Citations sur méditation

Une collection de citations sur le thème de méditation, pluie, tout, bien-être.

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“Le temps passé à méditer a plus d'importance que le travail accompli.”

Orages d'acier, 1920, Soixante-dix s'efface, Soixante-dix s'efface I 1965-1970

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“Et puisque la nature de l'Être intérieur est béatitude et bonheur infini, par conséquent, l'esprit durant la Méditation Transcendantale prend cette direction intérieure de la manière la plus spontanée possible.”

Maharishi Mahesh Yogi (1917–2008)

And because the nature of inner being is bliss, infinite happiness, therefore the mind during TM takes that inward course in a most spontaneous manner
en

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“Ce que Paris conseille, l'Europe le médite; ce que Paris commence, l'Europe le continue.”

Victor Hugo (1802–1885) écrivain français

Discours

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“Dans cette méditation, nous ne nous concentrons pas, nous ne cherchons pas à contrôler l'esprit, nous laissons l'esprit suivre son instinct naturel à aller vers un plus grand bonheur. Il va vers l'intérieur, et gagne la conscience-béatitude dans l'Être.”

Maharishi Mahesh Yogi (1917–2008)

In this meditation we do not concentrate or control the mind, we let the mind follow it's natural instinct toward greater happiness, and it goes within and it gains bliss consciousness in the being.
en

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“Les bibliothèques ne servent qu’à cela : offrir des occasions de méditer, penser, réfléchir sa vie, son existence.”

Michel Onfray (1959) philosophe français

Contre-histoire de la philosophie II — Le christianisme hédoniste, 2006

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“Pour Childe Harold, Rome était le plus parfait des terrains de méditation. Le monde ne pouvait contenir de plus belle réserve de thèmes byroniens. Grandeur et décadence, ruine et beauté, des lieux communs sublimes s'élevaient à chaque carrefour… Méditation sur la tombe de Cecilia Metella. Qui était-elle, cette grande dame qui dormait dans une forteresse? Avait-elle été chaste et belle? De celles qui aiment leur seigneur, ou de celles qui aiment le seigneur des autres? Etait-elle morte jeune, un dernier rayon rose sur ses joues enfantines, ou très vieille, avec de longues tresses gris argent? Il avait pour la mort tant de goût sensuel qu'il s'attendrissait sur cette morte inconnue… Rêverie sur le Palatin. Les oiseaux de nuit s'y répondaient parmi les pierres couvertes de lierre qui avaient formé le palais des empereurs… Eternelle morale de toute histoire humaine. La Liberté engendre la Gloire, puis la Gloire la Richesse, la Tyrannie qui ramène les Barbares, et le cycle recommence… Rhétorique? Oui, sans doute. Mais il faut des rhéteurs… Au Colisée, par un soir de clair de lune où les étoiles tremblaient sous les arcs frangés de fleurs sauvages, dans ce cercle magique hanté par les grands morts, contre ceux qui l'avaient fait souffrir, contre « sa Clytemnestre morale », contre les insulteurs de son exil, il évoqua sa déesse favorite, Némésis, et le temps vengeur.”

André Maurois (1885–1967) romancier essayiste et historien de la littérature français

Don Juan ou la vie de Byron, 1952

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“Les Poets de Sept ans

Et la Mère, fermant le livre du devoir,
S'en allait satisfaite et très fière sans voir,
Dans les yeux bleus et sous le front plein d'éminences,
L'âme de son enfant livrée aux répugnances.

Tout le jour, il suait d'obéissance; très
Intelligent; pourtant des tics noirs, quelques traits
Semblaient prouver en lui d'âcres hypocrisies.
Dans l'ombre des couloirs aux tentures moisies,
En passant il tirait la langue, les deux poings
A l'aine, et dans ses yeux fermés voyait des points.
Une porte s'ouvrait sur le soir : à la lampe
On le voyait, là-haut, qui râlait sur la rampe,
Sous un golfe de jour pendant du toit. L'été
Surtout, vaincu, stupide, il était entêté
A se renfermer dans la fraîcheur des latrines:
Il pensait là, tranquille et livrant ses narines.
Quand, lavé des odeurs du jour, le jardinet
Derrière la maison, en hiver, s'illunait,
Gisant au pied d'un mur, enterré dans la marne
Et pour des visions écrasant son oeil darne,
Il écoutait grouiller les galeux espaliers.
Pitié! Ces enfants seuls étaient ses familiers
Qui, chétifs, fronts nus, oeil déteignant sur la joue,
Cachant de maigres doigts jaunes et noirs de boue
Sous des habits puant la foire et tout vieillots,
Conversaient avec la douceur des idiots!
Et si, l'ayant surpris à des pitiés immondes,
Sa mère s'effrayait, les tendresses profondes,
De l'enfant se jetaient sur cet étonnement.
C'était bon. Elle avait le bleu regard, - qui ment!

A sept ans, il faisait des romans, sur la vie
Du grand désert où luit la Liberté ravie,
Forêts, soleils, rives, savanes! - Il s'aidait
De journaux illustrés où, rouge, il regardait
Des Espagnoles rire et des Italiennes.
Quand venait, l'Oeil brun, folle, en robes d'indiennes,
-Huit ans -la fille des ouvriers d'à côté,
La petite brutale, et qu'elle avait sauté,
Dans un coin, sur son dos, en secouant ses tresses,
Et qu'il était sous elle, il lui mordait les fesses,
Car elle ne portait jamais de pantalons;
- Et, par elle meurtri des poings et des talons,
Remportait les saveurs de sa peau dans sa chambre.

Il craignait les blafards dimanches de décembre,
Où, pommadé, sur un guéridon d'acajou,
Il lisait une Bible à la tranche vert-chou;
Des rêves l'oppressaient, chaque nuit, dans l'alcôve.
Il n'aimait pas Dieu; mais les hommes qu'au soir fauve,
Noirs, en blouse, il voyait rentrer dans le faubourg
Où les crieurs, en trois roulements de tambour,
Font autour des édits rire et gronder les foules.
- Il rêvait la prairie amoureuse, où des houles
Lumineuses, parfums sains, pubescences d'or,
Font leur remuement calme et prennent leur essor!

Et comme il savourait surtout les sombres choses,
Quand, dans la chambre nue aux persiennes closes,
Haute et bleue, âcrement prise d'humidité,
Il lisait son roman sans cesse médité,
Plein de lourds ciels ocreux et de forêts noyées,
De fleurs de chair aux bois sidérals déployées,
Vertige, écroulement, déroutes et pitié!
- Tandis que se faisait la rumeur du quartier,
En bas, - seul et couché sur des pièces de toile
Écrue et pressentant violemment la voile!”

Arthur Rimbaud (1854–1891) poète français
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“D'une façon générale, chaque fois que je m'arrête pour faire le point depuis maintenant sept ans, c'est pour me féliciter d'être contre toute attente devenu un homme heureux. C'est pour m'émerveiller de ce que j'ai déjà accompli, me figurer ce que je vais accomplir encore, me répéter que je suis sur la bonne voie. Une grande partie de mes rêveries suit cette pente - et je m'y abandonne en invoquant la règle fondamentale de la méditation comme de la psychanalyse : consentir à penser ce qu'on pense, à être traversé par ce qui vous traverse. Ne pas se dire : c'est bien, ou c'est mal, mais : cela est, et c'est dans ce qui est que je dois m'établir.
Cependant, une petite voix têtue vient régulièrement troubler ces concerts d'autosatisfaction pharisienne. Cette petite voix dit que les richesses dont je me réjouis, la sagesse dont je me flatte, l'espoir confiant que j'ai d'être sur la bonne voie, c'est tout cela qui empêche l'accomplissement véritable. Je n'arrête pas de gagner, alors que pour gagner vraiment il faudrait perdre. Je suis riche, doué, loué, méritant et conscient de ce mérite : pour tout cela, malheur à moi!
Quand se fait entendre cette petite voix, celles de la psychanalyse et de la méditation essayent de la couvrir : pas de dolorisme, pas de culpabilité mal placée. Ne pas se flageller. Commencer par être bienveillant avec soi-même. Tout cela est plus cool, et me convient mieux. Pourtant je crois que la petite voix de l'Évangile dit vrai. Et comme le jeune homme riche, je m'en vais songeur et triste parce que j'ai de grands biens. (p. 414)”

Le Royaume

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