Citations sur socialisme

Une collection de citations sur le thème de socialisme, pluie, tout, bien-être.

Citations sur socialisme

Michel-Georges Micberth photo
Friedrich Hayek photo
Adolf Hitler photo

“Le christianisme est une rébellion contre la loi naturelle, une protestation contre la nature. Poussé à sa logique extrême, le christianisme signifierait la culture systématique de l’échec humain. […] Mais il n’est pas question que le national-socialisme se mette un jour à singer la religion en établissant une forme de culte. Sa seule ambition doit être de construire scientifiquement une doctrine qui ne soit rien de plus qu’un hommage à la raison […] Il n’est donc pas opportun de nous lancer maintenant dans un combat avec les Églises. Le mieux est de laisser le christianisme mourir de mort naturelle. Une mort lente a quelque chose d’apaisant. Le dogme du christianisme s’effrite devant les progrès de la science. La religion devra faire de plus en plus de concessions. Les mythes se délabrent peu à peu. Il ne reste plus qu’à prouver que dans la nature il n’existe aucune frontière entre l’organique et l’inorganique. Quand la connaissance de l’univers se sera largement répandue, quand la plupart des hommes sauront que les étoiles ne sont pas des sources de lumière mais des mondes, peut-être des mondes habités comme le nôtre, alors la doctrine chrétienne sera convaincue d’absurdité […] Tout bien considéré, nous n’avons aucune raison de souhaiter que les Italiens et les Espagnols se libèrent de la drogue du christianisme. Soyons les seuls à être immunisés contre cette maladie.”

Adolf Hitler (1889–1945) homme d'État allemand né en Autriche

Religion

Otto Strasser photo
Vladimir Boukovsky photo

“Le gonflement de l'appareil bureaucratique est l'un des traits immuables du socialisme.”

Vladimir Boukovsky (1942–2019) écrivain russe

Cette lancinante douleur de la liberté, 1981

Friedrich Engels photo
Léon Trotsky photo

“La conception marxiste de la nécessité historique n'a rien de commun avec le fatalisme. Le socialisme ne se fera pas "tout seul", mais par la lutte de toutes les forces vives, des classes et de leurs partis. Le prolétariat possède dans cette lutte un avantage essentiel, du fait qu'il représente un progrès historique, alors que la bourgeoisie incarne la réaction et la décadence. C'est en cela que réside la source de notre certitude de la victoire. Mais nous avons parfaitement le droit de nous demander : quel caractère présenterait la société si les forces de la réaction l'emportaient.

Les marxistes ont maintes et maintes fois formulé l'alternative suivante : ou le socialisme ou le retour à la barbarie. Après "l'expérience" italienne nous avons mille fois répété : ou le communisme ou le fascisme. Le passage effectif au socialisme devait fatalement montrer que le problème était infiniment plus complexe, plus délicat et plus contradictoire que ne l'avait prévu le schéma historique général. Marx a parlé de la dictature du prolétariat et de son dépérissement ultérieur, mais il n'a rien dit de la dégénérescence bureaucratique de la dictature. Nous sommes les premiers à observer et à analyser par l'expérience une telle dégénérescence. Est-ce là une révision du marxisme ?

[...] L'alternative - socialisme ou esclavage totalitaire - n'a pas seulement un intérêt théorique, mais aussi une énorme signification agitative, car elle illustre de façon particulièrement probante la nécessité de la révolution socialiste.”

Léon Trotsky (1879–1940) révolutionnaire et homme politique russo-soviétique

Défense du marxisme, 1939-1940

Jean-Pierre Raffarin photo
Gilbert Keith Chesterton photo
Vincent Peillon photo
Vladimir Boukovsky photo
François Mitterrand photo
Karl Popper photo
Rosa Luxemburg photo
Hermann von Keyserling photo

“Dès le commencement de la révolution allemande, je fus impressionné par la parenté du national-socialisme avec l'islam et cette impression n'a fait que se préciser et s'affermir depuis. L'islam, qui à l'origine était la foi d'une obscure tribu nomade, conquit avec une rapidité vertigineuse la plus grande partie de l'Orient qui comptait alors, historiquement parlant, et cela parce qu'il constituait un mouvement puriste et purificateur au milieu d'un monde civilisé à l'extrême et moralement pourri. Sans la corruption monstrueuse de l'époque précédente, corruption plus contraire que tout au monde au tréfonds du caractère allemand, Adolf Hitler n'eut jamais pu, en un temps si court réunir autour de lui l'écrasante majorité du peuple. Mais la lutte contre la corruption entraine la suprême estime accordée aux valeurs de caractères; et par la, le critère auparavant valable de la culture et de l'esprit tombe en désuétude. Les vertus les plus simples et les plus élémentaires deviennent déterminantes, et ainsi nait du jour au lendemain, qu'il s'agisse du national-socialisme ou de l'islam, une nouvelle unité, dont la force et la tension sont immenses; et en face de cette unité on voit s'écrouler et se réduire à néant la plupart des différences précédemment importantes (dans le cas de l'islam, les différences entre les peuples et les cultures; en Allemagne, les classes et les partis). En outre les deux mouvements sont essentiellement religieux, et non pas politiques. Si l'on observe les points essentiels, ils se distinguent surtout en ceci : l'esprit de l'islam était originellement nomade et partant conquérant et il le resta durant des siècles; le national-socialisme, par contre représente une rupture avec le déracinement provoqué par l'ère intellectualiste, et un retour aux racines du Sang et de la Terre.”

Hermann von Keyserling (1880–1946) philosophe allemand

La Révolution mondiale et la Responsabilité de l'esprit, 1934

Uli Windisch photo
François Mitterrand photo
Lénine photo

“Au demeurant, la situation internationale fait que la Russie est aujourd'hui rejetée en arrière; que dans l'ensemble la productivité du travail national est maintenant sensiblement moins élevée chez nous qu'avant la guerre. Les puissances capitalistes de l'Europe occidentale, en partie sciemment, en partie spontanément, ont fait tout leur possible pour nous rejeter en arrière, pour profiter de la guerre civile en Russie en vue de ruiner au maximum notre pays. Précisément une telle issue à la guerre impérialiste leur apparaissait, bien entendu, comme offrant des avantages sensibles. Si nous ne renversons pas le régime révolutionnaire en Russie, nous entraverons du moins son évolution vers le socialisme, voilà à peu près comment ces puissances raisonnaient, et, de leur point de vue, elles ne pouvaient raisonner autrement. En fin de compte elles ont accompli leur tâche à moitié. Elles n'ont pas renversé le nouveau régime instauré par la Révolution, mais elles ne lui ont pas permis non plus de faire aussitôt un pas en avant tel qu'il eût justifié les prévisions des socialistes, qui leur eût permis de développer à une cadence extrêmement rapide les forces productives; de développer toutes les possibilités dont l'ensemble eût formé le socialisme; de montrer à tous et à chacun nettement, de toute évidence, que le socialisme implique des forces immenses et que l'humanité est passée maintenant à un stade de développement nouveau, qui comporte des perspectives extraordinairement brillantes.”

Lénine (1870–1924) révolutionnaire et homme d'état soviétique

Mieux vaut moins, mais mieux, 1923

Vincent Peillon photo
Joseph Dietzgen photo
Karl Jaspers photo
Jean Jaurès photo
Gilbert Keith Chesterton photo
Pierre Schoendoerffer photo
Quentin Crisp photo

“Le restant du monde où je vivais cherchait encore vaguement une arme pour exterminer ce monstre [homosexualité] dont la forme et la taille n'étaient ni connues, ni même soupçonnées. On le croyait grec d'origine, plus petit que le socialisme mais plus mortel, particulièrement aux enfants.”

The rest of the world in which I lived was still stumbling about in search of a weapon with which to exterminate this monster whose shape and size were not yet known or even guessed at. It was thought to be Greek in origin, smaller than socialism but more deadly, especially to children.
en
The Naked Civil Servant (Fonctionnaire du nu)

Victor Serge photo
Jean Jaurès photo
Rosa Luxemburg photo
Jacques Ellul photo
Bertrand Russell photo

“Le socialisme, quoi que nous pensions de ses mérites, est un grand pouvoir, qui se développe et transforme la vie économique et politique; et le socialisme doit son nom à un petit nombre de théoriciens isolés.”

Bertrand Russell (1872–1970) mathématicien, logicien, philosophe, épistémologue, homme politique considéré comme l'un des plus important…

Principes de reconstruction sociale (1924)

Margaret Thatcher photo
Rosa Luxemburg photo
Alain de Benoist photo
Vladimir Boukovsky photo

“Le socialisme est devenu partie intégrante de la mentalité occidentale.”

Vladimir Boukovsky (1942–2019) écrivain russe

Cette lancinante douleur de la liberté, 1981

Prosper-Olivier Lissagaray photo
Vincent Delerm photo
Martin Heidegger photo

“Je vois la tâche de la pensée, comme un moyen pour l'homme d'atteindre une relation satisfaisante avec la technicité. Le National Socialisme a pris cette direction. Mais ces personnes étaient bien trop peu équipées pour permettre à la pensée d'aboutir à une relation vraiment explicite à ce qui arrive aujourd'hui et qui est en train d'émerger depuis les 300 dernières années.”

Martin Heidegger (1889–1976) philosophe allemand

I see the situation of man in the world of planetary technicity not as an inexitricable and inescapable destiny, but I see the task of thought precisely in this, that within its own limits it helps man as such achieve a satisfactory relationship to the essence of technicity. National Socialism did indeed go in this direction. Those people, however, were far too poorly equipped for thought to arrive at a really explicit relationship to what is happening today and has been underway for the past 300 years.
en
Interview recueilli en 1966 sous la condition d'une publication posthume, qui fut réalisée en 1976 par Der Spiegel .
Interview du Spiegel, 1966

Jules Guesde photo
Jean-François Revel photo
Otto Strasser photo
Paul Lafargue photo

“Le socialisme est le seul parti qui, dans l'histoire, reconnaît l'égalité des races et des sexes.”

Paul Lafargue (1842–1911) personnalité politique française, journaliste et socialiste

La race noire et le socialisme, 1901

Mario Vargas Llosa photo
Jean Bricmont photo
François Mitterrand photo
Wilhelm Liebknecht photo
Hugo Chávez photo
Eric Hobsbawm photo
Friedrich Engels photo
Margaret Thatcher photo

“Le socialisme a l'État pour credo. Il considère les êtres humains ordinaires comme le matériau brut de ses projets de changements sociaux.”

Margaret Thatcher (1925–2013) politicienne britannique

Propos tenus dans un discours devant le Conseil central de son parti, en mars 1990
10 Downing Street, Mémoires, 1993

Pushpa Kamal Dahal photo

“Nous avons conclu que le socialisme ne saurait survivre sans compétition multipartite ni libertés politiques. Nous l'avons appris de l'expérience de la Russie et d'autres pays.”

We have concluded that socialism without multiparty competition and political freedoms cannot survive. We have learned this from the experiences of Russia and other countries.
en
Wikiquote
Cette réponse de « Prachanda » (nom de guerre de l'actuel dirigeant népalais, avant son accession à la direction politique du pays), fait suite à une question libellée ainsi :<div style="margin: 0.5em 2em; font-size: 0.9em">« Comment peut-on frayer la voie au communisme alors que vous avez dit que tous les types de libertés politiques seraient garantis ? »
(en anglais : « How can it pave the way for communism when you have said there will be guarantee to all kinds of political freedom? »)</div>Cette traduction en français est tributaire de la version anglaise, qui est elle-même une traduction d'un entretien réalisé en langue népalaise, entre Pushpa Kamal Dahal et Rabindra Mishra, journaliste au sein du <span lang="en" xml:lang="en">BBC's Nepali service</span>.
Sur le multipartisme

Lénine photo
Gilbert Keith Chesterton photo
François Mitterrand photo
Morvan Marchal photo
Goulven Mazéas photo

“FOLCO : ""Socialisme"" et ""communisme"" sont devenus presque des gros mots. Quelle est l'essence de ce rêve à laquelle on pourrait s'identifier, au lieu de le repousser sans même y réfléchir?
TIZIANO : L'idée du socialisme était simple : créer une société dans laquelle il n'y aurait pas de patrons pour contrôler les moyens de production, moyens avec lesquels ils réduisent le peuple en esclavage; Si tu as une usine et que tu en es le patron absolu, tu peux licencier et embaucher à ta guise, tu peu même embaucher des enfants de douze ans et les faire travailler. Il est clair que tu engranges un profit énorme, qui n'est pas dû uniquement à ton travail, mais également au travail de ces personnes-là. Alors, si les travailleurs participent déjà à l'effort de production, pourquoi ne pas les laisser coposséder l'usine?
La société est pleine d'injustices. On regarde autour de soi et on se dit : mais comment, il n'est pas possible de résoudre ces injustices?
Je m'explique. Quelqu'un a une entreprise agricole en amont d'un fleuve avec beaucoup d'eau. Il peut construire une digue pour empêcher que l'eau aille jusqu'au paysan dans la vallée, mais ce n'est pas juste. Ne peut-il pas, au contraire, trouver un accord pour que toute cette eau arrive également chez celui qui se trouve en bas? Le socialisme, c'est l'idée d'une société dans laquelle personne n'exploite le travail de l'autre. Chacun fait son devoir et, de tout ce qui a été fait en commun, chacun prend ce dont il a besoin. Cela signifie qu'il vit en fonction de ce dont il a besoin, qu'il n'accumule pas, car l'accumulation enlève quelque chose aux autres et ne sert à rien. Regarde, aujourd'hui, tous ces gens richissimes, même en Italie! Toute cette accumulation, à quoi sert-elle? Elle sert aux gens riches. Elle leur sert à se construire un yacht, une gigantesque villa à la mer. Souvent, tout cet argent n'est même pas recyclé dans le système qui produit du travail. Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond. C'est de là qu'est née l'idée du socialisme.
FOLCO : Et le communisme? Quelle est la différence entre le socialisme et le communisme?
TIZIANO : Le communisme a essayé d'institutionnaliser l'aspiration socialiste, en créant - on croit toujours que c'est la solution - des institutions et des organismes de contrôle. Dès cet instant, le socialisme a disparu, parce que le socialisme a un fond anarchiste. Lorsqu'on commence à mettre en place une police qui contrôle combien de pain tu manges, qui oblige tout le monde à aller au travail à huit heures, et qui envoie au goulag ceux qui n'y vont pas, alors c'est fini. (p. 383-384)”

La fine è il mio inizio

Antonio Labriola photo
Antonio Labriola photo
Antonio Labriola photo
Joseph Goebbels photo
Gustave de Molinari photo
Joseph Dietzgen photo

“Le socialisme moderne est scientifique.”

Joseph Dietzgen (1828–1888) philosophe allemand

De même que la science de la nature ne tire pas ses thèses de l'esprit, mais de l'observation sensible de la réalité matérielle, de même les doctrines socialistes et communistes contemporaines ne constituent pas des projets mais des connaissances de faits existant effectivement
Le Socialisme scientifique, 1873

Cette traduction est en attente de révision. Est-ce correct?
Salvador Allende photo