Citations sur vivants
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“Tous les organismes vivants sont des champs d'énergie.”

Alfred Elton van Vogt (1912–2000) écrivain américain

, 1977

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“S'il y a quelqu'un qui doute encore que l'Amérique est l'endroit où tout est possible, qui se demande si le rêve de nos pères est encore vivant, qui s'interroge sur le pouvoir de notre démocratie, ce soir vous lui avez répondu.”

Barack Obama (1961) 44e président des États-Unis

If there is anyone out there who still doubts that America is the place were all things are possible, who still wonders if the dream of our fathers is alive in our times, who still questions the power of our democracy, tonight is your answer.
en
Discours du 4 novembre 2008 à Chicago, pour la victoire aux élections présidentielles.
Discours de victoire

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“Je définis Unix comme « 30 définitions différentes des expressions régulières vivant sous le même toit .»”

I define UNIX as 30 definitions of regular expressions living under one roof.
en
Digital Typography (1999)

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“Car le mot, qu'on le sache, est un être vivant.”

Poésie, Les Contemplations, 1856

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“(38) J'ai commencé tard à vous aimer, beauté si ancienne, beauté si nouvelle : que j'ai commencé tard! Cependant vous étiez au-dedans de moi-même : et moi, je me tenais au-dehors, et c'était là que je vous cherchais. Dépouillé de la beauté dont vous aviez embellie mon âme, je me prenais à celle que vous avez répandue sur ceux de vos ouvrages qui m'environnaient. Ainsi, quand vous étiez avec moi, je n'étais pas avec vous : parce que ces choses mêmes qui ne seraient pas, si elles n'étaient en vous, m'en tenaient éloigné. Enfin, vous avez bien voulu m'appeler, et le cri que vous avez fait a forcé ma surdité. Vous avez jeté des éclairs et des rayons de lumière, et mon aveuglement s'est dissipé. Je n'ai pas plutôt respiré l'odeur de vos parfums, que j'ai soupiré après vous. Ce que j'en ai goûté entretient une faim et une soif qui fait mon bonheur. Enfin aux touches de votre grâce, mon cœur tout en feu n'a cherché que vos embrassements. (39) C'est que quand je Vous serai parfaitement uni, je n'éprouverai plus ni douleur ni travail, et ma vie dont vous remplirez toute la capacité, sera vivante dans toutes ses parties; au lieu que maintenant je me suis à charge à moi-même, parce que je ne suis point rempli de vous, et que vous ne soutenez que ceux que vous remplissez.”

la
Citations de saint Augustin, Les Confessions
Original: (38) Sero te amavi, pulchritudo tam antiqua et tam nova, sero te amavi ! Et ecce intus eras et ego foris et ibi te quærebam et in ista formosa, quæ fecisti, deformis irruebam. Mecum eras, et tecum non eram. Ea me tenebant longe a te, quæ si in te non essent, non essent. Vocasti et clamasti et rupisti surdidatem meam, coruscasti, splenduisti et fugasti cæcitatem meam; fragrasti, et duxi spiritum et anhelo tibi, gustavi, et esurio et sitio, tetigisti me, et exarsi in pacem tuam. (39) Cum inhæsero tibi ex omni me, nusquam erit mihi dolor et labor, et viva erit vita mea tota plena te. Nunc autem quoniam quem tu imples, sublevas eum, quoniam tui plenus non sum, oneri mihi sum.

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“La dernière minute vivante redresse sa crête rouge. Le hurlement de l'incendie rebondit de mur en mur, d'infini en infini.”

Octavio Paz (1914–1998) poète, essayiste et diplomate mexicain

Poésie, Liberté sur parole, 1929

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“Être vivant au sein de la mort. Être debout où l'air et l'eau sont un même rythme couché.”

Edmond Jabès (1912–1991) écrivain et poète français

Le Retour au Livre, 1965

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“Et ainsi l'automobile, machine on ne peut plus triviale et presque archaïque, que chacun s'accorde à trouver bien utile et même indispensable à notre liberté de déplacement, devient tout autre chose si on la replace dans la société des machines, dans l'organisation générale dont elle est un simple élément, un rouage. On voit alors tout un système complexe, un gigantesque organisme composé de routes et d'autoroutes, de champs pétrolifères et d'oléoducs, de stations-service et de motels, de voyages orga­nisés en cars et de grandes surfaces avec leurs parkings, d'échangeurs et de rocades, de chaînes de montage et de bureaux de « recherche et développement »; mais aussi de surveillance policière, de signalisation, de codes, de réglemen­tations, de normes, de soins chirurgicaux spécialisés, de « lutte contre la pollution », de montagnes de pneus usés, de batteries à recycler, de tôles à compresser. Et dans tout cela, tels des parasites vivant en symbiose avec l'organisme hôte, d'affectueux aphidiens chatouilleurs de machines, des hommes s'affairant pour les soigner, les entretenir, les alimenter, et les servant encore quand ils croient circuler à leur propre initia­tive, puisqu'il faut qu'elles soient ainsi usées et détruites au rythme prescrit pour que ne s'interrompe pas un instant leur reproduction, le fonctionnement du système général des machines.”

Jaime Semprun (1947–2010)

Défense et illustration de la novlangue française, 2005

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“Mais, par-delà l’argent, une hiérarchie tendra à s’établir inéluctablement entre ceux qui, de père en fils, se transmettront des valeurs familiales de stabilité et une éducation de qualité – souvent les milieux religieux mais pas toujours -, dont les enfants auront une généalogie, des repères forts non seulement par l’histoire nationale mais aussi par l’histoire familiale, et une sorte de prolétariat affectif qui n’aura rien de tout cela, ceux qui ne seront pas « nés » comme on disait, les malheureux enfants de l’insémination artificielle venant instaurer cette inégalité en norme. Comme l’école, le droit du mariage, affaibli dans la sphère publique, se privatisera! Ainsi se trouve aboli en Occident, pour le plus grand avantage des forces multinationales qui veulent un peuple atomisé et inerte, l’effort de quinze siècles de christianisme, souvent oppressif certes, mais qui eut pour effet démocratiser, au travers d’une discipline sexuelle aujourd’hui discréditée, ce qui était dans le monde antique le privilège des plus fortunés : avoir une "gens", une généalogie, une identité familiale, un père et une mère repérables. Ainsi se trouve remis au goût du jour le clivage qui était celui de la société antique tardive : une minorité bénéficiant des privilèges de la vie familiale « normale », de la protection du clan, d’une identité déterminée par trois noms (prénom, nom, cognomen) et une masse d’esclaves vivant dans la promiscuité de l’ergastule, séparables au gré des achats et des ventes, pauvres d’argent, pauvres de repères affectifs et moraux, mais surtout pauvres d’identité.”

Roland Hureaux (1948) personnalité politique française
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“Konrad Lorenz avait montré que s'il était seul être vivant présent au moment de l'éclosion des œufs, les oies qui en sortaient le considéraient comme leur mère et resteraient à jamais attachées à lui.”

Konrad Lorenz (1903–1989) biologiste et zoologiste autrichien

Transposé à l'espèce humaine, ce concept d'empreinte a été rebaptisé "imprégnation" par la suite.
Propos rapportés

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“De tous les gens qui ont jamais existé, la plupart sont morts. Il y a bien plus de morts que de vivants, et vous allez tous mourir. Et vous allez être mort bien plus longtemps que vivant. C'est même principalement ce que vous allez être. Vous êtres juste des morts qui ne le sont pas encore.”

Louis C.K. (1967) acteur et humoriste américain

Out of the people that ever were, almost all of them are dead. There are way more dead people, and you're all gonna die and then you're gonna be dead for way longer than you're alive. Like that's mostly what you're ever gonna be. You're just dead people that didn't die yet.
en
Hilarious (2011)

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“J’ai pensé que vous préfèreriez un âne vivant à un lion mort”

Ernest Shackleton (1874–1922) explorateur anglo-irlandais

en
Précision de Shackleton dans une lettre à sa femme pour expliquer pourquoi avoir stoppé son raid à moins de 100 milles du pôle Sud lors de l'expédition Nimrod.

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“Les morts sont terriblement vivants, et ils nous manquent; les vivants paraissent définitivement morts, et ils nous accablent.”

Maurice G. Dantec (1959–2016) écrivain français naturalisé canadien

Laboratoire de catastrophe générale

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“En honorant l'école à l'excès, c'est toi [l'élève excellent] que tu flattes en douce, tu te poses plus ou moins consciemment en élève idéal. Ce faisant, tu masques les innombrables paramètres qui nous font tellement inégaux dans l'acquisition du savoir : circonstances, entourage, pathologies, tempérament… Ah! l'énigme du tempérament!
« Je dois tout à l'école de la République! »
Serait-ce que tu voudrais faire passer tes aptitudes pour des vertus? (Les unes et les autres n'étant d'ailleurs pas incompatibles…) Réduire ta réussite à une question de volonté, de ténacité, de sacrifice, c'est ça que tu veux? Il est vrai que tu fus un élève travailleur et persévérant, et que le mérite t'en revient, mais c'est, aussi, pour avoir joui très tôt de ton aptitude à comprendre, éprouvé dès tes premières conforntations au travail scolaire la joie immense d'avoir compris, et que l'effort portait en lui-même la promesse de cette joie! À l'heure où je m'asseyais à ma table écrasé par la conviction de mon idiotie, tu t'installais à la tienne vibrant d'impatience, impatience de passer à autre chose aussi, car ce problème de math sur lequel je m'endormais tu l'expédiais, toi, en un tournemain. Nos devoirs, qui étaient les tremplins de ton esprit, étaient les sables mouvants où s'enlisait le mien. Ils te laissaient libre comme l'air, avec la satisfaction du devoir accompli, et moi hébété d'ignorance, maquillant un vague brouillon en copie définitive, à grand renfort de traits soigneusement tirés qui ne trompaient personne. À l'arrivée, tu étais le travailleur, j'étais le paresseux. C'était donc ça, la paresse? Cet enlisement en soi-même? Et le travail, qu'était-ce donc? Comment s'y prenaient-ils, ceux qui travaillaient bien? Où puisaient-ils cette force? Ce fut l'énigme de mon enfance. L'effort, où je m'anéantissais, te fut d'entrée de jeu un gage d'épanouissement. Nous ignorions toi et moi qu'« il faut réussir pour comprendre », selon le mot si clair de Piaget, et que nous étions, toi comme moi, la vivante illustration de cet axiome. (p. 271-272)”

Chagrin d'école

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“La Nature est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles;
L’homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l’observent avec des regards familiers.”

Les Fleurs du mal, 1857
Variante: La Nature est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles;
L’homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l’observent avec des regards familiers.

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“Un poète mort n'écrit plus. D'où l'importance de rester vivant.”

Rester vivant: et autres textes

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“Du pouvoir de transformer un homme en chose en le faisant mourir procède un autre pouvoir, et bien autrement prodigieux, celui de faire une chose d'un homme qui reste vivant.”

Simone Weil (1909–1943) philosophe française

Simone Weil : An Anthology (1986), The Iliad or The Poem of Force (1940-1941)

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“Dieu est le seul être qui, pour régner, n'ait même pas besoin d'exister.Ce qui est créé par l’esprit est plus vivant que la matière.”

Charles Baudelaire (1821–1867) poète français

Journaux intimes (1864–1867; published 1887), Fusées (1867)

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“La pompe des enterrements regarde plus la vanité des vivants que l'honneur des morts.”

François de La Rochefoucauld (1613–1680) écrivain, moraliste et mémorialiste français

http://books.google.com/books?id=QSdPNfXQavAC&q=%22La+pompe+des+enterrements+regarde+plus+la+vanit%C3%A9+des+vivants+que+l'honneur+des+morts%22&pg=PA141#v=onepage
Later Additions to the Maxims

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“Qu’est-ce qu’une Nation? un corps d’Associés vivant sous une loi commune, et représentés par la même législature, etc.”

Emmanuel-Joseph Sieyès (1748–1836) prêtre catholique français, théoricien révolutionnaire et homme politique, Membre de l'Académie française

Publications, Qu’est-ce que le Tiers-État ?, 1789

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“Je me soucie de la justice climatique et de la planète vivante.”

Greta Thunberg (2003) militante écologiste suédoise

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“Au sud du Sahara, davantage encore qu’ailleurs, le long terme n’appartient pas aux vivants.”

Stephen Smith (1956) africaniste, auteur, professeur américain

La Ruée vers l'Europe, 2018

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“Une langue est un organisme vivant, un être qui a un esprit et une âme comme nous.”

Jean-Marie Adiaffi (1941–1999) écrivain ivoirien

La Carte d’identité, 1980

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“Comment le capital trouve sa substance et son essence dans le travail vivant, de telle manière qu’il provient exclusivement de lui, ne peut se passer de lui, ne vit que pour autant qu’il puise à chaque instant sa vie dans celle du travailleur, vie qui devient ainsi la sienne, c’est ce qu’exprime à travers toute l’œuvre de Marx le thème du vampire.”

Michel Henry (1922–2002) philosophe français

« Le capital est du travail mort qui, semblable au vampire, ne s’anime qu’en suçant le travail vivant et sa vie est d’autant plus allègre qu’il en pompe davantage ».
Marx II. une philosophie de l'économie, 1976

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“La vie dont nous parlons ne se confond donc pas avec l'objet d'un savoir scientifique, objet dont la connaissance serait réservée à ceux qui sont en possession de ce savoir et qui ont dû l'acquérir. Bien plutôt est-elle ce que tout le monde sait, étant cela même que nous sommes. Mais comment « tout le monde », c'est-à-dire chacun de nous en tant qu'il est un vivant, peut-il savoir ce qu'est la vie, sinon dans la mesure où la vie se sait elle-même et où ce savoir originel de soi constitue son essence propre ? Car la vie se sent et s'éprouve soi-même en sorte qu'il n'y a rien en elle qu'elle n'éprouve ni ne sente. Et cela parce que le fait de se sentir soi-même est justement ce qui fait d'elle la vie. Ainsi tout ce qui porte en soi cette propriété merveilleuse de se sentir soi-même est-il vivant, tandis que tout ce qui s'en trouve dépourvu n'est que de la mort. La pierre, par exemple, ne s'éprouve pas soi-même, on dit que c'est une « chose .»”

Michel Henry (1922–2002) philosophe français

La terre, la mer, les étoiles sont des choses. Les plantes, les arbres, les végétaux en général sont également des choses, à moins qu'on ne fasse apparaître en eux une sensibilité au sens transcendantal, c'est-à-dire cette capacité de s'éprouver soi-même et de se sentir soi-même qui ferait justement d'eux des vivants -- non plus au sens de la biologie mais au sens d'une vie véritable, laquelle est la vie phénoménologique absolue dont l'essence consiste dans le fait même de se sentir ou de s'éprouver soi-même et n'est rien d'autre --, ce que nous appellerons encore une subjectivité.
Livres sur la culture et la barbarie, La Barbarie, 1987

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