Citations sur les enfants
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“le psychologue scolaire doit aider l’enfant à se révéler”

Henri Wallon (1879–1962) philosophe, psychologue, neuropsychiatre, pédagogue et homme politique français

Revue Enfance, La psychologie scolaire, Numéro Spécial, 1952

“J'ai vu des pères et des mères étudier le problème scolaire afin d'aider l'éducation a contribuer à l'entraînement d'une cinquième colonne pour l'ennemi. J'ai vu des femmes au foyer au Texas, après une dure journée de travail, prendre place à un cours d'étude de la Constitution des États-Unis, et je les ai entendues expliquer ce qu'elles avaient appris à leurs enfants, déterminées à ne pas se laisser voler leur héritage.”

Bella Dodd (1904–1969)

I have seen fathers and mothers study the school problem to help education from contributing to the training of a fifth column for the enemy. I have seen housewives in Texas, after a hard day’s work, sit down to a course of study on the Constitution of the United States, and I have heard them explain what they learned to their children, determined that they shall not be robbed of their heritage.
en

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“Quel genre d'utopie laisse les enfants se faire dévorer par des bêtes sauvages?”

Mike Resnick (1942–2020) auteur de science-fiction

Citations des Romans, Kirinyaga, Une utopie africaine, 1998

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“Louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras pour travailler à l’usine, quelle différence ?”

Pierre Bergé (1930–2017) entrepreneur en confection de luxe, homme d'affaires, et mécène français
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“Mon avis, c'est que sont mortes de faim 200 000 personnes et en majorité des enfants.”

Michel Rocard (1930–2016) homme d'État français

À partir de 1957, l'armée française a déplacé jusqu'à deux millions de paysans pour les soustraire à l'influence du FLN, soit la moitié de la population musulmane rurale.

“Une mère a toujours espoir de voir ses enfants se porter mieux qu'elle.”

Daniel Woodrell (1953) écrivain américain

La Fille aux cheveux rouge tomate, 1998

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“J’avais vingt ans quand l’Europe, fouettée à vif, fouettée à mort par Hitler, Mussolini, Franco, Staline, et rendue folle, avait sombré. Comment guérir de cette souffrance? À Lanzberg, le 4 mai 1945, il avait fallu forcer la grande porte du camp des Juifs. Seule la mort nous avait reçus. Les gardiens, avant de filer, avaient cadenassé les déportés dans les baraques, et ils avaient brûlé le tout. Des enfants avaient couru, pour échapper. Le lance-flammes les avait rattrapés. Nous avions enjambé les petits corps noircis. La neige était tombée, vers midi, du ciel sale, et les avait recouverts. […] Plus tard, j'ai assisté à la projection de la bande filmée par les services hitlériens lors du procès des conjurés du 20 juillet 1944, en Allemagne. Images terribles, ineffaçables. Un président du tribunal convulsionnaire, hurlait, tendait le poing, insultait. Un général accusé qui serait, le soir même, pendu la gorge ouverte à un croc de boucher et qui s’occupait à retenir son pantalon, dont on avait coupé les bretelles. Ces images, je ne m’en suis jamais défait. D’autres encore, de sang, de boue, de honte. Scénario interchangeable. Pas plus que la liberté, la tyrannie n’a de frontière. […] Ô nuit de l’âme! Cet univers polaire où l’homme cède à la raison d’État, à la loi du parti, au fanatisme de la race, et chavire dans la servitude, je l’exècre. Charlot s’est trompé de rôle. Je ne ris pas des dictateurs.”

François Mitterrand (1916–1996) 4e président de la cinquième République Française

Ouvrages, La Rose au poing

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“Je commençais à réaliser pourquoi le Parti n'avait pas de programme à long terme pour les services sociaux, les hôpitaux, les écoles ou le gardiennage d'enfants. Ils plagiaient les programmes de divers syndicats et associations sociales. De telles réformes, si elles convenaient, pouvaient être adaptées au goût du jour. Mais les réformes étaient un anathème de la stratégie à long terme du communisme, qui visait la révolution et la dictature du prolétariat.”

Bella Dodd (1904–1969)

I began to realize why the Party had no long-range program for welfare, hospitals, schools, or child care. They plagiarized programs from the various civil-service unions. Such reforms, if they fitted in, could be adapted to the taste of the moment. But reforms were anathema to communist long-range strategy, which stood instead for revolution and

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“Bientôt, je vais moi-même casser la gueule de mon enfant. Le frapper sans les mains. Juste avec les mots qui ne veulent rien dire.”

Samuel Benchetrit (1973) écrivain, acteur, scénariste, réalisateur et metteur en scène français.

La Nuit avec ma femme, 2016

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“Les pires conflits entre les individus ou entre les peuples opposent souvent des opprimés. C'est une idée romanesque largement répandue que d'imaginer que les persécutés se serrent les coudes et agissent comme un seul homme pour combattre le tyran despotique. En réalité, deux enfants martyrs ne sont pas forcément solidaires et leur destin commun ne les rapproche pas nécessairement. Souvent, ils ne se considèrent pas comme compagnons d'infortune, mais chacun voit en l'autre l'image terrifiante de leur bourreau commun.

Il en va probablement ainsi entre les Arabes et les Juifs, depuis un siècle.

L'Europe a brimé les Arabes, elle les a humiliés, asservis par l'impérialisme et le colonialisme, elle les a exploités, maltraités,et c'est encore l'Europe qui a persécuté, opprimé les Juifs et qui a autorisé, voire aidé les Allemands à les traquer aux quatre coins du monde et à les exterminer presque tous. Or les Arabes ne nous prennent pas pour une poignée de survivants à moitié hystériques, mais pour le fier rejeton de l'Europe colonialiste, sophistiquée et exploiteuse, revenue en douce au Proche-Orient - cette fois sous le masque du sionisme - pour recommencer à les exploiter, les expulser et les spolier. Nous, nous ne les prenons pas pour des victimes semblables à nous, des frères d'infortune, mais pour des cosaques fomenteurs de pogroms, des antisémites avides de sang, des nazis masqués : comme si nos persécuteurs européens ressurgissaient ici, en Terre d'Israël, avec moustache et keffieh, nos assassins de toujours, obsédés par l'idée de nous couper la gorge, juste pour le plaisir.”

Amos Oz (1939–2018) poète, romancier et essayiste israélien

Une histoire d'amour et de ténèbres , 2002

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“Qu'est-ce que le suffrage universel? C'est l'élection du père par les enfants.”

Léon Bloy (1846–1917) romancier et essayiste français

Écrit intime, Quatre ans de captivité à Cochons-sur-Marne, 1905

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“Jugeant sa fille (19 ans) trop peu austère, l'horloger stéphanois Jallat l'a tuée. Il est vrai qu'il lui reste onze autres enfants.”

Félix Fénéon (1861–1944) critique d'art, journaliste et directeur de revues français

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Nouvelles en trois lignes

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“Votre doctrine est […] une sorte de fatalisme, de prédestination si vous voulez; différente toutefois de celle de saint Augustin, des jansénistes et des calvinistes (ce sont ceux-ci qui vous ressemblent le plus par l'absolu de la doctrine) en ce que chez vous il y a un lien très étroit entre le fait de la prédestination et la matière. Ainsi vous parlez sans cesse de races qui se régénèrent ou se détériorent, qui prennent ou quittent des capacités sociales qu'elles n'avaient pas par une infusion de sang différent, je crois que ce sont vos propres expressions. Cette prédestination-là me paraît, je vous l'avouerai, cousine du pur matérialisme. […]Quel intérêt peut-il y avoir à persuader à des peuples lâches qui vivent dans la barbarie, dans la mollesse ou dans la servitude, qu'étant tels de par la nature de leur race il n'y a rien à faire pour améliorer leur condition, changer leurs mœurs ou modifier leur gouvernement? Ne voyez-vous pas que de votre doctrine sortent naturellement tous les maux que l'inégalité permanente enfante, l'orgueil, la violence, le mépris du semblable, la tyrannie et l'abjection sous toutes ses formes? Que me parlez-vous, mon cher ami, de distinctions à faire entre les qualités qui font pratiquer les vérités morales et ce que vous appelez l'aptitude sociale? Est-ce que ces choses sont différentes? Quand on a vu un peu longtemps et d'un peu près la manière dont se mènent les choses publiques, croyez-vous qu'on ne soit pas parfaitement convaincu qu'elles réussissent précisément par les mêmes moyens qui font réussir dans la vie privée; que le courage, l'énergie, l'honnêteté, la prévoyance, le bon sens sont les véritables raisons de la prospérité des empires comme de celle des familles et qu'en un mot la destinée de l'homme, soit comme individu, soit comme nation, est-ce qu'il la veut faire? Je m'arrête ici; permettez, je vous prie, que nous en restions là de cette discussion. Nous sommes séparés par un trop grand espace pour que la discussion puisse être fructueuse. Il y a un monde intellectuel entre votre doctrine et la mienne.”

Alexis de Tocqueville (1805–1859) philosophe politique, homme politique, historien, précurseur de la sociologie et écrivain français

Œuvres complètes, Tocqueville s'oppose au racialisme de Gobineau

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“Le mot sage dit à un enfant, est un mot qu’il comprend toujours, et qu’on ne lui explique jamais.”

Joseph Joubert (1754–1824) philosophe et essayiste français

Tome 1, De l'éducation.

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“Gardez-vous de penser que les destinées du peuple soient attachées à quelques hommes; gardez-vous de redouter le choc des opinions, et les orages des discussions politiques, qui ne sont que les douleurs de l'enfantement de la liberté.”

Maximilien de Robespierre (1758–1794) homme politique français

Discours, Défense de Robespierre, prononcée à la Société des Amis de la Constitution en réponse aux deux discours de Brissot et Guadet, [27, avril, 1792]

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“Il avait suffi, pour ne pas l'effrayer, d'être avec lui ce que Jérôme aurait voulu que fût l'humanité pour lui, ce que fût l'humanité. Un instinct de vie si pur, une âme si dégagée des liens qui l'enserrent dès sa naissance, que le mot liberté reprenait sens à sa vue. Jérôme respectait d'ailleurs en son compagnon, comme il l'avait encouragée en soi-même, cette impossibilité de supporter la moindre question, le moindre contrôle; mais, alors qu'il n'avait ressenti que très tard, après la guerre, et comme une révolte, comme un schisme, l'impuissance à vivre cette vie plus faite de la vie des autres que de la sienne propre, les mêmes sentiments dans l'enfant étaient si aisés, si proches de la nature et du bon sens qu'on imaginait très bien une humanité soumise à cette façon d'être humaine. Une humanité où chaque homme aurait été distinct des autres, dans son âme comme dans son corps, comme un astre et des astres. Où les rapports entres les êtres n'auraient jamais été que des flexions, des consentements, des transparences, et où seul le silence aurait été un bien et un plaisir commun. (…) Où chaque homme n'eût pas été un administrateur-délégué de la race entière des hommes, responsable jusque dans sa façon de cracher ou de faire l'amour… Une humanité, sans lois sociales et esthétiques, aussi libérée de ses codes multiples que de ces tics qui ont créé le grès flambé ou le cuir de Cordoue… Plus belle aussi… Où l'âge ne déposerait pas sur chacun de vos doigts, à chaque phalange, un triste nombril.”

Aventures de Jérôme Bardini, 1930

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“23. (…) Ainsi, sans le péché, ces mariages, dignes de la félicité du paradis, eussent été exempts de toute concupiscence honteuse et féconds en aimables fruits. Comment cela eût-il pu se faire? Nous n’avons point d’exemple pour le montrer; et toutefois il n’y a rien d’incroyable à ce que la partie sexuelle eût obéi à la volonté, puisque tant d’autres parties du corps lui sont soumises. (…) C’est cette résistance, c’est ce combat entre la concupiscence et la volonté qui n’auraient point eu lieu dans le paradis sans le péché; tous les membres du corps y eussent été entièrement soumis à l’esprit. Ainsi le champ de la génération (cf. Virgile, Georg., livre III, v. 136.) eût été ensemencé par les organes destinés à cette fin, de même que la terre reçoit les semences que la main y répand;(…). 24. L’homme aurait semé et la femme aurait recueilli, quand il eût fallu et autant qu’il eût été nécessaire, les organes n’étant pas mus par la concupiscence, mais par la volonté. (…) 26. L’homme vivait donc dans le paradis comme il voulait, puisqu’il ne voulait que ce qui était conforme au commandement divin; (…) Les parties destinées à la génération auraient été mues, comme les autres membres, par le seul commandement de la volonté. Il aurait pressé sa femme dans ses bras (cf. Virgile, Énéide, livre VIII, v. 406.) avec une entière tranquillité de corps et d’esprit, sans ressentir en sa chair aucun aiguillon de volupté, et sans que la virginité de sa femme en souffrît aucune atteinte. Si l’on objecte que nous ne pouvons invoquer ici le témoignage de l’expérience, je réponds que ce n’est pas une raison d’être incrédule; car il suffit de savoir que c’est la volonté et non une ardeur turbulente qui aurait présidé à la génération. Et d’ailleurs, pourquoi la semence conjugale eût-elle nécessairement fait tort à l’intégrité de la femme, quand nous savons que l’écoulement des mois n’en fait aucun à l’intégrité de la jeune fille? Injection, émission, les deux opérations sont inverses, mais la route est la même. La génération se serait donc accomplie avec la même facilité que l’accouchement; car la femme aurait enfanté sans douleur, et l’enfant serait sorti du sein maternel sans aucun effort, comme un fruit qui tombe lorsqu’il est mûr. (…)”

Et ideo illæ nuptiæ dignæ felicitate paradisi, si peccatum non fuisset, et diligendam prolem gignerent et pudendam libidinem non haberent. Sed quo modo id fieri posset, nunc non est quo demonstretur exemplo. Nec ideo tamen incredibile debet videri etiam illud unum sine ista libidine voluntati potuisse servire, cui tot membra nunc serviunt. (...)Hunc renisum, hanc repugnantiam, hanc voluntatis et libidinis rixam uel certe ad voluntatis sufficientiam libidinis indigentiam procul dubio, nisi culpabilis inobœdientia pœnali inobœdientia plecteretur, in paradiso nuptiæ non haberent, sed voluntati membra, ut cetera, ita cuncta servirent. Ita genitale aruum vas in hoc opus creatum seminaret, ut nunc terram manus, (...). 24. Seminaret igitur prolem vir, susciperet femina genitalibus membris, quando id opus esset et quantum opus esset, voluntate motis, non libidine concitatis. (...) 26. Vivebat itaque homo in paradiso sicut volebat, quamdiu hoc volebat quod Deus jusserat; (...) In tanta facilitate rerum et felicitate hominum absit ut suspicemur non potuisse prolem seri sine libidinis morbo, sed eo voluntatis nutu moverentur membra illa quo cetera, et sine ardoris inlecebroso stimulo cum tranquillitate animi et corporis nulla corruptione integritatis infunderetur gremio maritus uxoris. Neque enim quia experientia probari non potest, ideo credendum non est, quando illas corporis partes non ageret turbidus calor, sed spontanea potestas, sicut opus esset, adhiberet, ita tunc potuisse utero conjugis salva integritate feminei genitalis virile semen inmitti, sicut nunc potest eadem integritate salva ex utero virginis fluxus menstrui cruoris emitti. Eadem quippe via posset illud inici, qua hoc potest eici. Vt enim ad pariendum non doloris gemitus, sed maturitatis inpulsus feminea viscera relaxaret, sic ad fetandum et concipiendum non libidinis appetitus, sed voluntarius usus naturam utramque conjungeret.
la
Citations de saint Augustin, La Cité de Dieu

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“[S]oudain, au tréfonds des abysses, une lueur infinitésimale… Elle frétille, approche, se silhouette lentement; c’est un enfant… qui court; sa foulée fantastique fait reculer les pénombres et les opacités… Cours, lui crie la voix de son père, cours… Une aurore boréale se lève sur les vergers en fête; les branches se mettent aussitôt à bourgeonner, à fleurir, à ployer sous leurs fruits. L’enfant longe les herbes folles et fonce sur le Mur qui s’effondre telle une cloison en carton, élargissant l’horizon et exorcisant les champs qui s’étalent sur les plaines à perte de vue… Cours… Et il court, l’enfant, parmi ses éclats de rires, les bras déployés comme les ailes des oiseaux. La maison du patriarche se relève de ses ruines; ses pierres s’époussettent, se remettent en place dans une chorégraphie magique, les murs se redressent, les poutres au plafond se recouvrent de tuiles; la maison de grand-père est debout dans le soleil, plus belle que jamais. L’enfant court plus vite que les peines, plus vite que le sort, plus vite que le temps… Et rêve, lui lance l’artiste, rêve que tu es beau, heureux et immortel… Comme délivré de ses angoisses, l’enfant file sur l’arête des collines en battant des bras, la frimousse radieuse, les prunelles en liesse, et s’élance vers le ciel, emporté par la voix de son père : On peut tout te prendre; tes biens, tes plus belles années, l’ensemble de tes joies, et l’ensemble de tes mérites, jusqu’à ta dernière chemise – il te restera toujours tes rêves pour réinventer le monde que l’on t’a confisqué.”

Yasmina Khadra (1955) écrivain algérien

L’Attentat, 2005

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“À long terme, tous les fils d’Adam et d’Ève sont des enfants perdus.”

Amin Maalouf (1949) écrivain franco-libanais

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“D'une autre part, j'ai souvent entendu en France des hommes que je respecte, mais que je n'approuve pas, trouver mauvais qu'on brûlât les moissons, qu'on vidât les silos et enfin qu'on s'emparât des hommes sans armes, des femmes et des enfants. Ce sont là, suivant moi, des nécessités fâcheuses, mais auxquelles tout peuple qui voudra faire la guerre aux Arabes sera obligé de se soumettre. Et, s'il faut dire ma pensée, ces actes ne me révoltent pas plus ni même autant que plusieurs autres que le droit de la guerre autorise évidemment et qui ont lieu dans toutes les guerres d'Europe. En quoi est-il plus
odieux de brûler les moissons et de faire prisonniers les femmes et les enfants que de bombarder la population inoffensive d'une ville assiégée ou que de s'emparer en mer des vaisseaux marchands appartenant aux sujets d'une puissance ennemie ? L'un est, à mon avis, beaucoup plus dur et moins justifiable que l'autre. Si en Europe on ne brûle pas les moissons, c'est qu'en général on fait la guerre à des gouvernements et non à des peuples.[...] Le second moyen en importance, après l'interdiction du commerce, est le ravage du pays. Je crois que le droit de la guerre nous autorise à ravager le pays et que nous devons le
faire soit en détruisant les moissons à l'époque de la récolte, soit dans tous les temps en faisant de ces incursions rapides qu'on nomme razzias et qui ont pour objet de s'emparer des hommes ou des troupeaux.”

Alexis de Tocqueville (1805–1859) philosophe politique, homme politique, historien, précurseur de la sociologie et écrivain français

Œuvres complètes, La condamnation de la colonisation en Algérie

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“[…] il n'y a pas de pouvoir plus fort que le désir de protéger son enfant qu'éprouve une mère.”

Terry Goodkind (1948) écrivain américain

L'Epée de vérité, (Debt of Bones, 1996)

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“Voilà comment les parents s'aliènent leurs enfants : en oubliant qu'ils ont été enfants eux aussi.”

David Homel (1952) écrivain et traducteur américain

Le droit chemin, 2010

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“Je suis l'enfant naturel d'un couple diabolique, le fascisme et le stalinisme.”

Bernard-Henri Lévy (1948) écrivain français

La Barbarie à visage humain, Bernard-Henri Lévy, Le Livre de poche, Grasset & Fasquelle, 5328, 1977, 7, 2-253-02359-0
Citations de BHL, La barbarie à visage humain

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