Citations sur moderne
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“Je suis assez intrigué par la façon dont les philosophes modernes qui sont en contact avec le monde répondent à la question de savoir comment nous devons vivre. Dans mes livres, je suis de plus en plus enclin à considérer la question de savoir comment les gens, dans leur vie de tous les jours, peuvent résoudre les dilemmes ordinaires et problèmes moraux.”

Alexander McCall Smith (1948) romancier écossais

I'm quite intrigued by how modern philosophers who are engaging with the world answer the question of how we should live," he said. "In my books I'm increasingly going to look at that question: how people resolve ordinary dilemmas and moral issues in their day-to-day life.
en
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Extrait d'un entretien dans lequel le romancier évoque le personnage qui l'a rendu célèbre — Mma Ramotswe, femme détective du Botswana — mais aussi celui de la détective philosophe édimbourgeoise Isabel Dalhousie, ainsi que la genèse de son roman feuilleton 44 Scotland Street, ou encore les années passées au Botswana et son engagement, comme fondateur et joueur de basson, dans le Really Terrible Orchestra, orchestre amateur basé à Édimbourg.
Sur les philosophes modernes

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“Le monde moderne est le monde de l'argent : c'est le plus brève façon de dire qu'il n'a plus d'âme.”

Abel Bonnard (1883–1968) homme politique, écrivain, essayiste et poète français

Ouvrages, L'Argent (1928)

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“Mahomet est tout ensemble la tête et le bras, le Christ et le Napoléon de l'Orient moderne; il établit le nouveau dogme religieux, et il le réalise incontinent dans le monde social.”

Edgar Quinet (1803–1875) écrivain et historien français, député de l’Ain

Le Christianisme et la Révolution française, 1845

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“Avoir un carrosse, un suisse, un maître d'hôtel, c'est être comme tout le monde. Pour être comme tout le monde, il faut être comme très peu de gens. Ceux qui vont à pied ne sont pas du monde; ce sont des bourgeois, des hommes du peuple, des gens de l'autre monde; et l'on dirait qu'un carrosse n'est pas tant nécessaire pour se conduire que pour exister. Il y a comme cela une poignée d'impertinents qui ne comptent qu'eux dans tout l'univers, et ve valent guère la peine qu'on les compte, si ce n'est pour le mal qu'ils font. C'est pour eux uniquement que sont faits les spectacles; ils s'y montrent à la fois comme représentés au milieu du théâtre, et comme représentants aux deux côtés; ils sont personnages sur la scène, et comédiens sur les bancs. C'est ainsi que la sphère du monde et des auteurs se rétrécit; c'est ainsi que la scène moderne ne quitte plus son ennuyeuse dignité : on n'y sait plus montrer les hommes qu'en habit doré. Vous diriez que la France n'est peuplée que de comtes et de chevaliers; et plus le peuple y est misérable et gueux, plus le tableau du peuple y est brillant et magnifique. Cela fait qu'en peignant le ridicule des états qui servent d'exemple aux autres, on le répand plutôt que de l'éteindre, et que le peuple, toujours singe et imitateur des riches, va moins au théâtre pour rire de leurs folies que pour les étudier, et devenir encore plus fous qu'eux en les imitant. Voilà de quoi fut cause Molière lui-même; il corrigea la cour en infectant la ville : et ses ridicules marquis furent le premier modèle des petits-maîtres bourgeois qui leur succédèrent.”

Concernant l'emprise de la grande société sur la représentation théâtrale.
Julie ou la Nouvelle Héloïse, 1761

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“À propos des automobiles et des trains électriques, (…) les inventions modernes tendent de plus en plus à donner aux hommes les moyens de fuir.”

Léon Bloy (1846–1917) romancier et essayiste français

Écrit intime, Quatre ans de captivité à Cochons-sur-Marne, 1905

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“La technologie moderne à fait beaucoup pour adoucir la pratique des activités criminelles.”

James Crumley (1939–2008) écrivain américain

Folie douce , 2005

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“C’est devenu un lieu commun, que l’on tient pour une évidence vérifiée : le monde moderne est un monde séculier, sécularisé, athée, laïcisé, désacralisé, démythisé. Et dans la plupart des écrits contemporains, on considère tous ces termes comme équivalents sans prendre en compte les différences considérables qu’il peut y avoir par exemple entre laïcisation et sécularisation ou entre désacralisation et démythisation. On veut en gros exprimer l’idée que le monde moderne (est) devenu adulte ou majeur (parce qu’il) ne croit plus, il veut des preuves, il obéit à la raison et non aux croyances, surtout religieuses, il s'est débarrassé de Dieu, et lui parler de religion n'a plus de sens. Il est entré dans un nouveau mode de pensée, qui n’est plus la pensée traditionnelle s'exprimant dans les mythes. (…) Il est difficile de discerner si, dans ce (genre de) propos, il s’agit d’un constat de fait, d'un souhait, d’une constatation sociologique ou d’une construction imaginaire, élaborée à partir de l’idée qu’on peut se faire d’un homme imbu de la science. En réalité, si l’on examine les textes qui reposent sur ces affirmations, on s’aperçoit qu’il s’agit (…) d’une explication a posteriori. On part de l'évidence: « l’homme moderne ne veut plus entendre parler du christianisme, il a perdu la foi, l’Église ne mord plus sur la société, elle n’a plus d’audience, le message chrétien ne veut rien plus dire (…) ». (Mais) comme l’on constate en même temps que l’homme moderne reçoit plus ou moins une éducation technicienne sinon scientifique, on en conclut implicitement : « c’est parce que cet homme est imbu de science qu’il est non religieux » et l’on assimile alors le rejet du christianisme avec l’abandon de toute posture religieuse. Déduction qui m’apparaît pour le moins hâtive.,(…) C'est pourquoi je pense qu'il est fondamental de savoir si (…) nous sommes dans un temps déréligiosisé.”

Jacques Ellul (1912–1994) professeur d'histoire du droit, sociologue et théologien protestant français

Les nouveaux possédés, 1973

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“L'élément tragique pour l'homme moderne, ce n'est pas qu'il ignore le sens de sa vie, c'est que cela le dérange de moins en moins.”

Václav Havel (1936–2011) dramaturge, essayiste et homme d'État tchécoslovaque puis tchèque

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Variante: L'élément tragique pour l'homme moderne, ce n'est pas qu'il ignore
le sens de sa vie, mais que ça le dérange de moins en moins.

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“Une politique d'immigration moderne, c'est une politique d'immigration que l'on maîtrise.”

Jean-François Copé (1964) personnalité politique française

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Immigration

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“Il y avait entre les cercles doctrinaires studieux, raisonneurs, bien nobles alors assurément, mais surtout fructueux, et les cercles purement aristocratiques et frivoles, il y avait un intervalle fort marqué, un divorce obstiné et complet; d'un côté les lumières, les idées modernes, de l'autre le charme ancien, séparés par des prétentions et une morgue réciproque. En quelque endroit pourtant la conciliation devait naître et s'essayer. De même que du sein des rangs royalistes une voix éloquente s'élevait par accès, qui conviait à une chevaleresque alliance la légitimité et la liberté, et qui, dans l'ordre politique, invoquait un idéal de monarchie selon la Charte, de même, tout à côté, et avec plus de réussite, dans la haute compagnie, il se trouvait une femme rare, qui opérait naturellement autour d'elle un compromis merveilleux entre le goût, le ton d'autrefois et les puissances nouvelles. Le salon de Mme de Duras, sa personne, son ascendant, tout ce qui s'y rattache, exprime, on ne saurait mieux, l'époque de la Restauration par un aspect de grande existence encore et d'accès à demi aplani, par un composé d'aristocratie et d'affabilité, de sérieux sans pesanteur, d'esprit brillant et surtout non vulgaire, semi-libéral et progressif insensiblement, par toute cette face d'illusions et de transactions dont on avait ailleurs l'effort et la tentative, et dont on ne sentait là que la grâce. C'à été une des productions naturelles de la Restauration, comme ces îles de fleurs formées un moment sur la surface d'un lac, aux endroits où aboutissent, sans trop se heurter, des courants contraires. On a comparé toute la construction un peu artificielle de l'édifice des quinze ans à une sorte de terrasse de Saint-Germain, au bas de laquelle passait sur la grande route le flot populaire, qui finit par la renverser : il y eut sur cette terrasse un coin, et ce ne fut pas le moins attrayant d'ombrage et de perspective, qui mérite de garder le nom de Mme de Duras : il a sa mention assurée dans l'histoire détaillée de ces temps.”

Charles-Augustin Sainte-Beuve (1804–1869) critique littéraire et écrivain français

Juin 1834
Portraits de Femmes, 1844, Concernant Claire de Duras

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“Le journalisme moderne… justifie son existence grâce au grand principe darwinien de la survivance du plus vulgaire.”

Oscar Wilde (1854–1900) poète irlandais

Modern journalism… justifies its own existence by the great Darwinian principle of the survival of the vulgarest.
en
, 1891

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“Dans les temps modernes, l’humble sagesse est la pensée la plus révolutionnaire du monde.”

Jean Giono (1895–1970) écrivain français

Lettre aux paysans sur la pauvreté et la paix, 1938

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“Engels, dans l' Origine de la Famille, n'hésite pas à faire de l'amour sexuel individuel, né de cette forme supérieure des rapports sexuels qu'est la monogamie, le plus grand progrès moral accompli par l'homme dans les temps modernes. Quelque entorse qu'on cherche aujourd'hui à faire subir à la pensée marxiste sur ce point comme sur tant d'autres, il est indéniable que les auteurs du Manifeste communiste n'ont cessé de s'élever contre les espoirs de retour aux rapports sexuels « désordonnés » qui marquèrent l'aube de l'histoire humaine. La propriété privée une fois abolie, « on peut affirmer avec raison, déclare Engels, que loin de disparaître, la monogamie sera plutôt pour la première fois réalisée ». Dans le même ouvrage il insiste à plusieurs reprises sur le caractère exclusif de cet amour qui, au prix de quels égarements – j'en sais de misérables et de grandioses – s'est enfin trouvé. Cette vue sur ce que peut sans doute présenter de plus agitant la considération du devenir humain ne peut être corroborée plus nettement que par celle de Freud pour qui l'amour sexuel, tel même qu'il est déjà donné, rompt les liens collectifs créés par la race, s'élève au-dessus des différences nationales et des hiérarchies sociales, et, ce faisant, contribue dans une grande mesure au progrès de la culture. Ces deux témoignages, qui donnent la conception de moins en moins frivole de l'amour pour principe fondamental au progrès moral aussi bien que culturel, me sembleraient à eux seuls de nature à faire la part la plus belle à l'activité poétique comme moyen éprouvé de fixation du monde sensible et mouvant sur un seul être aussi bien que comme force permanente d'anticipation.”

112, L'Amour fou/Gallimard-Folio
Récit, L'Amour fou, 1937

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“Le principe que "la circulation du sang est provoquée par le cœur qui agit comme une pompe" continue d'être dominante dans la physiologie moderne (Evans, 1952). Cependant, certains doutes apparaissent quand la puissance du cœur en tant que muscle est vue comme la source exclusive ou principale de l'énergie pour l'intégralité du système cardiovasculaire. La question peut alors être posée: n'y a-t-il pas une autre force motrice dans le système circulatoire plus importante que le muscle cardiaque?”

Leon Manteuffel-Szoege (1904–1973)

The principle that "the movement of the blood is maintained by the heart which acts as a pump" continues to be binding in modern physiology (Evans, 1952). Certain doubts, however, appear when the power of the heart muscle is regarded as the exclusive or even the main source of energy for the whole cardiovascular system. The question may be asked. Is there no other motive force in the circulatory system, besides the heart muscle that might be significant?
en

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“Le monde moderne est un soulèvement contre Platon.”

Nicolás Gómez Dávila (1913–1994)

Les Horreurs de la démocratie