Citations du monde
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“[Le poisson rouge de sa fille est mort] Ma fille est rentrée après l'école : « pourquoi il est mort, papa? » Aller! Qu'est-ce que je peux bien répondre à ça? « Pourquoi il est mort? » Parce que tout le monde s'en fout. C'est ça la raison. Parce que son entière existence n'avait aucune importance, c'est pour ça qu'il est mort. Il ne connaissait pas son nom et il ne t'aimais pas comme toi tu l'aimais.”

Louis C.K. (1967) acteur et humoriste américain

And then my daughter comes home: « why did he die, daddy ? » Oh come on ! What am I gonna say ? « Why did he die ? » Because who gives a shit ! That's the reason. It's because it didn't matter that he was alive, that's why he's dead. He didn't know his name and he didn't love you back.
en
Oh My God (2013)

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“[…] le monde est fait pour aboutir à un beau livre.”

Stéphane Mallarmé (1842–1898) poète français

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Variante: Le monde est fait pour aboutir à un beau livre.

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“Le monde est absurde, pensa-t-il, les morts s'y promènent en liberté et je ne m'en étonne même plus…”

Richard Matheson (1926–2013) écrivain américain

Citations de ses romans, Je suis une légende (I am Legend), 1954

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“Droite et gauche, tout le monde est pro-bombe. Tout le monde est néolibéral.”

Guy Hocquenghem (1946–1988) écrivain français

Lettre ouverte à ceux qui sont passés du col Mao au Rotary, 1986

“Dans ce monde à la con, il arrive parfois que les choses se mettent à tourner rond.”

Harry Crews (1935–2012) écrivain américain

La Foire aux serpents, 1976

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“Si le pape veut me voir, il peut acheter un billet comme tout le monde.”

Madonna (1958) chanteuse américaine

If the pope wants to see me, he can buy a ticket like anyone else.
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“Un des premiers résultats de mes observations fut que les Esprits, n’étant autres que les âmes des hommes, n’avaient ni la souveraine sagesse ni la souveraine science; que leur savoir était borné au degré de leur avancement, et que leur opinion n’avait que la valeur d’une opinion personnelle. Cette vérité, reconnue dès le principe, me préserva du grave écueil de croire à leur infaillibilité, et m’empêcha de formuler des théories prématurées sur le dire d’un seul ou de quelques-uns. Le seul fait de la communication avec les Esprits, quoi qu’ils puissent dire, prouvait l’existence d’un monde invisible ambiant; C’était déjà un point capital, un champ immense ouvert à nos explorations, la clef d’une foule de phénomènes inexpliqués; le second point, non moins important, était de connaître l’état de ce monde, ses mœurs, si l’on peut s’exprimer ainsi; je vis bientôt que chaque Esprit, en raison de sa position personnelle et de ses connaissances, m’en dévoilait une phase, absolument comme on arrive à connaître l’état d’un pays en interrogeant les habitants de toutes les classes et de toutes les conditions, chacun pouvant nous apprendre quelque chose, et aucun, individuellement, ne pouvant nous apprendre tout; c’est à l’observateur de former l’ensemble à l’aide des documents recueillis de différents côtés, collationnés, coordonnés et contrôlés les uns par les autres. J’agis donc avec les Esprits, comme je l’aurais fait avec des hommes; ils furent pour moi, depuis le plus petit jusqu’au plus grand, des moyens de me renseigner et non des révélateurs prédestinés.”

Allan Kardec (1804–1869) pédagogue français et fondateur de la philosophie spirite
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“Je crois que si une organisation se confronte aux défis d'un monde changeant, elle doit être préparée à changer tout sur elle-même, à l'exception de ses croyances.”

Thomas Watson, Junior (1914–1993)

I believe that if an organisation is to meet the challenges of a changing world, it must be prepared to change everything about itself, except its beliefs.
en
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“Révolution : Mouvement politique qui illusionne beaucoup de personnes, en désillusionne encore plus, incommode presque tout le monde et enrichit extraordinairement quelques individus. Elle jouit d´un grand prestige.”

Adolfo Bioy Casares (1914–1999) écrivain argentin

Revolución: Movimiento político que ilusiona a muchos, desiluciona a más, incomoda a casi todos y enriquece extraordinariamente a unos pocos. Goza de firme prestigio.
es

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“Je considère le monde entier comme ma paroisse, par où je veux dire que, en quelque part du monde que je me trouve, je considère que c’est mon droit et mon devoir strict d’annoncer à tous ceux qui veulent m’entendre la bonne nouvelle du salut.”

John Wesley (1703–1791) prêtre anglican et fondateur du méthodisme

I look on all the world as my parish; thus far I mean, that, in whatever part of it I am, I judge it meet, right, and my bounden duty , to declare unto all that are willing to hear, the glad tidings of salvation.
en

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“Il est inévitable qu’à un moment donné, même les meilleurs amis du monde croisent sur leur chemin un objet qu’ils ne peuvent ni ne souhaitent partager.”

René Girard (1923–2015) anthropologue et philosophe français

Shakespeare. Les feux de l’envie, 1990

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“La femme n’a pour elle que son art et sa beauté. Or la beauté n’est pas générale; elle périt par mille accidents, elle passe avec les années; l’habitude en détruit l’effet. L’esprit seul est la véritable ressource, la ressource durable de la femme, — « non ce sot esprit auquel on donne tant de prix dans le monde, et qui ne sert à rien pour rendre la vie heureuse, mais l’art de tirer parti de celui des hommes et de se prévaloir de nos propres avantages. » Cette sorte d’adresse qui lui appartient en propre est un dédommagement équitable de la force qu’elle n’a point. Toutes ses réflexions doivent tendre à étudier l’homme, non par abstraction l’homme en général, mais les hommes qui l’entourent et auxquels elle est assujettie. Il faut qu’elle s’apprenne à pénétrer le fond de leur cœur à travers leurs discours, leurs actions, leurs regards, leurs gestes. Mît-elle pour les deviner et les conduire un peu de ruse, il n’importe, et c’est son droit. La ruse est un penchant naturel, et tous les penchants naturels sont bons. Il est juste de cultiver celui-là comme les autres; il ne s’agit que d’en prévenir l’abus. Et c’est ainsi que Rousseau rétablit l’égalité qu’il a d’abord si singulièrement troublée. Tout ce que la femme ne peut faire ou vouloir par elle-même, son talent est de le faire faire ou le faire vouloir aux hommes; à elle de donner à son mari, sans y paraître, tels sentiments qu’il lui plaît. Dans le ménage, l’homme est l’œil et le bras; mais elle est l’âme. Elle est son juge, sinon son maître. Si elle ne gouverne pas, elle règne. Est-il donc si pénible de se rendre aimable pour être heureuse, et habile pour être obéie?”

Jean-Jacques Rousseau (1712–1778) philosophe, compositeur et critique musical genevois
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“La plupart des habitants de cette planète travaillent pour gagner leur vie, travaillent par contrainte. Ils n'ont pas choisi leur travail par passion, ce sont les circonstances de la vie qui ont fait ce choix pour eux. Un travail qu'on n'aime pas, qui ennuie, qu'on estime uniquement parce que, même sous cette forme, il n'est déjà pas à la portée de tout le monde, constitue une des plus grandes détresses humaines.”

Wisława Szymborska (1923–2012) écrivaine polonaise

Większość mieszkańców tej ziemi pracuje, żeby zdobyć środki utrzymania, pracuje, bo musi. To nie oni z własnej pasji wybierają sobie pracę, to okoliczności życia wybierają za nich. Praca nie lubiana, praca, która nudzi, ceniona tylko dlatego, że nawet w tej postaci nie dla wszystkich jest dostępna, to jedna z najcięższych ludzkich niedoli.
pl
Discours prononcé devant l'Académie Nobel (7 décembre 1996)

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“Nous allons créer une civilisation de l'esprit dans le cyberespace. Puisse-t-elle être plus humaine et plus juste que le monde que vos gouvernements ont créé.”

John Perry Barlow (1947–2018) poète, essayiste et activiste américain

We will create a civilization of the Mind in Cyberspace. May it be more humane and fair than the world your governments have made before.
en
Déclaration d'Indépendance du Cyberespace

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“"Et il est où, exactement, ce Japon?" Par là, toujours tout droit. Jusqu’à la fin du monde.”

Alessandro Baricco (1958) écrivain italien

Livre Soie, Alessandro Baricco, Françoise Brun, Albin Michel, 1997, 23, 2070419657

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“À ma grande déception, je me suis rendu compte que tout savoir n'est pas tout pardonner. C'est détester tout le monde.”

To my disappointment I now realized that to know all is not to forgive all. It is to despise everybody.
en
The Naked Civil Servant (Fonctionnaire du nu)

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“Le soliste lyrique, Wassyl Slipak, de l’Opéra de Paris, a été tué, dans l’Est de l’Ukraine, ce matin à 6:00, par la balle d’un sniper ravitaillé et armé par le Kremlin. Wassyl allonge un peu plus la liste des morts causées par cette guerre de Poutine dont beaucoup ne veulent pas entendre parler, tant ils sont pressés de reprendre des relations normales, voire de nouer une « alliance stratégique », avec la mafia des ex-KGB, qui règne de part et d’autre de l’Oural. France Musique rend un hommage appuyé à cet artiste de grand talent et au caractère quelquefois très entier, mais au charisme indéniable, qui a sacrifié une carrière internationale afin de s’engager, en tant que volontaire, pour défendre son pays auquel il a donné sa vie. Mesdames et Messieurs les députés, vous avez demandé la levée immédiate et sans condition des sanctions contre le Kremlin, le 28 avril 2016. Mesdames et Messieurs les Sénateurs, un nombre écrasant d’entre vous a voté favorablement la résolution Pozzo di Borgo, le 6 juin dernier afin d’alléger progressivement ces sanctions. Wassyl manifestait sous les fenêtres du Palais du Luxembourg, le même jour, avec ses amis français et ses compatriotes ukrainiens. Wassyl voulait mettre fin a une guerre qui a déjà détruit tant de familles. Mesdames et Messieurs les Parlementaires, dans cette guerre qui n’existe pas pour vous, l’Ukraine a encore perdu un fils. La France a perdu un ami. Le monde des arts est, lui aussi, en deuil. Ce matin, Wassyl est mort. Mémoire éternelle.”

Wassyl Slipak (1974–2016) chanteur ukrainien d'opéra

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“Vous avez proclamé la loi martiale contre tous les tyrans du monde, et vous respecteriez le vôtre! Ne portera-t-on donc des lois sanglantes que contre les opprimés, et l'oppresseur sera-t-il épargné?”

Louis Antoine de Saint-Just (1767–1794) homme politique français

Discours, Second discours sur le jugement de Louis XVI, prononcé à la Convention nationale le 26 décembre 1792

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“Le restant du monde où je vivais cherchait encore vaguement une arme pour exterminer ce monstre [homosexualité] dont la forme et la taille n'étaient ni connues, ni même soupçonnées. On le croyait grec d'origine, plus petit que le socialisme mais plus mortel, particulièrement aux enfants.”

The rest of the world in which I lived was still stumbling about in search of a weapon with which to exterminate this monster whose shape and size were not yet known or even guessed at. It was thought to be Greek in origin, smaller than socialism but more deadly, especially to children.
en
The Naked Civil Servant (Fonctionnaire du nu)

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