Citations sur le sexe

Une collection de citations sur le thème de sexe, pluie, tout, femmes.

Meilleures citations sur le sexe

Marilyn Monroe photo

“Elle était notre ange, le doux ange du sexe.”

Marilyn Monroe (1926–1962) actrice et chanteuse américaine

Norman Mailer

Robert Desnos photo

“L'acte des sexes est l'axe des sectes.”

Robert Desnos (1900–1945) poète français

Rrose Sélavy, 1922

André Breton photo

“Ma femme au sexe d'algue et de bonbons anciens.”

André Breton (1896–1966) poète et écrivain français

Poésie, Clair de Terre, 1923

Citations sur le sexe

Anne Brontë photo
Christopher Hitchens photo
Anne Brontë photo
Simone de Beauvoir photo
Ian Watson photo

“Ce qu'est un homme lui vient du sexe, et toute son œuvre créatrice n'en est que la sublimation.”

Ian Watson (1943) auteur de science-fiction britannnique

Le Modèle Jonas, 1975

Madeleine Pelletier photo
Christine de Pizan photo

“Quand on a le sexe mort et qu’on ne peut plus faire l’amour, on s’en sert encore pour uriner.”

Jean-Marie Adiaffi (1941–1999) écrivain ivoirien

La Carte d’identité, 1980

Pierre Bourgeade photo
Jean-Joseph Taillasson photo
Octave Gréard photo
Claude Bourguignon photo
Gracchus Babeuf photo
Boccace photo
Michel Onfray photo

“Dans notre rapport à l’autre sexe, à notre désir et notre plaisir, nous agissons en chrétiens – même si nous nous croyons athées, agnostiques ou mécréants.”

Michel Onfray (1959) philosophe français

Contre-histoire de la philosophie II — Le christianisme hédoniste, 2006

Paul Lafargue photo

“L'émancipation du travail n'est possible que par l'entente et l'union intime des opprimés du capital, sans distinction de sexe, de races et de nationalités.”

Paul Lafargue (1842–1911) personnalité politique française, journaliste et socialiste

La race noire et le socialisme, 1901

Robert Desnos photo
Woody Allen photo
Margaret Cho photo

“Il n'y a pas de vraie façon pour les femmes de vraiment en apprendre au sujet du sexe dans notre culture. …Il y a des articles au sujet du sexe dans les magazines pour femmes, mais ce n'est pas le genre de renseignements que je cherche. Il y avait un article dans Cosmopolitan au sujet de comment paraître son mieux au lit avec son amant. C'était des astuces comme si tu mets ton bras sous les seins, ils sont plus hauts… ou si tu te couches sur le dos, tu auras le ventre plat, ou si vous faites du sexe anal, il ne voit pas ta cellulite. C'est con! Parce que je deviens si laide quand je baise, et je m'en fous, et si ça t'importe de quoi j'ai l'air quand tu me baises, tu devrais pas être en train de me baiser de toute façon!”

Margaret Cho (1968) actrice américaine

There's no real way for women to really learn about sex in our culture... There are articles about sex in women's magazines, but that's not the kind of information I'm after. There was this article in Cosmopolitan about How To Look Good In Bed with your lover. It was these tips like, if you put your arm under your breasts they're higher... or if you're laying on your back, your stomach is flat, or if you're having anal sex, he can't see your cellulite! That is wrong, because I get so ugly when I fuck and I don't care. And if you care what I look like when you're fucking me, you shouldn't be fucking me in the first place!!
en
Notorious C.H.O.

Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort photo

“Marivaux disait que le style a un sexe et qu'on reconnaissait les femmes à une phrase.”

Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort (1741–1794) poète, journaliste et moraliste français

Maximes et pensées

Michel Tournier photo
Octave Gréard photo

“Fort recherchée pour son esprit et sa beauté, elle avait institué à Lausanne, que sa famille était venue habiter pour elle, une Académie des Eaux où la jeunesse des deux sexes se livrait à des exercices littéraires que ne distinguait pas toujours la simplicité. Sous les auspices de Thémire — c’est le nom qu’elle s’était donné, — les cimes alpestres qui couronnent le lac de Genève et les riantes campagnes du pays de Vaud avaient vu renaître les fictions de l’ Astrée jadis enfantées dans la fièvre des grandes villes. Cette éducation à la fois simple et hardie, grave et aimable, fondée sur une large base d’études et ouverte à toutes les inspirations, même à celles de la fantaisie, avait été également celle de Germaine. Toute jeune, Germaine avait sa place aux vendredis de sa mère, sur un petit tabouret de bois où il lui fallait se tenir droite sans défaillance; elle entendait discourir sur la vertu, les sciences, la philosophie, Marmontel, Morellet, D’Alembert, Grimm, Diderot, Naigeon, Thomas, Buffon, se prêtait aux questions qu’on prenait plaisir à lui adresser, — non sans chercher parfois à l’embarrasser, — et se faisait rarement prendre en défaut. Mme Necker lui apprenait les langues, la laissait lire à son gré, la conduisait à la comédie. À onze ans elle composait des éloges, rédigeait des analyses, jugeait l’ Esprit des lois; l’abbé Raynal voulait lui faire écrire, pour son Histoire philosophique des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes, un morceau sur la révocation de l’Édit de Nantes; elle adressait à son père, à l’occasion du Compte rendu de 1781, un mémoire où son style la trahissait. La poésie n’avait pas pour elle moins d’attraits. Envoyée à la campagne pour rétablir sa santé loin des livres et des entretiens, elle parcourait les bosquets avec son amie, Mlle Huber, vêtue en nymphe, déclamait des vers, composait des drames champêtres et des élégies.”

Octave Gréard (1828–1904) pédagogue et universitaire français

Il est ici question de l'opinion du quotidien de Suzanne Necker.
L'Éducation des femmes par les femmes, 1885, Madame Necker

Mohandas Karamchand Gandhi photo
Octave Gréard photo
Terry Pratchett photo

“Vas-y mon gars […]. Elle te trouve du sexe à la pelle, sûrement.”

Nore à Magma en parlant d'une troll qui reluque ce dernier
Les Annales du Disque-monde, Accros du roc, 1994

Jean d'Ormesson photo
Robert Desnos photo
Gilles-Éric Séralini photo
Jean-François Deniau photo
Benjamin Péret photo
Marguerite Yourcenar photo
Amanda Sthers photo
Octave Gréard photo
Francis Picabia photo
Larry Niven photo
Edmond Jabès photo
Howard Bloom photo
Léon Blum photo
Antoine Bello photo
Suzanne Curchod photo
Michel Houellebecq photo
Gracchus Babeuf photo

“N'impose pas non plus silence à ce sexe qui ne mérite pas qu'on le méprise.”

Gracchus Babeuf (1760–1797) homme politique et révolutionnaire français

Sur la femme

Nicolás Gómez Dávila photo
Michel Pastoureau photo
Christine Boutin photo

“[…] le droit au mariage est ouvert à tout le monde (…) les homosexuels peuvent se marier naturellement mais avec une personne de l'autre sexe.”

Christine Boutin (1944) femme politique française

Réfutant le fait que les homosexuels soient des citoyens discriminés
Le mariage pour tous

Robert Patrick photo

“Oui, tu as raison, tu as toujours raison. L'amour survivra. On n'a pas pu le tuer avec des coiffures mauves, on ne le tuera pas avec une peste. Les garçons tomberont en amour avec leurs lobes d'oreille si c'est tout ce qui reste. Parce que l'important n'était jamais vraiment le sexe, n'est-ce pas, c'était l'amour.”

Robert Patrick (1937) auteur dramatique, parolier, acteur et metteur en scène

You're right, you're always right, yes, yes, of course. Love will survive. They couldn't kill it with purple hair-do's, they can't kill it with a plague. Boys will fall in love with each other's earlobes if all else should fail. Because it never really was about sex, was it? It was about love.
en
Untold Decades: Seven Comedies of Gay Romance (1988)

Frigide Barjot photo
Madonna photo

“Toutes les erreurs que j'ai commis sont des blessures de guerre que j'arbore fièrement car plus que tout, elles ont fait de moi ce que je suis aujourd'hui. Je peux seulement espérer qu'en étant suffisamment patiente et réfléchie, en continuant à mûrir en tant qu'artiste et en tant qu'être humain, le public finira par comprendre que je ne suis pas cette femme sans cœur, obsédée par le pouvoir et le sexe, qui sort des disques de temps en temps. Les gens me verront pour ce que je suis réellement. Mais si ça ne devait pas arriver, les personnes qui comptent pour moi, mes amis et ma famille, me connaissent. Ils ont toujours su la vérité et ça me suffit.”

Madonna (1958) chanteuse américaine

Any mistakes I've made are war wounds I wear proudly because they've shaped me more than anything else. I can only hope that if I'm patient and diligent enough, if I continue to grow as an artist and a human being, people will come to realize that I'm not some callous, power-hungry, sex-crazed control freak who sings occasionally. They'll see me for what I am. But just in case they never do, the people important to me, my friends and family, they know. They've always known, and that's enough for me.
en
Années 1990

Charles Baudelaire photo
Jean-Jacques Rousseau photo
Germaine de Staël photo

“Fort recherchée pour son esprit et sa beauté, elle avait institué à Lausanne, que sa famille était venue habiter pour elle, une Académie des Eaux où la jeunesse des deux sexes se livrait à des exercices littéraires que ne distinguait pas toujours la simplicité. Sous les auspices de Thémire — c’est le nom qu’elle s’était donné, — les cimes alpestres qui couronnent le lac de Genève et les riantes campagnes du pays de Vaud avaient vu renaître les fictions de l’ Astrée jadis enfantées dans la fièvre des grandes villes. Cette éducation à la fois simple et hardie, grave et aimable, fondée sur une large base d’études et ouverte à toutes les inspirations, même à celles de la fantaisie, avait été également celle de Germaine. Toute jeune, Germaine avait sa place aux vendredis de sa mère, sur un petit tabouret de bois où il lui fallait se tenir droite sans défaillance; elle entendait discourir sur la vertu, les sciences, la philosophie, Marmontel, Morellet, D’Alembert, Grimm, Diderot, Naigeon, Thomas, Buffon, se prêtait aux questions qu’on prenait plaisir à lui adresser, — non sans chercher parfois à l’embarrasser, — et se faisait rarement prendre en défaut. Mme Necker lui apprenait les langues, la laissait lire à son gré, la conduisait à la comédie. À onze ans elle composait des éloges, rédigeait des analyses, jugeait l’ Esprit des lois; l’abbé Raynal voulait lui faire écrire, pour son Histoire philosophique des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes, un morceau sur la révocation de l’Édit de Nantes; elle adressait à son père, à l’occasion du Compte rendu de 1781, un mémoire où son style la trahissait. La poésie n’avait pas pour elle moins d’attraits. Envoyée à la campagne pour rétablir sa santé loin des livres et des entretiens, elle parcourait les bosquets avec son amie, Mlle Huber, vêtue en nymphe, déclamait des vers, composait des drames champêtres et des élégies.”

Germaine de Staël (1766–1817) femme de lettres, romancière et essayiste française

Il est ici question de sa mère, Suzanne Necker, et de son influence toute littéraire sur sa jeune fille.
D'autres auteurs la concernant

Margaret Cho photo

“C'est juste que dans mon expérience avec certains hommes hétérosexuels, le sexe est fini quand il a joui. Et je n'accepte pas ça. Je veux avoir un orgasme. …Pas toute de suite! On est dans l'auditorium Isaac Stern! … Non. Je veux en avoir un. Je mettrai un tableau au-dessus du lit. Un… un.”

Margaret Cho (1968) actrice américaine

It's just that it's been my experience in having sex with some straight men that the sex is over when he gets off. And I don't accept that. I want to have an orgasm. ...Not right now! This is the Isaac Stern Auditorium!... No. I want to have one. I will put a chalk board over the bed. One... one.
en
Notorious C.H.O.

Augustin d'Hippone photo

“Vous [Église catholique] soumettez les femmes à leurs maris en les obligeant de leur rendre les devoirs d'une chaste et fidèle obéissance, non pour assouvir leur passion, mais pour mettre des enfants au monde, et pour gouverner leur famille. Vous établissez la domination des maris sur leurs femmes, non pour traiter le sexe le plus faible avec mépris, mais pour le dominer selon les lois d'une pure et sincère affection. Vous assujettissez les enfants à leurs pères par une servitude libre. Vous donnez aux pères un empire de douceur et de bienveillance sur leurs enfants.”

Augustin d'Hippone (354–430) philosophe parmis les premiers Chrétien

Tu feminas viris suis, non ad explendam libidinem, sed ad propagandam prolem, et ad rei familiaris societatem, casta et fideli obedientia subjicis. Tu viros conjugibus, non ad illudendum imbecilliorem sexum, sed sinceri amoris legibus præficis. Tu parentibus filios libera quadam servitute subjungis, parentes filiis pia dominatione præponis.
la
Citations de saint Augustin, Des mœurs de l'Église catholique et des mœurs des Manichéens

Octave Gréard photo
Pierre Desproges photo

“Femme' n. f., du latin femina. Être humain de sexe non masculin.”

Pierre Desproges (1939–1988) humoriste français

Dictionnaire superflu

Dominique Fernandez photo
Terry Pratchett photo
Boris Vian photo
Jean-Jacques Rousseau photo
Pierre Bourgeade photo
Amélie Nothomb photo
Kurt Vonnegut photo
Charles Baudelaire photo
Robert Desnos photo
Denis Tillinac photo
Confucius photo

“Je n'ai jamais vu quelqu'un qui aimât la vertu autant que le sexe.”

Confucius (-551–-479 avant J.-C.) penseur et philosophe chinois
Etty Hillesum photo
Octave Gréard photo
Françoise d’Aubigné photo
Paul Lafargue photo

“Le socialisme est le seul parti qui, dans l'histoire, reconnaît l'égalité des races et des sexes.”

Paul Lafargue (1842–1911) personnalité politique française, journaliste et socialiste

La race noire et le socialisme, 1901

François Rabelais photo

“Et à quoy passez vous le temps, vous aultres messieurs estudiens, audict Paris? " Respondit l'escolier : « Nous transfretons la Sequane au dilucule et crepuscule; nous deambulons par les compites et quadrivies de l'urbe; nous despumons la verbocination latiale, et, comme verisimiles amorabonds, captons la benevolence de l'omnijuge, omniforme, et omnigene sexe feminin (…) »”

François Rabelais (1494–1553) auteur français du 16e siècle

fr
Et à quoi passez-vous le temps, vous autres messieurs les étudiants de Paris ? Répondit l'écolier « Nous traversons la Seine à l'aube et au crépuscule, nous déambulons par les carrefours des rues et des chemins de la ville. Nous écumons la langue du Latium, et comme vraisemblables amoureux, nous cherchons à attraper la bienveillance de l'omnijuge, omniforme et omnigène sexe féminin (...) »
Le texte se veut volontairement obscur puisqu'il fait intervenir un étudiant s'exprimant dans un langage truffé de barbarismes et de latinismes. La traduction perd l'esprit, le sens initial de ce discours.
Œuvre, Pantagruel

Boris Vian photo
Amanda Sthers photo

“Le porno, la visualisation du sexe sont le placébo de l'acte sexuel avéré.”

Amanda Sthers (1978) auteur dramatique, scénariste, parolière

Les Érections américaines (2013)

James Ellroy photo
Jean d'Ormesson photo
Maud de Belleroche photo

“J'ai le blasphème facile. Aucune religion n'y échappe, hormis celle du sexe et de l'amitié.”

Maud de Belleroche (1922–2017) actrice, femme de lettres et journaliste française

Ouvrages, Le Ballet des crabes (1975)

“Les yeux ouverts, les yeux fermés, je vois, je sais. A l'heure où le désir s'échappe comme d'un loup qui couvre mon visage, cette femme nue au coin du bois anonyme et violée et précise et familière, est-ce celle sublimée et subtile qui s'avance et grandit et me choisit et me livre et me délivre dans la lumière oblique de ce qui est plus que ma vie? Elle se détache et se confond avec celle qui habite entre mes bras. La meilleure. La révélée. La femme est flamme. Elle est nue comme une amande. Il y a des champs d'ivoire dans l'amour. Elle est chaste comme je suis chaste : un scandale d'innocence. C'est toujours l'âge du premier amour. Et voici que je tremble. Tout est chair. Sexe de l'iode, des lèvres, des sacs à fermoir, des rives, des rivages de ce lac calme où nous prenons dimensions. Si j'ouvre les yeux, je suis nageur qui fait provision d'oxygène pour mieux plonger dans le délire. Je me rassure, j'étais seul. Soudain, je suis tous. Je dois fonder quelque ville, quelque part. Puis la respiration devient broussaille. Je rejoins le réel, l'imaginaire, la mort attelée dans le dos.”

Jean Malrieu (1915–1976) poète français

Réponse de Jean Malrieu à l'interrogation suivante : Comment se caractérisent vos représentations imaginaires dans l'acte d'amour ? Justifient-elles un jugement de valeur ? Sont-elles spontanées ou volontaires ? se succèdent-elles dans un ordre fixe ? Lequel ? — Il est clairement question d'une enquête initiée par la revue surréaliste La Brèche en décembre 1964. [Premières réponses à l'enquête sur les représentations érotiques, Jean Malrieu, La Brèche, 7, Décembre 1964, 92]
Presse, Premières réponses à l'enquête sur les représentations érotiques, 1964

Robert Desnos photo

“Le fait que chez l'animal, le comportement soit conditionné par le sexe, a conduit à des erreurs quant à la place du sexe chez l'homme. Il est faux de penser que le comportement de l'homme est lié à la physiologie.”

The fact that behavior in animals is predominantly sex-linked has led to certain misconceptions concerning the role of sex in man. It is a great mistake to assume that the behavior which is observed in man is linked to physiology.
en
Le Langage silencieux (1959), Chapitre 3 : Le vocabulaire de la culture (The Vocabulary of Culture)

Jean Tremblay photo
Jean-Marie Le Méné photo
Marie de Sévigné photo
Suzanne Curchod photo

“Fort recherchée pour son esprit et sa beauté, elle avait institué à Lausanne, que sa famille était venue habiter pour elle, une Académie des Eaux où la jeunesse des deux sexes se livrait à des exercices littéraires que ne distinguait pas toujours la simplicité. Sous les auspices de Thémire — c’est le nom qu’elle s’était donné, — les cimes alpestres qui couronnent le lac de Genève et les riantes campagnes du pays de Vaud avaient vu renaître les fictions de l’ Astrée jadis enfantées dans la fièvre des grandes villes. Cette éducation à la fois simple et hardie, grave et aimable, fondée sur une large base d’études et ouverte à toutes les inspirations, même à celles de la fantaisie, avait été également celle de Germaine. Toute jeune, Germaine avait sa place aux vendredis de sa mère, sur un petit tabouret de bois où il lui fallait se tenir droite sans défaillance; elle entendait discourir sur la vertu, les sciences, la philosophie, Marmontel, Morellet, D’Alembert, Grimm, Diderot, Naigeon, Thomas, Buffon, se prêtait aux questions qu’on prenait plaisir à lui adresser, — non sans chercher parfois à l’embarrasser, — et se faisait rarement prendre en défaut. Mme Necker lui apprenait les langues, la laissait lire à son gré, la conduisait à la comédie. À onze ans elle composait des éloges, rédigeait des analyses, jugeait l’ Esprit des lois; l’abbé Raynal voulait lui faire écrire, pour son Histoire philosophique des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes, un morceau sur la révocation de l’Édit de Nantes; elle adressait à son père, à l’occasion du Compte rendu de 1781, un mémoire où son style la trahissait. La poésie n’avait pas pour elle moins d’attraits. Envoyée à la campagne pour rétablir sa santé loin des livres et des entretiens, elle parcourait les bosquets avec son amie, Mlle Huber, vêtue en nymphe, déclamait des vers, composait des drames champêtres et des élégies.”

Suzanne Curchod (1737–1794) femme de lettres française et salonnière, épouse de Jacques Necker.

D'autres auteurs la concernant

Robert Patrick photo

“Bien, si tu as besoin de faire quelque chose, écris-moi une pièce de théâtre comique sur le sida. … Mais oui tu peux! La plus grande blague sur nous depuis l'invention même du sexe, et avec un gag encore plus long.”

Robert Patrick (1937) auteur dramatique, parolier, acteur et metteur en scène

If you have to do something, write me a funny AIDS play. Sure you can. It's the biggest joke played on us since sex itself - and with the longest punch line.
en
Untold Decades: Seven Comedies of Gay Romance (1988)

William S. Burroughs photo

“Le sexe était peut-être l'ancre la plus lourde nous retenant dans le temps présent.”

Sex was perhaps the heaviest anchor holding one in present time.
en
La Machine molle (1968)