Citations sur communiste

Une collection de citations sur le thème de communiste, bien-être, pluie, parti.

Citations sur communiste

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“Que les classes dominantes tremblent devant une révolution communiste. Les prolétaires n'ont rien à y perdre que leurs chaînes. Ils ont un monde à gagner. Prolétaires de tous les pays, unissez-vous!”

Mögen die herrschenden Klassen vor einer kommunistischen Revolution zittern. Die Proletarier haben nichts in ihr zu verlieren als ihre Ketten. Sie haben eine Welt zu gewinnen. Proletarier aller Länder, vereinigt euch !
de
Manifeste du Parti communiste, 1848 (avec Friedrich Engels)

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“Aujourd'hui je m'émerveille que le mouvement communiste mondial soit capable d'appeller au rassemblement contre l'Allemagne et ne jamais trahir ce que le groupe intérieur connait bien: que parmi les forces qui ont permis à Hitler son ascencion il y en a qui ont également permis celle de Lénine et de son groupe de révolutionnaires de la Suisse à Saint-Pétersbourg afin de commencer la révolution qui devait aboutir à l'état totalitaire soviétique.”

Bella Dodd (1904–1969)

Today I marvel that the world communist movement was able to beat the drums against Germany and never once betray what the inner group knew well: that some of the same forces which gave Hitler his start had also started Lenin and his staff of revolutionists from Switzerland to St. Petersburg to begin the revolution which was to result in the Soviet totalitarian state.
en
groupe intérieur=groupe secret des véritables dirigeants du Parti communiste (Komintern)

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“Si vous allez jusqu'au fond des choses […], vous verrez tout ce que cette conclusion implique d'horrible. On sait depuis longtemps que l'énergie nerveuse produite par la pensée, de même que la réaction des émotions glandulaires, est de nature électrique ou para-électrique : c'est de cette énergie que se nourrissent nos mystérieux seigneurs. Ils peuvent, et ils ne s'en privent pas, augmenter le rendement quand bon leur semble en attisant les rivalités, les jalousies, les haines, afin d'exciter les émotions. Chrétiens contre musulmans, Blancs contre Noirs, communistes contre catholiques, tout est bon pour les Vitons, tout sert sans que nous le sachions à nourrir des estomacs que nous ne pouvons imaginer. De même que nous cultivons des plantes qui nous nourrissent, les Vitons nous cultivent. De même que nous labourons, semons et récoltons, ainsi font les Vitons. Nous ne sommes qu'un terrain de chair, où les circonstances imposées par les Vitons viennent creuser leurs sillons; nos maîtres y sèment des sujets de controverse, sur lesquels ils répandent l'engrais des fausses rumeurs, des mensonges délibérés, ils arrosent tout cela avec de la méfiance et de la jalousie, et font lever ainsi de splendides moissons d'énergie émotionnelle. Chaque fois que quelqu'un hurle à la guerre, les Vitons se préparent à festoyer!”

Eric Frank Russell (1905–1978) écrivain britannique

Guerre aux invisibles (Sinister Barrier), 1939

“Il y a beaucoup de choses que je n'avais jamais vraiment compris. je voyais le Parti communiste comme le parti des pauvres et je pensais que la présence de certaines personnes fortunées était accidentel. Je comprends à présent que ce n'était pas un accident. Je voyais le Parti comme une organisation monolithique sous la direction du Comité national et de l'Office national. A présent je constate que ce n'était qu'une façade placée par le mouvement, pour créer l'illusion du parti des pauvres; c'était en réalité un instrument pour contrôler le citoyen moyen, dont ils se prétendaient grossièrement le soutien.”

Bella Dodd (1904–1969)

There had been many things I had not really understood. I had regarded the Communist Party as a poor man’s party, and thought the presence of certain men of wealth within it accidental. I now saw this was no accident. I regarded the Party as a monolithic organization with the leadership in the National Committee and the National Board. Now I saw this was only a facade placed there by the movement to create the illusion of the poor man’s party; it was in reality a device to control the “common man” they so raucously championed.
en

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“Notre objectif fondamental, c’est de refaire un grand Parti socialiste sur le terrain occupé par le PC, afin de faire la démonstration que, sur les cinq millions d’électeurs communistes, trois millions peuvent voter socialiste.”

François Mitterrand (1916–1996) 4e président de la cinquième République Française

Discours prononcé devant le congrès de l’Internationale socialiste, le 27 juin 1972, quelques heures après avoir signé le Programme commun.
Discours, Politique intérieure

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“Je veux dire que plus je m'instruis, plus je me sens communiste.”

Paul Langevin (1872–1946) Savant, physicien, chimiste et philosophe des sciences français

Discours à la conférence du PCF de Gennevilliers (1938).

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“Engels, dans l' Origine de la Famille, n'hésite pas à faire de l'amour sexuel individuel, né de cette forme supérieure des rapports sexuels qu'est la monogamie, le plus grand progrès moral accompli par l'homme dans les temps modernes. Quelque entorse qu'on cherche aujourd'hui à faire subir à la pensée marxiste sur ce point comme sur tant d'autres, il est indéniable que les auteurs du Manifeste communiste n'ont cessé de s'élever contre les espoirs de retour aux rapports sexuels « désordonnés » qui marquèrent l'aube de l'histoire humaine. La propriété privée une fois abolie, « on peut affirmer avec raison, déclare Engels, que loin de disparaître, la monogamie sera plutôt pour la première fois réalisée ». Dans le même ouvrage il insiste à plusieurs reprises sur le caractère exclusif de cet amour qui, au prix de quels égarements – j'en sais de misérables et de grandioses – s'est enfin trouvé. Cette vue sur ce que peut sans doute présenter de plus agitant la considération du devenir humain ne peut être corroborée plus nettement que par celle de Freud pour qui l'amour sexuel, tel même qu'il est déjà donné, rompt les liens collectifs créés par la race, s'élève au-dessus des différences nationales et des hiérarchies sociales, et, ce faisant, contribue dans une grande mesure au progrès de la culture. Ces deux témoignages, qui donnent la conception de moins en moins frivole de l'amour pour principe fondamental au progrès moral aussi bien que culturel, me sembleraient à eux seuls de nature à faire la part la plus belle à l'activité poétique comme moyen éprouvé de fixation du monde sensible et mouvant sur un seul être aussi bien que comme force permanente d'anticipation.”

Sigmund Freud (1856–1939) médecin, neurologue et psychanalyste autrichien, fondateur de la psychanalyse

112, L'Amour fou/Gallimard-Folio
Citations d'autres auteurs le concernant

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“Tous les partis, hormis les communistes, ont profité des largesses de l’industriel.”

Friedrich Flick (1883–1972) entrepreneur allemand

Le système Flick consistait à distribuer 1% du chiffre d'affaires aux partis politiques pour défendre les intérêts de son groupe, en privilégiant ses dons sur les 10 plus hautes personnalités politiques allemandes.

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“Que se passe-t-il en 1959, en Italie? Un tas de choses. Mais pour moi l'unique événement intellectuel qui me reste collé à la mémoire, c'est Pasolini à Vie Nuove, précédé par quelques lettres plutôt cérémonieuses, adressées à la directrice : il écrivait « Madame », je répondais « Monsieur ». Ce qui me semble le plus extravagant aujourd'hui, c'est qu'à l'époque je ne savais pas que l'auteur des Cendres de Gramsci avait été expulsé du PCI en 1949. Pour « indignité morale ». Mais la renommée dissout les anathèmes, et, même expulsé, un artiste célèbre peut devenir un « compagnon de route » du PCI. Dans ce contexte, qui permet bien des entorses à la règle, et des bizarreries, l'important c'est que l'artiste continue à accepter le Parti comme force essentielle. Ce que fit Pasolini jusqu'à la fin de sa vie, même à travers ses dernières déclarations : « Le PCI est l'unique force saine dans un pays horriblement pourri », ou bien : « Je suis un marxiste qui vote PCI ». Il avait décidé de faire de sa tribune un acte de contestation du moralisme communiste, qu'il qualifiait de « morale pour vieilles filles » qui sentait à cent lieues la rance idéologie du marxisme orthodoxe. Le stalinisme était alors en pleine vigueur. […] Pasolini était l'intellectuel le plus doux, le plus délicat, le plus disponible que j'eusse connu. Il était mille fois plus aisé de le « diriger », lui, qu'un rédacteur inculte muni de la carte du Parti. Outre sa rubrique hebdomadaire, il écrivait les articles que je lui demandais sur les sujets les plus disparates : par exemple, les Jeux Olympiques de Rome. Il trouvait toujours moyen de renverser les tabous, de libérer les textes de leur banalité, de faire s'entreridiculiser les clichés. […] Il parlait peu, ne soulevait pas de difficultés, préférait, comme moi, ne pas perdre de temps en arguties théologiques. […] Il devint mon seul maître. Il parlait à voix basse, voilée d'aménité, un peu aphone. Ce qu'il m'enseigna d'essentiel fut son mépris pour la lâcheté intellectuelle, et son amour pour toute forme d'hérésie.”

Maria-Antonietta Macciocchi (1922–2007) femme politique

Deux mille ans de bonheur

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“Ce qui m'apparait clairement maintenant c'est la collusion de ces deux forces: les communistes avec leur agenda pour un contrôle du monde et certaines forces mercenaires dans le monde libre liées au profit par la guerre.”

Bella Dodd (1904–1969)

What now became clear to me was the collusion of these two forces: the Communists with their timetable for world control, and certain mercenary forces in the free world bent on making profit from blood.
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“[…] Ces « lettres de l'intérieur du PCI » ont objectivement constitué la première tentative « non officielle » d' « analyse concrète d'une situation concrète », librement menée, sans dogmatisme d'aucune sorte, par un militant, pour vérifier les points de force et les points de faiblesse d'un grand parti communiste tel que le parti italien. On écrit souvent sur lui, surtout à l'étranger, parfois en termes mythiques, parfois au contraire pour y chercher « la preuve » de « l'échec » historique de tous les partis communistes.
L'occasion a été fournie par la campagne électorale pour le renouvellement du Parlement au printemps 1968. La « situation concrète » est celle de la ville de Naples, spécifique à bien des égards, mais qui par beaucoup d'autres points a une portée générale. [...]A la différence d'autres camarades, je continue en effet à considérer qu'un parti comme le parti italien a la force, la capacité et, dans son ensemble, la volonté de se rénover à travers l'analyse, l'engagement et l'action collectives, pour faire face aux problèmes qui naissent de la nécessité de définir une stratégie de la révolution en Occident. L'affirmation que Gramsci mettait dans les « manchettes » de l'Ordine Nuovo est en ce moment plus valable que jamais : « Nous avons besoin de toute notre intelligence .»”

Maria-Antonietta Macciocchi (1922–2007) femme politique

Lettres de l'intérieur du parti

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“Comment reconnaît-on un communiste? Eh bien, c'est quelqu'un qui lit Marx et Lénine. Et comment reconnaît-on un anti-communiste? C'est quelqu'un qui a compris Marx et Lénine.”

Ronald Reagan (1911–2004) 40e président des États-Unis

How do you tell a Communist? Well, it's someone who reads Marx and Lenin. And how do you tell an anti-Communist? It's someone who understands Marx and Lenin.
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Sur le communisme

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“Je ne réalisait alors pas, comme je le fais à présent, que durant près d'un siècle le monde académique allemand avait été le sujet d'une déspiritualisation systématique résultant en une déshumanisation désormais apparente. Ce qui rendit possible à pareilles personnes déspiritualisées de servir à la fois le pouvoir nazi et communiste par la suite avec une si terrible loyauté et efficacité.”

Bella Dodd (1904–1969)

I did not then realize, as I now do, that for close to a century the educational world of Germany had been subjected to systematic despiritualization which could result only in the dehumanization now apparent. This made it possible for such despiritualized men to serve both the Nazi and later the communist power with a terrifying loyalty and efficiency.
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“La société communiste est un véritable paradis pour les parasites.”

Alexandre Zinoviev (1922–2006) écrivain russe

1984 et 1984

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“Homme droit comme l'épée qui fut la sienne durant sa belle carrière militaire, il était également un chrétien qui ne transigeait point sur les principes fondamentaux de sa religion. Celle-ci était source de sa générosité sociale, de son humanisme profond sous sa forme la plus élévée : la charité, je veux dire l'amour des hommes. Ces caractéristiques indéniables condamnent à elles seules les imputations que ses adversaires déclarés ou camouflés ont déversées sur lui, par haine, par crainte de sa réussite politique et par jalousie partisane. Il n'empêche qu'il les a dominés parce qu'il était, lui, sans haine; et patriote pur, il avait horreur des procédés d'excitation sociale, conduisant à la guerre civile. Il a été avant tout l'apôtre de la Réconciliation, épithète qu'il ajoutera à l'appellation de son parti. J'ai vu agir le chef et j'ai agi sous son égide; j'ai partagé le pain et le sel à sa table, avec lui, sa femme et ses enfants. Sous ces deux aspects, j'ai pu prendre la mesure de sa stature nationale, civique et morale. […] Lui, que les communistes traitaient de fasciste, professait un farouche dédain pour la tyrannie et l'aventure. […] Il rejetait toutes les doctrines excessives, qu'elles fussent de droite ou de gauche, de la demi-gauche ou de la demi-droite. C'était d'ailleurs une terminologie qui faisait mal à son cœur ouvert à tous les Français. Au fond, la Rocque était ce qu'on pourrait appeler un socialiste chrétien. […] C'est un grand mystère que celui des souffrances et de l'injustice qui frappent les hommes de cette qualité et de cette dimension morale, un des mystères de Dieu qui échappent à notre raison; mais on ne peut éloigner de son esprit cette idée qu'à propos du sort fait à la Rocque, le bras séculier de la France n'a pas écrit une page d'honneur à son actif.”

Augustin Ibazizen (1897–1980) écrivain français

À propos du colonel François de La Rocque, président des Croix-de-feu puis du Parti social français (PSF).
Le testament d'un Berbère: un itinéraire spirituel et politique, 1984

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“La loyauté est placée en premier parce que les chefs du Parti communiste demandent que la loyauté au Parti soit placé au-dessus et avant tout, et cela inclut la race, la parenté, la famille et les amis. Cela constitue une reddition complète à la volonté de la hiérarchie communiste. Une volonté de tout faire, d'aller partout et de dire tout ce qu'on vous dira de dire est une condition pour adhérer au communisme.”

Manning Johnson (1908–1959) écrivain américain

Loyalty is placed first because the Communist Party leaders demand that loyalty to the Party be placed above and before everything and that includes race, relatives, family and loved ones. It entails a complete surrender of the will to the communist hierarchy. A willingness to do anything, go anywhere and say anything you are told is a condition of Communist membership.
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“Je ne pouvais savoir à l'époque comment des gens fortunés utilisent le mouvement communiste pour plier des travailleurs à leur volonté. C'est ainsi que j'ai adopté les partis-pris du secret comme nécessité à cause de la prétendue brutalité et de la sauvagerie des ennemis de la classe ouvrière. J'appris très vite que les membres exposés du parti ne sont pas les communistes importants.”

Bella Dodd (1904–1969)

I could not at that time know, as I did later, how men of wealth use the communist movement to bend workers to their will. So I quite willingly adopted the clichés about secrecy being necessary because of the brutality and savagery of the working-class enemies. I soon learned that the members exposed to the public were not the important Communists.
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“Les lois et la justice n'existent que dans les sociétés qui ont le vol pour unique mobile; dans un société communiste, les lois et la justice n'ont pas de raison d'être.”

Paul Lafargue (1842–1911) personnalité politique française, journaliste et socialiste

La politique de la bourgeoisie, 1881

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“Je suis absolument certain d'une chose; c'est que le Parti Communiste Français, comme moi, dit qu'il faut régulariser tous les travailleurs sans-papiers de ce pays.”

Jean-Luc Mélenchon (1951) personnalité politique française

français
Abordant le thème de de la clandestinité du travail et ses idées communes avec le parti communiste lors d'un débat avec Marine Le Pen

“Dans la société soviétique, les tendances à l'asservissement réciproque qui se manifestaient déjà à l'époque de Tchékhov se sont renforcées démesurément. Par rapport à la société du passé l'esclavage communiste multiplie considérablement le nombre de ceux qui deviennent les dépositaires de l'autorité officielle de sorte que presque tous les membres ordinaires de la société sont en fait investis d'une parcelle de pouvoir qu'ils exercent sur les autres. Cette société a étendu la masse du pouvoir qui a atteint des dimensions sans précédents et elle en a confié l'exécution à des millions de simples gens. Elle les a investis suivant la lois qui y déterminent la distribution des biens : à chacun selon sa position sociale. Mais chacun y reçoit sa part. C'est un esclavage particulier, où la soumission de chacun est compensée par la possibilité de voir autour de lui des créatures soumises à sa propre autorité. Ainsi, à la place de la liberté s'offre la possibilité de priver les autres de leur liberté, c'est-à-dire d'obtenir la participation dans l'asservissement. Un ersatz de liberté est proposé ici aux citoyens: ce n'est pas l'aspiration à être libre, mais l'aspiration à priver les autres de leur volonté de liberté. Ce qui est beaucoup plus facile que de lutter pour ne pas être un esclave.”

Alexandre Zinoviev (1922–2006) écrivain russe

Mon Tchékhov, 1989

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“Je connais des chômeurs qui ont tellement honte qu'ils votent communiste pour se faire passer pour des travailleurs.”

Coluche (1944–1986) humoriste et comédien français

Radio, Le chômeur

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“Engels, dans l' Origine de la Famille, n'hésite pas à faire de l'amour sexuel individuel, né de cette forme supérieure des rapports sexuels qu'est la monogamie, le plus grand progrès moral accompli par l'homme dans les temps modernes. Quelque entorse qu'on cherche aujourd'hui à faire subir à la pensée marxiste sur ce point comme sur tant d'autres, il est indéniable que les auteurs du Manifeste communiste n'ont cessé de s'élever contre les espoirs de retour aux rapports sexuels « désordonnés » qui marquèrent l'aube de l'histoire humaine. La propriété privée une fois abolie, « on peut affirmer avec raison, déclare Engels, que loin de disparaître, la monogamie sera plutôt pour la première fois réalisée ». Dans le même ouvrage il insiste à plusieurs reprises sur le caractère exclusif de cet amour qui, au prix de quels égarements – j'en sais de misérables et de grandioses – s'est enfin trouvé. Cette vue sur ce que peut sans doute présenter de plus agitant la considération du devenir humain ne peut être corroborée plus nettement que par celle de Freud pour qui l'amour sexuel, tel même qu'il est déjà donné, rompt les liens collectifs créés par la race, s'élève au-dessus des différences nationales et des hiérarchies sociales, et, ce faisant, contribue dans une grande mesure au progrès de la culture. Ces deux témoignages, qui donnent la conception de moins en moins frivole de l'amour pour principe fondamental au progrès moral aussi bien que culturel, me sembleraient à eux seuls de nature à faire la part la plus belle à l'activité poétique comme moyen éprouvé de fixation du monde sensible et mouvant sur un seul être aussi bien que comme force permanente d'anticipation.”

112, L'Amour fou/Gallimard-Folio
Récit, L'Amour fou, 1937

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“[…] La génération qui sympathisa avec Mao devint pro-chinoise contre l'impérialisme panrusse, contre ces Moloch qu'étaient les appareils des partis communistes et contre la démission des vieux intellectuels, qui acceptaient l'asservissement culturel comme un acte révolutionnaire. « Aragon, ce vieux gaga », écrivaient les maoïstes de Tel Quel dans leur revue.
Vint l'époque de la Chine et de sa révolution culturelle ; et vint ensuite 68, écrasé par la meule droite-gauche de l'Europe ; vint le temps de Prague envahi par les chars russes, et de la normalisation ; derrière nous, il y avait la faillite de la révolution du sublime Che, et son assassinat, qui ressemble plutôt à celui de Garcia Lorca ou à celui de certains révolutionnaires espagnols qui avaient déplu à Staline. Symbole de la mise à mort de tout rebelle qui échappe aux raisons d'État, y compris à celle de Castro. Je comprends qu'il puisse être stratégiquement commode d'affirmer : « Vingt ans après notre stalinisme, d'autres récidivistes sans cervelle font bouillir la même soupe dans la marmite de Mao. » Je fais mienne la question de Foucault sur la rébellion des Iraniens contre le Shah et à mon tour je demande : « Ils n'auraient donc pas dû se rebeller contre la colonisation moscovite, ces crève-la-faim de Chinois ? ». Je n'ai pas honte de dire qu'à l'époque je me suis trompée, totalement. Mais ma position sur cette époque chinoise est antistratégique, si par stratégie on entend les évaluations des poltitologues et des philosophes qui, alors, s'orientaient dans un sens anti-chinois, sur l'élan d'une bordée idéologique venue de Russie et qui avait des relents de racisme envers les « Jaunes .»”

Maria-Antonietta Macciocchi (1922–2007) femme politique

La femme à la valise