Citations sur occidental

Une collection de citations sur le thème de occidental, tout, pluie, bien-être.

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“L'islam médiéval fut une religion d'une tolérance remarquable pour son temps, permettant au Juifs et aux Chrétiens le droit de pratiquer leur culte, un exemple qui ne fut, malheureusement, pas suivi en Occident durant des siècles. Ce qui est remarquable c'est la mesure dans laquelle l'Islam fait partie de l'Europe depuis si longtemps, tout d'abord en Espagne, puis dans les Balkans, et la mesure dans laquelle il a contribué si largement à la civilisation que nous tous considérons trop souvent, à tort, comme uniquement occidentale. L'Islam fait partie de notre passé et de notre présent, dans tous les domaines de l'activité humaine. Il a contribué à créer l'Europe moderne. Il fait partie de notre propre héritage.”

Charles de Galles (1948) prince de Galles, membre de la famille royale britannique

Medieval Islam was a religion of remarkable tolerance for its time, allowing Jews and Christians the right to practise their inherited beliefs, and setting an example which was not, unfortunately, copied for many centuries in the West. The surprise, ladies and gentlemen, is the extent to which Islam has been a part of Europe for so long, first in Spain, then in the Balkans, and the extent to which it has contributed so much towards the civilisation which we all too often think of, wrongly, as entirely Western. Islam is part of our past and our present, in all fields of human endeavour. It has helped to create modern Europe. It is part of our own inheritance, not a thing apart.
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“Dans la culture occidentale du XIX”

Enzo Traverso (1957) historien italien

La violence nazie, une généalogie européenne, 2003

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“Les Français recommencent l'œuvre des Romains, mais en des conditions que la marche de l'histoire a rendues bien différentes. Si ce n'est dans l'Europe occidentale et en Maurétanie, où il atteignait l'Océan, le monde romain était entouré de tous les côtés par des régions inconnues, peuplées d'ennemis; la pression extérieure se faisait sentir constamment sur les frontières, et le moindre relachement des forces dans l'organisme intérieur permettait à l'étau de rapprocher ses branches : il finit par se fermer complètement lors de la rupture d'équilibre politique produite par la migration des Barbares. Aujourd'hui le monde civilisé, que l'on peut, à défaut d'autre nom collectif, appeler le monde européen, n'est point environné par des populations barbares; au contraire, il les entoure d'une zone incessamment agrandie, il les pénètre, les transforme, leur apporte une industrie nouvelle et de nouvelles mœurs. […] Maintenant une ère nouvelle a commencé, grâce à l'annexion graduelle du monde barbare au domaine européen, et la postérité pourra reconnaître sans peine la part de travail accomplie depuis 1850 par les colonisateurs français, espagnols, italiens. Elle est déjà fort considérable : d'année en année on voit changer l'aspect de l'Algérie par la naissance des villes, l'accroissement des cultures, l'extension du réseau des routes et des voies ferrées.”

Élisée Reclus (1830–1905) géographe, écrivain et anarchiste français

Nouvelle géographie universelle: la terre et les hommes, 1881

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“Le minimalisme est l'évolution la plus importante de la musique occidentale depuis la seconde guerre mondiale.”

John Coolidge Adams (1947) compositeur et chef d'orchestre américain

Déclaration à la BBC

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“Au demeurant, la situation internationale fait que la Russie est aujourd'hui rejetée en arrière; que dans l'ensemble la productivité du travail national est maintenant sensiblement moins élevée chez nous qu'avant la guerre. Les puissances capitalistes de l'Europe occidentale, en partie sciemment, en partie spontanément, ont fait tout leur possible pour nous rejeter en arrière, pour profiter de la guerre civile en Russie en vue de ruiner au maximum notre pays. Précisément une telle issue à la guerre impérialiste leur apparaissait, bien entendu, comme offrant des avantages sensibles. Si nous ne renversons pas le régime révolutionnaire en Russie, nous entraverons du moins son évolution vers le socialisme, voilà à peu près comment ces puissances raisonnaient, et, de leur point de vue, elles ne pouvaient raisonner autrement. En fin de compte elles ont accompli leur tâche à moitié. Elles n'ont pas renversé le nouveau régime instauré par la Révolution, mais elles ne lui ont pas permis non plus de faire aussitôt un pas en avant tel qu'il eût justifié les prévisions des socialistes, qui leur eût permis de développer à une cadence extrêmement rapide les forces productives; de développer toutes les possibilités dont l'ensemble eût formé le socialisme; de montrer à tous et à chacun nettement, de toute évidence, que le socialisme implique des forces immenses et que l'humanité est passée maintenant à un stade de développement nouveau, qui comporte des perspectives extraordinairement brillantes.”

Lénine (1870–1924) révolutionnaire et homme d'état soviétique

Mieux vaut moins, mais mieux, 1923

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“On nous avait fait le coup des aspects positifs de Vichy (bouclier, moindre mal, grandes réformes économiques et sociales…). Voilà qu’on nous refait celui du rôle positif, voire de l’œuvre humaniste, de la présence française en Afrique (équipements, santé, Savorgnan de Brazza, Lyautey, nos ancêtres les Gaulois, l’école de la République…). […] Le projet colonial, même s’il n’est pas le seul en cause et si les peuples d’Afrique n’ont pas attendu les négriers occidentaux pour pratiquer la traite des personnes et l’esclavage, est un projet pervers, fondé sur des règles qui font, en tant que telles, honte à une démocratie : Code de l’indigénat, racisme d’État, droit des races dites supérieures à gouverner les inférieures. L’idéologie coloniale, le corps de convictions et de fantasmes qui ont rendu possible la conquête militaire d’une partie du monde par une autre, n’est pas une idéologie génocidaire […] mais c’est incontestablement, en revanche, une idéologie criminelle […] : ainsi les morts de la conquête de l’Algérie par Bugeaud et Pélissier; ainsi les morts de Sétif; ainsi les victimes de la pacification de Madagascar; j’en passe. […] l’idée coloniale était, en soi, une idée perverse; l’aventure coloniale a été, en son principe, une page sombre de notre Histoire; et il y a dans le geste de ceux qui veulent réviser cette évidence, il y a dans leur aplomb, leur passion, leur enthousiasme repu de beaufs qui se lâchent, un parfum de bond en arrière que l’on n’avait pas senti depuis longtemps.”

Bernard-Henri Lévy (1948) écrivain français

À propos de la loi du 23 février 2005 portant reconnaissance de la Nation et contribution nationale en faveur des Français rapatriés.
Citations de BHL

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“Le socialisme est devenu partie intégrante de la mentalité occidentale.”

Vladimir Boukovsky (1942–2019) écrivain russe

Cette lancinante douleur de la liberté, 1981

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“On peut distinguer cette espèce d'hommes en trois races différentes: 1. Celle des Arabes orientaux venant des bords de la mer Rouge ou de l'Arabie proprement dite; 2. Celle des Arabes occidentaux ou africains originaires de la Mauritanie ou des côtes d'Afrique; 3. Enfin, celle des Arabes-Bédouins ou Scénites, errants sur les lisières des déserts… Le génie propre des ces hommes les a portés à fournir les premiers rois pasteurs de l'Égypte, les premiers astronomes, des philosophes profonds et de grands médecins: on connaît au reste leurs travaux et leurs conquêtes. La perfection que nous avons reconnue dans tous les organes de la vie intérieure et dans ceux de la vie de relation chez les Arabes, annonce en effet une intelligence innée proportionnée à cette perfection physique, et sans doute supérieure, toutes choses égales d'ailleurs, à celle, par exemple, des peuples du nord de la terre… Il est vraisemblable que le climat de l'Arabie, la vie sobre, régulière et simple de cette race d'hommes qui a pris naissance dans cette riche et fertile contrée, ont contribué à leur donner cette perfectibilité d'organes et cette intelligence rare qui en fait, en quelque sorte, une espèce à part… On est loin de trouver cette perfectibilité physique chez les peuples mélangés d'une partie de l'Asie, de l'Amérique, et surtout chez les nations septentrionales de l'Europe. D'après cela, je me persuade que le berceau du genre humain se trouve dans le pays que nous avons désigné… ce qui me porte enfin à croire que l'Arabe est l'homme primitif…. Les peuples ou les individus des autres contrées de la terre, dont les formes de la tête et la structure des organes s'approchent le plus de l'état physique des vrais Arabes, ont nécessairement une perfectibilité proportionnée dans leurs fonctions sensitives et dans leurs facultés intellectuelles.”

Dominique-Jean Larrey (1766–1842) médecin français

Remarques sur la constitution physique des Arabes (Qu'on peut considérer comme la race primitive de l'espèce humaine ou comme son prototype)
Mémoires et Campagnes 1786-1840

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“Je parle ici, comme Algérien devenu français un moment donné, ayant perdu sa citoyenneté française, et l'ayant retrouvée. Parmi toutes les richesses culturelles que j'ai reçues, que j'ai héritées, ma culture algérienne est parmi celles qui m'ont le plus fortement soutenu. L'héritage que j'ai reçu de l'Algérie est quelque chose qui a probablement inspiré mon travail philosophique. Tout le travail que j'ai poursuivi, à l'égard de la pensée philosophique européenne, occidentale, comme on dit, gréco-européenne, les questions que j'ai été amené à lui poser depuis une certaine marge, une certaine extériorité, n'auraient certainement pas été possibles si, dans mon histoire personnelle, je n'avais pas été une sorte d'enfant de la marge de l'Europe, un enfant de la Méditerranée, qui n'était ni simplement français ni simplement africain, et qui a passé son temps à voyager d'une culture à l'autre et à nourrir les questions qu'il se posait à partir de cette instabilité. Tout ce qui m'a intéressé depuis longtemps, au titre de l'écriture, de la trace, de la déconstruction de la métaphysique occidentale — que je n'ai jamais, quoi qu'on en ait répété, identifiée comme une chose homogène ou définie au singulier —, tout cela n'a pas pu ne pas procéder de cette référence à un ailleurs dont le lieu et la langue m'étaient pourtant inconnus ou interdits.”

Jacques Derrida (1930–2004) philosophe français
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“En réunissant ici les textes sur la Chine que j'ai écrits entre 1953 et 1979, je pose les jalons d'une histoire qui ne serait qu'anecdotique si elle était seulement celle d'un intellectuel de gauche occidental : parti du projet socialiste et de sa mise en œuvre exaltante, il se réveille devant la réalité d'un fascisme rouge encore plus délirant que les fascisme noirs, parce que nimbé des voiles et du discours d'une idéologie de gauche.
* Le fascisme fasciste pose comme postulat que le pouvoir doit appartenir aux élites (qui sont définies comme élites par elles-mêmes).
* Le fascisme rouge pose comme postulat que le pouvoir doit appartenir au peuple, mais corrige en pratique ce principe par la certitude ( inavouée en public) que, le peuple ne connaissant pas où est son bien, c'est à une élite auto désignée par cooptation qu'il incombera de le diriger.
* Le fascisme fasciste pose comme postulat que tous les hommes sont inégaux devant la loi, qui sera d'ailleurs édictée par quelques-uns.
* Le fascisme rouge pose comme postulat que tous les hommes sont égaux devant la loi, mais omet de rédiger une loi, et corrige la théorie proclamée de l'égalité de principe par la praxis d'une société où tous les hommes sont égaux, mais où il y en a qui sont plus égaux que d'autres.
* Le fascisme noir annonce d'entrée de jeu qu'il considérera les Juifs comme une race inférieure et finit par les tuer.
* Le fascisme rouge proclame dans ses constitutions que tous les citoyens ont les même droits et les même devoir, et s'empresse aussitôt d'établir des discriminations si féroce entre ceux qui ont une bonne origine sociale et ceux qui ont une mauvais origine sociale [...] qu'au bout de quelques années, ceux qui sont mal nés remplisse les prisons, les camps, les cimetières [...].
Fascisme rouge, Fascisme noir, fascisme fasciste [...] ces galipettes dialectiques et ces ruses de la déraison cousues de fil blanc, rouge ou noir correspondent en fait à un clivage réel : la frontière entre gauche et droite. [...] La Chine maoïste n'est pas à gauche face à l'Espagne franquiste ou au Chili de Pinochet. L'URSS de Staline ou Brejnev, le Cambodge de Pol Pot ne sont pas à gauche en opposition au Reich de Hitler ou au Vietnam socialiste. L'Argentine de Peron ou de Videla n'est pas à droite, antagoniste de l'Albanie de Enver Hodja..”

Claude Roy (1915–1997) poète, journaliste et écrivain français

Sur la Chine, 1979

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“Mais les révolutionnaires qui ne savent pas allier aux formes illégales de lutte toutes les formes légales sont de bien mauvais révolutionnaires. Il n'est pas difficile d'être un révolutionnaire quand la révolution a éclaté déjà et bat son plein; quand tout un chacun s'y rallie par simple engouement, pour suivre la mode, parfois même pour faire carrière. Sa "libération" de ces piètres révolutionnaires, le prolétariat doit la payer plus tard, après sa victoire, par des efforts inouïs, par un martyre douloureux, pourrait-on dire. Il est beaucoup plus difficile - et beaucoup plus précieux - de se montrer révolutionnaire quand la situation ne permet pas encore la lutte directe, déclarée, véritablement massive, véritablement révolutionnaire, de savoir défendre les intérêts de la révolution (par la propagande, par l'agitation, par l'organisation) dans des institutions non révolutionnaires, voire nettement réactionnaires, dans une ambiance non révolutionnaire, parmi des masses incapables de comprendre tout de suite la nécessité d'une méthode d'action révolutionnaire. Savoir trouver, pressentir, déterminer exactement la voie concrète ou le tour spécial des événements, qui conduira les masses vers la grande lutte révolutionnaire véritable, décisive et finale : tel est le principal objet du communisme actuel en Europe occidentale et en Amérique.”

La Maladie infantile du communisme (le « gauchisme »), 1920

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