Citations sur écriture

Une collection de citations sur le thème de écriture, tout, bien-être, pluie.

Citations sur écriture

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“[La ville, c’]était formidable, les gars, c’était épatant. Y a tellement de gens dans les rues qu’ils sont obligés de se marcher sur les pieds… […] Les maisons sont si hautes que ça vous donne le tournis… […] Un « fourroir », les gars. […] C’est à peine si t’as une bouffée d’air pour toi. Souvent, il te faut aller la pomper sous le nez de ton prochain. Le bon Dieu, en ville, il doit se sentir vachement dans ses p’tits souliers. […] Ça ne ressemble à rien d’autre, la ville. Je ne peux pas vous faire une comparaison. La ville, c’est « comment dire… ». J’étais à deux doigts de me déboîter la mâchoire tant j’en revenais pas. Des feux partout, des écritures qui s’allumaient sur les murs, des bagnoles comme des dauphins, des bus pareils à des accordéons, et des trains, et des bruits à vous fissurer les tempes, et des lampadaires alignés comme des oignons le long des boulevards, et des vitrines tellement limpides qu’elles vous surprennent le nez dedans, et des squares plus grands que notre terrain vague, et de la bouffe à perte de vue, et des nanas partout, les cheveux au vent, belles à choper l’insolation… mais, Ach, j’ai regardé dans les jardins, j’ai regardé dans le port, j’ai regardé dans tous les coins, et pas la moindre trace de la femme dont tu me parlais.”

Yasmina Khadra (1955) écrivain algérien

L’Olympe des Infortunes, 2010

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“L'écriture doit restituer les sons d'une langue.”

Jean-François Champollion (1790–1832) égyptologue français

Propos rapportés

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“Mais le Corsaire Sanglot, la chanteuse de music-hall, Louise Lame, les explorateurs polaires et les fous, réunis par inadvertance dans la plaine aride d’un manuscrit, hisseront en vain du haut des mâts blancs les pavillons noirs annonciateurs de peste s’ils n’ont auparavant, fantômes jaillis de la nuit profonde de l’encrier, abandonné les préoccupations chères à celui qui, de cette nuit liquide et parfaite, ne fit jamais autre chose que des taches à ses doigts, taches propres à l’apposition d’empreintes digitales sur les murs ripolinés du rêve et par là capables d’induire en erreur les séraphins ridicules de la déduction logique persuadés que seul un esprit familier des majestueuses ténèbres a pu laisser une trace tangible de sa nature indécise en s’enfuyant à l’approche d’un danger comme le jour ou le réveil, et loin de penser que le travail du comptable et celui du poète laissent finalement les mêmes stigmates sur le papier et que seul l’œil perspicace des aventuriers de la pensée est capable de faire la différence entre les lignes sans mystère du premier et le grimoire prophétique et, peut-être à son insu, divin du second, car les pestes redoutables ne sont que tempêtes de cœurs entrechoqués et il convient de les affronter avec des ambitions individuelles et un esprit dégagé du stupide espoir de transformer en miroir le papier par une écriture magique et efficace.”

Robert Desnos (1900–1945) poète français

La Liberté ou l'Amour !, 1927

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“Tout allait de travers. Les gens s’accrochaient aveuglément à la première bouée de sauvetage venue : le communisme, la diététique, le zen, le surf, la danse classique, l’hypnotisme, la dynamique de groupe, les orgies, le vélo, l’herbe, le catholicisme, les haltères, les voyages, le retrait intérieur, la cuisine végétarienne, l’Inde, la peinture, l’écriture, la sculpture, la musique, la profession de chef d’orchestre, les balades sac à dos, le yoga, la copulation, le jeu, l’alcool, zoner, les yaourts surgelés, Beethoven, Bach, Bouddha, le Christ, le H, le jus de carotte, le suicide, les costumes sur mesure, les voyages en avion, New York City, et soudain, tout se cassait la gueule, tout partait en fumée. Il fallait bien que les gens trouvent quelque chose à faire en attendant de mourir. Pour ma part, je trouvais plutôt sympa qu’on ait le choix.”

en
Nothing was ever in tune. People just blindly grabbed at whatever there was: communism, health foods, zen, surfing, ballet, hypnotism, group encounters, orgies, biking, herbs, Catholicism, weight-lifting, travel, withdrawal, vegetarianism, India, painting, writing, sculpting, composing, conducting, backpacking, yoga, copulating, gambling, drinking, hanging around, frozen yogurt, Beethoven, Back, Buddha, Christ, TM, H, carrot juice, suicide, handmade suits, jet travel, New York City, and then it all evaporated and fell apart. People had to find things to do while waiting to die. I guess it was nice to have a choice.
Women, 1978

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“Mon écriture relève de deux catégories. Il y a mon écriture créative (…) et mon écriture critique. Ce qui caractérise mon écriture critique, (…) ce qui lui confère une sorte d’unité thématique, c’est que dans l’ensemble, sans aucune exception, elle n’a pas été éditée. Rien n’en est paru sous aucune forme imprimée que ce soit, elle n’a en aucun cas attiré le moindre mot d’éloge d’aucun agent, directeur littéraire, ou secrétaire d’édition. En revanche, il lui est arrivé de susciter des lettres de refus rédigées avec une conviction qu’on ne peut qualifier que de religieuse. Cependant, à l’intérieur même de cette catégorie, il faut faire des distinctions, entre ce qui n’a simplement jamais été publié, et ce qui, en outre, n’a jamais été lu. Car il y a certains ouvrages, pour cette raison sans doute les plus symptomatiques, les plus typiques, les plus centraux de mon œuvre, que je ne suis même pas parvenu à faire lire à mes amis les plus proches, et auquel personne, à ma connaissance, n’a réussi à s’accrocher, même avec la meilleure volonté du monde. Mais quant à mes ouvrages critiques, ils ont une caractéristique légèrement différente, à savoir qu’aucun, sans aucune exception, n’a jamais été écrit ; ils n’ont, en réalité, aucune existence du tout en dehors de l’imagination de mon directeur de thèse”

Jonathan Coe (1961) écrivain britannique

quand il est optimiste
idem
Une touche d'amour , 1989

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“Comme la lecture, l’écriture est un voyage.”

Alexandre Najjar (1967) écrivain libanais

Kadicha, 2011

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“Sans entrer dans des détails comme le traitement différent des "détenteurs d'Écritures" et des "infidèles", il s'adresse à son interlocuteur d'une manière étonnamment abrupte — abrupte au point d'être pour nous inacceptable, qui nous surprend et pose tout simplement la question centrale du rapport entre religion et violence en général. Il dit : «Montre-moi ce que Mahomet a apporté de nouveau et tu ne trouveras que du mauvais et de l'inhumain comme ceci, qu'il a prescrit de répandre par l'épée la foi qu'il prêchait» (3). Après s'être prononcé de manière si peu amène, l'empereur explique minutieusement pourquoi la diffusion de la foi par la violence est contraire à la raison. Elle est contraire à la nature de Dieu et à la nature de l'âme. «Dieu ne prend pas plaisir au sang, dit-il, et ne pas agir selon la raison (συν λογω) est contraire à la nature de Dieu. La foi est un fruit de l'âme, non pas du corps. Celui qui veut conduire quelqu'un vers la foi doit être capable de parler et de penser de façon juste et non pas de recourir à la violence et à la menace…Pour convaincre une âme douée de raison, on n'a pas besoin de son bras, ni d'objets pour frapper, ni d'aucun autre moyen qui menace quelqu'un de mort…»”

Benoît XVI (1927) pape de l’Église catholique

français
Dialogue sur le christianisme et l’islam, que le savant empereur byzantin Manuel II Paléologue mena avec un érudit perse, en 1391 à Ankara
Discours, Sur la foi et la violence

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“Celui qui conçoit l'écriture comme un agréable passe-temps permettant d'accéder à un mode de vie bourgeois n'écrira jamais que de la merde.”

Robin Cook (1931–1994) chirurgien, spécialiste de romans policiers médicaux

Il est mort les yeux ouverts, 1983

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“L'écriture est la peinture de la voix.”

Voltaire (1694–1778) écrivain et philosophe français

Essais

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“Je parle ici, comme Algérien devenu français un moment donné, ayant perdu sa citoyenneté française, et l'ayant retrouvée. Parmi toutes les richesses culturelles que j'ai reçues, que j'ai héritées, ma culture algérienne est parmi celles qui m'ont le plus fortement soutenu. L'héritage que j'ai reçu de l'Algérie est quelque chose qui a probablement inspiré mon travail philosophique. Tout le travail que j'ai poursuivi, à l'égard de la pensée philosophique européenne, occidentale, comme on dit, gréco-européenne, les questions que j'ai été amené à lui poser depuis une certaine marge, une certaine extériorité, n'auraient certainement pas été possibles si, dans mon histoire personnelle, je n'avais pas été une sorte d'enfant de la marge de l'Europe, un enfant de la Méditerranée, qui n'était ni simplement français ni simplement africain, et qui a passé son temps à voyager d'une culture à l'autre et à nourrir les questions qu'il se posait à partir de cette instabilité. Tout ce qui m'a intéressé depuis longtemps, au titre de l'écriture, de la trace, de la déconstruction de la métaphysique occidentale — que je n'ai jamais, quoi qu'on en ait répété, identifiée comme une chose homogène ou définie au singulier —, tout cela n'a pas pu ne pas procéder de cette référence à un ailleurs dont le lieu et la langue m'étaient pourtant inconnus ou interdits.”

Jacques Derrida (1930–2004) philosophe français
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“J'ai peur de m'avouer que je suis un assassin. Sous cette foutue trempe d'écriture, je ne suis qu'une vulgaire tortionnaire.”

Amanda Sthers (1978) auteur dramatique, scénariste, parolière

Rompre le charme (2012)

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“Regardons en face notre plus grande peur : la crainte d'avoir été, tous tant que nous sommes, appelés dans ce monde depuis un ordre d'existence différent (que nous avons maintenant oublié) par un magicien inconnu de nous, à la façon dont j'ai, selon vous, évoqué votre fille et sa compagne (ce que je n'ai pas fait). Je pose alors cependant cette question : Avons-nous pour autant perdu notre liberté? En êtes-vous, en particulier, moins maîtresse de votre vie? Devenons-nous nécessairement les marionnettes d'une histoire dotée d'une fin que nous ne pouvons voir et vers laquelle on nous traîne comme des criminels condamnés? Nous savons, chacun à notre manière, à quel point l'écriture est une occupation divagante; et il en est sûrement de même pour la magie. Assis à notre table, nous regardons par la fenêtre, et voici que passe un nuage ressemblant à un chameau; à peine avons-nous le temps de nous en apercevoir, que notre fantaisie nous a déjà transportés jusqu'aux sables de l'Afrique, et que notre héros (qui n'est personne sinon nous-même sous un déguisement) croise le cimeterre avec un brigand maure. Un autre nuage, en forme de navire, vogue devant nous; en un clin d'œil, nous voilà abandonné sur une île déserte et plongés dans le désespoir. Avons-nous des raisons de croire que les vies qu'il nous est donné de vivre se déroulent suivant un dessein plus arrêté que ces aventures fantasques?”

J. M. Coetzee (1940) romancier et professeur en littérature sud-africain

Foe , 1986

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“L'accent circonflexe est l'hirondelle de l'écriture.”

Jules Renard (1864–1910) écrivain français

Journal, 1887-1910

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“(21) Il vaut mieux (qui en doute?) amener par l'instruction les hommes au culte de Dieu que de les y pousser par la crainte de la punition ou par la douleur; mais, parce qu'il y a des hommes plus accessibles à la vérité, il ne faut pas négliger ceux. qui ne sont pas tels. L'expérience nous a prouvé, nous prouve encore que la crainte et la douleur ont été profitables à plusieurs pour se faire instruire ou pour pratiquer ce qu'ils avaient appris déjà. On nous objecte cette sentence d'un auteur profane : « Il vaut mieux, je crois, retenir les enfants par la honte et l'honnêteté que par la crainte (Térence, Adelph., acte I, scène 1.). » Cela est vrai; les meilleurs sont ceux qu'on mène avec le sentiment, mais c'est la crainte qui corrige le plus grand nombre. Car, pour répondre par le même auteur, c'est lui aussi qui a dit : « Tu ne sais rien faire de bien si on ne t'y force. » L'Ecriture divine dit à cause des meilleurs : « La crainte n'est pas dans la charité; mais la charité parfaite met la crainte dehors (I Jean, IV, 18.); » et, à cause de ceux qui valent moins et sont en plus grand nombre : « Ce n'est pas avec des paroles que le mauvais serviteur sera corrigé; car lorsqu'il comprendra, il n'obéira point (Prov. XXIX, 19.). » En disant que des paroles ne le corrigeront point, l'Ecriture n'ordonne pas qu'on le délaisse, mais nous fait entendre ce qu'il faut faire : autrement elle ne dirait pas : « des paroles ne le corrigeront point, » mais seulement : « il ne se corrigera pas. » Aussi elle nous apprend, dans un autre endroit, que non-seulement le serviteur, mais encore le mauvais fils, doit être châtié et avec grand profit; car, dit-elle, « tu le frappes de la verge, mais tu délivres son âme de la mort (Ibid. XXIII,14.), » et ailleurs : « Épargner le châtiment, c'est haïr son fils (Ibid. XIII, 24. ). » (…) Mais cependant, avant de devenir de bons fils et de désirer d'être dégagés des liens du corps [littéralement : de la concupiscence] pour être avec le Christ (6. Philip. I, 23.), plusieurs, comme de mauvais serviteurs et en quelque sorte de méchants fugitifs, sont ramenés à leur Seigneur par le fouet des douleurs temporelles. (…) (23) Pourquoi l'Église ne forcerait-elle pas au retour les enfants qu'elle a perdus, puisque ces enfants perdus forcent les autres à périr? Si, au moyen de lois terribles, mais salutaires, elle retrouve ceux qui n'ont été que séduits, cette pieuse mère leur réserve de plus doux embrassements et se réjouit de ceux-ci beaucoup plus que de ceux qu'elle n'avait jamais perdus. (…).”

Augustin d'Hippone (354–430) philosophe parmis les premiers Chrétien

21. Melius essa, quidem quis dubitaverit ?, ad Deum colendum doctrina homines duci, quam pœnæ timore vel dolore compelli: sed non quia isti meliores sunt, ideo illi qui tales non sunt, neglegendi sunt. Multis enim profuit (quod experimentis probavimus et probamus) prius timore vel dolore cogi, ut postea possent doceri, aut quod jam verbis didicerant, opere sectari. Proponunt nobis quidam sententiam cujusdam sæcularis auctoris, qui dixit: Pudore et liberalitate liberos retinere, satius esse credo, quam metu (TEREN., Adel., 1, 57-58.). Hoc quidem verum est; sed sicut meliores sunt quos dirigit amor, ita plures sunt quos corrigit timor. Nam ut de ipso auctore istis respondeatur, apud illum etiam legunt: Tu nisi malo coactus, recte facere nescis (TEREN., Adel., 1, 69-75 (loc. adbrev. a CICER., Actio in Verr. 3, 62.)). Porro autem Scriptura divina, et propter illos meliores dixit: Timor non est in caritate; sed perfecta caritas foras mittit timorem (1 Io 4, 18.); et propter hos inferiores, qui plures sunt, ait: Verbis non emendabitur servus durus; si enim et intellexerit, non obediet (Prov 29, 19. ). Cum dixit, verbis eum non emendari, non eum jussit deseri, sed tacite admonuit unde debeat emendari: alioquin non diceret: Verbis non emendabitur; sed tantummodo diceret: « Non emendabitur ». Alio quippe loco dicit non solum servum, sed etiam filium indisciplinatum plagis esse cœrcendum; et magno fructu: nam: Tu quidem, inquit, percutis eum virga; animam vero ejus liberabis a morte (Prov 23, 14.); et alibi dicit: Qui parcit baculo, odit filium suum (Prov 13, 24.). (...) Sed tamen antequam dicant boni filii: Concupiscentiam habemus dissolvi, et esse cum Christo (Phil 1, 23.); multi prius, tamquam mali servi et quodammodo improbi fugitivi, ad Dominum suum temporalium flagellorum verbere revocantur. (...) (23) Cur ergo non cogeret Ecclesia perditos filios ut redirent, si perditi filii cœgerunt alios ut perirent? Quamvis etiam illos quos non cœgerunt, sed tantummodo seduxerunt, si per terribiles sed salubres leges in eius gremium revocentur (Mt 18, 12-13; Lc 15, 4-7.), blandius pia mater amplectitur, et de illis multo amplius quam de his quos numquam perdiderat, gratulatur. (...)
la
Citations de saint Augustin, Lettres

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“Les caractères chinois s’étalent verticalement, de haut en bas; ils imitent le mouvement d’une théogonie descendant du ciel sur terre. L’écriture arabe, elle progresse horizontalement, sur le plan du devenir, mais elle va de la droite, champ de l’action, vers la gauche, région du cœur. Elle décrit donc un mouvement allant de l’extérieur vers l’intérieur.
Les lignes successives d’un texte sont comparables à la trame d’un tissu. En fait, le symbolisme de l’écriture s’apparente à celui du tissage et se réfère comme lui à la croix des axes cosmiques. Pour comprendre ce à quoi nous faisons allusion, il faut se représenter le métier à tisser primitif : les fils de la chaîne sont tendus verticalement et la trame les unit horizontalement par le va-et-vient de la navette, mouvement qui rappelle l’écoulement des cycles tels que jours, mois ou années, tandis que l’immobilité de la chaîne correspond à celle de l’axe polaire. Cet axe est en réalité unique mais son image de répète dans tous les fils de la chaîne, de même que l’instant présent, qui reste toujours un, semble se répéter à travers le temps.
Comme dans le tissage, le mouvement horizontal de l’écriture, mouvement qui est en fait ondulé, correspond à la dimension du devenir et du changement, tandis que le vertical représente la dimension de l’Essence ou des essences immuables.”

Titus Burckhardt (1908–1984)

Art Of Islam: Language And Meaning

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“L’écriture permettait d’accumuler les connaissances”

Le destin de l'épée

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“Le cinéma, c'est l'écriture moderne dont l'encre est la lumière.”

Jean Cocteau (1889–1963) écrivain, peintre et réalisateur français
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“Un peuple analphabète, sans écriture, est donc sans mémoire et par conséquent sans histoire.”

Jean-Marie Adiaffi (1941–1999) écrivain ivoirien

La Carte d’identité, 1980

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