Citations sur obscurité

Une collection de citations sur le thème de obscurité, pluie, bien-être, autre.

Citations sur obscurité

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“Les mots sont de petites lumières qui servent à éclairer le sens de ce qui nous entoure dans l’obscurité.”

Laurent Grison (1963) écrivain français

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Si ces hiers allaient manger nos beaux demains ?, 2016

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“Il y a, pendant la pluie, une certaine obscurité qui allonge tous les objets.”

Joseph Joubert (1754–1824) philosophe et essayiste français

Tome 1, De l'espace, du temps, de la lumière, de l'air, de l'atmosphère, des champs, des animaux, des fleurs, etc.

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“Je dirai que le rire est un remède à tout. Mais c'est même plus que ça. C'est comme un régime entier d'antibiotiques et de corticoïdes. Le rire fait dégonfler notre psyché nationale et il applique par-dessus une crème antibiotique… Manifestement, c'est un défi de faire venir la lumière dans l'obscurité, mais c'est mieux que de rien faire d'autre que pleurer.”

Stephen Colbert (1964) humoriste, satiriste et animateur de télévision américain

I would say laughter is the best medicine. But it’s more than that. It’s an entire regime of antibiotics and steroids. Laughter brings the swelling down on our national psyche, and then applies an antibiotic cream... Obviously, it’s a challenge to make light of the darkness but, um, it’s better than crying about it.
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“Ces gens-là nous envient, disait-on dans les boutiques et les foyers, […], ils nous envient parce que chez nous personne ne meurt, et s’ils veulent nous envahir et occuper notre territoire c’est pour ne pas mourir eux non plus. En deux jours, à coups de marches forcées et de bannières flottant au vent, entonnant des chants patriotiques comme la marseillaise, le ça ira, le maria da fonte, l’hymne à la charte, le não verás país nenhum, la bandiera rossa, la portuguesa, le god save the king, l’internationale, le deuchland über alles, le chant des marais, le stars and stripes, les soldats s’en retournèrent aux postes d’où ils étaient venus et là, armés jusqu’aux dents, ils attendirent de pied ferme l’attaque. Les deux camps valeureux sont face à face, mais cette fois non plus le sang ne coulera pas jusqu'au fleuve. Et dites vous bien que ce ne fut pas voulu par les soldats de ce côté-ci, car eux avaient la certitude de ne pas mourir, même si une rafale de mitraillette les coupaient en deux. Encore que, poussés par une curiosité scientifique plus que légitime, nous devrions nous demander comment les deux parties séparées survivraient au cas où l’estomac serait d’un côté et les intestins de l’autre. Quoi qu’il en soit, seul un fou à lier s’aviserait de tirer le premier. Et, dieu soit loué, personne ne tira. Pas même le fait que plusieurs soldats de l’autre camp eussent l’idée de déserter dans l’eldorado où personne ne meurt n’eut d’autre conséquence que leur renvoi immédiat à leur lieu d’origine où un conseil de guerre les attendait déjà. Ce détail n’aura aucune incidence sur le déroulement de l’histoire riche en tribulations que nous relatons et nous n’en reparlerons plus, n’empêche que nous n’avons pas voulu le laisser enseveli dans l’obscurité de l’encrier.”

José Saramago (1922–2010) écrivain portugais

[…] Espérons qu’au moins les pauvres diables ne seront pas fusillés. Car alors nous serions fondés à dire qu’ils étaient allés chercher de la laine et étaient revenus prêts à être tondus.
Les intermittences de la mort (As Intermitcias da Morte), 2005

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“Elle lui fit traverser la cour, apaisa les chiens, ouvrit les portes sans bruit, et, le prenant par la main, elle le guida en silence dans les corridors sombres. Enfin elle l'entraîna dans une chambre circulaire élégante et simple, où des orangers en fleurs répandaient leurs suaves émanations. Des bougies diaphanes brûlaient dans les candelabres. Noun avait effeuillé des roses du Bengale sur le parquet, le divan était semé de violettes, une douce chaleur pénétrait tous les pores, et les cristaux étincelaient sur la table parmi les fruits qui présentaient coquettement leurs flancs vermeils parmi la mousse verte des corbeilles. Ébloui par la transition brusque de l'obscurité à une vive lumière, Raymon resta quelques instants étourdi; mais il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre où il était. Le goût exquis et la simplicité chaste qui présidaient à l'ameublement, ces livres d'amour et de voyages épars sur les planches d'acajou, ce métier chargé d'un travail si joli et si frais, œuvre de patience et de mélancolie, cette harpe dont les cordes semblaient encore vibrer des chants d'attente et de tristesse, ces gravures qui représentaient les pastorales amours de Paul et de Virginie, les cimes de l'Ile-Bourbon et les rivages bleus de Saint-Paul, mais surtout ce petit lit à demi caché sous les rideaux de mousseline, ce lit blanc et pudique comme celui d'une vierge, orné au chevet, en guise de rameau béni, d'une palme enlevée peut-être le jour du départ à quelque arbre de la patrie : tout révélait madame Delmare, et Raymon fut saisi d'un étrange frisson en songeant que cette femme enveloppée d'un manteau, qui l'avait conduit jusque-là, était peut-être Indiana elle-même. Cette extravagante idée sembla se confirmer, lorsqu'il vit apparaître dans la glace en face de lui une forme blanche et parée, le fantôme d'une femme qui entre au bal et qui jette son manteau pour se montrer radieuse et demi-nue aux lumières étincelantes. Mais ce ne fut que l'erreur d'un instant. Indiana eût été plus cachée….. Son sein modeste ne se fût trahi que sous la triple gaze de son corsage; elle eût peut-être orné ses cheveux de camélias naturels, mais ce n'est pas dans ce désordre excitant qu'ils se fussent joués sur sa tête; elle eût pu emprisonner ses pieds dans des souliers de satin, mais sa chaste robe n'eût pas ainsi trahi les mystères de sa jambe mignonne.”

Indiana, 1832

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“Quant aux dieux, je ne puis dire s’ils existent ou non; bien des raisons m’en empêchent, entre autres l’obscurité de la question et la brièveté de la vie humaine.”

Protagoras (-486–-411 avant J.-C.) philosophe antique

Diogène Laërce, Vies et doctrines des philosophes de l'antiquité

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“Ne laissez aucun homme écrire mon épitaphe; et, puisqu'aucun homme connaissant mes motifs n'aura aujourd'hui le cran de les justifier, ne laissez pas le parti-pris ou l'ignorance les déshonorer. Laissez-les et laissez-moi moi reposer dans l'obscurité et la paix et laissez mon nom demeurer non écrit, jusqu'à ce que d'autres temps et d'autres hommes puissent faire justice à mon personnage. Quand mon pays prendra sa place parmi les nations de la terre, alors et alors seulement, mon épitaphe pourra être écrit.”

Robert Emmet (1780–1803) révolutionnaire irlandais

Let no man write my epitaph; for as no man who knows my motives dare now vindicate them, let not prejudice or ignorance asperse them. Let them and me rest in obscurity and peace, and my name remain uninscribed, until other times and other men can do justice to my character. When my country takes her place among the nations of the earth, then, and not till then, let my epitaph be written.
<div>Phrases prononcées par le prévenu à l'issue de son procès, juste avant le prononcé de la sentence de pendaison jusqu'à ce que mort s'ensuive, sentence exécutée le lendemain.</div><div style="margin-top: 0.5em">Ces phrases ont été retenues par la postérité comme le point d'orgue d'un long discours au cours duquel Robert Emmet fut interrompu à huit reprises par le juge John Toler (1745-1831), premier comte de Norbury, auquel le <span lang="en" xml:lang="en">Courts Service of Ireland</span>, sur son site Web, associe le surnom de <span lang="en" xml:lang="en">The "Hanging Judge"</span>, c'est-à-dire « le juge pendeur ».<div style="margin-top: 0.5em">Le mot <span lang="en" xml:lang="en">dock</span> désigne, en anglais, outre ses significations liées aux activités portuaires, le banc des accusés dans la salle d'audience d'une enceinte de justice.</div><div style="margin-top: 0.5em">L'article Robert Emmet, sur la Wikipédia en anglais, rapporte l'existence d'une version alternative des trois phrases concluant le discours du dock. Selon Charles Phillips, dans son ouvrage <span lang="en" xml:lang="en">Recollections of Curran and Some of His Contemporaries</span>, publié en 1818, la teneur des propos de Robert Emmet aurait été la suivante :</div><div style="margin: 0.5em 0 0.5em 2em"><span lang="en" xml:lang="en">I am here ready to die. I am not allowed to vindicate my character; no man shall dare to vindicate my character; and when I am prevented from vindicating myself, let no man dare to calumniate me. Let my character and my motives repose in obscurity and peace, till other times and other men can do them justice. Then shall my character be vindicated; then may my epitaph be written.</span></div>
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Discours du dock

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“Vous souvient-il de la scène où Perséphone est sur le point de s’abîmer dans l’Érèbe, tandis que gémit le chœur des Océanides? Son visage est pareil au vôtre, quand le vôtre s’obscurcit. Rigide dans son peplum couleur de safran, elle penche en arrière sa tête couronnée; et il semble que la nuit coule en sa chair devenue exsangue et s’amasse au-dessous du menton, dans la cavité des yeux, autour des narines, lui donnant l’aspect d’un sombre masque tragique. C’est votre masque, Perdita. Quand je composais mon Mystère, la mémoire que j’avais de vous m’a aidé à évoquer la personne divine. Ce petit ruban de velours safrané que vous portez habituellement au cou m’a indiqué la couleur convenable pour le peplum de Perséphone. Et un soir, dans votre maison, comme je prenais congé de vous sur le seuil d’une pièce où les lampes n’étaient pas encore allumées, —; un soir agité du dernier automne, vous en souvient-il? — vous avez réussi, par un seul de vos gestes, à mettre dans la pleine lumière de mon âme la créature qui s’y trouvait encore gisante et enveloppée; et puis, sans vous douter de cette nativité subite, vous êtes rentrée dans l’intime obscurité de votre Érèbe. Ah! j’étais sûr d’entendre vos sanglots; et cependant il courait en moi un torrent de joie indomptable. Jamais, je crois, je ne vous ai raconté ces choses. J’aurais dû vous consacrer mon œuvre comme à une Lucine idéale.”

Romans, Le Feu, 1900

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“Au heurt syncopé, de rail en rail, des roues, vous revoyez la gare où vous avez embarqué, promise à la démolition, sa grande verrière opacifiée à force de fiente, son ballast roux qui grisonne, la crête de ses voies ternie par un voile de rouille, les trains trop rares – quelques lignes au tableau d'affichage résumant le jour entier – pour le décaper, leurs wagons verts zébrés de filets bruns au gré du ruissellement obstiné des pluies acides, tandis que par la vitre abaissée l'air changeant de la nuit s'engouffre et dans les plis de ses turbulences apporte aux narines du voyageur étendu solitaire sur sa couchette des nouvelles des paysages invisibles à travers lesquels, immobile, il est lancé : prairies condensées en effluves humides, velouté vert des sous-bois, humus, mousses, bords d'eau croupissants, goudron des routes exhalant en vapeur nocturne les vestiges de de la chaleur du jour que vous humez encore tandis qu'un train d'autrefois vous emporte dans la nuit où des mondes endormis, muets et clos roulent à rebours de sa fuite, leur lumière venant poindre jusque contre les parois du compartiment obscur, y étirant un vitrail vacillant et momentané qui luit encore après qu'ils ont disparu du pan de ciel noir qu'encadre la fenêtre : embrasements au passage des gares désertes que l'on brûle, étoiles filantes, traits qui cinglent, galopent, balaient, consument au passage la surface d'une photo noir et blanc affichée sous verre, sous clé contre la cloison et que vous vous acharnez à regarder quoiqu'elle soit invisible dans l'obscurité et illisible sitôt qu'illuminée […].”

Anne F. Garréta (1962) romancière française

La Décomposition, 1999

Maria-Antonietta Macciocchi photo

“Contre les femmes, en Europe comme en Amérique, bien des vengeances raffinées sont en train de s'accomplir, après le féminisme : nous le savons bien, précisément dans la période postélectorale italienne (1987), avec des histoires hallucinantes telles que l'élection d'une porno-diva à un siège parlementaire. Une farce culturelle destinée à souligner la désertion ou la démission intellectuelle des femmes. Virginia Woolf vaut autant que Brigitte Nielsen. Et même moins. Madonna est mieux qu'Einstein. Si quelqu'un cite à la télé, mettons, cette phrase de Baltasar Gracian adressée aux femmes, « Un être humain privé d'instruction est un monde dans l'obscurité », on rit avec embarras autour de nous, et nous devenons antipathiques. La culture, dans la société du « mégashow », est un lest. Superflu. Il faut apprendre à valoriser uniquement ce qu'il y a sous les vêtements. Je dis uniquement, et pas également. Quant aux centres clés du pouvoir, la société se débarrasse de la présence inquiétante des femmes. Il y a toujours un homme sûr pour remplacer une femme controversée. Voulez-vos des chiffres? Mon rapport au Parlement européen sur la « place des femmes dans les lieux de pouvoir en Europe » est toujours actuel. Et les choses ont même empiré. Les femmes (« superwomen ») sourient mais leur sourire est de plus en plus fatigué.”

Maria-Antonietta Macciocchi (1922–2007) femme politique

La femme à la valise

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“Beaucoup des visions et révélations transmises comme ayant été donné par lui sont fausses. Les miracles qu'on lui attribue sont des fabrications de fanatiques musulmans. Il a expressément et de façon répétée démenti tous les miracles sauf celui du Coran; qu'il a, en tenant compte de son incomparable mérite et du fait qu'il l'a reçu du Paradis, déclaré le plus grand des miracles. Bien que des fanatiques musulmans et certains des plus érudits docteurs de la foi présentent comme la preuve de son origine divine l'inimitable excellence de son style et de sa composition ainsi que l'analphabétisme avoué de Mahomet, des critiques moins pieuses l'ont déclaré un chaos de beautés et de malformations; sans méthode ou arrangement; plein d'obscurités, d'incohérences, de répétitions, de fausses versions d'histoires bibliques, et de contradictions directes. La vérité est que le Coran actuel n'est pas le même que celui remis par Mahomet à ses disciples, mais a subi de nombreuses altérations et interpolations.”

Washington Irving (1783–1859) écrivain américain

Many of the visions and revelations handed down as having been given by him are spurious. The miracles ascribed to him are all fabrications of Moslem zealots. He expressly and repeatedly disclaimed all miracles excepting the Koran ; which, considering its incomparable merit, and the way in which it had come down to him from heaven, he pronounced the greatest of miracles. And here we must indulge a few observations on this famous document. While zealous Moslems and some of the most learned doctors of the faith draw proofs of its divine origin from the inimitable excellence of its style and composition, and the avowed illiteracy of Mahomet, less devout critics have pronounced it a chaos of beauties and defects; without method or arrangement; full of obscurities, incoherencies, repetitions, false versions of scriptural stories, and direct contradictions. The truth is that the Koran as it now exists is not the same Koran delivered by Mahomet to his disciples, but has undergone many corruptions and interpolations.
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Mahomet and his successors, 1849

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“Regarde, en effet, quand la lumière du soleil fait pénétrer un faisceau de rayons dans l'obscurité de nos maisons : tu verras une multitude de corpuscules s'entremêler de mille façons à travers le vide dans le faisceau lumineux et, comme soldats d'une guerre éternelle, se livrer combats et batailles, guerroyer par escadrons, sans trêve, et ne cessant fiévreusement de se joindre et de se séparer : tu peux te figurer par là ce qu'est l'agitation sans fin des atomes dans le grand vide, autant toutefois qu'une petite chose peut en représenter une grande et nous guider sur la trace de sa connaissance.

Une autre raison d'observer attentivement les corpuscules qui s'agitent en désordre dans un rayon de soleil, c'est qu'une telle agitation nous révèle les mouvements invisibles auxquels sont entraînés les éléments de la matière. Car souvent tu verras beaucoup de ces poussières, sous l'impulsion sans doute de chocs imperceptibles, changer de direction, rebrousser chemin, tantôt à droite, tantôt à gauche et dans tous les sens. Or, leur mobilité tient évidemment à celle de leurs principes.

Les atomes, en effet, se meuvent les premiers par eux-mêmes ; c'est ensuite au tour des plus petits corps composés : les plus proches des atomes par leur force ; sous leurs chocs invisibles ils s'ébranlent, se mettent en marche et eux-mêmes en viennent à déplacer des corps plus importants. C'est ainsi que part des atomes le mouvement, qui s'élève toujours et parvient peu à peu à nos sens, pour parvenir enfin à la poussière que nous apercevons dans les rayons du soleil, alors même que les chocs qui la mettent en mouvement nous demeurent invisibles.”

De natura rerum (De la nature)

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“Je ne sais pas, mon amie, à quoi nous serviraient nos tares, si elles ne nous enseignaient la pitié.
Je m'habituai. On s'habitue facilement. Il y a une jouissance à savoir qu'on est pauvre, qu'on est seul et que personne ne songe à nous. Cela simplifie la vie. Mais c'est aussi une grande tentation. Je revenais tard, chaque nuit, par les faubourgs presque déserts à cette heure, si fatigué que je ne sentais plus la fatigue. Les gens que l'on rencontre dans les rues, pendant le jour, donnent l'impression d'aller vers un but précis, que l'on suppose raisonnable, mais, la nuit, ils paraissent marcher dans leurs rêves. Les passants me semblaient, comme moi, avoir l'aspect vague de figures qu'on voit dans les songes, et je n'étais pas sûr que toute la vie ne fût pas un cauchemar inepte, épuisant, interminable. Je n'ai pas à vous dire la fadeur de ces nuits viennoises. J'apercevais quelquefois des couples d'amants étalés sur le seuil des portes, prolongeant tout à leur aise leurs entretiens, ou leurs baisers peut-être ; l'obscurité, autour d'eux, rendait plus excusable l'illusion réciproque de l'amour ; et j'enviais ce contentement placide, que je ne désirais pas. Mon amie, nous sommes bien étranges. J'éprouvais pour la première fois un plaisir de perversité à différer des autres ; il est difficile de ne pas se croire supérieur, lorsqu'on souffre davantage, et la vue des gens heureux donne la nausée du bonheur.”

Marguerite Yourcenar (1903–1987) écrivaine française

Alexis ou le Traité du Vain Combat, 1929

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“Le foyer, la maison, quelques pièces exiguës, dans lesquelles habitaient, tassés à s'y étouffer, un homme, une femme périodiquement grosse, une marmaille, garçons et filles, de tous âges. Pas d'air, pas d'espace; une prison insuffisamment stérilisée; l'obscurité, la maladie et les odeurs.”

L'évocation présentée par l'Administrateur était si vivante que l'un des jeunes gens, plus sensibles que les autres, fut pris de pâleur, rien qu'à la description, et fut sur le point d'avoir la nausée.
Le Meilleur des mondes, 1932

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“Alors j'ai pris la route la moins suivie et j'ai bien failli y laisser ma vie!
Dans l'obscurité j'ai plus ou moins survécu.
Ce fut dur mais je le savais depuis le début, au plus profond de mon âme de rebelle!”

Madonna (1958) chanteuse américaine

So I took the road less travelled by and I barely made it out alive!
Through the darkness somehow I survived.
Tough love - I knew it from the start, deep down in the depth of my rebel heart!
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Paroles de chansons

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“Et maintenant nous voulons que tout le monde dans tous les pays à travers le département de l'éducation de tous les gouvernements puisse développer le contenu intérieur de la vie. C'est très simple, d'allumer la lampe est si facile. Et pourtant, ce processus d'allumer la lampe est suffisant pour éliminer les difficultés dans l'obscurité.”

Maharishi Mahesh Yogi (1917–2008)

And now we are wanting everyone in every country through the education department of every government to unfold that inner content of life. It’s very simple to light the lamp is so easy. And yet that process of lighting the lamp is enough to eliminate the difficulties in the darkness.
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“Alors, dans l'obscurité j'ai pleuré de bonheur.”

Stefan Zweig (1881–1942) écrivain autrichien

Letter from an Unknown Woman and Other Stories

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“La bougie éclaire l’obscurité, elle ne la chasse pas.”

Citations de l'auteur, Montedidio, 2001

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