Citations sur la richesse

Une collection de citations sur le thème de faim, argent, reconnaissance, échec.

Meilleures citations sur la richesse

Abel Bonnard photo

“La richesse illumine la médiocrité.”

Abel Bonnard (1883–1968) homme politique, écrivain, essayiste et poète français

Ouvrages, L'Argent (1928)

Alfred Kubin photo

“La richesse n'est pas plus une honte que la pauvreté.”

Alfred Kubin (1877–1959)

Ma vie, 1959

Gaston Bachelard photo

“Comme toute richesse, le feu est rêvé dans sa concentration.”

Gaston Bachelard (1884–1962) philosophe français

La Psychanalyse du feu, 1938

Citations sur la richesse

Idriss Déby photo
Ibn Khaldoun photo
Albert Camus photo
Joseph de Maistre photo
Frédéric Bastiat photo
Cette traduction est en attente de révision. Est-ce correct?
Lucy Parsons photo
Vassily Kandinsky photo
Camille Saint-Saëns photo
Amin Maalouf photo
Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort photo
Gabriel Terrail photo
Jean Baudrillard photo
Albert Einstein photo
Nicolas Sarkozy photo
Jacques Attali photo
Gabriel Terrail photo

“[…] La richesse est constituée par l'accumulation des produits du travail.”

Gabriel Terrail (1859–1930) journaliste, écrivain et homme politique français

La France socialiste: notes d'histoire contemporaine

Georges Bataille photo
Dominique Fernandez photo
André Breton photo
Blaise Cendrars photo
Benoît Mandelbrot photo
Frédéric Bastiat photo
Boualem Sansal photo
Jean-Jacques Rousseau photo
Jean Raspail photo
Joël de Rosnay photo
Paul Valéry photo

“La richesse est une huile qui adoucit les machines de la vie.”

Paul Valéry (1871–1945) écrivain, poète et philosophe français

Tel quel

Albert Einstein photo
Muriel Barbery photo
Jacques Attali photo
Yves Guyot photo
Dominique Bourg photo
Karl Marx photo
Corinne Maier photo
Lucrèce photo

“Mais rien n'est plus doux que d'occuper solidement les hauts lieux fortifiés par la science des sages, régions sereines d'où l'on peut abaisser ses regards sur les autres hommes, les voir errer de toutes parts, et chercher au hasard le chemin de la vie, rivaliser de génie, se disputer la gloire de la naissance, nuit et jour s'efforcer, par un labeur sans égal, de s'élever au comble des richesses ou de s'emparer du pouvoir. O misérable esprits des hommes, ô cœurs aveugles! Dans quelles ténèbres et dans quels dangers s'écoule ce peu d'instants qu'est la vie! Ne voyez-vous pas ce que crie la nature? Réclame-t-elle autre chose que pour le corps l'absence de douleur, et pour l'esprit un sentiment de bien-être, dépourvu d'inquiétude et de crainte?”

Sed nihil dulcius est, bene quam munita tenere
edita doctrina sapientum templa serena,
despicere unde queas alios passimque videre
errare atque viam palantis quaerere vitae,
certare ingenio, contendere nobilitate,
noctes atque dies niti praestante labore
ad summas emergere opes rerumque potiri.
O miseras hominum mentes, o pectora caeca !
Qualibus in tenebris vitae quantisque periclis
degitur hoc aevi quod cumquest ! Nonne videre
nihil aliud sibi naturam latrare, nisi ut qui
corpore seiunctus dolor absit, mente fruatur
iucundo sensu cura semota metuque ?
la
De natura rerum (De la nature)

Jean-Luc Mélenchon photo
Jean Baudrillard photo
Mario Vargas Llosa photo
Michel Foucault photo
Claude Lévi-Strauss photo
Didier Tauzin photo
Benoît Mandelbrot photo
Ferhat Abbas photo
René Char photo
Michel Collon photo
Gilbert Keith Chesterton photo
Jack London photo
André Breton photo
Michel Foucault photo

“[…] l'idée que le pouvoir pèse en quelque sorte de l'extérieur, massivement, selon une violence continue que certains (toujours les mêmes) exerceraient sur les autres (qui sont eux aussi toujours les mêmes), ceci est une espèce de conception du pouvoir qui est empruntée à quoi? Au modèle, ou à la réalité historique, comme vous voudrez, d'une société esclavagiste. L'idée que le pouvoir — au lieu de permettre la circulation, les relèves, les combinaisons multiples d'éléments — a essentiellement pour fonction d'interdire, d'empêcher, d'isoler, me semble une conception du pouvoir qui se réfère à un modèle lui aussi historiquement dépassé, qui est le modèle de la société de caste. En faisant du pouvoir un mécanisme qui n'a pas pour fonction de produire, mais de prélever, d'imposer des transferts obligatoires de richesse, de priver par conséquent du fruit du travail; bref, l'idée que le pouvoir a essentiellement pour fonction de bloquer le processus de production et d'en faire bénéficier, dans une reconduction absolument identique des rapports de pouvoir, une certaine classe sociale, me semble se référer non pas du tout au fonctionnement réel du pouvoir à l'heure actuelle, mais au fonctionnement du pouvoir tel qu'on peut le supposer ou le reconstruire dans la société.”

Michel Foucault (1926–1984) philosophe français

Les Anormaux — Cours au Collège de France, 1974-1975, Cours du 15 janvier 1975

Frantz Fanon photo
Georges Bataille photo
Maxence Caron photo
Jean Giono photo
Ludwig von Mises photo
Jean Baudrillard photo
Michael Parenti photo
Alexis Carrel photo
Karl Marx photo
Jean Giono photo

“Nous traversions le parc pour rejoindre, qui son équipage, qui (comme moi et deux ou trois autres qui remontions simplement en ville) le sentier permettant de grimper en raccourci. Cabrot (employé maintenant à demeure au Moulin de Pologne) et trois valets escortaient la compagnie avec des flambeaux de très grand apparat. […] Sous la lumière voletante le parc perdait ses frontières et paraissait occupé tout l'espace de la nuit noire. A chaque instant il découvrait des richesses inouïes qui, serties d'ombre, étincelaient d'un éclat incomparable. Des brasiers de roses pourpres à odeur de musc se mettaient à flamber sur notre passage. La fraicheur du soir exaltait le parfum de pêche des rosiers blancs. A nos pieds, les tapis d'anémones, de renoncules, de pavots et d'iris élargissaient des dessins sinon tout à fait compréhensibles, en tout cas magiques, maintenant que la lumière rousse des flambeaux confondait les bleus et les rouges les faisaient jouer en masse sombre au milieu des jaunes, des blancs et des verdures dont le luisant paraissait gris. J'ai ainsi vu moi-même des sortes d'animaux fantastiques : des léviathans de lilas d'Espagne, des mammouths de fuchsias et de pois de senteur, toutes les bêtes d'un blason inimaginable. Au-dessus de nos têtes, les sycomores balançaient des palmes, les acacias croulants de fleurs inclinaient vers nous les fontaines d'un parfum plus enivrant que le vin de miel.”

Le Moulin de Pologne, 1952

Benoît Mandelbrot photo
Georges Bataille photo
Jean-Jacques Rousseau photo
Karl Marx photo

“La condition essentielle d’existence et de suprêmatie pour la classe bourgeoise est l’accumulation de la richesse dans des mains privées, la formation et l’accroissement du capital; la condition du capital est le salariat. Le salariat repose exclusivement sur la concurrence des ouvriers entre eux.”

Die wesentliche Bedingung für die Existenz und für die Herrschaft der Bourgeoisklasse ist die Anhäufung des Reichtums in den Händen von Privaten, die Bildung und Vermehrung des Kapitals; die Bedingung des Kapitals ist die Lohnarbeit. Die Lohnarbeit beruht ausschließlich auf der Konkurrenz der Arbeiter unter sich.
de
Manifeste du Parti communiste, 1848 (avec Friedrich Engels)

Félix Archimède Pouchet photo
Michel Foucault photo
Jacques Derrida photo

“Je parle ici, comme Algérien devenu français un moment donné, ayant perdu sa citoyenneté française, et l'ayant retrouvée. Parmi toutes les richesses culturelles que j'ai reçues, que j'ai héritées, ma culture algérienne est parmi celles qui m'ont le plus fortement soutenu. L'héritage que j'ai reçu de l'Algérie est quelque chose qui a probablement inspiré mon travail philosophique. Tout le travail que j'ai poursuivi, à l'égard de la pensée philosophique européenne, occidentale, comme on dit, gréco-européenne, les questions que j'ai été amené à lui poser depuis une certaine marge, une certaine extériorité, n'auraient certainement pas été possibles si, dans mon histoire personnelle, je n'avais pas été une sorte d'enfant de la marge de l'Europe, un enfant de la Méditerranée, qui n'était ni simplement français ni simplement africain, et qui a passé son temps à voyager d'une culture à l'autre et à nourrir les questions qu'il se posait à partir de cette instabilité. Tout ce qui m'a intéressé depuis longtemps, au titre de l'écriture, de la trace, de la déconstruction de la métaphysique occidentale — que je n'ai jamais, quoi qu'on en ait répété, identifiée comme une chose homogène ou définie au singulier —, tout cela n'a pas pu ne pas procéder de cette référence à un ailleurs dont le lieu et la langue m'étaient pourtant inconnus ou interdits.”

Jacques Derrida (1930–2004) philosophe français
Pascal Lamy photo

“L'aliénation. Voilà un des grands mots d'aujourd'hui. Les doctes sociologues et les psychanalystes s'en sont emparés pour l'appliquer à tout propos, avec ravissement. Depuis que l'Occident a été culpabilisé de ses conquêtes et qu'il s'est retiré des pays occupés, qui forment le gros du Tiers-Monde, le vocable a fait fortune. Il sert à couvrir tous les défoulements, toutes les inaptitudes, tous les refus, toutes les violences. Il est devenu un de ces mots pièges, porteurs d'idées-forces, qui sèment la confusion et qui font barrage sur les voies d'ascension des individus et des peuples. Idées-forces qui poussent certains d'entre eux à haïr à mort et à refuser en bloc l'Occident, symbole du fiel et de l'enfer de la colonisation. Pourtant, tout bilan équitablement dressé, ils doivent quand même à celle-ci d'avoir pu embrayer sur leur avenir. Sans les connaissances et les richesses qu'elle leur a livrées, leurs propres moyens eussent exigé des siècles d'efforts, avant qu'ils ne les acquiè­rent. Là où logiquement les rapports humains devraient rester clairs et confiants, le mot-piège, prêtant à exploitation maligne, a répandu le brouillard et installé la suspicion. Comme si tout n'était pas aliénation dans le monde, depuis la mère qui s'aliène au petit qu'elle nourrit de son lait, jusqu'au saint ermite qui s'aliène à Dieu par adoration, celle-ci étant, disait François Mauriac, la forme d'alié­nation qui « du moins nous préserve de toutes les autres.»”

Augustin Ibazizen (1897–1980) écrivain français

Le pont de Bereq'Mouch: ou, Le bond de mille ans, 1979

Manuel Valls photo
Alexandre Najjar photo
Marie d'Agoult photo
René de La Tour du Pin photo
Howard Zinn photo
Jules Michelet photo
Karl Marx photo
Marshall Sahlins photo
Andreï Makine photo
Jean Jaurès photo
José Bové photo
Samuel Huntington photo
Jacques Chirac photo
Claude Lévi-Strauss photo
Hilaire Belloc photo

“Le contrôle de la production des richesses est le contrôle de la vie humaine elle-même.”

Hilaire Belloc (1870–1953) écrivain britannique

[…], to control the production of wealth is to control human life itself.
en

James Guillaume photo
Maria-Antonietta Macciocchi photo
Thomas Bernhard photo
Jean-Jacques Rousseau photo
Carl Gustav Jung photo