Citations sur bien-être
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“Non! je ne veux pas être manchot. Qu'on affrète un train, un vapeur, un globe, pour moi seul et je partirai. Mais d'une gare, je ne conçois pas qu'on sorte autrement que par les échelles qui montent indéfiniment vers l'horizon.”

Robert Desnos (1900–1945) poète français

Pénalités de l'enfer, Robert Desnos, Littérature Nouvelle Série, 4, Septembre 1922, 9
Pénalités de l'enfer, 1922

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“C'est une des superstitions de l'esprit humain d'avoir imaginé que la virginité pouvait être une vertu.”

Voltaire (1694–1778) écrivain et philosophe français

Sottisier

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“Pendant que les maçons étendent silencieusement et systématiquement leur influence, des conférences sont données sur des thèmes chers aux maçons, des scientifiques en vue sont gagnés à eux, des liens sont forgés avec d'autres loges et le résultat désiré est achevé, d'abord la neutralité, puis l'union avec la Maçonnerie mondiale. Cela vous surprendra peut-être d'apprendre que les hauts-grades de cette loge sont dupliqués. Au-dessus du Grand Maître, utilisé comme une façade, il ya un homme que l'on ne voit jamais qui occupe réellement une position beaucoup plus haute dans la maçonnerie mondiale, usant et dirigeant son "système de l'ombre" pour exercer sa domination.”

Heinrich Himmler (1900–1945) homme politique nazi et militaire allemand

Meanwhile however the Masons are quietly and systematically extending their influence; lectures are given on themes dear to Masons; prominent scientists are won over; links are forged with other lodges and the desired result is achievede; at first neutrality, then union with World Masonry. It will perhaps surprise you to learn that the higher grades of this lodge are duplicated. Beside the Grand Master, needed as an advertisement, there is a man never seen who really occupies a far highter position in World Masonry, using and directing this "sadow system" in a masterly way.
en
Faisant référence à la Grande loge de Prusse
Sur la Franc-maçonnerie

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“Un beau moment de professionnalisme. Vous passez des années à travailler sur une satire convaincante, et la seule chose que les gens retiennent, c'est que vous faites l'amour à une banane avant d'éclater de rire. Ce qu'on ne voit pas dans la vidéo, c'est que c'est Jon qui a commencé à rire le premier. Et je suis un être faible. Parce que même si je cherche à faire rire le public, ce que je veux vraiment, c'est faire rire Jon.”

Stephen Colbert (1964) humoriste, satiriste et animateur de télévision américain

Such a proud moment of professionalism. You work for years crafting cogent satirical essays and the thing that everybody remembers is me making love to a Chiquita and bursting into laughter. What you can't see off camera is Jon started laughing first. And then I'm weak. As much as I want to make the audience laugh, I really want to make Jon laugh.
en
À propos du sketch sur le prince Charles http://www.thedailyshow.com/watch/mon-november-10-2003/prince-charles-scandal dans The Daily Show

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“Je vois la tâche de la pensée, comme un moyen pour l'homme d'atteindre une relation satisfaisante avec la technicité. Le National Socialisme a pris cette direction. Mais ces personnes étaient bien trop peu équipées pour permettre à la pensée d'aboutir à une relation vraiment explicite à ce qui arrive aujourd'hui et qui est en train d'émerger depuis les 300 dernières années.”

Martin Heidegger (1889–1976) philosophe allemand

I see the situation of man in the world of planetary technicity not as an inexitricable and inescapable destiny, but I see the task of thought precisely in this, that within its own limits it helps man as such achieve a satisfactory relationship to the essence of technicity. National Socialism did indeed go in this direction. Those people, however, were far too poorly equipped for thought to arrive at a really explicit relationship to what is happening today and has been underway for the past 300 years.
en
Interview recueilli en 1966 sous la condition d'une publication posthume, qui fut réalisée en 1976 par Der Spiegel .
Interview du Spiegel, 1966

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“(2) La crainte et l'amour, tel est en effet, dans toute sa concision, la différence qui sépare les deux Testaments; la crainte était le partage de l'homme ancien, l'amour est le privilège de l'homme nouveau; et cependant l'un et l'autre sont l'œuvre d'un Dieu infiniment miséricordieux. (…) (3) La charité peut donc s'allier à la vengeance. Nous en voyons la preuve dans un père qui inflige une répression sévère à son fils, quand il le voit s'abandonner à des penchants coupables; plus il l'aime, plus il sent le besoin de le corriger, surtout quand la correction lui laisse espérer des résultats. Mais en voulant le corriger il se garde bien de le tuer : car pour beaucoup la vie présente est du plus haut prix, et souvent même c'est d'elle seule qu'ils attendent la récompense de l'éducation qu'ils veulent donner à leurs enfants. Quant aux parents sages et fidèles qui attendent une autre vie meilleure, ils ne tuent pas non plus leurs enfants en voulant les châtier, parce qu'ils sont persuadés qu'ils peuvent les corriger dans cette vie mais Dieu, qui connaît ce qui convient à chacun, se venge en frappant de mort soit par lui-même, soit par les causes secondes; et si c'est la haine qui l'inspire, il ne les hait pas parce qu'ils sont hommes, mais parce qu'ils sont pécheurs. (…) Quelle preuve plus évidente que Dieu châtie avec amour, non-seulement par des infirmités et des maladies, mais même par la mort temporelle, ceux qu'il ne veut pas condamner avec le monde? (4) (…) Il n'y a donc pas lieu de soutenir la moindre contradiction entre l'Ancien Testament et le précepte que nous impose le Sauveur d'aimer nos ennemis. Tout en nous ordonnant de les aimer, il s'engage lui-même à en tirer vengeance, puisqu'il se représente sous la figure d'un juge qui tout partial et coupable qu'il est, n'ayant aucune crainte de Dieu, aucun respect pour les hommes, se laisse pourtant fléchir par les instances réitérées d'une pauvre veuve qui demande justice contre son persécuteur; à la fin il l'exauce, pour se délivrer de ses prières. S'il en est ainsi dans cette parabole, à combien plus forte raison Dieu, qui est la bienveillance et la justice même, n'affirme-t-il pas qu'il vengera ses élus de la haine de leurs ennemis (Luc, XVIII, 2-8.)?”

Augustin d'Hippone (354–430) philosophe parmis les premiers Chrétien

(2) Nam hæc est brevissima et apertissima differentia duorum Testamentorum, timor et amor: illud ad veterem, hoc ad novum hominem pertinet; utrumque tamen unius Dei misericordissima dispensatione prolatum atque conjunctum. (...) (3) Potest ergo esse dilectio in vindicante. Quod unusquisque in filio suo probat, cum eum in mores pessimos defluentem, severissima cœrcitione constringit, et tanto magis, quanto magis eum diligit, atque hoc modo corrigi posse arbitratur. Non autem occidunt filios quos diligunt homines, quando eos corrigere volunt: quia multi hanc vitam pro magno bono habent, et totum quare volunt educare filios suos, in hac vita sperant. Fideles autem atque sapientes homines, qui credunt esse aliam vitam meliorem, et quanta possunt ex parte noverunt; nec ipsi vindicant occidendo, cum filios suos volunt corrigere, quia in hac vita eos posse corrigi credunt: Deus autem qui novit quid cuique tribuat, vindicat occidendo in quos voluerit, sive per homines, sive occulto rerum ordine; non quia eos odit in quantum homines sunt, sed in quantum peccatores sunt. (...) Ecce manifestum est Deum cum dilectione corrigere, non solum infirmitatibus et ægritudinibus, sed etiam mortibus temporalibus, eos quos non vult damnare cum mundo. (4) (...) et quomodo non sit contrarium quod Dominus nobis in Evangelio præcepit, ut diligamus inimicos nostros: de quibus tamen promittit ipse vindictam, cum de illo iudice similitudinem inducit, qui quotidianas interpellationes viduæ mulieris petentis ut se vindicaret, quamvis esset injustus, nec Deum timens, nec homines reverens, tamen sustinere non potuit, et audivit eam, ne ulterius tædium pateretur: ex cujus comparatione multo magis Deum, qui est benignissimus atque justissimus, dixit vindicare electos suos de inimicis eorum (Cf. Lc 18, 2-8.).
la
Citations de saint Augustin, Contre Adimantus, Manichéen

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“Ce public de jeunes de mes débuts, je l’aime bien car c’est le plus fidèle qui soit.”

France Gall (1947–2018) chanteuse française

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“Avoir un carrosse, un suisse, un maître d'hôtel, c'est être comme tout le monde. Pour être comme tout le monde, il faut être comme très peu de gens. Ceux qui vont à pied ne sont pas du monde; ce sont des bourgeois, des hommes du peuple, des gens de l'autre monde; et l'on dirait qu'un carrosse n'est pas tant nécessaire pour se conduire que pour exister. Il y a comme cela une poignée d'impertinents qui ne comptent qu'eux dans tout l'univers, et ve valent guère la peine qu'on les compte, si ce n'est pour le mal qu'ils font. C'est pour eux uniquement que sont faits les spectacles; ils s'y montrent à la fois comme représentés au milieu du théâtre, et comme représentants aux deux côtés; ils sont personnages sur la scène, et comédiens sur les bancs. C'est ainsi que la sphère du monde et des auteurs se rétrécit; c'est ainsi que la scène moderne ne quitte plus son ennuyeuse dignité : on n'y sait plus montrer les hommes qu'en habit doré. Vous diriez que la France n'est peuplée que de comtes et de chevaliers; et plus le peuple y est misérable et gueux, plus le tableau du peuple y est brillant et magnifique. Cela fait qu'en peignant le ridicule des états qui servent d'exemple aux autres, on le répand plutôt que de l'éteindre, et que le peuple, toujours singe et imitateur des riches, va moins au théâtre pour rire de leurs folies que pour les étudier, et devenir encore plus fous qu'eux en les imitant. Voilà de quoi fut cause Molière lui-même; il corrigea la cour en infectant la ville : et ses ridicules marquis furent le premier modèle des petits-maîtres bourgeois qui leur succédèrent.”

Concernant l'emprise de la grande société sur la représentation théâtrale.
Julie ou la Nouvelle Héloïse, 1761

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“Quand j’ai embrassé ma mère pour lui souhaiter bonne nuit, elle m’a dit qu’elle trouvait bien étrange de fêter son dernier Noël. Elle regardait la neige tomber derrière la fenêtre, au-dessus de l’évier de la cuisine. Je n’ai rien su répondre, mais j’ai été sauvé lorsqu’elle a dissimulé le cachet de Carla dans un morceau de fromage. Comme il était déroutant de voir ces deux femmes dont les corps les condamnait à un départ précoce. J’ai voulu me permettre de fêter la naissance de Jésus sans m’attarder outre mesure sur l’utilisation du christianisme comme une massue destinée à façonner le monde dans la violence. Je ne parvenais pas à définir avec exactitude ce qui restait de ma religion, hormis le fait que j’avais acquis une certaine compassion en regardant en dehors de moi plutôt qu’en moi. Je ne savais absolument pas si je croyais encore à la résurrection. En ma qualité d’humain parmi plusieurs milliards de mes congénères, j’avais laissé le monde acquérir une dimension beaucoup plus vaste et le poudroiement des étoiles scintillantes, tellement spectaculaire à Grand Marais bien qu’ici réduit au seul souvenir par la lumière ambiante de Chicago, m’a une fois encore rassuré : mes efforts pour m’éloigner des préoccupations strictement personnelles allaient dans le bon sens.”

Jim Harrison (1937–2016) écrivain américain

De Marquette à Veracruz, 2004

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“C'est une terrible solitude de perdre un être aimé, mais c'est une solitude encore plus grande de n'avoir jamais perdu personne.”

Romain Gary (1914–1980) écrivain et diplomate français

L'angoisse du roi Salomon, 1979

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“Le désespoir est le prix à payer lorsqu'on s'est fixé un but impossible. C'est, dit-on, le péché impardonnable, mais c'est un péché où ne tombent ni l'homme vraiment mauvais, ni le corrompu. Il leur reste toujours l'espoir. Ils n'atteignent jamais le point de congélation où l'on connaît l'échec absolu. Seul, l'homme de bien portera toujours en son cœur ce pouvoir de se damner.”

Despair is the price one pays for setting oneself an impossible aim. It is, one is told, the unforgivable sin, but it is a sin the corrupt or evil man never practises. He always has hope. He never reaches the freezing-point of knowing absolute failure. Only the man of goodwill carries always in his heart this capacity for damnation.
en
Le Fond du problème (1948)

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“Il fallait bien que je gagne ma vie.”

Louis de Broglie (1892–1987) mathématicien et physicien français

Louis de Broglie parlant de son professorat à Georges Lochak

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“Exister, c'est être là, simplement; les existants apparaissent, se laissent rencontrer, mais on ne peut jamais les déduire.”

Jean-Paul Sartre (1905–1980) philosophe, dramaturge, romancier, nouvelliste et essayiste français

La Nausée , 1938

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“[…] le narcissisme n'est pas toujours névrosant. Il joue ainsi un rôle positif dans l'œuvre esthétique, et par des transpositions rapides, dans l'œuvre littéraire. La sublimation n'est pas toujours la négation d'un désir; elle ne se présente pas toujours comme une sublimation contre des instincts. Elle peut être une sublimation pour un idéal.”

L'eau et les rêves — Essai sur l'imagination de la matière, Gaston Bachelard, Le Livre de Poche, Biblio Essais, 1993, 1942, 33, II, I Les eaux claires, les eaux printanières et les eaux courantes, les conditions objectives du narcissisme, les eaux amoureuses, 978-2-253-06100-7
L'Eau et les Rêves, 1942

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“Alors peut-être que les utopies n'existent pas et que chacun doit s'occuper de son propre bonheur?”

Mike Resnick (1942–2020) auteur de science-fiction

Citations des Romans, Kirinyaga, Une utopie africaine, 1998

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“Qu’elle m’accepte comme être multiple et je chanterai la France”

Rocé (1977) chanteur français

Identité en crescendo, 2006

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