Citations sur peuple
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“Chaque peuple porte une tradition, un royaume intérieur, un murmure des temps anciens et du futur.”

Dominique Venner (1935–2013) historien, journaliste et essayiste français d'extrême droite

Histoire et tradition des Européens : 30 000 ans d'identité, 2002

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“S'il est des insurrections justes et généreuses, celle où le peuple repousse la force par la force est sans contredit de ce nombre, et si vous condamniez son énergie en de pareilles circonstances, vous seriez ses premiers oppresseurs.”

Maximilien de Robespierre (1758–1794) homme politique français

Discours, Sur le droit de résistance à l'oppression, invoqué en faveur d'une émeute ouvrière à Toulon, [16, janvier, 1790]

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“Que le riche paye, puisqu'il n'est pas digne, le plus souvent, de combattre pour la liberté; qu'il paye largement et que l'homme du peuple marche dans la Vendée.”

Georges Jacques Danton (1759–1794) avocat, homme politique et révolutionnaire français

Pour un nouvel impôt relatif à l'envoi de troupes en Vendée, 8 mai 1793
Discours

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“L'athéisme est aristocratique; l'idée d'un grand être qui veille sur l'innocence opprimée, et qui punit le crime triomphant est toute populaire. Le peuple, les malheureux m'applaudissent : si je trouvais des censeurs ce serait parmi les riches et les coupables.”

Maximilien de Robespierre (1758–1794) homme politique français

Discours, Rapport présenté au club des Jacobins contre le philosophisme et pour la liberté des cultes, [21, novembre, 1793] (1 frimaire an II)

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“C'est la grande sagesse du peuple, voyez-vous. Les gens ne se dérangent que pour les élections qui ont un sens.”

Jean-Christophe Rufin (1952) médecin, historien, écrivain, et diplomate français

, 2005

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“Je suis inflexible pour les oppresseurs, parce que je suis compatissant pour les opprimés; je ne connais point l'humanité qui égorge les peuples, et qui pardonne aux despotes. Le sentiment qui m'a porté à demander mais en vain, à l'Assemblée Constituante l'abolition de la peine de mort, est le même qui me force aujourd'hui à demander qu'elle soit appliquée au tyran de ma patrie, et à la royauté elle-même dans sa personne.”

Maximilien de Robespierre (1758–1794) homme politique français

Vote motivé à la Convention nationale sur la peine encourue par Louis XVI à l'occasion de son procès le [15, janvier, 1793]
Discours, Vote motivé à la Convention nationale sur la peine encourue par Louis XVI à l'occasion de son procès, [16, janvier, 1793]

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“Il vaut mieux un monde peuplé de monstres qu'un monde mort.”

Brian Aldiss (1925–2017) écrivain britannique

Barbe-grise, 1964

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“Si le peuple est souverain, il doit exercer lui-même tout le plus qu'il peut de souveraineté.”

Gracchus Babeuf (1760–1797) homme politique et révolutionnaire français

Le peuple et les citoyens

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“Ainsi le traité de paix n’avait rien terminé par sa propre vertu. Il exige encore de nous des efforts et notre compte avec l’Allemagne est loin d’être réglé. Les travaux continuent avec les jours et les jours des peuples sont longs.”

Jacques Bainville (1879–1936) critique littéraire, publiciste, journaliste, chroniqueur de politique étrangère, historien et académicien …

À propos du traité de Versailles
Histoire de France

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“Il est en Europe un État, la France, qui en est menacé. C’est un pays riche, dont la population ne s’accroît plus, entouré de pays pauvres dont la population s’accroît constamment. L’immigration de ces voisins est fatale, et d’autant plus fatale que les exigences croissantes de nos ouvriers la rendent nécessaire pour les besoins de l’agriculture et de l’industrie. Les avantages que trouvent ces émigrants sur notre sol sont évidents. […] un travail plus facile et mieux rétribué que sur leur territoire natal. Ils se dirigent vers notre pays, non seulement parce qu’il est plus riche, mais aussi parce que la plupart des autres édictent chaque jour des mesures pour les repousser. L’invasion des étrangers est d’autant plus redoutable, que ce sont, naturellement, les éléments les plus inférieurs, ceux qui n’arrivaient pas à se suffire à eux-mêmes dans leur patrie, qui émigrent. Nos principes humanitaires nous condamnent à subir une invasion croissante d’étrangers. Ils n’étaient pas 400 000 il y a quarante ans, ils sont plus de 1 200 000 aujourd’hui, et ils arrivent en rangs chaque jour plus pressés. Si l’on ne considérait que le nombre d’italiens qu’elle contient, Marseille pourrait être qualifiée de colonie italienne. […] Si les conditions actuelles ne changent pas, c’est-à-dire si ces invasions ne s’arrêtent pas, il faudra un temps bien court pour qu’en France un tiers de la population soit devenu allemand et un tiers italien. Que devient l’unité, ou simplement l’existence d’un peuple, dans des conditions semblables?”

À propos de l'immigration européenne, principalement italienne.
Lois psychologiques de l'évolution des peuples (1894)

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“Je ne parle pas sur le fond de la discussion. Mais je vous observe que chez un peuple qui devient vraiment grand, il ne doit plus être question de ces égards pour de prétendus grands hommes.”

Georges Jacques Danton (1759–1794) avocat, homme politique et révolutionnaire français

Contre l'absence de l'abbé Sieyes, auteur d'une proposition de loi en faveur de deux chambres, 20 juin 1791
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“Robert Neville regardait le peuple de la Terre. Il savait qu'il n'en faisait pas partie.”

Richard Matheson (1926–2013) écrivain américain

Citations de ses romans, Je suis une légende (I am Legend), 1954

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“Un peuple n'a qu'un ennemi dangereux, c'est son gouvernement.”

Louis Antoine de Saint-Just (1767–1794) homme politique français

Discours, Rapport au nom du Comité de salut public sur le gouvernement présenté à la Convention nationale le 19 du premier mois, l'an second de la République (10 octobre 1793)

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“Il est à propos que le peuple soit guidé, et non pas qu'il soit instruit; il n'est pas digne de l'être.”

Voltaire (1694–1778) écrivain et philosophe français

Correspondances

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“Le peuple est un éternel enfant […]”

Louis Antoine de Saint-Just (1767–1794) homme politique français

Écrits théoriques, L'esprit de la Révolution et de la constitution de France, 1791

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“Quand le peuple ne croit plus à rien on peut lui faire croire n’importe quoi.”

Yvan Audouard (1914–2004) écrivain français

La connerie n’est plus ce qu’elle était, 1993

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“On vous parle de l'initiative : est-ce donc un sénat aristocratique de colons que nous avons à consulter? est-ce un cabinet ministériel ami de l'esclavage? non c'est l'intérêt suprême de la nation, celui des représentants d'un peuple dont la toute puissance n'est que l'opinion et les principes.”

Maximilien de Robespierre (1758–1794) homme politique français

Discours, Discours de Robespierre contre la constitutionnalisation du statu quo colonial et de l'esclavage, prononcé au club des Jacobins, [13, mai, 1791]

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“Nous ne luttons pas pour que le peuple devienne heureux. Nous luttons pour lui imposer une destinée.”

Ernst von Salomon (1902–1972) écrivain allemand

français
Les réprouvés, 1931

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“Un peuple est libre quand il ne peut être opprimé ni conquis, égal, quand il est souverain, juste, quand il est réglé par des lois.”

Louis Antoine de Saint-Just (1767–1794) homme politique français

Écrits théoriques, L'esprit de la Révolution et de la constitution de France, 1791

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“Sommes-nous condamnés à être le peuple le plus gras?”

Bernard Maris (1946–2015) économiste, écrivain et journaliste français

Propos rapporté de George Herbert Walker Bush
Houellebecq économiste, 2014

“Ce qui me frappe, dans l'appréhension que l'on a de l'affaire algérienne, c'est qu'on oublie qu'elle a été, avant tout, une guerre civile entre musulmans, et que ceux que nous appelions, à l'époque, les Français musulmans en ont été les premières victimes. Le FLN a réussi à étendre son emprise sur les campagnes et dans les villes par des méthodes bien connues, qu'on peut, pour faire bref, appeler terroristes et staliniennes, comme nous en avons été les témoins. […] nous avons traversé des villages où nous avons vu des hommes égorgés, émasculés, défigurés, parce qu'on les avait soupçonnés d'être pro-français. Il s'agissait de Français musulmans, qui avaient été tués de manière atroce par d'autres Français musulmans : tel a été notre premier contact physique avec la rébellion. Bien entendu, les pieds-noirs ont été, eux aussi, les cibles de ce terrorisme. Mais la vision que l'on peut avoir, en parcourant les journaux aujourd'hui, et qui donne le sentiment que la guerre d'Algérie opposait les pieds-noirs et l'armée au peuple algérien, est profondément biaisée. Sur le terrain, ce n'était pas du tout cela : c'était une guerre entre Français, dont les principales victimes ont été les Français musulmans. Il faut donc y insister : la guerre d'Algérie a été une guerre civile entre Français musulmans, ceux qui voulaient séparer l'Algérie de la France, et ceux qui voulaient sortir de la situation coloniale par le haut, et faire en sorte que cette terre puisse abriter ensemble et faire coexister en paix sous l'égide de la France les fidèles de la Bible, du Talmud et du Coran.”

Hélie de Saint Marc (1922–2013) officier français
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“Ce que nous voulons, c'est combattre le capitalisme jusqu'à sa disparition. Nous voulons que d'autres rapports sociaux s'établissent, d'autres rapports entre les peuples. L'idée de dépassement, c'est celle d'un processus. Tout n'est pas pourri dans ce monde et déjà germent des éléments d'un monde plus juste et plus libre. En grandissant, par ce processus, ils vont peu à peu participer à abolir l'ordre ancien et toutes les logiques mauvaises qui se font jour. Aujourd'hui, ce n'est pas parce qu'on prendra l'Élysée par une manifestation insurrectionnelle que ceux qui font régner l'exploitation sur le monde disparaîtront. Les multinationales ne siègent pas à l'Élysée et ne se réduisent pas à un gouvernement. Qu'est-ce qui peut permettre aujourd'hui à un processus révolutionnaire de s'épanouir pleinement, avec succès? Je crois que c'est la mise en mouvement d'une multitude de luttes émancipatrices qui petit à petit se mettront en cohérence. Chacune de ces luttes porte des coups au système capitaliste, le fragilise, et toutes ces luttes mises bout à bout donnent à l'exigence d'un autre monde la force suffisant pour que d'autres rapports sociaux s'établissent. C'est le contraire du mythe du « grand soir », d'est un processus de luttes sociales et politiques qui doit conduire à terme à une abolition réussie de ce système de domination. En ce sens, c'est pour moi une belle formule que le « dépassement du capitalisme.»”

Marie-George Buffet (1949) femme politique française

Un peu de courage !

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“Ceux qui essaient de conduire le peuple ne peuvent le faire qu'en suivant la foule.”

Oscar Wilde (1854–1900) poète irlandais

Those who try to lead the people can only do so by following the mob.
en
, 1891

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“(Non, lui dis-je), ce qu’il faut aujourd'hui au peuple français, c'est un trône populaire, entouré d’institutions républicaines, tout à fait républicaines.”

Gilbert du Motier de La Fayette (1757–1834) homme politique français

Réponse de La Fayette à la question de Louis-Philippe, s’il fallait adopter en France la constitution américaine
Sous les Trois Glorieuses (juillet 1830)