Citations sur humain
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“Les villes sont le gouffre de l'espèce humaine.”

Jean-Jacques Rousseau (1712–1778) philosophe, compositeur et critique musical genevois

Emile or On Education

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“Pouvoir, au milieu de la folie, redevenir humaine”

Marguerite Duras (1914–1996) écrivaine, dramaturge, scénariste et réalisatrice
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“La présence d'une voix humaine structure l'espace qui la contient.”

Michel Chion (1947) compositeur français

The Voice in Cinema

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“Que la langue du génocide ne doive, à aucun prix, se galvauder; que veiller sur la probité des mots en général et de celui-ci en particulier soit une tâche intellectuelle et politique prioritaire; qu'il se soit produit à Auschwitz, un événement sans précédent, incomparable à tout autre et que la lutte contre la banalisation, et de la chose, et du mot qui la désigne, soit un impératif, non seulement pour les Juifs, mais pour tous ceux que lèse ce crime (autrement dit, l'humain comme tel; l'humain en chaque homme, chaque femme, d'aujourd'hui); que la Shoah soit le génocide absolu, l'étalon du genre, la mesure même du non-humain; que cette singularité tienne tant à l'effroyable rationalité des méthodes (bureaucratie, industrie du cadavre, chambre à gaz) qu'à sa non moins terrible part d'irrationalité (l'histoire folle, souvent notée, des trains de déportés qui avaient, jusqu'au dernier jour, priorité sur les convois d'armes et de troupes), à sa systématicité (des armées de tueurs lâchés, dans toute l'Europe, à la poursuite de Juifs qui devaient être traqués, exterminés sans reste, jusqu'au dernier) ou à sa dimension, son intention métaphysique (par-delà les corps les âmes et, par-delà les âmes, la mémoire même des textes juifs et de la loi) - tout cela est évident; c'est et ce sera de plus en plus difficile à faire entendre, mais c'est établi et évident…
(ch. 57
La Shoah au coeur et dans la tête)”

Bernard-Henri Lévy (1948) écrivain français

War, Evil and the End of History

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“Quand Marco passait, tous les jeunes hommes Se penchaient pour voir ses yeux, des Sodomes Où les feux d'Amour brûlaient sans pitié Ta pauvre cahute, ô froide Amitié; Tout autour dansaient des parfums mystiques Où l'âme, en pleurant, s'anéantissait. Sur ses cheveux roux un charme glissait; Sa robe rendait d'étranges musiques Quand Marco passait. Quand Marco chantait, ses mains, sur l'ivoire, Évoquaient souvent la profondeur noire Des airs primitifs que nul n'a redits, Et sa voix montait dans les paradis De la symphonie immense des rêves, Et l'enthousiasme alors transportait Vers des cieux connus quiconque écoutait Ce timbre d'argent qui vibrait sans trèves, Quand Marco chantait. Quand Marco pleurait, ses terribles larmes Défiaient l'éclat des plus belles armes; Ses lèvres de sang fonçaient leur carmin Et son désespoir n'avait rien d'humain; Pareil au foyer que l'huile exaspère, Son courroux croissait, rouge, et l'on aurait Dit d'une lionne à l'âpre forêt Communiquant sa terrible colère, Quand Marco pleurait. Quand Marco dansait, sa jupe moirée Allait et venait comme une marée, Et, tel qu'un bambou flexible, son flanc Se tordait, faisant saillir son sein blanc; Un éclair partait. Sa jambe de marbre, Emphatiquement cynique, haussait Ses mates splendeurs, et cela faisait Le bruit du vent de la nuit dans un arbre, Quand Marco dansait. Quand Marco dormait, oh! quels parfums d'ambre Et de chair mêlés opprimaient la chambre! Sous les draps la ligne exquise du dos Ondulait, et dans l'ombre des rideaux L'haleine montait, rhythmique et légère; Un sommeil heureux et calme fermait Ses yeux, et ce doux mystère charmait Les vagues objets parmi l'étagère, Quand Marco dormait. Mais quand elle aimait, des flots de luxure Débordaient, ainsi que d'une blessure Sort un sang vermeil qui fume et qui bout, De ce corps cruel que son crime absout: Le torrent rompait les digues de l'âme, Noyait la pensée, et bouleversait Tout sur son passage, et rebondissait Souple et dévorant comme de la flamme, Et puis se glaçait.”

Oeuvres complètes de Paul Verlaine, Vol. 1 Poèmes Saturniens, Fêtes Galantes, Bonne chanson, Romances sans paroles, Sagesse, Jadis et naguère

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“[…] Nous ne reprochons pas à la science moderne d'être une science fragmentaire, analytique, privée d’éléments spéculatifs, métaphysiques et cosmologiques, ou de provenir des résidus ou des déchets des sciences anciennes; nous lui reprochons d'être subjectivement et objectivement une transgression et de mener subjectivement et objectivement au déséquilibre et partant au désastre"
[…] Nous sommes fort loin de contester que la médecine traditionnelle avait, et a, l'immense avantage d'une perspective qui englobe l'homme total; qu'elle était, et est, efficace dans des cas ou la médecine moderne est impuissante; que la médecine moderne contribue à la dégénérescence du genre humain et à la surpopulation; qu'une médecine absolue n'est ni possible ni souhaitable, et cela pour d'évidentes raisons.
Mais qu'on ne vienne pas nous dire que la médecine traditionnelle est supérieure du seul fait de ses spéculations cosmologique et en l'absence de tels remèdes efficaces, et que la médecine moderne, qui possède ces remèdes, n'est qu'un pitoyable résidu parce qu'elle ignore les dites spéculations; ou que les médecins de la Renaissance, tel Paracelse, avaient tort de découvrir les erreurs anatomiques et autres de la médecine gréco-arabe; ou d'une manière toute générale, que les sciences traditionnelles sont merveilleuses à tous les égards et que les sciences modernes, la chimie par exemple, ne sont que des fragments et des déchets.”

Frithjof Schuon (1907–1998) métaphysicien, théologien et philosophe suisse

Esoterism as Principle and as Way

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“C’est à Ibn ‘Arabi que l’on attribue le rôle le plus éminent dans cette interprétation de plus en plus approfondie du principe féminin. Pour lui non seulement la nafs [âme] est féminine – comme c’est le cas généralement – mais aussi dhât, « essence divine », de sorte que la féminité, dans son œuvre, est la forme sous laquelle Dieu se manifeste le mieux (…) cette phrase savant exprime, en effet, parfaitement le concept d’Ibn ‘Arabi puisqu’il écrit au sujet de sa compréhension du divin :
« Dieu ne peut être envisagé en dehors de la matière et il est envisagé plus parfaitement en la matière humaine que dans toute autre et plus parfaitement en la femme qu’en l’homme. Car Il est envisagé soit comme le principe qui agit soit comme le principe qui subit, soit comme les deux à la fois (…) quand Dieu se manifeste sous la forme de la femme Il est celui qui agit grâce au fait qu’Il domine totalement l’âme de l’homme et qu’Il l’incite à se donner et à se soumettre entièrement à Lui (…) c’est pourquoi voir Dieu dans la femme signifie Le voir sous ces deux aspects, une telle vision est plus complète que de Le voir sous toute autre forme par laquelle Il se manifeste. »
(…)
Des auteurs mystiques postérieurs à Ibn ‘Arabi développèrent ses idées et représentèrent les mystères de la relation physique entre l’homme et la femme par des descriptions tout à fait concrètes. L’opuscule du soufi cachemirien Ya’qub Sarfi (mort en 1594), analysé par Sachiko Murata, en est un exemple typique; il y explique la nécessité des ablutions complètes après l’acte d’amour par l’expérience « religieuse » de l’amour charnel : au moment de ce plaisir extatique extrême – le plus fort que l’on puisse imagine et vivre – l’esprit est tant occupé par les manifestations du divin qu’il perd toute relation avec son corps. Par les ablutions, il ramène ce corps devenu quasiment cadavre à la vie normale.
(…)
On retrouve des considérations semblables concernant le « mystère du mariage » chez Kasani, un mystique originaire de Farghana (mort en 1543). Eve, n’avait-elle pas été créée afin que « Adam pût se reposer auprès d’elle », comme il est dit dans le Coran (sourate 7:189)? Elle était le don divin pour le consoler dans sa solitude, la manifestation de cet océan divin qu’il avait quitté. La femme est la plus belle manifestation du divin, tel fut le sentiment d’Ibn ‘Arabi.”

Annemarie Schimmel (1922–2003)

My Soul Is a Woman: The Feminine in Islam

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“Je suis un demi-dieu, une divinité mineure, un archange… Choisis le terme que tu préfères. Tu peux t’adresser à moi en m’appelant « maître », car tu n’as pas le droit de connaître mon nom. (Il se laissa tomber en position assise.) J’ai choisi cette forme parce qu’elle m’amuse et ne t’effraie pas. Wallie ne fut pas impressionné. — Pourquoi jouer avec moi ? J’aurais pu croire en toi beaucoup plus tôt si tu t’étais présenté sous un aspect plus divin – ou même avec un simple halo… Il avait dépassé les bornes. Les joues de l’enfant se gonflèrent sous le coup de la colère. — Très bien, puisque c’est ton souhait. Voici un petit aperçu. Wallie cria et se couvrit les yeux, mais trop tard. La caverne était déjà brillante, mais elle s’enflamma soudain d’un éclat magnificent aussi aveuglant que celui d’un soleil. L’enfant était demeuré un enfant, mais une infime partie de sa divinité flamboya un bref instant – et ce fut assez pour plonger un simple mortel dans une terreur sans nom. Dans ce fragment de majesté, Wallie vit que l’âge de cet être dépassait l’imagination – il existait bien avant la formation des galaxies et perdurerait bien après la disparition de feux d’artifice aussi éphémères ; son quotient intellectuel se mesurait en trillions et il était capable de connaître chaque pensée de chaque créature dans l’univers ; sa puissance aurait pu détruire une planète aussi facilement qu’on se cure les ongles ; comparés à sa noblesse et à sa pureté, les êtres humains ressemblaient à des bêtes infâmes et inutiles ; rien n’était capable de résister à ses objectifs froids et inébranlables ; sa compassion dépassait l’entendement humain et connaissait la souffrance des mortels ainsi que leurs raisons d’être, mais il ne pouvait pas la supprimer sans supprimer l’essence mortelle à la base de cette douleur. Wallie sentit aussi quelque chose de plus profond et de plus terrible encore, une présence que nul mot ne pouvait décrire, mais qu’un mortel aurait apparentée à l’ennui ou à la résignation. Il y avait des côtés négatifs à l’immortalité : le fardeau de l’omniscience et l’absence de futur limité, plus la moindre surprise, plus de fin même après la fin des temps, à jamais et à jamais… Wallie réalisa qu’il était à plat”

Le Guerrier de la déesse

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“L'âme humaine est plus complexe et vaste que tout.”

Gustave Flaubert (1821–1880) romancier et auteur dramatique français
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“Le roman est le genre humain par excellence
.”

Nord Perdu, suivi de Douze France

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“Est un être humain tout être né de deux êtres humains”

André Comte-Sponville (1952) philosophe français

Présentations de la philosophie

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“La technique se développe de façon indépendante, en dehors de tout contrôle humain.”

Jacques Ellul (1912–1994) professeur d'histoire du droit, sociologue et théologien protestant français
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“Tout pouvoir humain est un composé de patience et de temps.”

Honoré de Balzac (1799–1850) romancier, critique littéraire, essayiste, journaliste et écrivain français
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“C'est la lutte finale
Groupons-nous, et demain
L'Internationale
Sera le genre humain”

Eugène Pottier (1816–1887) goguettier, poète et révolutionnaire français, auteur des paroles de L'Internationale

The Internationale (1864)

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“L'égalité sera peut-être un droit, mais aucune puissance humaine ne saura le convertir en fait.”

Honoré de Balzac (1799–1850) romancier, critique littéraire, essayiste, journaliste et écrivain français
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“Tout le genre humain n’est qu’une famille dispersée sur la face de toute la terre. Tous les peuples sont frères, et doivent s’aimer comme tels.”

Fénelon (1651–1715) prédicateur, théologien pédagogue et archevêque français

Les aventures de Télémaque (1699)

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“Je parvins à faire s'évanouir dans mon esprit toute l'espérance humaine.”

Arthur Rimbaud (1854–1891) poète français

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Source: Une saison en enfer; Illuminations; et autres textes

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