Citations sur lion

Une collection de citations sur le thème de lion, tout, pluie, bien-être.

Citations sur lion

Xénophane photo
Pierre Rabhi photo

“Dans la nature, le lion ne prélève pas au-delà de ce qui lui est nécessaire. Il n'a pas d'entrepôt ni de banque d'antilopes.”

Pierre Rabhi (1938) essayiste, agriculteur biologiste, romancier et poète français

Graines de possibles, regards croisés sur l'écologie

Stendhal photo
Antoine Bello photo
Alexandre Dumas photo
Jacques Bainville photo
Jean-Jacques Rousseau photo
Gabriele d'Annunzio photo

“À cette heure, édifié par les subtils génies du Feu, un temple nouveau s’élevait là même où, dans le crépuscule, on avait cru voir un neptunien palais d’argent dont l’architecture imitait les torsions des conques marines. C’était, agrandi, un de ces labyrinthes construits sur le fer des landiers, demeures aux cent portes habitées par les présages ambigus; un de ces fragiles châteaux vermeils aux mille fenêtres, où se montrent un moment les princesses salamandres qui rient voluptueusement au poète charmé. Rose comme une lune naissante rayonnait sur la triple loggia la sphère de la Fortune, supportée par les épaules des Atlantes; et ses reflets engendraient un cycle de satellites. Du quai des Esclavons, de la Giudecca, de San Giorgio, avec un crépitement continu, des faisceaux de tiges enflammées convergeaient au zénith et s’y épanouissaient en roses, en lis, en palmes, formant un jardin aérien qui se détruisait et se renouvelait sans cesse par des floraisons de plus en plus riches et étranges. C’était une rapide succession de printemps et d’automnes à travers l’empyrée. Une immense pluie scintillante de pétales et de feuillages tombait des dissolutions célestes et enveloppait toutes choses d’un tremblement d’or. Au loin, vers la lagune, par les déchirures ouvertes dans cet or mobile, on voyait s’avancer une flotte pavoisée : une escadre de galères semblables peut-être à celles qui naviguent dans le rêve du luxurieux dormant son dernier sommeil sur un lit imprégné de parfums mortels. Comme celles-là peut-être, elles avaient des cordages composés avec les chevelures tordues des esclaves capturées dans les villes conquises, ruisselants encore d’une huile suave; comme celles-là, elles avaient leurs cales chargées de myrrhe, de nard, de benjoin, d’éléomiel, de cinnamome, de tous les aromates, et de santal, de cèdre, de térébinthe, de tous les bois odoriférants accumulés en plusieurs couches. Les indescriptibles couleurs des flammes dont elles apparaissaient pavoisées évoquaient les parfums et les épices. Bleues, vertes, glauques, safranées, violacées, de nuances indistinctes, ces flammes semblaient jaillir d’un incendie intérieur et se colorer de volatilisations inconnues. Ainsi sans doute flamboyèrent, dans les antiques fureurs du saccage, les profonds réservoirs d’essences qui servaient à macérer les épouses des princes syriens. Telle maintenant, sur l’eau parsemée des matières en fusion qui gémissaient le long des carènes, la flotte magnifique et perdue s’avançait vers le bassin, lentement, comme si des rêves ivres eussent été ses pilotes et qu’ils l’eussent conduite se consumer en face du Lion stylite, gigantesque bûcher votif dont l’âme de Venise resterait parfumée et stupéfiée pour l’éternité.”

Romans, Le Feu, 1900

Lanza del Vasto photo

“Ce sont des lions et nous sommes une puce. C'est pourquoi nous sommes plus forts qu'eux : car une puce peut mordre un lion, mais un lion ne peut mordre une puce.”

Lanza del Vasto (1901–1981) philosophe, poète, peintre et sculpteur italien

Comme dit l'Abbé Pierre
Technique de la non-violence, 1971

Mère Teresa photo

“Le diable est le père des mensonges. Il n'apparaîtra pas comme un lion mais comme un ange de lumière.”

Mère Teresa (1910–1997) religieuse et missionnaire catholique indienne d'origine albanaise

Diable

Benoît Mandelbrot photo
Octavio Paz photo
Ludwig Wittgenstein photo

“Quand bien même un lion saurait parler, nous ne pourrions le comprendre.”

Ludwig Wittgenstein (1889–1951) philosophe et logicien autrichien, puis britannique

Recherches philosophiques

Camille Saint-Saëns photo
Robert Desnos photo
André Breton photo
Hans Günther photo
Jacques-Louis David photo
Hippolyte Taine photo
François-René de Chateaubriand photo

“Ce sont les lions et les hyènes [les immigrés], nous sommes les gnous.”

Laurent Obertone (1984) écrivain français

, 2013

Voltaire photo

“Un lion mort ne vaut pas
Un moucheron qui respire.”

Voltaire (1694–1778) écrivain et philosophe français

Poésie

André Maurois photo
Ernest Hemingway photo

“Dans la cabane, là-bas, tout en haut, le vieux s'était rendormi. Il gisait toujours sur le ventre. Le gamin, assis à côté de lui, le regardait dormir. Le vieux rêvait de lions.”

Ernest Hemingway (1899–1961) écrivain, journaliste et correspondant de guerre américain

Le viel homme et la mer, 1952

George Sand photo
Philippe Soupault photo
André Breton photo
Thomas de Quincey photo

“S'il est au monde une misère sans remède, c'est le serrement de cœur qui vient de l'incommunicable. Et s'il surgissait un nouveau sphinx qui proposât à l'homme cette nouvelle énigme : « Quel est le seul fardeau que le courage humain ne saurait supporter? », je répondrais aussitôt : C'est le fardeau de l'incommunicable. A ce moment-là, alors que j'étais assis dans une salle du Prieuré avec ma mère, sachant combien elle était raisonnable, combien patiemment elle écoutait mes explications, combien elle était franche et ouverte à la compassion, je n'en tombai pas moins dans un abîme de détresse par mon incapacité à me faire entendre… Rien de ce qui se présentait à ma rhétorique n'offrait autre chose que le reflet le plus faible, le plus enfantin de mes souffrances passées. Je me sentais juste aussi désemparé, aussi désarmé dans mon impuissance inerte à faire face (ou même simplement à m'efforcer de faire face) à la difficulté qui se dressait devant moi, que la plupart d'entre nous ont eu l'impression de l'être dans ces rêves de notre enfance où nous nous couchions, sans faire un geste de résistance, devant un lion dévastateur. Je sentis que la situation était sans espoir; un mot unique, que j'essayai de former sur mes lèvres, mourut dans un soupir; et j'acquiesçai passivement à l'aveu implicite que toutes les apparences semblaient comporter — à l'aveu qu'en fait je n'avais aucune excuse à offrir.”

Thomas de Quincey (1785–1859) écrivain britannique

Les Confessions d'un mangeur d'opium anglais, 1822

Franz Werfel photo

“Un lion ne dévore pas un lion.”

Franz Werfel (1890–1945) écrivain autrichien

Le Passé Ressuscité, 1928

George Gordon Byron photo
Virginia Woolf photo
Robert Desnos photo
Robert Desnos photo

“C'est dans l'art que les pions se taillent leur part du lion.”

Robert Desnos (1900–1945) poète français

Rrose Sélavy, 1922

Ernest Shackleton photo

“J’ai pensé que vous préfèreriez un âne vivant à un lion mort”

Ernest Shackleton (1874–1922) explorateur anglo-irlandais

en
Précision de Shackleton dans une lettre à sa femme pour expliquer pourquoi avoir stoppé son raid à moins de 100 milles du pôle Sud lors de l'expédition Nimrod.

Charles Bukowski photo
Paul Verlaine photo

“Quand Marco passait, tous les jeunes hommes Se penchaient pour voir ses yeux, des Sodomes Où les feux d'Amour brûlaient sans pitié Ta pauvre cahute, ô froide Amitié; Tout autour dansaient des parfums mystiques Où l'âme, en pleurant, s'anéantissait. Sur ses cheveux roux un charme glissait; Sa robe rendait d'étranges musiques Quand Marco passait. Quand Marco chantait, ses mains, sur l'ivoire, Évoquaient souvent la profondeur noire Des airs primitifs que nul n'a redits, Et sa voix montait dans les paradis De la symphonie immense des rêves, Et l'enthousiasme alors transportait Vers des cieux connus quiconque écoutait Ce timbre d'argent qui vibrait sans trèves, Quand Marco chantait. Quand Marco pleurait, ses terribles larmes Défiaient l'éclat des plus belles armes; Ses lèvres de sang fonçaient leur carmin Et son désespoir n'avait rien d'humain; Pareil au foyer que l'huile exaspère, Son courroux croissait, rouge, et l'on aurait Dit d'une lionne à l'âpre forêt Communiquant sa terrible colère, Quand Marco pleurait. Quand Marco dansait, sa jupe moirée Allait et venait comme une marée, Et, tel qu'un bambou flexible, son flanc Se tordait, faisant saillir son sein blanc; Un éclair partait. Sa jambe de marbre, Emphatiquement cynique, haussait Ses mates splendeurs, et cela faisait Le bruit du vent de la nuit dans un arbre, Quand Marco dansait. Quand Marco dormait, oh! quels parfums d'ambre Et de chair mêlés opprimaient la chambre! Sous les draps la ligne exquise du dos Ondulait, et dans l'ombre des rideaux L'haleine montait, rhythmique et légère; Un sommeil heureux et calme fermait Ses yeux, et ce doux mystère charmait Les vagues objets parmi l'étagère, Quand Marco dormait. Mais quand elle aimait, des flots de luxure Débordaient, ainsi que d'une blessure Sort un sang vermeil qui fume et qui bout, De ce corps cruel que son crime absout: Le torrent rompait les digues de l'âme, Noyait la pensée, et bouleversait Tout sur son passage, et rebondissait Souple et dévorant comme de la flamme, Et puis se glaçait.”

Oeuvres complètes de Paul Verlaine, Vol. 1 Poèmes Saturniens, Fêtes Galantes, Bonne chanson, Romances sans paroles, Sagesse, Jadis et naguère

Rick Riordan photo
Jean de La Fontaine photo

“De la peau du lion l'âne s'étant vêtu,
Était craint partout à la ronde.”

Jean de La Fontaine (1621–1695) poète, fabuliste, conteur et auteur dramatique français

Fables (1668–1679)

Stendhal photo