Citations sur lendemain

Une collection de citations sur le thème de lendemain, tout, pluie, bien-être.

Citations sur lendemain

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“Un jour, je découvris une inscription toute fraîche sur le mur de l'école, je m'approchai et je lus : « le père Barrault est un con. » Mon cœur battit à se rompre, la stupeur me cloua sur place, j'avais peur. « Con », ça ne pouvait être qu'un de ces « vilains mots » qui grouillaient dans les bas-fonds du vocabulaire et qu'un enfant bien élevé ne rencontre jamais; court et brutal, il avait l'horrible simplicité bébête élémentaires. C'était déjà trop de l'avoir lu : je m'interdis de le prononcer, fût-ce à voix basse. Ce cafard accroché à la muraille, je ne voulais pas qu'il me sautât dans la bouche pour se métamorphoser au fond de ma gorge en un claironnement noir. Si je faisais semblant de ne pas avoir remarqué, peut-être rentrerait-il dans un trou de mur. Mais, quand je détournais mon regard, c'était pour retrouver l'appellation infâme : « le père Barrault » qu'il épouvantait plus encore : le mot « con », après tout, je ne faisais qu'en augurer le sens; mais je savais très bien qui on appelait « père untel » dans ma famille : les jardiniers, les facteurs, le père de la bonne, bref les vieux pauvres. […] Il me semblait à la fois qu'un fou cruel raillait ma politesse, mon respect, mon zèle, le plaisir que j'avais chaque matin à ôter ma casquette en disant « bonjour, Monsieur l'instituteur » et que j'étais moi-même ce fou, que les vilains mots et les vilaines pensées pullulaient dans mon cœur. Qu'est-ce qui m'empêchait, par exemple, de crier plein gosier : « ce vieux sagouin pue comme un cochon. » Je murmurai : « le père Barrault pue » et tout se mit à tourner : je m'enfuis en pleurant. Dès le lendemain je retrouvai ma déférence pour M. Barrault, pour son col de celluloïd et son nœud à papillon.”

Les Mots, 1964

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“Cueille le jour, et ne crois pas au lendemain.”

Horace livre Odes

Carpe diem , quam minimum credula postero
la
Odes

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“Ne remettez rien au lendemain ni au surlendemain.”

μηδ’ ἀναβάλλεσθαι ἔς τ’ αὔριον ἔς τε ἔνηφι.
grc
Les Travaux et les Jours

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“Dès le commencement de la révolution allemande, je fus impressionné par la parenté du national-socialisme avec l'islam et cette impression n'a fait que se préciser et s'affermir depuis. L'islam, qui à l'origine était la foi d'une obscure tribu nomade, conquit avec une rapidité vertigineuse la plus grande partie de l'Orient qui comptait alors, historiquement parlant, et cela parce qu'il constituait un mouvement puriste et purificateur au milieu d'un monde civilisé à l'extrême et moralement pourri. Sans la corruption monstrueuse de l'époque précédente, corruption plus contraire que tout au monde au tréfonds du caractère allemand, Adolf Hitler n'eut jamais pu, en un temps si court réunir autour de lui l'écrasante majorité du peuple. Mais la lutte contre la corruption entraine la suprême estime accordée aux valeurs de caractères; et par la, le critère auparavant valable de la culture et de l'esprit tombe en désuétude. Les vertus les plus simples et les plus élémentaires deviennent déterminantes, et ainsi nait du jour au lendemain, qu'il s'agisse du national-socialisme ou de l'islam, une nouvelle unité, dont la force et la tension sont immenses; et en face de cette unité on voit s'écrouler et se réduire à néant la plupart des différences précédemment importantes (dans le cas de l'islam, les différences entre les peuples et les cultures; en Allemagne, les classes et les partis). En outre les deux mouvements sont essentiellement religieux, et non pas politiques. Si l'on observe les points essentiels, ils se distinguent surtout en ceci : l'esprit de l'islam était originellement nomade et partant conquérant et il le resta durant des siècles; le national-socialisme, par contre représente une rupture avec le déracinement provoqué par l'ère intellectualiste, et un retour aux racines du Sang et de la Terre.”

Hermann von Keyserling (1880–1946) philosophe allemand

La Révolution mondiale et la Responsabilité de l'esprit, 1934

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“262. Assise sur le stoep aux côtés de mon père, je regarde la terre tourner, les oiseaux s’occuper à nouveau de bâtir leurs nids; la brise est fraîche sur mes joues, et peut-être aussi sur les siennes. «Tu te souviens», dis-je, «quand on allait à la mer, autrefois? On remplissait un panier de sandwiches et de fruits, on allait en carriole à la gare et on prenait le train du soir? On dormait dans le train, bercés par la chanson des roues, on s'éveillait à peine, tout somnolents, quand le train s'arrêtait pour prendre de l'eau, on entendait le murmure lointain des cheminots, et on se rendormait; le lendemain, on arrivait à la mer, on allait à la plage, et on retirait nos chaussures pour patauger, tu me tenais par la main et tu me soulevais au-dessus des vagues? Tu te souviens, le bernard-l'hermite qui m'a pincé l'orteil, et j'ai pleuré, pleuré, et tu me faisais des grimaces pour me consoler? (Tu te souviens de la pension où on logeait? Cette nourriture insipide - un soir, tu as repoussé ton assiette et déclaré que tu ne mangerais pas d'immondices, tu t'es levé et tu as quitté la salle à manger, et j'ai repoussé mon assiette et je t'ai suivi. Et tu te rappelles comme les chiens étaient contents de nous revoir? Une fois, le vieux Jakob avait oublié de les nourrir, et tu as juré épouvantablement et tu lui as supprimé sa ration de viande pour une semaine.. Tu te rappelles Jakob, et Hendrik, et Ou-Anna et Klein-Anna? Tu te rappelles ce fils de Ou-Anna qui avait été tué dans un accident et qu'on avait ramené à la ferme pour l'enterrer, et Ou-Anna qui voulait se jeter dans la fosse?»”

J. M. Coetzee (1940) romancier et professeur en littérature sud-africain

Au cœur de ce pays , 1976

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“Poulet un jour, plumes le lendemain.”

Edward Bunker (1933–2005) écrivain américain

Les Hommes de proie, 1994

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“Les hommes naissent égaux. Dès le lendemain, ils ne le sont plus.”

Jules Renard (1864–1910) écrivain français

Journal, 1887-1910

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“Mais les signes de ce qui m'attendait réellement, je les ai tous négligés. Je travaille mon diplôme sur le surréalisme à la bibliothèque de Rouen, je sors, je traverse le square Verdrel, il fait doux, les cygnes du bassin ont reparu, et d'un seul coup j'ai conscience que je suis en train de vivre peut-être mes dernières semaines de fille seule, libre d'aller où je veux, de ne pas manger ce midi, de travailler dans ma chambre sans être dérangée. Je vais perdre définitivement la solitude. Peut-on s'isoler facilement dans un petit meublé, à deux. Et il voudra manger ses deux repas par jour. Toutes sortes d'images me traversent. Une vie pas drôle finalement. Mais je refoule, j'ai honte, ce sont des idées de fille unique, égocentrique, soucieuse de sa petite personne, mal élevée au fond. Un jour, il a du travail, il est fatigué, si on mangeait dans la chambre au lieu d'aller au restau. Six heures du soir cours Victor-Hugo, des femmes se précipitent aux Docks, en face du Montaigne, prennent ci et ça sans hésitation, comme si elles avaient dans la tête toute la programmation du repas de ce soir, de demain peut-être, pour quatre personnes ou plus aux goûts différents. Comment font-elles? […] Je n'y arriverai jamais. Je n'en veux pas de cette vie rythmée par les achats, la cuisine. Pourquoi n'est-il pas venu avec moi au supermarché. J'ai fini par acheter des quiches lorraines, du fromage, des poires. Il était en train d'écouter de la musique. Il a tout déballé avec un plaisir de gamin. Les poires étaient blettes au coeur, "tu t'es fait entuber". Je le hais. Je ne me marierai pas. Le lendemain, nous sommes retournés au restau universitaire, j'ai oublié. Toutes les craintes, les pressentiments, je les ai étouffés. Sublimés. D'accord, quand on vivra ensemble, je n'aurai plus autant de liberté, de loisirs, il y aura des courses, de la cuisine, du ménage, un peu. Et alors, tu renâcles petit cheval tu n'es pas courageuse, des tas de filles réussissent à tout "concilier", sourire aux lèvres, n'en font pas un drame comme toi. Au contraire, elles existent vraiment. Je me persuade qu'en me mariant je serai libérée de ce moi qui tourne en rond, se pose des questions, un moi inutile. Que j'atteindrai l'équilibre. L'homme, l'épaule solide, anti-métaphysique, dissipateur d'idées tourmentantes, qu'elle se marie donc ça la calmera, tes boutons même disparaîtront, je ris forcément, obscurément j'y crois. Mariage, "accomplissement", je marche. Quelquefois je songe qu'il est égoïste et qu'il ne s'intéresse guère à ce que je fais, moi je lis ses livres de sociologie, jamais il n'ouvre les miens, Breton ou Aragon. Alors la sagesse des femmes vient à mon secours : "Tous les hommes sont égoïstes." Mais aussi les principes moraux : "Accepter l'autre dans son altérité", tous les langages peuvent se rejoindre quand on veut.”

Annie Ernaux (1940) écrivaine française

A Frozen Woman

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“« Si pour un instant Dieu oubliait que je suis une marionnette de chiffon et m'offrait un morceau de vie, je profiterais de ce temps du mieux que je pourrais.

Sans doute je ne dirais pas tout ce que je pense, mais je penserais tout ce que je dirais.

Je donnerais du prix aux choses, non pour ce qu'elles valent, mais pour ce qu'elles représentent.

Je dormirais peu, je rêverais plus, sachant qu'en fermant les yeux, à chaque minute nous perdons 60 secondes de lumière.

Je marcherais quand les autres s'arrêteraient, je me réveillerais quand les autres dormiraient.

Si Dieu me faisait cadeau d'un morceau de vie, je m'habillerai simplement, je me coucherais à plat ventre au soleil, laissant à découvert pas seulement mon corps, mais aussi mon âme.

Aux hommes, je montrerais comment ils se trompent, quand ils pensent qu'ils cessent d'être amoureux parce qu'ils vieillissent, sans savoir qu'ils vieillissent quand ils cessent d'être amoureux! A l'enfant je donnerais des ailes mais je le laisserais apprendre à voler tout seul.

Au vieillard je dirais que la mort ne vient pas avec la vieillesse mais seulement avec l'oubli.

J'ai appris tant de choses de vous les hommes… J'ai appris que tout le monde veut vivre en haut de la montagne, sans savoir que le vrai bonheur se trouve dans la manière d'y arriver.

J'ai appris que lorsqu'un nouveau-né serre pour la première fois, le doigt de son père, avec son petit poing, il le tient pour toujours.

J'ai appris qu'un homme doit uniquement baisser le regard pour aider un de ses semblables à se relever.

J'ai appris tant de choses de vous, mais à la vérité cela ne me servira pas à grand chose, si cela devait rester en moi, c'est que malheureusement je serais en train de mourir.

Dis toujours ce que tu ressens et fais toujours ce que tu penses.

Si je savais que c'est peut être aujourd'hui la dernière fois que je te vois dormir, je t'embrasserais très fort et je prierais pour pouvoir être le gardien de ton âme.

Si je savais que ce sont les derniers moments où je te vois, je te dirais 'je t'aime' sans stupidement penser que tu le sais déjà.

Il y a toujours un lendemain et la vie nous donne souvent une autre possibilité pour faire les choses bien, mais au cas où elle se tromperait et c'est, si c'est tout ce qui nous reste, je voudrais te dire combien je t'aime, que jamais je ne t'oublierais.

Le lendemain n'est sûr pour personne, ni pour les jeunes ni pour les vieux.

C'est peut être aujourd'hui que tu vois pour la dernière fois ceux que tu aimes. Pour cela, n'attends pas, ne perds pas de temps, fais-le aujourd'hui, car peut être demain ne viendra jamais, tu regretteras toujours de n'avoir pas pris le temps pour un sourire, une embrassade, un baiser parce que tu étais trop occupé pour accéder à un de leur dernier désir.

Garde ceux que tu aimes près de toi, dis-leur à l'oreille combien tu as besoin d'eux, aime les et traite les bien, prends le temps pour leur dire 'je regrette' 'pardonne-moi' 's'il te plait' 'merci' et tous les mots d'amour que tu connais.

Personne ne se souviendra de toi pour tes pensées secrètes. Demande la force et la sagesse pour les exprimer.

Dis à tes amis et à ceux que tu aimes combien ils sont importants pour toi.

Monsieur Márquez a terminé, disant : Envoie cette lettre à tous ceux que tu aimes, si tu ne le fais pas, demain sera comme aujourd'hui. Et si tu ne le fais pas cela n'a pas d'importance. Le moment sera passé.

Je vous dis au revoir avec beaucoup de tendresse »”

Gabriel García Márquez (1927–2014) écrivain colombien
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“Les longues nuits semblaient ne s'écarter qu'à regret de la ville, pour quelques heures. Une grise lumière d'aube ou de crépuscule filtrant à travers le plafond de nuées d'un blanc sale se répandait alors sur les choses comme le reflet appauvri d'un lointain glacier. La neige même, qui continuait à tomber, était sans lumière. Cet ensevelissement blanc, léger et silencieux s'étendait à l'infini dans l'espace et le temps. Il fallait déjà allumer les veilleuses vers trois heures. Le soir épaississait sur la neige des tons de cendre, des bleus opaques, des gris tenaces de vieilles pierres. La nuit s'imposait, inexorable et calmante : irréelle. Le delta reprenait dans ces ténèbres sa configuration géographique. De noires falaises de pierre, cassées en angles droits, bordaient les canaux figés. Une sorte de phosphorescence sombre émanait du large fleuve de glace.

Parfois les vents du nord, venus du Spitzberg et de plus loin encore, du Groenland peut-être, peut-être du pôle par l'Océan arctique, la Norvège, la mer Blanche, poussaient leurs rafales sur l'estuaire morne de la Neva. Le froid mordait
tout à coup le granit, les lourdes brumes venues du sud par la Baltique s'évanouissaient tout à coup et les pierres, la terre, les arbres dénudés se couvraient instantanément de cristaux de givre dont chacun était une merveille à peine visible, faite de nombres, de lignes de force et de blancheur. La nuit changeait de face, dépouillant ses voiles d'irréalité. L'étoile polaire apparaissait, les constellations ouvraient l'immensité du monde. Le lendemain, les cavaliers de bronze sur leurs socles de pierre, couverts d'une poudre d'argent, semblaient sortir d'une étrange fête; les hautes colonnes de granit de la cathédrale Saint-Isaac, son fronton peuplé de saints et jusqu'à sa massive coupole dorée, tout était givré. Les façades et les quais de granit rouge prenaient, sous ce revêtement magnifique, des teintes de cendre rose et blanche. Les jardins, avec les filigranes purs de leurs ■ branchages, paraissaient enchantés. Cette fantasmagorie ravissait les yeux des gens sortis de leurs demeures étouffantes ainsi qu'il y a des millénaires, les hommes vêtus de fourrures sortaient peureusement l'hiver des chaudes cavernes pleines d'une bonne puanteur animale.

Pas une lumière dans des quartiers entiers. Des ténèbres préhistoriques.”

Victor Serge (1890–1947) anarchiste, écrivain révolutionnaire, journaliste, essayiste, poète et traducteur russe
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“C’est la nature avant tout qui doit nous inspirer car elle est la seule garante véritable de notre pérennité. Sans elle, aucun projet n’est assuré d’un lendemain.”

Pierre Rabhi (1938) essayiste, agriculteur biologiste, romancier et poète français

La part du colibri : l'espèce humaine face à son devenir

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“On atteint [l'équanimité] lorsqu'on est capable d'accueillir le bon comme le moins bon avec la même acceptation, la même écoute. En fait, ce n'est même pas le bon et le moins bon, puisqu'il y a accueil de ce qui est sans jugement. Outre que cela nous permet d'explorer de nouvelle associations en cuisine, de libérer notre créativité et de découvrir de nouveaux plats, l'équanimité est un stade de sagesse qui permet de vivre vraiment mieux! Vous connaissez peut-être déjà cette histoire de l'homme et de son cheval, […].
L'homme, donc, possède un cheval… lequel un jour se sauve. Les voisins viennent et plaignent notre homme qui répond avec bonhomie : "De la malchance? Je ne sais pas." Quelques jours plus tard, le cheval revient accompagné d'une horde d'équidés sauvages. Les voisins se précipitent : "Quelle chance!" À quoi le vieil homme rétorque : "De la chance? Je ne sais pas." Le fils de l'homme tente de dompter et de monter ces chevaux. Il se casse la jambe. Les voisins arrivent et y vont de leurs commentaires sur la malchance qui survient, à quoi l'homme répond : "De la malchance? Je ne sais pas." Le lendemain, des affiches placardées sur les murs annoncent la guerre et l'appel de tous les jeunes gens sous les drapeaux. Le fils ayant la jambe cassée est bien sûr exempté…
Bref, gardons-nous de juger les événements comme bons ou mauvais. Les choses ne sont ni bien ni mal, elles ont des conséquences. Ce n'est pas "mal" de mettre des meringues à 230°C dans le four, elles seront brûlées. C'est tout. (p.33-34)”

Un zeste de conscience dans la cuisine

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“Oublier que la terre est la seule garantie de notre vie et de notre survie condamne tous nos efforts et toutes nos prouesses technologiques à n’avoir aucun lendemain.”

Pierre Rabhi (1938) essayiste, agriculteur biologiste, romancier et poète français

La part du colibri : l'espèce humaine face à son devenir

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“Faire son devoir tous les jours et se fier à Dieu, pour le lendemain.”

Charles Baudelaire (1821–1867) poète français

Journaux intimes (1864–1867; published 1887), Mon cœur mis à nu (1864)

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