Citations sur francisation
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“Sans doute, quand la France ne court pas de grand péril extérieur, quand il n’y a pas au dedans de factions qui la déchirent, elle se gouverne aisément. Elle a tout ce qu’il faut pour être heureuse.”

Jacques Bainville (1879–1936) critique littéraire, publiciste, journaliste, chroniqueur de politique étrangère, historien et académicien …

Histoire de France

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“La première fois qu’il est parti sur le front, je lui avais dit (en levant la tête comme toujours, pour que nos regards puissent se croiser) : « Je ne suis qu’un vieux judéo-banderiste de plus de 60 ans, et de moins de 1,70 m mais, si vous ne revenez pas entier, je vous casse la gueule. » Je ne pourrai pas le faire et, de toutes les façons Wassyl était l’homme le plus entier, le plus intègre, le plus tout d’une pièce que je connaisse. Maintenant, il est entier pour l’éternité. Hélas, hélas, la guerre de Poutine n’avait pas cessé depuis l’hiver 2014. Et elle vient d’emporter Wassyl. Je suis en deuil et en colère, mais je ne lui en veux pas. Vu de loin, il y a quelque chose d’absurde dans le destin d’un artiste béni des dieux, encore au début d’une carrière qui s’annonçait magnifique, et qui a choisi de tout quitter pour un front qu’il savait très dangereux et où il a donné sa vie. Tous ses amis l’avaient supplié de ne pas y aller, puis de ne pas y retourner quand il est revenu l’hiver dernier. Mais tous ceux qui ont parlé avec lui ont été convaincus de la nécessité vitale pour lui de se battre pour son pays, et d’être là où ce combat devait être mené. Il était bien sur le front, non pas parce qu’il aurait été un soldat de vocation, mais parce qu’il s’y sentait chez lui, à sa place. Ce n’était pas un kamikaze, il n’a pas cherché à rencontrer la mort, mais il ne pouvait pas faire autrement que de se tenir à sa place. Aussi sa vie tragiquement, absurdement fauchée à l’orée de ses promesses est néanmoins une vie d’homme accomplie. Sa voix fantastique, son talent dramatique, son humour, son énergie vont nous manquer. Je regrette seulement de n’avoir pas eu l’occasion de partager avec lui l’amour de la musique, mon goût pour les grandes basses profondes. A sa manière, Wassyl était un barde et un héros comme Chevtchenko (2), comme Stouss (3), une voix unique. Et il était en même temps un homme ordinaire, un porte-parole auquel tous pouvaient s’identifier. Nous ne t’oublierons pas Wassyl, parce que c’est impossible, et nous te retrouverons souvent, à Lviv, et aussi à Simferopol et à Debaltseve. Après Nathalie Pasternak — grande voix elle aussi, bien que dans un registre plus aigu — disparue en janvier, la cause ukrainienne en France perd à nouveau un être immense et généreux.”

Wassyl Slipak (1974–2016) chanteur ukrainien d'opéra

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“La France est un État de droit. Précision, de droit écrit, officiel, sacralisé. Nos législateurs votent des lois à une cadence infernale. Certains de ces textes n'entrent jamais en vigueur faute de décrets d'application et n'iront pas plus loin que le Journal officiel.”

D'autres, confrontés à la réalité, resteront lettre morte.
Au sujet du caractère inapplicable de la loi de février 2007 sur le droit au logement.
Le Bien public, 2007-2009, Politique

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“Le Garigliano est une grande victoire… La France le saura, un jour. Elle comprendra.”

Corps expéditionnaire français en Italie (1888–1967) général français

Déclaration du général Juin à ses officiers le soir de son départ d'Italie le 3 août 1944
Alphonse Juin

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“Le mendiant septuagénaire Verniot, de Clichy, est mort de faim. Sa paillasse recèlait 2000 francs. Mais il ne faut pas généraliser.”

Félix Fénéon (1861–1944) critique d'art, journaliste et directeur de revues français

Nouvelles en trois lignes

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“On constate un apport de sang négroïde depuis les temps les plus anciens dans toute la région méditerranéenne (des nègres dans l'armée de César, des esclaves noirs) et surtout dans les villes portuaires depuis les Croisades. Dans les grandes villes, les domestiques nègres étaient - et le sont toujours - à la mode. Les mariages avec les Européens du sud apportèrent un sang négroïde en Europe centrale; souvent, chez les terrassiers italiens surtout, on pouvait plus ou moins constater l'apport de sang négroïde. Venant des colonies françaises, le sang négroïde afflua vers la France. Au Portugal, en raison de l'introduction qui s'est faite autrefois d'esclaves africains, l'influence négroïde est même particulièrement apparente. De nos jours, c'est avant tout la politique de la France qui représente pour le monde entier une augmentation du « danger noir », en donnant aux Nègres, par octroi de la nationalité et de l'élévation au rang d'officier, l'accès à un pouvoir dont les conséquences sont encore imprévisibles. […] La domination de la France représente pour l'Allemagne « l'ignominie noire », à savoir les agressions de femmes européennes par les Africains dans les territoires occupés dont les conséquences, elles aussi, sont encore imprévisibles. […] L'influence négroïde en France, surtout dans le sud de ce pays ou les Africains du Nord arrivent en masse - et sans femmes - est depuis plusieurs années en augmentation croissante. Il paraît qu'une ville comme Marseille, n'a plus un aspect « européen », tellement le métissage par le sang africain s'y fait sentir.”

Hans Günther (1891–1968) anthropologue

“On ne peut rien comprendre à la civilisation nord-américaine si l'on ne comprend pas d'abord qu'elle est née de la victoire absolue de l'Angleterre sur la France.”

Maurice G. Dantec (1959–2016) écrivain français naturalisé canadien

American black box. Le Théâtre des opérations 3, 2002-2006

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“La France est une nation qui s'ennuie.”

Alphonse de Lamartine (1790–1869) poète, écrivain et homme politique français

Discours

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“les riches ne peuvent jamais être fous (ils sont excentriques), ils ne peuvent pas non plus être grossiers”

ils sont francs et directs
Les Annales du Disque-monde, Masquarade, 1995

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“Votre projet, timide aujourd'hui, sera dangereux demain. Allez-vous défaire la France au moment où vous voulez faire l'Europe?”

Paul Pauly (1901–1973) personnalité politique française

En s'adressant au gouvernement lors de la discussion du projet de loi portant création et organisation des régions.

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“Je revois encore la salle de classe. J'avais affaire à des élèves-maîtres, qui venaient enseigner tour à tour, dirigés par l'instituteur. Plusieurs d'entre eux étaient des nègres : M. Buffon, M. Sénèque. Ils arrivaient de la Martinique et prononçaient les « r » avec difficulté; c'est pourquoi ils nous exerçaient à répéter cette phrase magique, qu'on devait leur faire dire à eux-mêmes : « Un très gros rat dans un très grand trou ». Ils nous apprenaient, en histoire, à détester l'odieux Louis XV qui avait bradé les colonies, et nous disaient que nos aïeux étaient blonds : les nôtres, les leurs, les Gaulois. C'étaient les mêmes. Et ils avaient cent fois raison : on a les aïeux qu'on mérite. Ils avaient choisi les Gaulois, qui leur apportaient, en passant par les Romains et la Révolution, la République et la Patrie. Après quoi, ils se firent tuer pour leurs ancêtres adoptifs. Nous avions tout mis en commun, nos rois, nos origines, la prise de la Bastille, la haine de Louis XV et les « r » difficiles. Quand nous hésitions à répondre, ils nous tapaient sur le crâne avec un long roseau. Je n'ai cessé de leur en garder une affectueuse gratitude. On m'a expliqué depuis que je ne les aimais pas, que je les battais, qu'ils n'aimaient pas la France et que j'étais un colonialiste. On est venu me raconter que je n'étais pas leur frère. J'en demande pardon à ces parfaits Français.”

Alexandre Vialatte (1901–1971) écrivain, critique littéraire et traducteur français

Dernières nouvelles de l'homme, 1978

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“Il n'y a quun pouvoir qui ne s'y est pas trompé, l'Église catholique. Elle est l'inexorable ennemie de toute la Maçonnerie. Il vous est certainement connu que tout catholique est automatiquement excommunié à partir du moment où il devient franc-maçon. L'Église sait parfaitement pourquoi elle est si impitoyable. Elle fonctionne elle-même sur des principes maçonniques; ses ordres religieux, en particulier les jésuites, ne sont rien d'autres que de puissantes loges de l'Église catholique. Elle sait ce qu'elle a accompli avec ce système et ne tolèrera aucune loge opposée, usant de tous les moyens nécessaires pour prévenir ses brebis de s'imiscer dedans. On ne peut se tromper sur l'explication que l'Église est contre les franc-maçons à cause de leurs idées libérales. Désormais ces idées ont atteint une telle progression même au sein de l'Église catholique que les avertissements et les interdictions sont inutiles. Son impitoyable attitude contre la Maçonnerie est la meilleure preuve de la justesse de notre analyse. Seuls les pasteurs évangéliques, dans leur folie, n'ont toujours pas réalisé ce qui est à l'œuvre. Ils rejoignent la Maçonnerie sans réaliser qu'ils creusent leurs propres tombes.”

Heinrich Himmler (1900–1945) homme politique nazi et militaire allemand

Only one power has not allowed itself to be deceived, the Catholic Church. She is the inexorable enemy of all Masonry. It is certainly known to you that any Catholic is automatically excommunicated the moment he becomes a Mason. The Church knows very well why she is so inexorable. She herself works on Masonic principles; her religious Orders, in particular the Jesuits, are nothing more nor less than powerful lodges of the Catholic Church. She knows what she has herself achieved with this system and will suffer no opposition lodge, using every means to prevent her sheep from straying into it. One cannot be misled by the explanation that the Church is against the Masons because they pay hommage to liberal ideas. By now, these ideas have made such progress even inside the Catholic Church that warnings and prohibitions ont that account are out of place. The inexorable stand of the Catholic Church against Masonry is the best proof of how accurately we have summed it up. Only the foolish Evangelical parsons have still not realized what is at stake. They join the Masons without realizing that they are digging their own graves.
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Sur la Franc-maçonnerie

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“La République telle qu'elle est ne peut plus suffire aux circonstances où la France est placée.”

Abel Bonnard (1883–1968) homme politique, écrivain, essayiste et poète français

Ouvrages, Les Modérés (1936)

“Être « politiquement incorrect », en France, c'est « penser » comme Jean-François Kahn ou Michael Moore, c'est-à-dire 90% de la population.”

Maurice G. Dantec (1959–2016) écrivain français naturalisé canadien

American black box. Le Théâtre des opérations 3, 2002-2006

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“Pirlo, maintenant je copie tes coups-francs.”

Andrea Pirlo (1979) footballeur italien

Pirlo, ora copio le tue punizioni.
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“D'une autre part, j'ai souvent entendu en France des hommes que je respecte, mais que je n'approuve pas, trouver mauvais qu'on brûlât les moissons, qu'on vidât les silos et enfin qu'on s'emparât des hommes sans armes, des femmes et des enfants. Ce sont là, suivant moi, des nécessités fâcheuses, mais auxquelles tout peuple qui voudra faire la guerre aux Arabes sera obligé de se soumettre. Et, s'il faut dire ma pensée, ces actes ne me révoltent pas plus ni même autant que plusieurs autres que le droit de la guerre autorise évidemment et qui ont lieu dans toutes les guerres d'Europe. En quoi est-il plus
odieux de brûler les moissons et de faire prisonniers les femmes et les enfants que de bombarder la population inoffensive d'une ville assiégée ou que de s'emparer en mer des vaisseaux marchands appartenant aux sujets d'une puissance ennemie ? L'un est, à mon avis, beaucoup plus dur et moins justifiable que l'autre. Si en Europe on ne brûle pas les moissons, c'est qu'en général on fait la guerre à des gouvernements et non à des peuples.[...] Le second moyen en importance, après l'interdiction du commerce, est le ravage du pays. Je crois que le droit de la guerre nous autorise à ravager le pays et que nous devons le
faire soit en détruisant les moissons à l'époque de la récolte, soit dans tous les temps en faisant de ces incursions rapides qu'on nomme razzias et qui ont pour objet de s'emparer des hommes ou des troupeaux.”

Alexis de Tocqueville (1805–1859) philosophe politique, homme politique, historien, précurseur de la sociologie et écrivain français

Œuvres complètes, La condamnation de la colonisation en Algérie

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“[Paul Kagamé] était le chef des services de renseignements de l’Ouganda, il était militaire ougandais, il percevait un salaire ougandais […] il a été en Amérique faire des stages dans les unités spéciales […] avec un passeport ougandais. C’était un rebelle et un terroriste avéré. […] En 1990, l’Ouganda, avec trois mille rebelles tutsis, attaque le Rwanda […] je dis bien l’Ouganda de Museveni, qui est complice de Kagamé. La France a des accords de coopération de défense avec le Rwanda depuis 1975, signés par le président Giscard d’Estaing. Le président Mittérand apporte le soutien et l’aide au Rwanda, et on combat les rebelles de l’Ouganda et les gens du FPR. Nous sommes en 1990. Il y a quatre ans de guerre jusqu’à ce que l’avion soit détruit par un attentat terroriste. Dans cet avion, il y a deux chefs d’État en fonction, plus l’ensemble du gouvernement du Rwanda. C’est le déclencheur […] pour laisser massacrer les tutsis de l’intérieur, c’est à dire ceux qui sont restés au Rwanda, qui sont considérés par Paul Kagamé comme des collaborateurs […] En 1994, le sang coule encore à Kigali au mois de juillet; Kagamé décore ses amis américains de la CIA […] Il les décore et les remercie de leur aide et de leur soutien […] Ils sont impliqués dans le plan global de chasser les francophones de la zone des grands lacs, pas seulement du Rwanda, mais également des autres pays voisins […] Je suis le dernier survivant de l’équipe qui accuse Paul Kagamé.”

Paul Kagamé (1957) personnalité politique rwandaise

Paul Barril, ancien commandant du GIGN, ancien responsable de la cellule antiterroriste de l'Élysée et ancien conseiller auprès du gouvernement rwandais.
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“Moi, je ne suis pas exactement un immigré, moi, je suis un peu comme un Martiniquais ou un Alsacien, c'est-à-dire que c'est la France qui est venue chez moi et qui m'a conquis et je la bénis, moi, de m'avoir colonisé.”

Éric Zemmour (1958) journaliste et essayiste français

En réponse à la question : « Y a-t-il une différence entre les Français de souche et les autres Français ? »
Propos médiatiques, Sur la France et les Français

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“On m'a trop souvent dit qu'un hymne national faisait partie de notre culture, de notre histoire et qu'il n'était pas possible de le changer. Je m'inscris en faux contre cette idée. Plusieurs ont été modifiés et notamment les hymnes soviétiques et chinois avec de nouvelles paroles. Les aspects belliqueux en ont été gommés. C'est la preuve que de grandes puissances orgueilleuses qui évoluent très lentement et qui ne se corrigent pas volontiers ont changé leur hymne. Pourquoi ne pourrions-nous pas le faire? […] Aujourd'hui je ne la chante pas […] depuis que j'ai pris conscience de cette introduction dans les esprits d'une notion raciste, je ne peux absolument plus. […] Enlevons le mot impur de sang impur. […] Nous ne pouvons pas entretenir le culte de la pureté du sang après avoir vécu ce que nous avons vécu en France. Cette idée que nous pourrions avoir un sang pur et que celui des autres serait impur est tout à fait inacceptable. C'est du racisme. On nous fait chanter et célébrer du racisme. […] Des parents d'élèves ou des associations de parents pourraient fort bien attaquer en justice l'État ou ses instituteurs en argumentant qu'ils inculquent, à leurs enfants, depuis la petite école, une notion raciste d'impureté du sang.”

Abbé Pierre (1912–2007) prêtre catholique et personnalité politique française

Extrait d’une déclaration de l'Abbé Pierre sur la Marseillaise

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