie
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“Tu peux donner ton cœur à qui tu veux, mais tu consacreras ta vie à l’homme capable de t’apporter le bien-être et la sécurité.”

Montre la prédominance de l'étanchement des besoins primaires sur les besoins de l'âme au moyen-âge.
La Légende de Drizzt, ), 1999

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“Vous avez la cruauté des enfants, vous ne prêtez pas de valeur à la vie.”

Amanda Sthers (1978) auteur dramatique, scénariste, parolière

Rompre le charme (2012)

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“Le suicide qui me convient le mieux est manifestement la vie.”

Imre Kertész (1929–2016) écrivain hongrois

Journal de galère , Hongrie 1992, France 2010

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“Tu as seulement besoin de ta propre imagination, alors utilise la c'est à ça qu'elle sert!
Va chercher l'inspiration au plus profond de toi, tes rêves t'ouvriront la porte!
Aucune différence que tu sois noir ou blanc, que tu sois un homme ou une femme.
Si la musique résonne elle te donnera une nouvelle vie!
Tu es une superstar, c'est ce que tu es et tu le sais!”

Madonna (1958) chanteuse américaine

All you need is your own imagination, so use it that's what it's for!
Go inside, for your finest inspiration, your dreams will open the door!
It makes no difference if you're black or white, if you're a boy or a girl.
If the music's pumping it will give you new life!
You're a superstar, yes, that's what you are, you know it!
en
Paroles de chansons

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“Je défais le lit et je m’allonge sur le matelas nu, supposant qu’un malaise va s’emparer de moi à sentir le fantôme d’un autre homme subsister dans ses odeurs et les débris de sa vie. Mais je ne ressens rien de pareil : la chambre me paraît toujours aussi connue. Le bras sur la figure, je m’aperçois que je glisse dans le sommeil. Il se peut que le monde tel qu’il est ne soit pas une illusion, ni le mauvais rêve d’une nuit. Il se peut que l’éveil qui nous y projette soit inéluctable, que nous ne puissions ni l’oublier ni nous en dispenser. Mais j’ai toujours autant de mal à croire que la fin est proche. Si les barbares faisaient irruption maintenant, je mourrais dans mon lit, j’en suis sûr, aussi stupide et ignorant qu’un bébé. Il serait encore plus approprié qu’on me surprenne en bas, dans le cellier, une cuiller à la main, la bouche pleine de confiture de figues fauchée dans le dernier bocal de l’étagère : on pourrait alors couper et jeter sur le tas de têtes amoncelées sur la place une tête qui porterait encore une expression coupable, peinée, étonnée de cette irruption de l’Histoire dans le temps immobile de l’oasis. A chacun la fin qui lui convient le mieux. Certains se feront prendre dans des abris creusés sous leur cave, serrant leur trésor contre leur sein, fermant les yeux de toutes leurs forces. D’autres mourront sur la route, aux prises avec les premières neiges de l’hiver. De rares individus mourront peut-être en combattant, armés de fourches. Après moi, les barbares se torcheront avec les archives de la ville. Jusqu’à la fin, nous n’aurons rien appris. Il semble y avoir chez nous tous, au fond de nous, quelque chose de l’ordre du granit, qui résiste à l’enseignement. Bien que la panique déferle dans les rues, personne ne croit vraiment que le monde de certitudes tranquilles qui nous a accueillis à notre naissance est sur le point de disparaître. Personne ne peut accepter qu’une armée impériale ait été anéantie par des hommes armés d’arcs, de flèches et de vieux fusils rouillés, qui vivent dans des tentes, ne se lavent jamais et ne savent ni lire ni écrire. Et qui suis-je pour ricaner d’illusions qui aident à vivre? Est-il meilleure façon de passer ces jours ultimes que de rêver d’un sauveur, l’épée brandie, qui disperserait les armées ennemies, nous pardonnerait les erreurs commises par d’autres en notre nom et nous accorderait une seconde chance de bâtir notre paradis terrestre? Couché sur le matelas nu, je m’applique à animer une représentation de moi-même en nageur, nageant infatigablement, à longues brasses égales, dans le fluide du temps – un fluide plus inerte que l’eau, dépourvu de remous, s’insinuant partout, sans couleur, sans odeur, sec comme du papier.”

J. M. Coetzee (1940) romancier et professeur en littérature sud-africain

En attendant les barbares , Angleterre 1980, Afrique du Sud 1981

“L'érotisme, c'est la mort mise en laisse par la vie.”

Maurice G. Dantec (1959–2016) écrivain français naturalisé canadien

Manuel de survie en territoire zéro. Le Théâtre des opérations 1, 1999

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“Le socialisme, quoi que nous pensions de ses mérites, est un grand pouvoir, qui se développe et transforme la vie économique et politique; et le socialisme doit son nom à un petit nombre de théoriciens isolés.”

Bertrand Russell (1872–1970) mathématicien, logicien, philosophe, épistémologue, homme politique considéré comme l'un des plus important…

Principes de reconstruction sociale (1924)

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“On a beau me dire que c'est en moi ce coupe-gorge, je participe à la vie, je représente la fatalité qui m'élit.”

Antonin Artaud (1896–1948) écrivain et poète français

Fragments d'un journal d'enfer, 1929

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“Barruel, dans l' Histoire du clergé pendant la Révolution, raconte l'histoire d'une certaine Comtesse de Pérignon, qui aurait été rôtie place Dauphine avec ses deux filles, et six prêtres auraient été, eux aussi, brûlés vifs sur la place, parce qu'ils avaient refusé de manger le corps rôti de la comtesse. Barruel raconte aussi qu'on a mis en vente au Palais Royal des pâtés de chair humaine. Bertrand de Molleville, Maton de la Varenne, racontent toute une série d'histoires : la fameuse histoire de Mademoiselle de Sombreuil buvant un verre de sang pour sauver la vie de son père, ou de cet homme qui avait été obligé de boire le sang extrait du cœur d'un jeune homme pour sauver ses deux amis; ou encore, des massacreurs de Septembre qui auraient bu de l'eau-de-vie dans laquelle Manuel aurait versé de la poudre à canon, et ils auraient mangé des petits pains qu'ils auraient trempés dans des blessures. Vous avez là aussi la figure du débauché-anthropophage, mais dans laquelle l'anthropophagie l'emporte sur la débauche. Les deux thèmes, interdiction sexuelle et interdiction alimentaire, se nouent donc d'une façon très claire dans ces deux grandes premières figures de monstre et de monstre politique. Ces deux figures relèvent d'une conjoncture précise, bien qu'elles reprennent aussi des thèmes anciens : la débauche des rois, le libertinage des grands, la violence du peuple. Tout ceci, ce sont de vieux thèmes : mais il est intéressant qu'ils soient réactivés et renoués à l'intérieur de cette première figure du monstre.”

Michel Foucault (1926–1984) philosophe français

Les Anormaux — Cours au Collège de France, 1974-1975, Cours du 29 janvier 1975

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“Tu possèdes l'audience de ta vie : utilises tes passions dans ton travail.”

Howard Bloom (1943)

You owe your audience your life : use yours passions in your work.
en
Howard Bloom disait à ses clients du rock 'n' roll qu'ils possédaient leur audience plus que leur musique.
Le génie de la bête : une révision radicale du capitalisme, 2010

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“Il ne faudrait pas croire (…) que je suis un vieillard répugnant. Je n'ai jamais été mieux dans ma vie par l'expression du visage, le teint uni, les lèvres rouges comme dans la jeunesse, les yeux aussi vifs que brillants. Evidemment, je n'ai pas le visage d'un bellâtre coiffeur, mais j'ai un visage plein d'expression, de caractère et hors de l'ordinaire. Je le vois à la façon dont les gens me regardent. Je suis droit comme un I, aucune voûture [sic], mince, prompt et souple. Cet exemple: je me plie sans aucune difficulté pour ramasser quelque chose par terre, sans aucun pliement des jambes. Je l'ai encore constaté ce matin. Je continue à veiller tous les soirs jusque vers minuit sans m'en ressentir en rien. Je me lève le matin, aussi lucide, - dire que j'emploie ce mot-là, moi aussi! - que le soir quand je me couche. Je dévale le matin, vers la gare, comme un zèbre, et ce serait encore mieux si je n'étais obligé par les circonstances de porter de gros souliers qui me martyrisent les pieds. Mon cerveau n'arrête pas de fonctionner sur les sujets les plus divers, mon travail, ce que je vois, ce que je lis, ce que j'entends. Je suis sans rhumatismes, sans douleurs d'aucune sorte, bien mieux portant que dans ma jeunesse. J'ai gardé ma mémoire et ma vivacité d'élocution. Je n'ai aucun défaut d'haleine ni d'odeur corporelle. Je n'ai comme malheur que mon manque de dents. Hélas! c'est quelque chose. C'est gravement quelque chose. Un autre malheur, c'est d'être devenu à certaines choses plus sensible que je ne l'ai jamais été.”

Paul Léautaud (1872–1956) écrivain français

Journal littéraire, Le goût pour la relation

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“Si on prenait quelques vacances et le temps de faire la fête,
Juste un jour de notre vie, ce serait tellement sympa!”

Madonna (1958) chanteuse américaine

If we took a holiday, took some time to celebrate,
Just one day out of life, it would be, it would be so nice!
en
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“T'essayes de protéger tes gosses, et si tu n'y arrives pas complètement, pourquoi tu t'emmerdes à le faire quand même? Quand mes filles sont dans la voiture avec moi, elles doivent s'attacher, et je ne démarre pas tant qu'elles n'ont pas bouclé leur ceinture. Mais quand on prend un taxi, c'est bon. Pas de problème. Les taxis sont magiques. Personne n'y meurt, assied-toi et c'est parti. […] Mes enfants prennent un taxi et elle traversent l'espace à une vitesse déterminée par le bénéfice qu'espère un homme épuisé venu d'un autre pays où la vie est moins chère et où les enfants meurent si souvent que c'en est fatiguant.”

Louis C.K. (1967) acteur et humoriste américain

You try to keep your kids safe and if you aren't doing it perfectly then why are you doing it at all? It's like this thing that starts to dawn on you. Like if my kids get in the car with me they have to buckle up. I'm not even starting this car until you buckle your seatbelts. And if we get in a taxi, it's fine. It's okay. Taxis are magic. Nobody dies. Just get in. Just go. I'm not diggin' in the seat for a belt. There's no way I'm blindly diggin' in to the Egyptian hepatitis and severed toes so you can put on your seatbelt. You gotta put on your own mask before helping the others. I'm not going through that. So, my kids get in a cab and they just hurdle through space at a speed determined by a profit motive of an exhausted man from another country where life is s**t cheap, where kids die all day and it's boring.
en
Louie (2010-)

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“[…] l'existence de Mme de Staël est dans son entier comme un grand empire qu'elle est sans cesse occupée, non moins que cet autre conquérant, son contemporain et son oppresseur, à compléter et à augmenter. Mais ce n'est pas dans un sens matériel qu'elle s'agite; ce n'est pas une province après une province, un royaume après un autre, que son activité infatigable convoite et entasse : c'est dans l'ordre de l'esprit qu'elle s'épand sans cesse; c'est la multiplicité des idées élevées, des sentiments profonds, des relations enviables, qu'elle cherche à organiser en elle, autour d'elle. Oui, en ses années de vie entière et puissante, instinctivement et par l'effet d'une sympathie, d'une curiosité impétueuse, elle aspirait à une vaste cour, à un empire croissant d'intelligence et d'affection, où rien d'important ou de gracieux ne fût omis, où toutes les distinctions de talent, de naissance, de patriotisme, de beauté, eussent leur trône sous ses regards : comme une impératrice de la pensée, elle aimait à enserrer dans ses libres domaines tous les apanages. Quand Bonaparte la frappa, il en voulait confusément à cette rivalité qu'elle affectait sans s'en rendre compte elle-même.”

Germaine de Staël (1766–1817) femme de lettres, romancière et essayiste française

Mai 1835
Portraits de Femmes, Charles-Augustin Sainte-Beuve, Gallimard, Folio Classique, 1998, 1844, 129, Madame de Staël, 2-07-039493-X
D'autres auteurs la concernant

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“La vie n'est pas une tragédie, c'est une comédie!”

Jacques Lacan (1901–1981) psychiatre et psychanalyste français

Life is not a tragedy, it's a comedy and yet it's quite curious that Freud couldn't find anything better to call it than an Oedipus complex, i.e., a tragedy.
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Citation rapportée de l'auteur, Séminaire du 15 novembre, 1977

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“Tout au long de ma vie, j'ai été testé. Ma volonté a été testée, mon courage a été testé, ma force a été testée. Maintenant, ma patience et mon endurance sont testées.”

All through my life I have been tested. My will has been tested, my courage has been tested, my strength has been tested. Now my patience and endurance are being tested.
en
The Soul of a Butterfly, 2004

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“La vie réelle se porte mieux si on lui donne ses justes vacances d'irréalité.”

L'eau et les rêves — Essai sur l'imagination de la matière, Gaston Bachelard, Le Livre de Poche, Biblio Essais, 1993, 1942, 34, II, I Les eaux claires, les eaux printanières et les eaux courantes, les conditions objectives du narcissisme, les eaux amoureuses, 978-2-253-06100-7
L'Eau et les Rêves, 1942

“Si le propre de la vie est d'adapter l'individu à son milieu, le propre de la volonté est de l'en soustraire.”

Nicolas Grimaldi (1933) philosophe français

Ambiguïtés de la liberté, 1999

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“La vie est une superstition. Pourtant, les superstitions ont quelque utilité: la coquille de l’escargot est une superstition, puisque la limace va très bien sans elle; mais un escargot sans coquille ne serait pas une limace, sauf qu’il avait aussi l’indifférence de la limace vis-à´vis la coquille.”

Samuel Butler (1835–1902) écrivain britannique

Life is a superstition. But superstitions are not without their value. The snail's shell is a superstition, slugs have no shells and thrive just as well. But a snail without a shell would not be a slug unless it had also the slug's indifference to a shell.
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“Aucune forme de vie n'est protégée des caprices du destin.”

Eric Frank Russell (1905–1978) écrivain britannique

Plus X, 1958

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“Je suis assez intrigué par la façon dont les philosophes modernes qui sont en contact avec le monde répondent à la question de savoir comment nous devons vivre. Dans mes livres, je suis de plus en plus enclin à considérer la question de savoir comment les gens, dans leur vie de tous les jours, peuvent résoudre les dilemmes ordinaires et problèmes moraux.”

Alexander McCall Smith (1948) romancier écossais

I'm quite intrigued by how modern philosophers who are engaging with the world answer the question of how we should live," he said. "In my books I'm increasingly going to look at that question: how people resolve ordinary dilemmas and moral issues in their day-to-day life.
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Extrait d'un entretien dans lequel le romancier évoque le personnage qui l'a rendu célèbre — Mma Ramotswe, femme détective du Botswana — mais aussi celui de la détective philosophe édimbourgeoise Isabel Dalhousie, ainsi que la genèse de son roman feuilleton 44 Scotland Street, ou encore les années passées au Botswana et son engagement, comme fondateur et joueur de basson, dans le Really Terrible Orchestra, orchestre amateur basé à Édimbourg.
Sur les philosophes modernes

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“Le présent n'a pas de dimension et c'est pourquoi la vie ne devient vraiment la vie que lorsqu'elle n'est plus.”

Franz Werfel (1890–1945) écrivain autrichien

L'étoile de ceux qui ne sont pas nés , 1945

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“Puisse l'enfance ne servir qu'à l'ornement de la vie et ne pas être immolée à des chimères!”

Roger Peyrefitte (1907–2000) écrivain français, romancier, anthologiste et biographe

fr
L'Enfant Amour, 1972

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“Je pense que la vie est une chose trop importante pour en parler sérieusement.”

I think life is far too important a thing ever to talk seriously about it.
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L'Éventail de Lady Windermere ('), 1892

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