Citations sur vivres
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“Il a besoin de cette femme pour vivre comme on a besoin de boire et de manger.”

Émile Zola (1840–1902) romancier, auteur dramatique, critique artistique et littéraire et journaliste français

Thérèse Raquin

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“On mange pour vivre; on ne vit pas pour manger.”

Molière (1622–1673) Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, auteur et homme de théâtre français
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“Je ne veux pas mourir. Je n'ai pas commencé à vivre…”

Joseph Kessel (1898–1979) aventurier, journaliste grand-reporter et romancier français

La Rose de Java

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“Mourir, ce n'est rien. Commence donc par vivre. C'est moins drôle et c'est plus long."[]”

Jean Anouilh (1910–1987) dramaturge français

The Theatre of Jean Anouilh
Variante: Mourir, ce n'est rien. Commence donc par vivre. C'est moins drôle et c'est plus long.

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“En admettant que l’on ait compris ce qu’il y a de sacrilège dans un pareil soulèvement contre la vie, tel qu’il est devenu presque sacro-saint dans la morale chrétienne, on aura, par cela même et heureusement, compris autre chose encore : ce qu’il y a d’inutile, de factice, d’absurde, de mensonger dans un pareil soulèvement. Une condamnation de la vie de la part du vivant n’est finalement que le symptôme d’une espèce de vie déterminée : sans qu’on se demande en aucune façon si c’est à tort ou à raison. Il faudrait prendre position en dehors de la vie et la connaître d’autre part tout aussi bien que quelqu’un qui l’a traversée, que plusieurs et même tous ceux qui y ont passé, pour ne pouvoir que toucher au problème de la valeur de la vie : ce sont là des raisons suffisantes pour comprendre que ce problème est en dehors de notre portée. Si nous parlons de la valeur, nous parlons sous l’inspiration, sous l’optique de la vie : la vie elle-même nous force à déterminer des valeurs, la vie elle-même évolue par notre entremise lorsque nous déterminons des valeurs… Il s’ensuit que toute morale contre nature qui considère Dieu comme l’idée contraire, comme la condamnation de la vie, n’est en réalité qu’une évaluation de vie, — de quelle vie? de quelle espèce de vie? Mais j’ai déjà donné ma réponse : de la vie descendante, affaiblie, fatiguée, condamnée. La morale, telle qu’on l’a entendue jusqu’à maintenant — telle qu’elle a été formulée en dernier lieu par Schopenhauer, comme « négation de la volonté de vivre » — cette morale est l’instinct de décadence même, qui se transforme en impératif : elle dit : « va à ta perte! » — elle est le jugement de ceux qui sont déjà jugés…”

Twilight of the Idols

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“Il y a une chose plus triste à perdre que la vie, c’est la raison de vivre, Plus triste que de perdre ses biens, c’est de perdre son espérance.”

L'Otage
Variante: Il y a une chose plus triste à perdre que la vie, c’est la raison de vivre,
Plus triste que de perdre ses biens, c’est de perdre son espérance.

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“La vie humaine est limitée, mais je voudrais vivre éternellement.”

The Possessions Of Doctor Forrest
Yukio Mishima

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“La gauche socialiste se lançait sur la voie d'une mutation profonde, qui allait s'accentuer d'année en année, et commençait de se placer avec un enthousiasme suspect sous l'emprise d'intellectuels néoconservateurs qui, sous couvert de renouveler la pensée de gauche, travaillaient à effacer tout ce qui faisait que la gauche était la gauche. Se produisait, en réalité, une métamorphose générale et profonde des ethos autant que des références intellectuelles. On en parla plus d'exploitation et de résistance, mais de « modernisation nécessaire » et de « refondation sociale »; plus de rapports de classe, mais de « vivre-ensemble »; plus de destins sociaux, mais de « responsabilité individuelle ». La notion de domination et l'idée d'une polarité structurante entre les dominants et les dominés disparurent du paysage politique de la gauche officielle, au profit de l'idée neutralisante de « contrat sociale », de « pacte social », dans le cadre desquels des individus définis comme « égaux en droit » (« égaux »? Quelle obscène plaisanterie!) étaient appelés à oublier leurs « intérêts particuliers » (c'est-à-dire à se taire et à laisser les gouvernants gouverner comme ils l'entendaient). Quels furent les objectifs idéologique de cette « philosophie politique », diffusée et célébrée d'un bout à l'autre du champ médiatique, politique et intellectuel, de la droite à la gauche (ses promoteurs s'évertuant d'ailleurs à effacer la frontière entre la droite et la gauche, en attirant, avec le consentement de celle-ci, la gauche vers la droite)? L'enjeu était à peine dissimulé : l'exaltation sur « sujet autonome » et la volonté concomitante d'en finir avec les pensée qui s'attachaient à prendre en considération les déterminismes historiques et sociaux eurent pour principale fonction de défaire l'idée qu'il existait des groupes sociaux - des « classes » - et de justifier ainsi le démantèlement du welfare state et de la protection sociale, au nom d'une nécessaire individualisation (ou décollectivisation, désocialisation) du droit du travail et des systèmes de solidarité et de redistribution. Ces vieux discours et ces vieux projets, qui étaient jusqu'alors ceux de la droite, et ressassé obsessionnellement par la droite, mettant en avant la responsabilité individuelle contre le « collectivisme », devinrent aussi ceux d'une bonne partie de la gauche. Au fond, on pourrait résumer la situation en disant que les partis de gauche et leurs intellectuels de parti et d'État pensèrent et parlèrent désormais un langage de gouvernants et non plus le langage des gouvernés, s'exprimèrent au nom de gouvernants (et avec eux) et non plus au nom des gouvernés (et avec eux), et donc qu'ils adoptèrent sur le monde un point de vue de gouvernants en repoussant avec dédain (avec une grande violence discursive, qui fut éprouvée comme telle par ceux sur qui elle s'exerça) le point de vue des gouvernés. Tout au plus daigna-t-on, dans les versions chrétiennes ou philanthropiques de ces discours néoconservateurs, remplacer les opprimés et les dominés d'hier - et leurs combats - par les « exclus » d'aujourd'hui - et leur passivité présomptive - et se pencher sur eux comme les destinataires potentiels, mais silencieux, de mesures technocratiques destinés à aider les « pauvres » et les « victimes » de la « précarisation » et de la « désaffiliation ». Ce qui n'était qu'une autre stratégie intellectuelle, hypocrite et retorse, pour annuler toute approcher en termes d'oppression et de lutte, de reproduction et de transformation des structures sociales, d'inertie et de dynamique des antagonismes de classe. (p. 130-132)”

Returning to Reims

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“Porteurs

Notre monde repose sur les épaules de l'autre. Sur des enfants au travail, sur des plantations et des matières premières payées bon marché : des épaules d'inconnus portent notre poids, obèse de disproportion de richesses. Je l'ai vu.
Dans les ascensions qui durent bien des jours vers les camps de base des hautes altitudes, des hommes et aussi des femmes et des enfants portent notre poids dans des hottes tressées. Tables, chaises, vaisselle, tentes, cuisinières, combustibles cordes, matériel d'escalade, nourriture pour plusieurs semaines, en somme un village pour vivre là où il n'y a rien.
Ils portent notre poids pour le prix moyen de trois cents roupies népalaises par jour, moins de quatre euros. Les hottes pèsent quarante kilos, mais certains en portent de plus lourdes. Les étapes sont longues, elles fatiguent le voyageur avec son petit sac à dos et le minimum nécessaire.
Des porteurs de tout notre confort marchent avec des tongs ou bien pieds nus sur des pentes qui manquent d'oxygène, la température baissant. La nuit, ils campent en plein air autour d'un feu, ils font cuire du riz et des légumes cueillis dans les parages, tant que quelque chose sort de terre. Au Népal, la végétation monte jusqu'à trois mille cinq cents mètres.
Nous autres, nous dormons dans une tente avec un repas chaud cuisiné par eux.
Ils portent notre poids et ne perdent pas un gramme. Il ne manque pas un mouchoir au bagage remis en fin d'étape.
Ils ne sont pas plus faits pour l'altitude que nous, la nuit je les entends tousser. Ce sont souvent des paysans des basses vallées de rizières. Nous avançons péniblement en silence, eux ne renoncent pas à se parler, à raconter, tout en marchant.
Nous habillés de couches de technologie légère, aérée, chaude, coupe-vent, et cetera, eux avec des vêtements usés, des pulls en laine archiélimés : ils portent notre poids et sourient cent plus que le plus extraverti de nos joyeux compères.
Ils nous préparent des pâtes avec l'eau de la neige, ils nous ont même apporté des oeufs ici, à cinq mille mètres. Sans eux, nous ne serions ni agiles, ni athlétiques, ni riches. Ils disparaissent en fin de transport, ils se dispersent dans les vallées, juste à temps pour le travail du riz et de l'orge. (p. 11-12)”

Erri De Luca (1950) erri

Sulla traccia di Nives

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“Vivre, c'est courir des risques tous les jours, Kurt.
- Ça dépend dans quel sens on court.
(p.47)”

Yasmina Khadra (1955) écrivain algérien

L'équation africaine

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“La dire, c’est souvent ne pas la vivre. La dire abondamment, c’est souvent la vivre petitement.”

Michel Onfray (1959) philosophe français

Cosmos: Une ontologie matérialiste

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“il faut tenter de vivre.”

Rayuela: 50 Edición conmemorativa

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“Pour vivre heureux, vivons cachés, says an old French dictum—to live happily, live hidden.”

Tom Sancton (1949) musicien américain

The Bettencourt Affair: The World's Richest Woman and the Scandal That Rocked Paris

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“Qui peut vivre infâme est indigne du jour.”

Le Cid (1636)

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“Mais, quoy que soit du laboureux mestier,
Il n'est tresor que de vivre a son aise.”

Le Grand Testament (The Great Testament) (1461)

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“En ceste foy je vueil vivre et mourir.”

Le Grand Testament (The Great Testament) (1461)

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“Je n’ai pas de gosses, pas de femme, pas de voiture, pas de crédit. C’est peut-être un peu pompeux ce que je vais dire, mais je préfère mourir debout que vivre à genoux.”

Charb (1967–2015) dessinateur satirique et journaliste français

À propos des menaces de mort qu’il recevait après la publication de caricatures de Mahomet dans Charlie Hebdo.
Sur la liberté

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“Cet enseignement, c'est qu'il faut vivre comme on pense, sinon, tôt ou tard, on finit par penser comme on a vécu.”

Paul Bourget (1852–1935) écrivain et essayiste catholique français

The Demon of Noonday (1914)

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“La pensée de la mort nous trompe, car elle nous fait oublier de vivre.”

Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues (1715–1747) moraliste et essayiste français

Reflections and Maxims (1746)

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“L'appétit de vivre tue la dignité de vivre.”

Mariama Bâ (1929–1981) écrivaine sénégalaise

, 1979

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“Par le foot, les spectateurs croient réaliser ce dont on leur a tant parlé et qu’ils ne connaîtront jamais : vivre dans l’égalité.”

Bernard Maris (1946–2015) économiste, écrivain et journaliste français

Sur le football

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“Elle a honte et espoir. Elle est pleine de haine et de désir de vivre. Ainsi sont tous les humains.”

Renée Dunan (1892–1936) écrivain, critique et poétesse française, anarchiste et féministe

Les Amantes du diable, Renée Dunan, Louis Querelle Éditeur, 1929, 71, 4, 4
Les Amantes du diable, 1929

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“Vivre avant de descendre, au-delà du plongeur, dans les hautes profondeurs du sommeil.”

Léopold Sédar Senghor (1906–2001) personnalité politique franco-sénégalaise

Chants d’ombre suivi de Hosties noires, 1945