Citations sur assassiner

Une collection de citations sur le thème de assassiner, tout, bien-être, homme.

Citations sur assassiner

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“Entre colonisateur et colonisé, il n'y a de place que pour la corvée, l'intimidation, la pression, la police, le vol, le viol, les cultures obligatoires, le mépris, la méfiance, la morgue, la suffisance, la muflerie, des élites décérébrées, des masses avilies. […] J'entends la tempête. On me parle de progrès, de "réalisations", de maladies guéries, de niveaux de vie élevés au-dessus d'eux-mêmes. Moi, je parle de sociétés vidées d'elles-mêmes, des cultures piétinées, d'institutions minées, de terres confisquées, de religions assassinées, de magnificences artistiques anéanties, d'extraordinaires possibilités supprimées. On me lance à la tête des faits, des statistiques, des kilométrages de routes, de canaux, de chemin de fer. Moi, je parle de milliers d'hommes sacrifiés au Congo-Océan. Je parle de ceux qui, à l'heure où j'écris, sont en train de creuser à la main le port d'Abidjan. Je parle de millions d'hommes arrachés à leurs dieux, à leur terre, à leurs habitudes, à leur vie, à la danse, à la sagesse. Je parle de millions d'hommes à qui on a inculqué savamment la peur, le complexe d'infériorité, le tremblement, l'agenouillement, le désespoir, le larbinisme. On m'en donne plein la vue de tonnage de coton ou de cacao exporté, d'hectares d'oliviers ou de vignes plantés. Moi, je parle d'économies naturelles, d'économies harmonieuses et viables, d'économies à la mesure de l'homme indigène désorganisées, de cultures vivrières détruites, de sous-alimentation installée, de développement agricole orienté selon le seul bénéfice des métropoles, de rafles de produits, de rafles de matières premières.”

Discours sur le colonialisme, 1950

“Les assassins sont comme les militaires : ennuyeux et dangereux en même temps.”

Robin Cook (1931–1994) chirurgien, spécialiste de romans policiers médicaux

Les mois d'avril sont meurtriers, 1984

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“Je suis fini, je suis mort, je suis assassiné.”

Plaute (-254–-184 avant J.-C.) poète comique, acteur, chef de troupe théâtrale et auteur de comédies romain

Perii, interii, occidi.
la
L'avare Euclion venant de découvrir que son or a disparu.
La Comédie de la Marmite (Aulularia)

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“Voyez ces lâches assassins! Ils nous suivront jusqu'à la mort.”

Georges Jacques Danton (1759–1794) avocat, homme politique et révolutionnaire français

Apostrophe adressée aux membres du comité de sûreté générale, installés derrière les juges du tribunal révolutionnaire (séance du 15 germinal an II- 4 avril 1794).
Discours

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“Mettre mes chaussettes est pour moi le pire moment de la journée. Dans le futur, si je vis le jour le plus affreux de ma vie – un jour où ma grand-mère est assassinée par mon autre grand-mère –, le pire moment de cette journée, ce sera celui où j'enfilerai mes chaussettes.”

Louis C.K. (1967) acteur et humoriste américain

Putting on my socks is the worst part of every day. And it always will be! Even if I'd have a terrible day in the future, where my grandmother is murdered by my other grandmother, the worst part of that day would be when I put on my socks.
en
Oh My God (2013)

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“Pour un peu je serais tombé au beau milieu des assassins, si la Providence n’eût voulu, Dieu merci, me conserver pour faire de moi un meilleur usage.”

Ludwig Tieck (1773–1853) Nouvelliste, romancier, dramaturge et critiques théâtrales, auteur de contes et traducteur allemand

Vie de l’illustre empereur Abraham Tonelli

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“C'est par un état de violence permanente que le despote peut faire valoir sa volonté sur le corps social tout entier. Le despote est donc celui qui exerce en permanence — hors statut et hors la loi, mais d'une manière qui est complètement intriquée dans son existence même — et qui fait valoir d'une façon criminelle son intérêt. C'est le hors-la-loi permanent, c'est l'individu sans lien social. Le despote est l'homme seul. Le despote est celui qui, par son existence même et par sa seule existence, effectue le crime maximum, le crime par excellence, celui de la rupture totale du pacte social par lequel le corps même de la société doit pouvoir exister et se maintenir. Le despote est celui dont l'existence fait corps avec le crime, dont la nature est donc identique à une contre-nature. C'est l'individu qui fait valoir sa violence, ses caprices, sa non-raison, comme loi générale ou comme raison d'État. C'est-à-dire que, au sens strict, depuis sa naissance jusqu'à la mort, en tout cas pendant tout l'exercice de son pouvoir despotique, le roi — ou en tout cas le roi tyrannique — est tout simplement un monstre. Le premier monstre juridique que l'on voit apparaître, se dessiner dans le nouveau régime de l'économie du pouvoir de punir, le premier monstre qui apparaît, le premier monstre repéré et qualifié, ce n'est pas l'assassin, ce n'est pas le violateur, ce n'est pas celui qui brise les lois de la nature; c'est celui qui brise le pacte social fondamental. Le premier monstre, c'est le roi. C'est le roi qui est, je crois, le grand modèle général à partir duquel dériveront historiquement, par toute une série de déplacements et de transformations successives, les innombrables petits monstres qui vont peupler la psychiatrie et la psychiatrie légale du XIXe siècle.”

Michel Foucault (1926–1984) philosophe français

Les Anormaux — Cours au Collège de France, 1974-1975, Cours du 29 janvier 1975

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“Et aussi, je vis le peu de valeur placé dans la vie humaine, le total manque de respect pour la dignité de l'humain, la trahison de la confiance, la terreur de la police secrète et la main sanglante de l'assassin, durant et après ces années où je professais le communisme.”

Manning Johnson (1908–1959) écrivain américain

And, too, I saw the low value placed upon human life, the total lack of respect for the dignity of man, the betrayal of trust, the terror of the Secret Police and the bloody hand of the assassin, during and since, those fateful years when I embraced communism.
en

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“Donc il ont eu entre leurs mains ce questionnaire sur les problèmes rencontrés par les enseignants dans leur travail. Et ils ont retrouvé les formulaires qui avaient été remplis et renvoyés par des établissements de tout le pays en réponse au questionnaire. Et les plus gros problèmes signalés c'étaient des trucs comme parler en classe et courir dans les couloirs. Mâcher du chewing-gum. Copier en classe. Des trucs du même tabac. Alors les enseignants en question ont pris un formulaire vierge et en ont imprimé un paquet et ont envoyé les formulaires aux mêmes établissements. Quarante ans plus tard. Voici quelque-unes des réponses. Les viols, les incendies volontaires, les meurtres. La drogue. les suicides. Alors ça m'a fait réfléchir. Parce que la plupart du temps, chaque fois que je dis quelque chose sur le monde qui part à vau-l'eau on me regarde avec un sourire en coin et on me dit que je vieillis. Que c'est des symptômes. Mais ce que je pense à ce sujet c'est que quelqu'un qui ne peut pas voir la différence entre violer et assassiner les gens et mâcher du chewing-gum a un problème autrement plus grave que le problème que j'ai moi. C'est pas tellement long non plus quarante ans. Peut-être que les quarante prochaines années sortiront certains de leur anesthésie. Si c'est pas trop tard.”

Cormac McCarthy (1933) écrivain américain

Non, ce pays n'est pas pour le vieil homme, 2005

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“Les misérables! Non contents de m’assassiner, ils veulent encore assassiner ma femme!”

Camille Desmoulins (1760–1794) personnalité politique française

Au procès de Georges Danton et des dantonistes, le 4 avril 1794.

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“À leur tour, sans le vouloir, ils l'avaient rayé de la liste des morts comme de celle des vivants, répétant par amour le geste des assassins.”

Philippe Grimbert (1948) psychanalyste et écrivain français

Au sujet de Simon, frère (mort pendant la guerre) de l'auteur, et dont le nom ne fut plus prononcé par la famille.
Un Secret, 2004

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“J'ai peur de m'avouer que je suis un assassin. Sous cette foutue trempe d'écriture, je ne suis qu'une vulgaire tortionnaire.”

Amanda Sthers (1978) auteur dramatique, scénariste, parolière

Rompre le charme (2012)

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“Si l'on veut abolir la peine de mort en ce cas, que MM. les assassins commencent: qu'ils ne tuent pas, on ne les tuera pas.”

Alphonse Karr (1808–1890) romancier et journaliste français

http://books.google.com/books?id=5RAoAQAAIAAJ&q=%22Si+l'on+veut+abolir+la+peine+de+mort+en+ce+cas+que%22+%22MM+les+assassins+commencent+qu'ils+ne+tuent+pas+on+ne+les+tuera+pas%22&pg=PA304#v=onepage

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“Notre conscience est un juge infaillible, quand nous ne l'avons pas encore assassinée.”

Honoré de Balzac (1799–1850) romancier, critique littéraire, essayiste, journaliste et écrivain français

The Wild Ass’s Skin (1831), Part II: A Woman Without a Heart

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