Citations sur déplacement

Une collection de citations sur le thème de déplacement, pluie, tout, bien-être.

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“L'humain du lointain futur sera un métis. Les races et les castes d'aujourdhui seront victimes du déplacement toujours plus grand de l'espace, du temps et des préjugés. La race du futur, négroïdo-eurasienne, d'apparence semblable à celle de l'égypte ancienne, remplacera la multiplicité des peuples par une multiplicité des personnalités.”

Richard Nikolaus de Coudenhove-Kalergi (1894–1972) personnalité politique autrichienne

Der Mensch der fernen Zukunft wird Mischling sein. Die heutigen Rassen und Kasten werden der zunehmen den Überwindung von Raum, Zeit und Vorurteil zum Opfer fallen. Die eurasisch-negroide Zukunftsrasse, äußerlich der altägyptischen ähnlich, wird die Vielfalt der Völker durch eine Vielfalt der Persönlichkeiten ersetzen.
de

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“La création du consentement n'est pas un art nouveau. Il est un très ancien et était supposé disparaitre avec l'apparition de la démocratie. Mais ce n'est pas le cas. La technique de cet art a, en fait, été énormément améliorée, parce qu'elle est à présent basée sur l'analyse plutôt que sur des règles approximatives. Ainsi, grâce aux résultats de la recherche et psychologie, associée aux moyens de communication modernes, la pratique de la démocratie a effectué un tournant. Une révolution est en train de prendre place, infiniment plus significative que tout déplacement du pouvoir économique.”

Walter Lippmann (1889–1974) journaliste américain

The creation of consent is not a new art. It is a very old one which was supposed to have died out with the appearance of democracy. But it has not died out. It has, in fact, improved enormously in technic, because it is now based on analysis rather than on rule of thumb. And so, as a result of psychological research, coupled with the modern means of communication, the practice of democracy has turned a corner. A revolution is taking place, infinitely more significant than any shifting of economic power.
en
, 1922

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“Rassemblant près de la moitié de la population mondiale, et 60 pourcent de ses ressources naturelles, ces peuples sont en train de construire rapidement une nouvelle force, à la fois morale et matérielle, grâce à laquelle ils améliorent leurs conditions de vie et adaptent la conception moderne du progrès à leurs cultures. Qu'on adhère ou non au concept de colonisation, c'est dans ce sens que se fait l'évolution de l'Asie, et on ne peut l'arrêter. Elle est corolaire au déplacement des frontières économiques, à mesure que l'épicentre même du monde des affaires retourne vers la zone où il a commencé.”

Douglas MacArthur (1880–1964) militaire américain

Mustering half of the earth's population, and 60 percent of its natural resources these peoples are rapidly consolidating a new force, both moral and material, with which to raise the living standard and erect adaptations of the design of modern progress to their own distinct cultural environments. Whether one adheres to the concept of colonization or not, this is the direction of Asian progress and it may not be stopped. It is a corollary to the shift of the world economic frontiers as the whole epicenter of world affairs rotates back toward the area whence it started.
en
Discours au Congrès lors de sa démission (18 avril 1951)

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“Il faut faire attention, quand on fouille le passé, à ne pas déplacer des pierres que d'autres ont disposées avec le plus grand soin.”

Karen Young (1959) écrivain américain

Citations de ses romans, Retour à Belle Pointe, (Belle Pointe), 2007

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“C'est par un état de violence permanente que le despote peut faire valoir sa volonté sur le corps social tout entier. Le despote est donc celui qui exerce en permanence — hors statut et hors la loi, mais d'une manière qui est complètement intriquée dans son existence même — et qui fait valoir d'une façon criminelle son intérêt. C'est le hors-la-loi permanent, c'est l'individu sans lien social. Le despote est l'homme seul. Le despote est celui qui, par son existence même et par sa seule existence, effectue le crime maximum, le crime par excellence, celui de la rupture totale du pacte social par lequel le corps même de la société doit pouvoir exister et se maintenir. Le despote est celui dont l'existence fait corps avec le crime, dont la nature est donc identique à une contre-nature. C'est l'individu qui fait valoir sa violence, ses caprices, sa non-raison, comme loi générale ou comme raison d'État. C'est-à-dire que, au sens strict, depuis sa naissance jusqu'à la mort, en tout cas pendant tout l'exercice de son pouvoir despotique, le roi — ou en tout cas le roi tyrannique — est tout simplement un monstre. Le premier monstre juridique que l'on voit apparaître, se dessiner dans le nouveau régime de l'économie du pouvoir de punir, le premier monstre qui apparaît, le premier monstre repéré et qualifié, ce n'est pas l'assassin, ce n'est pas le violateur, ce n'est pas celui qui brise les lois de la nature; c'est celui qui brise le pacte social fondamental. Le premier monstre, c'est le roi. C'est le roi qui est, je crois, le grand modèle général à partir duquel dériveront historiquement, par toute une série de déplacements et de transformations successives, les innombrables petits monstres qui vont peupler la psychiatrie et la psychiatrie légale du XIXe siècle.”

Michel Foucault (1926–1984) philosophe français

Les Anormaux — Cours au Collège de France, 1974-1975, Cours du 29 janvier 1975

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“Il y a des pensées lumineuses par elles-mêmes ; il en est d’autres qui ne brillent que par le lieu qu’elles occupent : on ne saurait les déplacer, sans les éteindre.”

Joseph Joubert (1754–1824) philosophe et essayiste français

Tome 2, Des qualités de l'écrivain et des compositions littéraires

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“Et ainsi l'automobile, machine on ne peut plus triviale et presque archaïque, que chacun s'accorde à trouver bien utile et même indispensable à notre liberté de déplacement, devient tout autre chose si on la replace dans la société des machines, dans l'organisation générale dont elle est un simple élément, un rouage. On voit alors tout un système complexe, un gigantesque organisme composé de routes et d'autoroutes, de champs pétrolifères et d'oléoducs, de stations-service et de motels, de voyages orga­nisés en cars et de grandes surfaces avec leurs parkings, d'échangeurs et de rocades, de chaînes de montage et de bureaux de « recherche et développement »; mais aussi de surveillance policière, de signalisation, de codes, de réglemen­tations, de normes, de soins chirurgicaux spécialisés, de « lutte contre la pollution », de montagnes de pneus usés, de batteries à recycler, de tôles à compresser. Et dans tout cela, tels des parasites vivant en symbiose avec l'organisme hôte, d'affectueux aphidiens chatouilleurs de machines, des hommes s'affairant pour les soigner, les entretenir, les alimenter, et les servant encore quand ils croient circuler à leur propre initia­tive, puisqu'il faut qu'elles soient ainsi usées et détruites au rythme prescrit pour que ne s'interrompe pas un instant leur reproduction, le fonctionnement du système général des machines.”

Jaime Semprun (1947–2010)

Défense et illustration de la novlangue française, 2005

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“L'élimination scolaire passe souvent par l'autoélimination, et par la revendication de celle-ci comme s'il s'agissait d'un choix : la scolarité longue, c'est pour les autres, ceux "qui ont les moyens" et qui se trouvent être les mêmes que ceux à qui "ça plaît". Le champ des possibles -- et même celui des possibles simplement envisageables, sans parler de celui des possibles réalisables -- est étroitement circonscrit par la position de classe. C'est comme s'il y avait une étanchéité presque totale entre les mondes sociaux. Les frontières qui séparent ces mondes définissent, à l'intérieure de chacun d'eux, des perceptions radicalement différentes de c qu'il est imaginable d'être et de devenir, de ce à quoi on peut aspirer ou non : on sait que, ailleurs, il en va autrement, mais cela se passe dans un univers inaccessible et lointain, et l'on ne se sent donc ni exclu ni même privé de quoi que ce soit lorsqu'on n'a pas accès à ce qui constitue dans ces régions sociales éloignées la règle tout aussi évidente. C'est l'ordre des choses, voilà tout. Et l'on ne voit pas comment fonctionne cet ordre, car cela nécessiterait de pouvoir se regarder soi-même de l'extérieur, d'adopter une vue en surplomb sur sa propre vie et sur celle des autres. Il faut être passé, comme ce fut mon cas, d'un côté à l'autre de la ligne de démarcation pour échapper à l'implacable logique de ce qui va de soi et apercevoir la terrible injustice de cette distribution inégalitaire des chances et des possibles. Cela n'a guère changé, d'ailleurs : l'âge de l'exclusion scolaire s'est déplacé, mais la barrière sociale entre les classes reste la même. (p. 51)”

Returning to Reims

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